Ingrid FARGE, Ambassadrice KINETIK nous partage son expérience de 11 jours de Trek sur le Tour des Annapurnas au Népal avec le point culminant 5416 mètres d’altitude.
Informations pour préparer un Trek sur le Tour des Annapurnas au Népal
Date du voyage au Népal :
Du 8 Mai 2018 au 28 Mai 2018 avec 11 jours de Tour des Annapurnas au Népal du 11 Mai au 22 Mai
La meilleure période
Pour faire le Tour des Annapurnas au Népal correspond à la période printanière chez nous Avril, Mai, Juin. Il ne fait pas froid dans les villes (au contraire on profite de belles journées d’été) et pour la montagne c’est le temps idéal. Nous n’avons eu qu’un jour de pluie sur 11 jours.
Lieu
NEPAL : Katmandou – Pokhara – Tour des Annapurnas au Népal
Participants pour le Trek sur le Tour des Annapurnas au Népal
François : notre doyen durant cette aventure. Il est passionné de montagne, avec à son actif avant ce trek, le tour du Mont Blanc et celui du Queyras.
Ingrid : moi même : qui vais vous raconter notre périple… et il s’en est passé des choses
En ce qui concerne le reste de l’équipe ils préfèrent rester anonyme mais nous avions : Eric Romain, Mathieu, Line, et Guy notre guide suprême, oncle de mon ami Romain qui vit à Pokhara et qui n’en était pas à son premier tour des Annapurnas… La moyenne d’âge de notre petit groupe était d’environ 43 ans… héhé pas tout jeune les randonneurs.
Comment s’y rendre
Nous avons décollé de Genève, les billets étant moins chers. De Lyon à Genève nous avons prix un Ouibus, bus de la sncf (environ 20 euros par personne). Le billet Aller/ Retour, Genève – Katmandou nous a couté 459 euros par personne.
Arrivée à Katmandou nous avons pris un mini bus privé jusqu’à Pokhara, pour découvrir un peu le pays de l’intérieur. Nous avons fait le retour en avion qui est quand même bien plus rapide. Attention il ne fait pas avoir peur ni en bus ni en avion parce que la conduite la bas laisse à désirer. Les avions Pokhara – Katmandou ne s’achète que sur des compagnies spécialisées locales. La France voulant se dédouaner de tout accident. Rendez-vous donc sur BOUDDHA AIR pour les vols internes.
Pendant notre séjour nous avons essentiellement utilisés les bus locaux, c’était plutôt chaotique mais nous avons bien rigolés. C’était juste un peu moins amusant quand nous prenions 3 heures de retard parce que le chauffeur devait changer un pneu ou débloquer un rocher coincé sous le moteur ou autre J. En ville nous avons beaucoup marché et pris quelques fois des taxis. Tous les prix se négocient, il ne faut pas se laisser embobiner.
Ou dormir au Népal:
Sur le même concept que toute la vie au Népal trouver un hébergement de dernière minute, sans avoir réservé et très simple et économique. Allez ou votre cœur vous guide. Vous pouvez aussi demander à visiter le lieu avant même d’y poser vos affaires et de valider votre séjour…ça n’est pas considéré comme un acte choquant.
Où se restaurer/où se réapprovisionner au Népal:
Il est vraiment très simple et vraiment peu couteux de manger là ou l’on souhaite, que se soit en ville ou même en montagne. Des restaurants (en ville) et Guest House (sur le parcours du trek) sont ouverts partout et vous servent absolument tout ce que vous désirez manger à bas coût. Petit bémol : les menus sont souvent très fournis et les restaurateurs partent faire les courses en fonction des commandes de chaque client. Si vous êtes un grand groupe mieux vaut essayer de commander le plus possible des plats similaires pour éviter de perdre trop d’heures à table.
Le plat typique est LE DAL BHAT, c’est un délice. C’est le menu de base de ce pays. Le dal bhat se compose de riz blanc (bhat) et de lentilles (dal) et s’accompagne régulièrement d’un curry de légumes (tarkari), d’un mélange de légumes épicés (achards) et de verdure (sak). Il se déguste avec des papadums dans un grand plateau en métal.
