Merrell Moab Speed Thermo mid : présentation et test

par Julien DEFOIS
Merrell Moab Speed Thermo randonnée hivernale

Julien Defois partage son test de la chaussure Merrell Moab Speed Thermo mid après plusieurs semaines d’utilisation en randonnée hivernale

Présentation de la marque Merrell

Logo Merrell

Merrell est une marque américaine créée en 1981 par deux cadres du fabricant de ski Rossignol. Souhaitant développer des chaussures de randonnée, ils ont choisi de s’associer avec Randall Merrell qui produisait des chaussures de randonnée sur mesure mais plutôt chère. Ensemble, ils ont développé une chaussure plus abordable dont le nom allait traverser les décennies : la Moab. Modèle emblématique de la marque, la Moab se décline maintenant dans de nombreuses versions, dont une que j’ai pu tester.

La marque se trouve aujourd’hui très engagée dans les causes sociétales et environnementales. Ainsi, elle a développé le programme ReTread, qui permet de restaurer des chaussures d’occasion pour les remettre sur le marché ou les recycler. En effet, la marque préfère récupérer les matériaux des anciennes chaussures pour en fabriquer de nouvelles plutôt que de recourir à la production de textiles ou de semelles à base de matière neuve. Vous pouvez trouver sur son site une page dédiée au shopping conscient. Elle s’est donné pas moins de 7 objectifs de réduction de l’impact environnemental à atteindre d’ici à 2025 :

  • 100% de produits fabriqués avec des matériaux respectueux de l’environnement, recyclés ou durables
  • 100% des vêtements produits dans le cadre d’une filière écoresponsable
  • 50% de réduction des échantillons (vêtements ou chaussures)
  • Réduire l’usage des emballages plastiques
  • Produire en utilisant 180.000 litres d’eau en moins
  • Réaliser 10.000 heures de bénévolat
  • Recycler 300.000 paires de chaussures

Merrell soutient également des projets destinés à préserver l’environnement et promeut un tourisme respectueux de la nature. L’inclusivité fait partie des valeurs phares de Merrell, qui s’engage pour rendre la nature accessible sans discrimination vis à vis des différences de chacun.

Présentation de la Merrell Moab Speed Thermo mid

La Merrell Moab Speed Thermo mid est une chaussure hivernale destinée à évoluer en pleine nature par temps froid. L’usage d’une paire hivernale peut passer pour un piège de la société de consommation. Pourtant, les différences entre un modèle estival et un modèle hivernal ne relèvent pas du détail : une chaussure destinée à un temps chaud ne pourra pas être efficace par un temps froid, voire glacial.

Caractéristiques de la chaussure Merrel Moab speed Thermo Mid

  • La membrane imperméable empêche l’eau de pénétrer dans la chaussure tout en évacuant l’humidité
  • Tige en cuir pleine fleur imperméable et textile
  • Tige en mesh 40 % recyclé
  • Lacets 100 % recyclés
  • Col rembourré
  • Languette à soufflet pour empêcher des éléments extérieurs de pénétrer dans la chaussure
  • Finitions réfléchissantes pour une meilleure visibilité par faible luminosité
  • Anneau en D à la guêtre
  • Tirant sur le talon recyclé
  • Œillets métalliques
  • Coutures fantaisie
  • Doublure en polaire pour une chaleur accrue
  • Isolation synthétique PrimaLoft® Gold Eco Series 100 g
  • Semelle intérieure en mousse EVA avec couche supérieure 50 % recyclée
  • Semelle intérieure amovible en mousse PU
  • Plaque de protection
  • Semelle intermédiaire en mousse FloatPro™ pour une foulée légère et durable
  • Semelle Vibram® Icetrek pour une parfaite adhérence par temps froid

Pourquoi opter pour une chaussure hivernale ?

Une chaussure de randonnée estivale se destine à favoriser la respirabilité tout en fournissant une bonne protection contre les éléments. En été, les conditions de chaleur exigent que la transpiration du pied puisse s’évacuer au mieux, à la fois pour des raisons évidentes de confort mais également pour éviter l’apparition de blessures comme des ampoules.

