Partie 1 : Dalton Hwy, de Prudhoe Bay à Fairbanks (Alaska)
Date : 24 juillet 2012
Lieu : Nous partons du cercle polaire (Prudhoe Bay) en Alaska, direction Fairbanks par la Dalton Highway. Puis direction l’est, par l’Alaska Hwy afin de rejoindre le Canada.
Prudhoe Bay à Fairbanks, 9jours, 771 km
Fairbanks à la frontière Canadienne (par Tok), 5jours, 522 km

Participants : Nous sommes Jimbo & Matt’.
Jimbo, 25 ans, Dessinateur en bâtiment, Breton, végétarien et écolo.
Pratique le kitesurf, le snowboard, le trail (Ecotrail de Paris)
Voyage : 15 mois de trip en 2010 (Australie, Malaisie, Cambodge, Indonésie, Thaïlande, Laos, Chine, Sibérie)
Matt’, 29 ans, Maintenance en bâtiment, Annecy, végétarien et écolo.
Pratique le ski, le VTT de descente, Course à pied ( Semi-marathon d’Annecy)
Voyage : 18 mois en 2010 (Australie, Indonésie, Thaïlande, Laos, Cambodge, Birmanie, Népal, Europe à vélo)
Les retrouver sur leur blog

Où Dormir : Nous pratiquerons le bivouac, nous partons en effet avec le nécessaire : Tente, matelas, duvets, réchauds à bois…afin de profiter au maximum de ce que nous offre la nature.
Sur la Dalton Hwy, il n’y a guère le choix, ce sera bivouac dans la nature, il n’y a en effet rien sur les 400 premiers kilomètres.
A Fairbanks nous avons passé une nuit au GoNorth camping, 18$ l’emplacement tente pour 2. Douche à 25cts la minute. WIFI gratuit, cuisine commune .
A partir de Fairbanks, nous avons fait du camping sauvage à l’exception de Delta Junction où nous avons passé la nuit dans le camping municipal pour 10$ (pas de douche)
Où se restaurer/où se réapprovisionner :
Sur la Dalton Hwy, attention quasiment rien au départ de Prudhoe Bay, prévoir 4jours de vivre minimum.
Premier ravitaillement à Coldfoot, avec restaurant et une liste de vivre suffisent pour continuer jusqu’à Fairbanks. Prix très chère.
Restaurant possible à Yukon River Junction, achat possible de snack.
Fairbanks, tout ce qu’une ville peut offrir …
Ensuite ravitaillement possible dans les petits (et chères) supermarchés de Delta Junction et Tok
Office du tourisme :
Visitor Center de Fairbanks, avec wifi, ordinateur, et toutes les informations nécessaire sur l’Alaska.
Caractéristiques (falaise,massif…) :
Dalton Hwy, dans le cercle polaire, route de terre, roulante, très peu de dénivelé.
Puis à partir de Coldfoot, quelques portions bitumé, mais dénivelé positif et négatif très important. De vrai montagne russe…soyez prêt !
Alaska Hwy, quelques portions en gravier, globalement revêtu et roulant.
Quoi d’autre dans les environs :
Nous avons entendu beaucoup de bien du Parc Denali au Sud de Fairbanks.
Bibliographie :
Lonely Planet Alaska
Into the Wild de Jon Krakauer
Traversée de l’Alaska et du Canada à vélo
Départ de Francfort, afin de prendre notre avion pour l’Alaska (Anchorage).
Nous avons alors un carton chacun pour nos vélos, ainsi qu’un bagage soute et un cabine chacun.
Comme toute team qui se respecte nous somme habillé pareils…
Nous devons attendre notre avion qui est le lendemain et dormons donc dans l’aéroport.
L’enregistrement se passe bien, nous voilà parti pour plus de 9h30 d’avion où nous survolerons la banquise du Groenland…Ça commence bien !
Arrivé à Anchorage nous prenons un second avion pour rejoindre Prudhoe Bay, dans le cercle polaire, ville de départ pour descendre la Dalton Highway en entier !
Source Wikipédia :
« Malgré son isolement, la Dalton Highway est un très important passage de poids-lourds, 160 par jour en été et 250 en hiver l’empruntent. Au delà de Deadhorse, seuls les véhicules autorisés peuvent aller jusqu’à l’océan arctique. La conduite y est difficile à cause de la poussière, du manque de lumière en hiver, et des pentes, certaines atteignant 12 %.