Office du tourisme au Népal :
Pokhara TIMS office
Pokhara 33700, Népal
C’est également le meilleur endroit pour obtenir, en 30 minutes, vos permis de montagne. Arriver avec vos photos d’identité et votre passeport.
Caractéristiques du Népal :
Katmandou a vécu en 2005 un très violent séisme qui a réduit la capitale à des tas de gravas et faisant au moins 3200 morts à travers le pays. Aujourd’hui tout est encore en construction malgré déjà de grosses avancées au niveau des réparations.
L’hindouisme et le bouddhisme sont les deux religions prédominantes au Népal. Religions très différentes de nos pays Européens et de ce fait vraiment intéressantes à découvrir, surtout quand il est possible de rencontrer fréquemment la population locale.
Quoi d’autre dans les environs :
A Pokhara :
- aller se promener au bord du lac PHEWA ou l’on peut admirer les locaux laver leurs vêtements. Il est également possible de faire une petite promenade sur une petite barque locale et profiter de l’eau.
- flâner dans les rues de la ville, aller d’échoppes en échoppes, le moment idéal pour se ramener des souvenirs et à cette période il n’y a pas pléthore de touristes c’est parfait.
- visiter la pagode de la paix qui a été construite par des moines bouddhistes de l’organisation Nipponzan Myohoji dans le but de promouvoir la paix dans le monde.
- en ce qui concerne les activités sportives, il est possible de faire de la méditation, du yoga, du parapente et bien sur des petites randonnées sur la journée
A Katmandou :
Que nous avons visité au retour de notre trek avant le vol pour la France.
- Stupa de Bodnath, grand stupa de Katmandou, largement vénéré par de nombreux Tibétains en exil.
- Le Stûpa de Swayambhunath, plus connu sous le nom de « Temple des singes » ou « Monkey temple » et pour cause :
- Patan et Bhaktapur, Deux villes royales situées à quelques kilomètres de Katmandou. Temples et ruelles étroites sont au rendez-vous. Les entrées pour ces villes sont payantes. Le plus pratique si vous êtes nombreux est de prendre un chauffeur privé pour la journée.
- Arpenter les rues de Katmandou est vraiment très agréable. Voir toute cette agitation d’alpiniste prêt à gravir le toit du monde, sentir les épices, s’inonder d’une autre culture.
Nous ne sommes malheureusement pas restés très longtemps à Katmandou, de ce fait je ne peux vous conseillez grand chose d’autre mais ce qui est sur c’est que c’est une ville magnifique bien quelle ait été bien ravagée par le séisme… elle se reconstruit petit à petit.
Bibliographie :
- Guide du routard du Népal (je suis une grande adepte du Guide du Routard que j’utilise lors de tous mes voyages).
- Carte IGN de la montagne
- Autre carte (moins précise que la IGN) fournie avec le permis montagne à l’office du tourisme
Conseils de lecture pour se mettre en condition «Népalaise »
- Barjavel : les chemins de Katmandou
- Jean-Christophe LAFAILLE : Prisonnier de l’Annapurna
- Peter Zuckerman et Amanda Padoan : Le ciel pour Linceul
Pour ce qui est du reste nous n’avons pas trop utilisé Internet du fait que l’oncle de mon ami Romain avec lequel je suis partie, vit au Népal et s’est occupé de tout notre séjour et de notre trek du Tour des Annapurnas au Népal. Une opportunité que nous avons vite saisie.
Petits conseils de voyage:
- Prévoir maxi 10 kg pour le sac à dos de randonnée.
A savoir qu’il y aura en plus l’eau à porter. 10 kg ce n’est pas lourd, mais 11 jours c’est long. Il est possible de faire des minis lessives à la mains dans les Guest houses.
- Scanner votre passeport et vous l’envoyez sur votre boite mail.
- Prévoir 100-200€ en cash le reste peut être retiré sur place (possibilité de prendre plus en euros et de faire du change).