Certaines chaussures sont en cuir et miseront plus sur la protection que la respirabilité. En hiver, elles pourront s’adapter mais le randonneur aura vite les pieds froids et les coutures souvent nombreuses constitueront autant de point d’entrée de l’humidité. D’autres sont entièrement en matière synthétique et favoriseront l’évacuation de l’humidité tout comme le séchage rapide. La Hoka Anacapa Mid ou la Hoka Speedgoat Mid constituent des exemples parfaits de chaussures destinées à l’été. Pour autant, elles n’offrent qu’une très faible protection contre les conditions hivernales, à la fois parce qu’elles isolent du froid de manière très limitée et parce que leur imperméabilité épuise rapidement ses capacités.

Or, il ne faut absolument pas sous estimer le risque de gelure en hiver, même dans nos montagnes et à des altitudes peu marquées. Avec le vent, la température ressentie descend rapidement et le corps va concentrer la vascularisation dans les parties essentielles. Les extrémités ne bénéficieront plus d’autant de sang chaud et vont donc se refroidir plus vite, entraînant des risques de gelure plus ou moins grave.

Tout l’intérêt d’une chaussure hivernal est de minimiser ce risque grâce à des matières thermiques qui préservent la chaleur du pied et de favoriser le confort du randonneur par temps froid. Différents types de chaussures existent, entre les légendaires Sorel, les chaussures d’alpinisme thermiques ou celles de randonnée hivernale.

Voici un récit où Thomas et Justine ont utilisé des chaussures hivernales, indispensables pour ne pas se geler les pieds!

La gamme thermique de la marque Merrell

Merrell propose pas moins de 15 modèles homme pour la randonnée hivernale. Les très originales Hydro Moc combinent un chausson chaud et une partie extérieure amovible telle un crocs. D’autres modèles se distinguent comme la Thermo Frosty Tall Shell, très montante et protectrice contre les intempéries. La gamme se montre tellement étoffée que j’ai parfois du mal à comprendre quelle est l’identité de chaque modèle. Davantage de clarté serait bienvenue pour que le pratiquant se repère entre les différents modèles.

Du côté des Moab, ma Moab 3 Thermo mid reprend les caractéristiques de son alter ego estival en rajoutant du cuir et un isolant fourni. Les Moab FST sont disponibles en deux versions selon la thermicité recherchée. Deux modèles de Moab Speed existent : les Thermo Spike plus basses, plus isolées et dotées de pointes pour une meilleure accroche sur glace et les Thermo, montantes et plus adaptées à des conditions variées. C’est elles que j’ai testées.

Prise en main de la Merrell Moab Speed Thermo mid

La Moab Speed Thermo appartient à la catégorie des chaussures mid, à tige moyenne. Pour autant, avec ses deux crochets au niveau de la cheville, elle enveloppe particulièrement bien cette articulation et offre une certaine protection contre les entrées de neige. Elle se trouve donc à mi chemin entre une chaussure haute et une chaussure mid.

Sa semelle intermédiaire en mousse FloatPro est plutôt épaisse comparée aux autres modèles de la marque. C’est un gage de meilleure isolation contre les remontées de froid par le sol (conduction) et d’amorti généreux. Vibram équipe la semelle extérieure avec une couche Icetrek favorisant l’adhérence et des crampons très généreux de 6mm.

Pour ce qui est des matières de la tige, la mixité domine. Le cuir alterne avec des parties synthétiques en mesh 40% recyclé. L’intérieur de la chaussure s’aventure sur le terrain de la douceur avec une doublure en polaire qui procure également une agréable sensation de chaleur.

D’ailleurs, un garnissage en Primaloft Gold Eco Series 100 vient appuyer cette doublure pour assurer une bonne protection contre le froid et une préservation de la chaleur corporelle. De plus, une membrane imperméable maison empêche l’intrusion de l’eau et évacue la transpiration.

Quelques petits accessoires complètent ce tableau d’ensemble. Un anneau en D situé à la base des lacets peut accueillir un crochet de guêtre. Les lacets proviennent de matières 100% recyclées. Une languette à soufflet prévient l’intrusion de cailloux ou autre débris dans la chaussure. Enfin, des éléments réfléchissants améliorent la visibilité de la chaussure par mauvais temps.

Retour de terrain de la Merrell Moab Speed Thermo mid

Passons maintenant au test de la Merrell Moab Speed Thermo. Je vais passer en revue les items principaux puis évoquer un retour de terrain suite à une itinérance

Conditions de test

C’est un modèle que j’ai eu l’occasion d’avoir aux pieds tout au long de l’hiver. Il faut dire que celui*ci était placé sous le signe de la neige. En effet, c’est la chaussure que j’ai utilisée pour passer le module hivernal de la formation d’accompagnateur en montagne. Cela représente 12 jours de formation sur le terrain et autant de jours de stage avec des AeM diplômés encadrant des clients.