Cette route est utilisée par Le Convoi de l’extrême qui en période hivernale sert a ravitailler les stations de forage situées après Deadhorse mais pour y accéder il faut passer par une portion de route d’environ 40 kilomètres (25 mi) qui n’est autre qu’une route de glace saisonnière situés sur l’océan arctique. »
Arrivé sur place, pas un nuage mais un vent violent. Nous montons nos vélos, chargeons les sacoches, et sommes prêt à affronter le cercle polaire, son soleil 24/24h, ses moustiques, sa route de terre…Un ravitaillement et nous pourrons partir !

Gros Gros problème…il n’y a pas de nourriture à acheter ici ! Il n’y que deux hôtels, et ne vendent que quelques barres chocolatés, contrairement à ce que nous avait annoncé notre Lonely…nous sommes très mal !
Nous tournons en ronds, un camping-car s’arrête pour nous prendre en photos, nous en profitons pour aller lui parler. En effet rien a acheter ici, Jimbo lui fait bien comprendre qu’on est vraiment mal. Il fini par nous proposer un peu de vivre que nous acceptons ! Merci Eduardo.
Nous avons ainsi quelques aliments, ainsi que des rations de survie que nous avons acheté en France, nous décidons donc de partir ainsi et rationner notre alimentation au max.
Après une bonne heure, affamé nous décidons de nous arrêter et tester notre réchaud bois fait maison…par chance il marche à merveille, même mieux qu’un réchaud gaz ! Incroyable et gratuit !!

Minuit, le soleil est encore haut mais il est temps d’essayer de récupérer le décalage horaire.
Jour 2, nous partons sans déjeuner…pas le choix ! Mais nous sommes aussitôt attaqué par les moustiques, il fait très chaud mais devons garder notre polaire, pantalon, et gants pour nous protéger. La faim se fait vraiment sentir ! Un mini chocolat…et ça repart …pas trop en fait !
La journée sera ainsi résumé, entre mini friandise, petit paquet apéro (de l’avion) et ration de survie.
Nous devons malgré tout continuer…
Jour 3, la faim se fait vraiment sentir, le moral est au plus bas et surtout le physique. La présence continu des moustiques rend chaque minute plus difficile que la précédente. Sur les coups de midi, nous n’en pouvons plus, et ne voulant pas compromette la suite du trip, nous décidons d’arrêter là pour faire du stop et ainsi rejoindre Coldfoot (seule étape de la Dalton Hwy). Nous restons 3h au soleil, pour le bonheur des moustiques. Ne trouvant personne, nous n’avons pas d’autre choix que d’avancer encore ! Un couple s’arrêtera, et ne pouvant nous prendre avec nos vélos, nous offrira de la nourriture dont deux magnifiques oranges et du Rolo !! Nous voilà ainsi reparti…Nous avons cependant accumulé de la fatigue et l’orange ne tiendra pas bien longtemps !
En fin de journée, nous rencontrons une fille, Summer, sortit de nulle part en VTT, travaillant pour l’été dans les cuisines d’une base de recherche en biologie. Nous n’avons cependant pas le droit d’y accéder. Summer nous indique donc un coin tranquille pour dormir, et reviendra 1h plus tard avec un sac à dos rempli de victuailles !!
Jour 4, Premier petit-déjeuné honnête grâce à Summer, nous repartons donc en meilleure forme, mais le sort s’acharne, car la route est un véritable champ de bataille, en travaux. C’est alors que s’arrête Reagan, et son pick-up Bleu ! Il se propose de nous faire traverser les travaux et de nous emmener en haut d’un col…nous ne pouvons refuser ! Nous avons ainsi pu bien avancer, Coldfoot n’est plus bien loin, et le moral est de la partie.

Jour 5, Nous y sommes enfin ; Coldfoot ! Comme prévu une station essence et un restaurant. Nous demandons avant tout des vivres, et il est en effet possible d’en acheter. (il y a en effet une liste des réserves dans laquelle nous pouvons « faire nos courses »)
Récompense de ses derniers jours : Un Fish Burger, ses frites, et soda à volonté (2litres chacun!)