- N’oubliez pas de prendre en plus des 2 x 20€ en cash pour le visa a l’aéroport.
- Éventuellement faire une demande d’augmentation de plafond a votre banque pour avoir le droit de faire de plus nombreux retraits.
11 jours de Trek sur le Tour des Annapurnas au Népal
Après quelques jours de promenade et de découverte à Pokhara ou nous étions arrivés quelques jours plus tôt par mini bus privé, nous voici enfin prêt à partir, chaussures de trail (ou de randonnées pour d’autres) aux pieds, pour affronter le tour des Annapurnas initialement prévu en 12 jours
Jour 1 : appréhender la marche en groupe
Nous voici parti en bus de Pokhara jusqu’au point de départ de notre trek ou commencera la balade en pleine montagne. Au Népal nous savons (à peu prêt) quand prendre le bus mais nous ne savons jamais quand il nous déposera enfin. Cela peut prendre des heures pour faire seulement quelques kilomètres. Et pourtant quand on voit le bus il semble plutôt moderne et robuste…
Par contre les places assises ne sont absolument pas garanties, pour le même tarif et pour le même nombre d’heures de trajet une seule règle s’impose, premier arrivé, premier servi.
Nous n’avions pas vraiment d’objectif pour ce premier jour, nous voulions voir comment chacun marchait, qui avait peut être plus de mal à suivre que d’autre, et de cette étape nous avons pu envisager le reste du parcours. Au final tout le monde a fait une bonne journée sans casse. Pour le premier jour se fut une belle réussite qui malheureusement ne dura pas jusqu’à la fin du trek.
Dés le départ nous avons tous utilisé nos bâtons de marche, un outil vraiment très aidant dans ce type de trek éprouvant physiquement.
Cette journée s’est terminée dans une superbe petite Guest house au village de GHERMU situé à 1130 mètres d’altitude, après 600 D+ et 15 kilomètres de marche. Petit thé bien mérité. Nous sommes accueillis comme des rois, comme tout au long de notre voyage. Douche chaude, lits confortables, nourriture digne de ce nom… parfait pour un premier jour.
Nous avions absolument tout le confort nécessaire et à cette altitude la température était encore entre chaude la journée et clémente la nuit.
Jour 2 : commencer un peu plus fort
Nous voilà partis pour la deuxième étape de GHERMU à DHARAPANI (situé à 2000 mètres d’altitude) pour 23km et 1330 de dénivelé positif. Nous découvrons des paysages magnifiques, spacieux, incroyables. Il y a des rizières en terrasses à perte de vue.
Nous traversons des ponts suspendus au dessus du vide. Attention aux personnes qui ont le vertige, ces ponts sont vraiment présents tous les jours sur les chemins.
On en traverse au moins 5 par jour.
Ce deuxième jour se termina par une escapade avec une partie de l’équipe, pour aller voir un monastère bien au dessus de la guest house (Nansu Hotel) ou nous nous étions installés pour passer la prochaine nuit. Toute l’équipe n’est pas venue. La petite balade supplémentaire représentait tout de même 2 bonnes heures de marche, avec au moins 500 mètres de dénivelé positif. Bref nous arrivons au monastère de UPPER PISANG. Ici les moines bouddhistes nous offrent du thé, une graine d’orge et une écharpe. C’est très accueillant et c’est un moment intense à vivre.
Jour 3 : nous gagnons en altitude au fur et à mesure
Troisième jour de marche de DHARAPANI à CHAME à 2710 mètres d’altitude. Journée de 30km de marche et 1800 de dénivelé positif. Il est bon de savoir qu’aujourd’hui jusqu’à environ 3500 mètres d’altitude, si vous avez un coup de pompe, vous pouvez emprunter un bus qui vous emmènera au village ou vous souhaitez séjourner le soir. Nous, nous avons marché en tout cas jusqu’ici puisque tout le monde se portait à merveille. Mais l’acclimatation à l’altitude n’a pas encore vraiment commencée. On considère quelle débute à partir de 3000 mètres d’altitude. Tout est relatif, certaines personnes ressentent les effets bien avant 3000.