Cette chaussure m’a également accompagné lors d’un voyage de ski de randonnée dans les Balkans. D’une manière générale, je m’en sers pour l’avant et l’après ski. Avec un total à l’heure j’écris de 35 à 40 sorties, vous pouvez facilement calculer le nombre de jours où j’ai eu cette chaussure aux pieds!

Les conditions thermiques furent à l’image de cet hiver : toujours variables, parfois froides, voire bien froides, mais souvent douces voire chaudes.

La Merrell Moab Speed Thermo mid, une chaussure grand confort

Alors je ne vais pas tergiverser. La Merrell Moab Speed Thermo mid appartient aux chaussures grand confort. En effet, c’est le genre de modèle avec lequel on peut partir en itinérance sans se préoccuper des ampoules ou d’avoir mal aux pieds. Comment expliquer l’excellence du confort de cette chaussure ( d’ailleurs cela vaut pour de nombreux modèles de la marque)?

D’abord, cela tient à la souplesse de la Merrell Moab Speed Thermo. La semelle FloatPro s’adapte parfaitement au déroulé du pied et ne vient jamais le contraindre. La contre partie évidente se trouve dans la capacité de la chaussure à percuter efficacement la neige dure. Un modèle si souple rencontre des difficultés pour tailler des marches, contrairement aux chaussures rigides type alpinisme qui remplisse mieux ce rôle. On ne peut pas tout avoir et pour ma part je préfère le confort, quitte à mettre des crampons pour progresser en neige dure. De plus, tous les composants de la tige disposent de cette souplesse. Par conséquent, elle s’adapte bien à la forme du pied et ne vient pas le comprimer.

Tant et si bien que je n’ai jamais eu d’envie pressante d’enlever mes chaussures (hormis lorsqu’elles étaient humides, comme j’en parlerai plus bas).

Ensuite, il faut vraiment mentionner la capacité d’amorti de la semelle particulièrement appréciable. Une semelle bien dure vient rajouter de l’inconfort à la marche alors qu’une semelle souple et amortissante apporte beaucoup de douceur, facilite la foulée et favorise un effort durable. Et enfin, la légèreté de la chaussure rajoute au confort : on n’a pas l’impression d’avoir des sabots en plombs attachés aux pieds. De ce point de vue, la Merrell Moab Speed Thermo est une véritable réussite.

Thermicité : une protection efficace mais limitée

Comparativement aux modèles thermiques Merrell, la Merrell Moab Speed Thermo n’est pas la plus richement dotée. Elle ne reçoit qu’une isolation en Primaloft Gold 100. D’autres modèles reçoivent une dotation plus généreuse comme la Moab Speed Spike qui reçoit une isolation en Primaloft Gold 200.

Concrètement, cela signifie que la thermicité de la Merrell Moab Speed Thermo est moins efficace que celle de sa consœur. Donc la première se montrera plus à l’aise en dynamique qu’en statique. Je n’ai pas eu l’occasion de tester une chaussure avec une isolation Primaloft Gold 200 alors difficile d’établir un point de comparaison.

Pour autant, si je n’ai jamais eu froid aux pieds en mouvement, j’ai fini par ressentir la morsure des températures négatives parfois assez rapidement lors des moments statiques. J’avais d’autres personnes avec moi dans ces moments là et mes chaussures se rangeaient dans la catégorie intermédiaire pour ce qui est du ressenti du froid aux pieds. Certes, ce ressenti diffère selon les personnes mais cela donne un ordre d’idée.

Le ressenti du pied dans la chaussure est plutôt agréable, grâce à la polaire intérieure.

En conséquence, la Merrell Moab Speed Thermo protège du froid mais touchera ses limites dans les moments statiques par températures négatives ( -5 à – 10 avec du vent).

Merrell Moab Speed Thermo mid : Un modèle adapté à la randonnée hivernale

Évoquons maintenant les aptitudes de cette chaussure à la randonnée hivernale.

Elle présente les caractéristiques essentielles à cette pratique : semelles adaptée à la neige, garnissage thermique, imperméabilité, tige montante.