Nous repartons ainsi avec le pleins dans le ventre et les sacoches…et heureusement car la suite est très physique, avec des cotes très raides et longues…
Jour 6, Les cotes n’en finissent plus, nous avons l’impression qu’elle sont plus physique les unes que les autres, un enfer sans fin. Du coup nous n’avançons plus et nos jambes commencent à ne plus répondre ! Malgré tout nous atteignons la ligne imaginaire du cercle polaire, symbolisé par un panneau. Nous avons même le droit à un beau certificat prouvant qu’on y était ! Touristes !! Nous apprenons de plus que la suite s’annonce bien pire. On nous annonce le Roller Coaster, les montagnes russes. Et en effet l’après midi que nous passons le confirme !

Jour 7, Montagnes Russes, le retour ! S’ajoute à cela une route en mauvaise état. Nous ne voyons pas le bout, et ne sommes même pas sure de réussir à atteindre Fairbanks demain, il le faudrait pourtant car nous commençons à manquer de vivre. Petit réconfort, on nous oblige à grimper dans un pick-up pendant 13km car la route est en travaux et nous n’avons pas l’autorisation d’y rouler…parfait pour nous ! Non sans effort nous atteignons enfin la fin de la Dalton Hwy…le calvaire s’achève enfin ! Il nous reste pourtant 135km…Nous forçons donc de plus belle, malgré un vent de face.
Nous ne savons pas où nous avons trouvé la force mais nous avons effectué notre plus grosse journée….Fairbanks n’est désormais plus bien loin.
Jour 8, Réveil très tôt, pour atteindre Fairbanks au plus tôt et rassurer tout le monde. Malheureusement la pluie est au rendez-vous…décidément à chaque jour sa galère ! Mais nous y sommes enfin, quelques cotes et une dernière descente nous emmène à Fairbanks. Nous y restons au moins 24h, pour le physique, le moral, et planifier le reste du trip. La pluie est toujours là et le froid surtout, pas plus de 12°C !
Nous voilà maintenant partis pour rejoindre le Canada par l’Alaska Hwy. Route assez monotone, et les villes sont très rare, petite et sans grand intérêt. Les bivouacs sont donc très facile car nous traversons des forets sans fin, permettant de s’arrêter quand bon nous semble pour passer la nuit. Il est cependant plus difficile de pouvoir se laver dans la nature. Avant tout a cause des moustiques, qui rendent la tâche quasi-impossible, mais aussi car la majorité des cours d’eau transporte beaucoup de terre.

Nous parvenons finalement à la frontière, quittons l’Alaska pour de bon et entrons désormais au Canada par sa région le Yukon !
Conclusion :
L’intérêt de la Dalton Hwy est avant tout de ce rendre dans le cercle polaire, dans une région inhabité, isolé de monde civilisé. Mais comme souvent la nature n’a pas de pitié, et il faut y être bien préparé. Ne faite pas notre erreur partez avec de bonnes provisions, et tout se passera bien.
Le dépaysement est garanti, et les personnes croisaient sur cette route sont vraiment accueillant. Les routiers sont en effet prudent avec nous autres pauvres cyclistes, et n’hésite pas à s’arrêter savoir si tout va bien.

Date : 09 juillet 2012
Lieu : Whitehorse à Saskatoon, en passant par Edmonton et Drumheller.
16 jours pour 850kms
Où Dormir : nous pratiquerons le bivouac, nous partons en effet avec le nécessaire : Tente, matelas, duvets, réchauds à bois…afin de profiter au maximum de ce que nous offre la nature.
Cette partie du trip passe au travers de régions agricoles, avec des champs à perte de vue, et des agriculteurs très sympas, nous avons donc essentiellement dormis dans les champs au bord de la route.
Où se restaurer/où se réapprovisionner :
Whitehorse, Edmonton et Saskatoon sont d’importantes villes avec tous les commerces possibles…
Office du tourisme :
Chaque ville de plus de 10 000habitants semble avoir un « visitor centre », ayant toutes les informations nécessaires
Caractéristiques (falaise,massif…) :
D’Edmonton à Saskatoon, peu importe la route suivie, le terrain est plat à perte de vue, un peu ennuyeux, mais les kilomètres défilent vraiment, et la moyenne journalière peut être excellente si le vent est favorable.
Quoi d’autre dans les environs :
Avec du temps et surtout la forme il est possible de se rendre dans les rocheuses, avec le Parc national de Banff et Jasper.