Nous sommes toujours en pleine nature avec des paysages verdoyants.
Ce jour la aussi nous faisons une petite balade en aparté avec les plus téméraires, pour aller voir des sources d’eau chaude naturelle. Malheureusement impossible de s’y baigner tant l’eau était brûlante.
Nous voici arrivés pour notre dernière nuit à passer sous les 3000 mètres d’altitude.
Jour 4 : début de l’acclimatation à l’altitude
Une étape vraiment merveilleuse, le but à atteindre était un petit village Tibétain perché à 3700 mètres d’altitude. Pour atteindre le village de GHYARU il nous a fallut 24 km de marche et 1274 de dénivelé positif et en plus de ça sous la pluie… Heureusement nous avons pu acheter des capes pour rester au sec, que nous n’avions pas prévu dans notre sac. FAUTE ENORME.
Mais ce ne fut pas pour rien, le panorama vu de la haut était époustouflant et le village vraiment atypique. Nous avons perdu beaucoup de degrés également, ce qui fut un peu plus difficile… nous avons tout ce même survécu.
Ce soir la tout s’est bien passé, malgré le fait que la nuit fut un peu plus compliquée de part l’altitude et le froid. Sans ressentir de symptôme particulier nous avons tous remarqué qu’il était plus difficile de dormir à cette altitude.
Jour 5 : légère redescente
Direction MANANG situé à 3550 mètres de hauteur. Ce jour la l’excursion fut de 15km et 323D+, autant dire que c’était une journée repos et photos. Certains de nous commencent à ressentir quelques symptômes de l’altitude, maux de tête et nausées, accélération du rythme cardiaque. Mais rien qui ne pousse à faire demi tour. Heureusement. C’est sur le chemin qui nous a mené à MANANG que nous avons enfin découvert les Annapurnas 2, 3 et 4, SPLENDIDE et IMPRESSIONANT.
Pendant que les ¾ de l’équipe se repose, Romain et moi partons faire une sortie trail, pour compléter cette journée et surtout visiter les environs. Nous n’avons pas été déçu. Nous avons fait la découverte d’un magnifique lac de haute montagne. Et avons couru sur les crêtes, ce run était sensationnel.
Jour 6 : nous rentrons dans la phase cruciale du trek
Aujourd’hui direction THORANG PHEDI à 4450 mètres d’altitude, après une nuit encore un peu compliquée. C’est le troisième et dernier jour d’acclimatation, demain nous devons passer LE col et donc notre objectif ultime qui se trouve à 5416 mètres. 1175D+ et 17km nous menèrent au camp de base du soir. C’est de cette journée que les difficultés ont commencées à se faire sentir surtout pour un membre du team. Nous avons du nous relayer pour porter son sac et nous avons évolué vraiment doucement.
Une contre motivation supplémentaire : nous croisons un groupe de jeunes qui redescendaient parce qu’ils n’avaient pas réussi, depuis 3 jours, à s’acclimater… ils étaient abattu. De petits pas en petits pas nous arrivons tout de même à notre point de chute du jour en passant bien évidemment par de nouveaux splendides paysages bien que beaucoup moins verdoyants.
Arrivée au Base Camp, nous nous réchauffons auprès d’un poêle bien chaud en buvant un thé. Très tôt après le diner nous allons nous coucher parce que demain c’est départ à 5h du matin pour THORONG LA PASS
Jour 7 : Nous rentrons dans la phase cruciale du trek – Point culminant de l’aventure
Départ très tôt, 5h du matin, aux frontales, avec certaines têtes pas très en formes. Il y a eu un malade toute la nuit mais il a le mental et s’est mis un point d’honneur à passer ce col plus haut que notre Mont Blanc Français.
C’est donc parti avec l’intégralité de l’équipe.