Effectivement, la semelle Vibram Ice Trek se montre efficace et bien adaptée aux terrains hivernaux. Je n’ai que rarement senti des pertes d’adhérence, on ne peut plus légitimes sur du verglas. Pour le reste, l’accroche sur le manteau blanc ne pêche pas, bien au contraire. La Merrell Moab Speed Thermo est sécurisante et me permet de me déplacer en confiance sur les terrains enneigés. Les crampons disposent d’une taille généreuse de 6mm. Cela garantit une bonne traction sur des terrains boueux ou lorsque la neige est un peu molle.

Par ailleurs, le petit crocher destiné à accueillir la guêtre constitue un plus appréciable, d’autant que la guêtre appartient aux accessoire indispensables en terrain enneigé, afin de limiter l’intrusion d’or blanc dans la chaussure.

Si l’on ajoute à cela le grand confort mentionné plus haut, nous avons un très bon modèle de randonnée hivernale.

Imperméabilité : une chaussure qui n’aime pas l’humidité

Le sujet qui fâche.

Une membrane imperméable équipe la Merrell Moab Speed Thermo. Il s’agit d’une membrane maison : elle n’est pas fournie par un équipementier extérieur. Alors je peux quand même évoquer son effet positif : elle vient en effet bloquer le vent et garantir une bonne isolation du pied.

Mais elle touche très rapidement ses limites dès lors que les températures sont positives et que l’humidité pointe le bout de son nez. Ainsi, elle supporte très mal la neige humide, comme je vais l’évoquer plus bas. Du fait de sa construction très rembourrée, les textiles se gorgent d’eau. Cela reste acceptable dès lors qu’on se maintient en mouvement. Mais dès que l’on s’arrête, le pied gèle. Sans parler du séchage impossible.

Par conséquent, la Merrell Moab Speed Thermo reste efficace par température froide mais si jamais il fait doux alors c’est la fin des haricots, et des pieds secs. Une limite qui pose problème en itinérance avec les brusques variations de température désormais fréquentes au cours de nos hivers. Problème d’autant plus sérieux que le risque de gelure existe si on porte une chaussure mouillée et que les températures deviennent négatives.

Durabilité : la solidité semble au rendez-vous

Un coup d’oeil à la chaussure à la fin de la saison d’hiver. Après 3 mois d’utilisation, a t elle subi les affres de la vie en montagne?

La réponse est sans appel : non. A mon grand étonnement d’ailleurs, car les chaussures légères et souples se détériorent souvent très vite. Les coutures n’ont pas bougé. Aucun fil ne pend. Les textiles conservent leur forme initiale, alors qu’aucune trace d’usure ne vient augurer l’apparition d’un trou.

Du côté de la semelle, rien à signaler ou presque. Elle présente quelques traces d’usure, vraiment légères. Certes, l’essentiel de la saison, j’ai porté des raquettes. Pour autant j’ai souvent marché sur des terrains rocheux ou sur des sentiers parfois empierrés.

Donc, à l’issue de cette première saison, une nouvelle saison hivernale s’envisage sans aucun problème avec mes Merrell Moab Speed Thermo.

Test de la Merrell Moab Speed Thermo lors d’une itinérance raquette dans la Clarée

Pour valider mon module hivernal de la formation d’accompagnateur en montagne, je suis parti en observation d’un groupe de raquettistes pendant 5 jours, dont une itinérance de 3 jours en vallée de la Clarée. A noter que je porte des guêtres.

Une première journée parfaite

Le premier jour, les conditions de températures étaient douces mais la neige portait bien donc je ne me suis pas enfoncé. Comme d’habitude, ces chaussures m’ont apporté un grand confort de marche. Malgré les températures positives, mon pied était plutôt sec. L’évacuation de la transpiration fonctionnait bien. Certes, le dénivelé restait limité : 500 m positifs. Nous avons dormi au refuge de Ricou où les chaussures reçoivent des attentions particulières avec un rack bien adapté dans une pièce chauffée.

Des conditions printanières défavorables : les Merrell Moab Speed Thermo prennent l’eau

Le lendemain, journée avec 900m de D+ à destination du pic de la grande tempête. La douceur prédomine largement. La neige s’humidifie dans la journée. Dans la montée, la chaussure reste sèche. Malgré les heures qui passent, je reste parfaitement à l’aise avec ces Merrell. Mais, dans l’après midi, alors que les températures augmentent, la neige porte un peu moins et je m’enfonce régulièrement. Progressivement, l’humidité gagne du terrain et à la fin de la journée, mes chaussures sont franchement trempées à l’intérieur. Je ne suis pas le seul dans ce cas.