Bibliographie :
Lonely Planet Alaska
Into the Wild de Jon Krakauer
Récit :
Nous avons pris la décision de rejoindre en bus Edmonton (soit 2000km plus loin)…Nous avons ainsi fait le choix d’une journée de transfert afin d’ajouter des points d’intérêts sur la suite du voyage…Cette décision, tient compte d`une météo impossible a vélo, ainsi que de l`absence d`information sur cette route, surtout pour les ravitaillements et l`eau.
Nous avons ainsi fait 29h de bus. L’aventure a commencé dès l’embarquement dans le car, nos vélos n’étant pas empaqueté le chauffeur a hésité à nous laisser monter.
Sur la route nous avons eu la chance de voir deux ours noirs et beaucoup de bisons. Le paysage quand à lui, a changé au cours des kilomètres. Nous sommes passés de montagnes aux forêts de sapins déplumés à des terres plus agricoles et plus plates à perte de vue. Au passage, sur la route les villes de Fort Nelson, Fort St John et Dawson Creek ont un nombre d’habitants plus que correct et ont de se fait des supermarchés…
Nous avons quitté l’État du Yukon pour rejoindre celui de l’Alberta où nous sommes arrivé à Edmonton à 21h. Nous tentons de faire des demandes de couchsurfing (communauté d’hébergement chez l’habitant sur internet), et par chance nous avons eu beaucoup de réponse positive dont celle de Rosalyn. C’est chez cette femme vraiment très gentille et accueillante que nous avons passé la nuit. Depuis notre départ c’est la première fois que nous dormons dans un vrai lit et autant dire qu’on a eu du mal à le lâcher … Au matin avant de se dire au revoir Rosalyn nous offre un cake à la banane énorme encore tout chaud… Nous en profitons pour la remercier encore de son accueil chaleureux.
Étant à Edmonton nous ne pouvions quitter la ville sans avoir vu le fameux West Edmonton Mall, le plus grand centre commercial au monde… Entre les 800 boutiques il y a une patinoire, un parc d’attraction aquatique, un parc à thème…
Nous revoilà parti après 4 jours de pause, où nous avons, comme vous pouvez vous en douter, fait le plein de nourriture et sûrement plus dans l’estomac que dans les sacoches. Les premiers kilomètres sont un peu durs mais le rythme revient rapidement.

Notre première destination est Drumheller à 350km. Nous avons eu la chance d’avoir le vent dans le dos les 2/3 du trajet. Le terrain est vraiment plat, cela nous change énormément des montagnes et des montées. Les champs agricoles se suivent, nous voila en pleine campagne Canadienne. Le temps est plutôt hésitant, un peu de soleil quelques gouttes puis re-soleil… On commence à prendre des couleurs et les belles marques de t-shirt.

C’est avec un vent de face que nous sommes arrivés au HorseShoe Canyon à 17km de la ville. C’est ici un endroit assez surprenant, du plats à perte de vue et au moment où on si attend le moins une série de canyon profond creusés dans le sol.
La ville de Drumheller se vante d’avoir le plus grand dinosaure au monde et effectivement une réplique d’au moins 15m de haut d’un T-rex nous accueil au centre d’information.
Nous ne restons que le temps de faire le plein en eau et reprenons la route direction Saskatoon à 750km dans l’État du Saskatchewan.
Nous faisons halte aux HooDoos, une formation rocheuse assez étrange. Le coin étant sympa nous en avons profité pour planter la tente à quelques pas de là. Nous avons eu le droit aussi à notre premier couché de soleil. Vraiment magnifique.
Pas de chance le vent a tourné. De face c’est beaucoup moins facile. En traversant la petite ville de Oyen où nous cherchions de l’eau nous avons trouvé un tuyau d’arrosage. Ni une ni deux nous nous retrouvons en caleçons derrière un sapin pour prendre une douche improvisée !! Bien entendu cela a attiré du monde. Un homme dans son pick up est venu nous taper la causette. Étant fidèle à leur gentillesse il nous a rapporté quelques minutes plus tard un bout de pastèque ainsi que du pain de mie. C’est fou comme les gens depuis le début sont aimables.