Cette journée tant attendue par nous sept ne se déroula pas tout à fait comme nous l’avions espéré. Mais finalement avec tout le mental et le soutien des amis et d’une famille on peut arriver à tout, sans se mettre en danger bien évidemment. Nous sommes tous arrivés à 5416 mètres, le col de THORONG LA PASS. Même avec un malade qui tenait corps et âme à arriver en haut et que nous avons tous épauler pour ça. Il peut être fier d’y avoir réussi à 65 ans et avec des étourdissements, des problèmes gastriques, une sous alimentation, des vertiges… Même si ce fut sa dernière étape du trek, il est monté et nous sommes tous montés… pas peu fier.
Vous savez dans une équipe de sept, non encordé, il y en a toujours qui avance un peu plus vite que d’autre. Surtout que dès le début nous nous étions mis d’accord pour fonctionner ainsi. Ça a été le cas ce jour la. Et quand nous étions trois à profiter d’une magnifique vue, après une bonne demi heure nous avons commencé à nous inquiéter pour les autres et sommes partis les chercher en courant avec des vivres. Nous avons pu porter leur sac à dos et les remotiver pour ne pas lâcher au milieu de nul part.
Le THORONG LA PASS à 5416 m
Nous y voilà heureux et fiers comme des coqs (Français).
Mais la journée était loin d’être terminée. Il nous fallait encore faire toute la descente jusqu’à MUKINATH ou nous allions dormir à 3800 mètres d’altitude, pour ne pas non plus redescendre trop rapidement. Cette journée a été longue. Très longue. Surtout après le passage du col ou plus rien ne nous motivait à avancer pour ce jour. Finalement nous avons parcouru en tout 16,50km et 906D+. Mais nous étions sur les rotules. Et notre grand objectif était passé.
Nous ne nous sommes pas fait prier pour aller dormir ce soir la. Et nous avions hâte de redescendre en dessous de 3000 pour retrouver des nuits plus confortables.
Jour 8 & 9 : le début de la fin
Le membre de l’équipe défaillant a définitivement du nous abandonner. il était bien trop malade pour continuer. En redescendant en bus il a pu rejoindre Pokhara ou il s’est reposé pendant le reste de notre trek. Ils sont rentrés à deux ce qui réduisait finalement notre équipe à cinq.
Ce jour la nous nous rendions à MARPHA. Le chemin pour rejoindre le village n’a pas été agréable. Nous avons subit de grosses rafales de vent, de la poussières plein les yeux et c’était très dur d’avancer.
Nous avons marché 28km et 470D+ et l’arrivée au village fut un émerveillement. De ce fait nous y sommes restés deux jours, pour profiter d’une journée de repos
Pour moi le village de MARPHA est l’un des plus beaux villages de ce tour des Annapurnas, avec cette particularité qu’à ses toits de maison plats et blancs.
Les ruelles du village sont faites de pavés blancs. Finalement MARPHA est tout blanc, c’est aussi ce qui le rend si joli. On y trouve des échoppes pour ramener quelques souvenirs de la haut, de la montagne, achetés en dehors des grandes villes.
Les derniers jours: bouclons la boucle à cinq
De MARPHA nous sommes partis en bus pour nous avancer un peu. Le chemin que nous devions prendre n’était visiblement pas agréable à emprunter à pieds. Manque de bol le bus est tombé en panne et nous sommes restés coincés 1 heure avant de pouvoir repartir… c’est le jeu.
Puis 9km et 800D+ de marche pour arriver à SIKHA. Nous avons croisés de magnifiques papillons comme je n’en avais jamais vue.
De SIKHA nous sommes ensuite partis à GHOREPANI. Nous avons marché 8km et 900D+ ce jour la. C’était notre avant dernier jour, et donc notre dernière nuit en montagne à 2800 mètres d’altitude. L’objectif était de se lever le lendemain matin très tôt pour monter voir le levé du soleil sur l’Annapurna 1 que n’avions encore pas vu jusqu’ici.