Malheureusement, elles n’ont pas séché dans la nuit malgré le poêle dans le refuge des Drayères. Certes la concurrence avec les chaussons de ski était rude. Mais au matin, alors que les conditions météo sont mauvaises, je les remets péniblement. La marche permet de chauffer un peu le pied mais la neige ne porte pas et on s’enfonce. Si bien que la situation s’aggrave. Il ne faut pas s’arrêter sous peine d’avoir froid aux pieds désormais trempés.

Arrivé au refuge du Chardonnet pour le repas de midi, je suis heureux de pouvoir manger à l’intérieur pour ne pas sentir la morsure du froid en cette journée pluvieuse. La redescente vers Névache avec les raquettes aux pieds comme toujours depuis le début du trek signe le repos bien mérité pour les chaussures et la possibilité d’enfin sécher. Elles mettront plus d’un jour à évacuer toute l’humidité absorbée. Un peu long compte tenu des conditions de séchage (poêle et soleil).

Même si elles sont confortables à porter, l’inefficacité de la membrane pénalise trop l’ensemble. Elles auraient été parfaites pour cette itinérance en conditions froides.

Test de la Merrell Moab Speed Thermo mid en avant et après ski

C’est un usage important de cette chaussure pour moi, compte tenu du nombre de sorties de ski effectuées par saison.

Car cette chaussure ne sert pas qu’à la randonnée mais à tout ce qui peut aller autour du ski. En effet, se rendre au départ d’une randonnée à ski amène parfois à rencontrer la neige. C’est donc bien pratique de disposer de chaussures adaptées pour ne pas commencer ou finir les pieds mouillés.

Avec les Merrell Moab Speed Thermo, je sais que je peux faire face à toutes les conditions sur le trajet. De même, s’il faut se déplacer sur des sols gelés pour repérer un départ, pousser une voiture, marcher un peu dans la neige pour aider au parking, mes chaussures assurent parfaitement. Leur thermicité s’avère très appréciable pour les départs en conditions froides. Le grip excelle dans toutes les situations. Concernant le confort, voici encore un plus : j’apprécie de porter ces chaussures après la rando, un peu comme des bonnes pantoufles!

En résumé, je les adore et leur technicité me convient parfaitement pour m’accompagner dans toutes les situations au ski.

Conclusion du test de la Merrell Moab Speed Thermo mid

Les + et les –

Les limites de la Merrell Moab Speed Thermo mid :

  • une imperméabilité défaillante quand la neige est humide
  • un modèle souple avec lequel la taille des marches n’est pas facile
  • un apport thermique insuffisant pour les situations statiques par temps très froid

Les qualités de la Merrell Moab Speed Thermo mid :

  • le confort exceptionnel des chaussures Merrell
  • Une semelle solide, dotée d’un amorti solide et d’un bon grip
  • une chaussure souple qui limite la formation d’ampoule
  • un modèle parfaitement adapté à la randonnée par temps froid

Mon avis sur la Merrell Moab Speed Thermo mid

Mon avis est partagé. Si j’envisage avec joie une nouvelle saison d’hiver avec la Merrell Moab Speed Thermo, il n’en demeure pas moins que les problèmes d’imperméabilités posent de sérieux problèmes, surtout si je dois partir en itinérance. En tant que professionnel, je ne peux me permettre d’avoir les pieds gelés. D’abord pour les préserver autant que possible du froid et éviter la survenance de gelures qui pourraient ensuite plus facilement se reproduire. Ensuite pour maintenir au mieux mon état physique afin de rester lucide et professionnel lors des prises de décision.

Cependant, les qualités de confort indéniables de la chaussure et son adaptation à mon activité (randonnée hivernale plus chaussure d’avant et après ski) m’ont convaincu de la pertinence de leur usage.

Mais une autre conclusion de ce test s’impose : j’ai besoin d’une autre paire de chaussures hivernales. Elle doit répondre à une double exigence : davantage de thermicité et davantage d’imperméabilité. Peut être que je vous les présenterai lors d’un test l’hiver prochain!

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