Comme nous en avons pris l’habitude tous les midis nous nous arrêtons au moins 3h à l’ombre histoire d’éviter les heures chaudes. Et elles sont vraiment chaudes on a eu 31°c à l’ombre…
Nous continuerons avec le vent de face et le soleil pendant les quelques jours qui nous sépare de Saskatoon. Une étape bien méritée…
Conclusion :
Nous avons fait le choix d’éviter la portion Whitehorse Edmonton, par manque de temps et aussi par le peu d’intérêt qu’elle semble apporter, sachez malgré tout qu’il s’agit d’une bonne mise en jambe pour qui souhaite continuer dans les Rocheuses ensuite. Ensuite à partir de Whitehorse, le paysage devient beaucoup plus monotone avec des champs à perte de vue, mais les couchés de soleil rattrape la monotonie de la journée. On peut donc sur cette partie, faire beaucoup de kilomètres d’autant plus que la majorité du temps de vent souffle de secteur Ouest (Ça n’aura pas était notre cas malheureusement)

Partie 3 : De Saskatoon à Thunder Bay
Date : 25 Août 2012
Lieu : Saskatoon à Thunder Bay, en passant par le Riding Mountain NP, Winnipeg, sur la Trans Canada Hw 17.
16 jours pour 1620 kms
Où Dormir : nous pratiquerons le bivouac, nous partons en effet avec le nécessaire : Tente, matelas, duvets, réchauds à bois…afin de profiter au maximum de ce que nous offre la nature.
Cette partie du trip passe au travers de régions agricoles, avec des champs à perte de vue, et des agriculteurs très sympa, nous avons donc essentiellement dormis dans les champs au bord de la route.
Où se restaurer/où se réapprovisionner :
Saskatoon, Dauphin, Winnipeg, Kenora, Dryden sont d’importantes villes avec tous les commerces possibles…
Office du tourisme :
Chaque ville de plus de 10 000habitants semble avoir un « visitor centre », ayant toutes les informations nécessaires
Caractéristiques (falaise,massif…) :
Le Saskatchewan et le Manitoba, ne sont que des plaines à pertes de vue, de quoi faire beaucoup de kilomêtre. Ensuite l’Ontario laisse place aux lacs et forêts, et par conséquent à un dénivelé plus prononcé.
Bibliographie :
Lonely Planet Canada
Récit :
Nous voilà à Saskatoon, qui pour rappel n’est pas la ville des Looneys Toons. Comme dans chaque grande ville nous nous autorisons 24h de pause, pour le physique, mais surtout, pour l’hygiène ! Nous passerons ainsi la nuit chez M J, un couchsurfeur, qui nous accueille chez lui. Après une bonne douche et une tournée de linge, nous nous proposons de lui faire des crêpes pour le dîner. Bonne partie de rigolade pour la soirée.
Nous passerons la matinée suivante à la bibliothèque, pour nous reconnecter avec le monde. Juste avant cela, nous avons petit-déjeuné dans un parc, et comme souvent les gens viennent nous parler, pour en connaître un peu plus sur notre trip.
Et nous voilà repartit pour les plaines à perte de vue…encore et encore !
Ayant un peu d’avance, et voulant changer un peu de décor, nous faisons un petit détour par Dauphin, afin de nous rendre au Riding Mountain National Park. N’y voyez aucune montagne, il ne s’agit que d’un plateau, avec forêts. Un peu de collines et de la forêt, exactement ce qu’il nous fallait pour changer de la monotonie des plaines. C’est en plus l’anniversaire de Jimbo, et par chance nous passerons la nuit, au bord d’un lac ! Tout le confort y est, le lac pour la douche, la vaisselle, une table, un barbecue pour faire un feu, de l’herbe pour le confort de la tente. Bref une bonne nuit réparatrice ! (sans compter la tempête qui nous réveillera en pleine nuit)
Voilà déjà une semaine que nous avons quitté Saskatoon dans le Saskatchewan, et nous arrivons à Winnipeg dans le Manitoba. Cette fois ci nous serons hébergés par Jason. Comme depuis le départ les gens sont plus que généreux et avenant avec nous. Jason ne déroge pas à la règle, et nous invitera dans un pub boire des bières et nous fera sa spécialité à manger.
Nous repartons le lendemain, frais, reposés, et avec le plein. Direction l’Ontario !
Sur le parking d’un point info, la gentillesse des canadiens nous surprendra encore :
Dabord, une famille dans un camping car, s’arrêtera près de nous pour manger. Le père viendra nous parler, en français, et repartira en nous laissant, un pot remplis de bleuets cueillis la veille !
Ensuite, une fille, en camping car elle aussi, venant de Québec nous donnera 2 gros morceaux de pain fait maison !!
ENFIN ! Fini les plaines, en quelques kilomètres dans l’Ontario, nous voilà dans la région des lacs…de partout ! (Regarder sur google map autour de Kenora, on dirait un territoire inondé!)