Le dernier jour nous nous sommes donc levés à 4h du matin, seulement à 4, un membre de l’équipe a préféré dormir visiblement. Pour arriver jusqu’au point de vue nous avons montés énormément de marches d’escalier, à la frontale dans la nuit. Mais en voilà le résultat qui ne nous a pas fait regretter ce réveil très matinal.
Et c’est ainsi que pour rejoindre POKHARA nous avons encore et encore traversé de superbes paysages, et des ponts.
Et surtout une dernière journée épuisante pour nos genoux avec 2000 mètres de dénivelé négatif. Avec la fatigue de tous les jours précédents accumulée ça n’a pas été simple.
Mais jusqu’au bout nous avons profité de toutes ces beautés et du bonheur d’être en pleine montagne.
Arrivée en bas de la montagne nous avons pris un bus pour POKHARA ou nous sommes allés déguster une bonne bière fraiche et retrouver le reste de notre équipe que nous avions perdue après le col de THORONG LA PASS.
Conclusion des 11 jours de Trek sur le Tour des Annapurnas au Népal
Ce trek est probablement le plus beau que j’aie fait de ma vie. Tout a été parfait, même les aléas se sont finalement déroulés dans les meilleures conditions possibles sans trop de casse. Il aurait été préférable que l’on commence l’aventure à sept et que l’on puisse l’a terminer à sept mais nous avons déjà pu accéder au point culminant tous ensemble, et ça a été une énorme satisfaction.
Nous n’avons aucun regret sur le déroulement de ce Tour des Annapurnas au Népal. Nous avions tout le matériel nécessaire (sauf la cape de pluie que nous avons pu acheter pour une bouchée de pain dans les montagnes) et nous avions la condition physique adaptée pour ce genre de marche.
Passer des vacances comme ça en équipe peut parfois être difficile mais nous avons su nous accorder, chacun s’est adapté à l’autre, nous avons fait des étapes qui correspondaient au niveau sportif de tout le monde et je pense que c’est aussi grâce à ça que nous n’avons eu aucun problème grave.
C’est un trek accessible à toutes les personnes sportives qui ont régulièrement l’occasion de pratiquer des sports cardio, de la marche, de la randonnée, de la course, du vélo et surtout qui savent et aiment s’extasier devant la beauté de la nature.
Malheureusement le Népal étant un pays très pauvre, c’est aussi relativement sale, même en pleine montagne, surtout depuis l’arrivée des bus à 3000 mètres d’altitude visiblement, C’est le seul point noir de ce voyage que je garderai graver à jamais dans mes meilleurs souvenirs de vacances.
Matériel utilisé durant les 11 jours de Trek sur le Tour des Annapurnas au Népal
Quelques conseils pour adapter la charge de son sac à la durée du Trek. Pour ce genre de périple seul le strict minimum pour être apte à affronter les montagnes est nécessaire. Nous avions chacun des sacs entre 30 et 50 litres.
Lire notre article comment bien choisir son sac à dos
Vêtement utilisé durant le trek sur le Tour des Annapurnas au Népal
Catégorie | Nom du modèle | Marque | Pourquoi avoir fait ce choix au départ | Est ce que ce choix a été judicieux | Si c’était à refaire |
La 1ère couche haut du corps | MIZUNO | Pour la matière technique, respirante | Oui | J’adore ce produit et je le reprendrais avec certitude | |
La 2ème couche – couche intermédiaire | CRAFT | Cette couche a pour objectif maintenir au chaud, isolez du froid. | Oui | Génial comme deuxième couche. Je l’utilise à chaque sortie hivernale | |
La 3ème et dernière couche Veste GORE-TEX | MILLET | Utile pour protéger du vent, de la pluie, de la neige | Oui | C’est un produit que j’utilise même en haute montagne. 100% de fiabilité | |
Chaussettes épaisses techniques | BV SPORT | Maintenir les pieds au chaud et être bien maintenu dans les chaussures | Oui | Je reprendrais les mêmes qui sont anti frottement et limite le risque d’ampoule en plus de tenir chaud | |
Paire de chaussures pour terrain trail ou chaussures de randonnées | Speedcross | SALOMON | Adhérence de qualité sur sol humide, bon maintien des chevilles même si ça reste une paire de chaussures basses,idéal pour la randonnée | Oui | Je reprendrais les mêmes. Qu’il pleuve ou non mes pieds étaient au sec. L’adhérence était très bonne. J’en ai eu aucune ampoule ni frottement |
Gants imperméables | TRAIL GLOVES | LA SPORTIVA | Les gants sont utiles en hiver, notamment pour ne pas attraper froid en tenant les gants. Les extrémités du corps sont réputés pour refroidir très vite l’intégralité du corps alors prenons en soin | Oui | Le fait que ces gants disposent d’une moufle pouvant être rajouter par dessus le gant ou ranger dans une petite pochette sur le gant est vraiment super. Ces gants existent aussi en marque CRAFT |
Autre équipement pour le trek sur le Tour des Annapurnas au Népal
Catégorie | Nom du modèle | Marque | Pourquoi avoir fait ce choix au départ | Est ce que ce choix a été judicieux | Si c’était à refaire |
Sac à dos | 30 litres ou 40 litres | DEUTER | J’ai fait le choix de prendre un sac à dos de 30 litres parce que je savais que je n’avais que mes vêtements à emporter et quand nous sommes en montagne on se change pas tous les jours. Nous avions aussi l’occasion de faire des lessives à la main. En ce qui concerne la nourriture et l’eau nous n’en portions quasiment pas vu que nous nous arrêtions midi et soir pour déjeuner dans des Guest Houses | Oui mais j’étais la seule à avoir un 30 litre, les autres étaient tous satisfaits d’avoir pris un plus gros litrage | Je prendrais le même sac avec les mêmes provisions qui m’ont permis de tenir durant tout le trek. Il faut dire qu’au Népal il y a des magasins même à 5000 mètres d’altitude pour acheter boissons ou nourritures |
Bâtons | Leki carbonne 3 branches pliables | Leki | J’ai pris ces bâtons parce que je savais que se serait essentiel sur le Tour des Annapurnas au Népal au vu des journées et du dénivelé qui nous attendaient. J’étais contente d’avoir mes bâtons Leki parce qu’ils sont pratiques et légers mais si j’avais eu d’autres bâtons de marche cela n’aurait pas fait une grande différence. Juste penser aux bâtons | Oui | Je referais le même choix sans hésiter, pour le poids et la praticité des bâtons Leki |
Serviette de bain | Serviette micro fibres | Décathlon | Cette serviette vous servira pour vous lavez dans les guest houses qui ne prévoient bien sur pas ce genre de commodité. La serviette micro fibre est ce qu’il y a de plus léger et simple à faire sécher | Oui | Je la prends pour tous mes roads trips et c’est vraiment ce qu’il y a de plus pratique en terme de légèreté et de rapidité de séchage même si ça n’a pas le confort d »une serviette en coton |
Sac à viande | Sac à viande en soie | Décathlon | Pour l’hygiène il est toujours bon, quand on dort dans des refuges d’avoir un sac à viande, les draps ne sont pas souvent laver, cela vous enveloppe donc dans une couche qui est à vous | Oui | J’ai toujours un sac à viande avec moi quand je pars en sac à dos, ça ne prend pas de place, c’est léger et on ne sait jamais dans quelle condition nous allons dormir alors mieux vaut prévenir que guérir |
Lampe frontale | Lampe frontale onnight 410 | Kalenji Décathlon | Je savais que nous aurions au moins deux matins ou nous partirions avant le levée du soleil, la frontale était donc obligatoire. Et finalement elle sert aussi le soir si on veut bouquiner un peu dans sa chambre avant de s’endormir, ou la nuit pour aller au toilette. | Oui | C’est ma lampe frontale de trail, elle ne m’a jamais fait faux bon, elle tient sur batterie, a un très bon éclairage et ne prend pas trop de place |
Sans oublier les indispensables comme :
- Crème solaire
- Cape de pluie ou poncho
- Lunettes de soleil
- Chapeau ou casquette