L’occasion de terminer une journée avec une petite baignade ! Nous dînerons d’ailleurs avec Franklin, une énorme tortue, bien curieuse. Et nous finirons la soirée à observer, à moins d’un mètre, père castor et mère castor, grignoter ce qu’il reste d’un arbre qu’ils ont abattu !
Le lendemain nous allons à Blue Lake Provincial Park, un détour de 20km. C’est un canadien, qui avait interpellé Jimbo à la bibliothèque, et lui avait conseillé de s’y rendre. Il s’agit d’un lac spring water avec une plage de sable…
Nous nous rendons ensuite à Dryden, pour y faire des courses. Il nous reste ensuite 3jours pour atteindre Thunder Bay, prochaine étape de notre trip. Ce sera 3 jours plutôt, ennuyeux, avec vent de face, grosse chaleur, très vallonné, sans lacs…
Exception pour Ignace, ou nous passerons la soirée et la nuit au bord du lac, sur une plage de sable.
Conclusion :
Route très intéressante, malgré une bonne partie de plaines, le Riding Mountain NP, permet de se dégourdir les jambes. Ensuite, l’entrée dans l’Ontario est changeante au possible, le dénivelé est beaucoup moins plat, et surtout les forêts et lacs font leur apparition. Rien de mieux qu’un bivouac au bord d’un lac pour se rafraîchir d’une chaude journée. La fin jusqu’à Thunder Bay est quand à elle moins intéressante, car les lacs y sont moins accessible. Enfin, La Trans Canada Hw 17 reste un axe assez important, pas évident pour nous autres cyclistes.
Partie 4 : De Thunder Bay à Owen Sound
Date : 10 septembre 2012
Lieu : Tour du Lac Supérieur de Thunder Bay à Owen Sound par la Tran Canada
15 jours pour 1100kms
Où Dormir : nous pratiquerons le bivouac, nous partons en effet avec le nécessaire : Tente, matelas, duvets, réchauds à bois…afin de profiter au maximum de ce que nous offre la nature.
Cette partie du trip passe au travers de régions agricoles, avec des champs à perte de vue, et des agriculteurs très sympa, nous avons donc essentiellement dormis dans les champs au bord de la route.
Où se restaurer/où se réapprovisionner :
Thunder Bay, Sault Ste Marie et Owen Sound sont d’importantes villes avec tous les commerces possibles…
Office du tourisme :
Chaque ville de plus de 10 000habitants semble avoir un « visitor centre », ayant toutes les informations nécessaire.
Caractéristiques (falaise,massif…) :
Route vallonée le long du Lac, dans de très belle forêt, offrant plage, falaise.
Bibliographie :
Lonely Planet Canada
Récit :
L’arrêt à Thunder Bay fut pour nous un moment décisif. Nous avions pour idée de continuer notre périple en canoë… Malheureusement (où heureusement pour certaines) pour nous la chose fut difficilement réalisable, du entre autre, au coup d’un canoë ! La traversée du Lac Supérieur ne sera donc pas pour aujourd’hui !
Nous devons donc continuer par la route. Et c’est 700km qui nous attendent pour rejoindre Sault (prononcer « Soo ») Sainte Marie de l’autre coté du lac. Et quelle route, qui aurait cru que le lac supérieur était si « montagneux »… Nous avons donc fait face à de nouvelles montagnes russes, mais grâce au 5000km déjà parcouru, cela ne nous a pas effrayé. C’est pourquoi nous avons rajouté le vent de face comme difficulté à ce voyage !! Malgré tout ça la route nous offre des vues superbes sur le lac et de magnifiques couchés de soleil.
Petite précision : En partant de Thunder nous étions vraiment en retard pour trouver un endroit ou dormir le soir, nous avons donc pour la première fois roulé de nuit noir, mais nous ne trouvions pas ou dormir. Et là, surgissant de nulle part, un homme nous a arrêté (Serial Killer?). Il nous a en faite aperçu sur la route et s’inquiètait de nous savoir dehors avec les ours, et nous invite tout naturellement à passer la nuit dans son abri de jardin ! Un Énorme merci donc, à notre host, Gus Lamontagne, qui nous a fourni eau, électricité, bière, tomate, abri, petit déjeuné, et une compagnie inégalable !! Voilà comment une potentiel pire nuit, se transforme en une excellente nuit à l’abri !
Nous avons pu tester la température de l’eau lors d’une pause sur la plage de Old Woman. Il y avait ce jour là un vent à déplumer un castor et les vagues étaient digne de celle de la méditerranée (rappelons que c’est un lac). L’eau est d’une transparence magnifique. Donc idéale pour nous comme bain !! (notre nudité n’aura pas fait fuir les quelques touristes…).
Sur la route nous avons croisé d’autres cyclo. Dont un jeunes québécois qui faisait la route dans le même sens que nous et une jeune femme seule mais qui elle partait en sens inverse. Nous avons également croisée un gars avec une énorme remorque, qui vivait ce trip en revendant les canettes ramassé le long de la route…il y a donc plus roots que nous !
Nous avons quand même atteint Sault Ste-Marie où nous attendais un camping gratuit et ça douche chaude illimité !!
Effectivement le magasin de vélo Vélorution propose l’accès à un bout de son terrain ainsi qu’a une salle d’eau et au wifi gratuitement à tous les cyclo-randonneurs…
Nous avons pu nous poser ici sans nous soucier du temps qui passe, et reposer nos jambes quelques nuits.
Nous continuons ensuite autour du Lac Huron, en passant par Manitoulin Island, qui nous donne un nouveau décor. Afin d’éviter de grosse route nous coupons et prenons un ferry (23$ avec le vélo), afin de nous rendre directement sur Bruce Peninsula. Il y a de nombreuses randonnées à y faire, mais pas pour nous, pauvres cyclistes. Nous continuons donc et somme reçu chez Carlo et sa famille. Carlo fait parti de la communauté Warmshower, un site d’hébergement communautaire, à l’image de Couchsurfing, mais réservé au cyclotourisme. Ils savent donc exactement ce que l’on cherche… et nous avons le droit à un dîner plus que parfait !! Le petit déjeuné, sera de même avec des gaufres au sirop d’érable. Voilà une rencontre que l’on oubliera pas, en compagnie de personne vraiment gentil et intéressante.
Conclusion :
Très belle portion de la Trans Canada, et nous attendions le Lac Supérieur avec impatience. Le terrain est plutôt roulant, avec des parties très vallonnées dont une demi douzaine de côtes notable. Mais les jambes sont maintenant bien préparées, et le décor est une belle récompense à l’effort !
Partie 5 : De Owen Sound à Québec
Date : 02 octobre 2012
Lieu : D’Owen Sound à la ville de Québec, en passant par les chutes du Niagara, Toronto, et Montréal.
Où Dormir : nous pratiquerons le bivouac, nous partons en effet avec le nécessaire : Tente, matelas, duvets, réchauds à bois…afin de profiter au maximum de ce que nous offre la nature.
Cette partie du trip passe au travers de régions agricoles, avec des champs à perte de vue, et des agriculteurs très sympa, nous avons donc essentiellement dormis dans les champs au bord de la route.
Où se restaurer/où se réapprovisionner :
La cote Est est très peuplé, il est donc très facile de trouver toutes sortes de commerces.
Office du tourisme :
Chaque ville de plus de 10 000habitants semble avoir un « visitor centre », ayant toutes les informations nécessaires
Caractéristiques (falaise,massif…) :
Terrain très plat, et piste cyclable agréable le long du lac Ontario.
Quoi d’autre dans les environs :
Ottawa, Lac St-Jean
Bibliographie :
Lonely Planet Canada
Récit :
Nous partons de chez notre hôte Oscar (et sa famille), pour rejoindre Sauble Beach…L’air est beaucoup plus frais. La ville est déserte, nous nous posons donc sur la plage pour la soirée et nous plantons même la tente sur le sable pour y passer la nuit…après avoir profité d’un magnifique couché de soleil sur le Lac Huron.
Nous suivons ensuite la côte vers le Sud, par de petites routes, et même par moment par de belles pistes cyclables. Nous sommes donc à Goderich en moins de 2jours, nous quittons donc le Lac Huron pour partir rejoindre Niagara à l’Est. Le temps se gâte, nous passerons une journée mouillée, sans réussir à se réchauffer. Et le froid semble s’installer définitivement.
Nous voilà à présent aux chutes du Niagara. Certes, l’endroit est très touristique, mais cela n’enlève rien à la puissance de ces chutes démesurées. Nous y passerons quelques heures, pour finalement remonter plein Nord le long de Niagara River. Nous sommes ici sur une très belle piste cyclable avec de nombreux parcs et vignobles. Car en effet la région Niagara est réputée pour son vin…Nous passons par la très classe ville de Niagara-on -the-lake…Ce qui signifie que nous arrivons de nouveau au bord d’un Grand Lac, le Lac Ontario, au bord duquel nous apercevons Toronto au loin.
Nous sommes désormais sur la WaterFront Trail qui devrait nous emmener jusqu’au Québec…Cette Trail à quand même des limites car elle nous fait parfois faire des détours inutiles dans des lotissements sans intérêts.
Nous passons par Hamilton (ville sans intérêts), puis remontons vers Toronto toujours en longeant le Lac Ontario.
Nous ne pourrons pas avoir un avis objectif à propos de Toronto car nous y avons passé une journée sous la pluie…et le froid. Pour les cinéphiles, nous avons aperçu le tournage de « Kick-Ass 2 », donc souvenez-vous, lorsque vous verrez le film, on vous fera croire qu’il s’agit de New-York alors que les images ont été tournées à Toronto (beaucoup moins chère).
Nous effectuons ensuite 600kms pour atteindre Montréal. Le froid est officiellement avec nous, et notre équipement devient quasiment limite. La route quant à elle est plutôt agréable, surtout quelques tronçons sur piste cyclable d’île en île.
Nous y sommes, dernière étape avant la ligne d’arrivée : Montréal !
Nous sommes accueillis par Bernard & Simon, 2 couchsurfeurs, que Jimbo avait accueilli en France il y a quelques années…Soirée pizza, bière, Gâteau au chocolat/ Nutella !!
Nous visitons Montréal une journée et repartons le lendemain pour nos derniers jours. Trois jours pour atteindre la ville de Québec. Le froid s’est définitivement installé, nous obligeant à ressortir les gants et les vêtements chaud, et pour finir nous passerons la dernière journée sous une pluie battante et un vent de face…conclusion, la dernière journée aura était l’une des plus difficiles, mais nous savions que nous étions accueillis à Québec, donc nous avons roulé avec le sourire aux lèvres.
Deux jours de visite de la ville, et il est temps de dire adieu à AlasCanada et de retourner en France !
Conclusion :
Probablement la partie la plus facile, très roulante, et avec beaucoup d’étapes, comme les chutes du Niagara, la waterfront Trail, Toronto, Montréal, Québec. Nous avons malgré tout eu un vent de face quasiment en continu quelque soit notre direction !
Nous avons finalement terminé notre trip en 84 jours, pour un peu plus de 7000 kms. Malgré un début très difficile car nous n’avions guère trouvé de nourriture nous avons atteint notre objectif. Concernant les vélos, nous n’avons constaté aucun problème tout c’est passé comme prévu. Pour le reste du matériel, la tente Vaude Taurus, n’a elle pas aussi bien tenu. Nous somme un peu déçu par ce matériel. D’ailleurs le sol est vraiment trop fragile et pas du tout étanche, donc bien prévoir un complément, comme une bâche. Les matelas eux aussi nous ont lâchés. Le premier, une couture dans un coin n’a pas tenu. Pour le deuxième, il était question d’une sorte d’implosion (cf photo diffusé), sans doute un défaut assez rare…pas de chance de ce coté là. Pour le reste, que ce soit vestimentaire, ou pour le couchage nous avons été satisfait par nos choix. Nos polaires était bien suffisante pour l’utilisation que nous en avions. Les pantalons indestructibles!
Il nous reste aujourd’hui 1000 souvenirs de ce périple incroyable. Nous avons en effet eu à faire à de fortes émotions, que ce soit dans l’effort physique, dans les rencontres mais surtout pour la faune et la flore. L’Alaska et le Canada sont des régions incroyables, qui se prêtent d’ailleurs bien au voyage à vélo.
Pour finir, nous dirions, que si c’était à refaire nous choisirions de partir sur plus de temps (ou éventuellement moins de kilomètres) et surtout, nous aurions voulu partir au moins une semaine en trip vélo en France pour tester le matériel si nous l’avions eu à temps.
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Pourquoi avoir fait le choix de ce modèle au départ |
Est-ce que ce choix à répondu à cette expérience racontée dans ce roadbook |
Si c’était à refaire |
Tente | Taurus II |
Vaude |
– La taille habitable adapté au cyclo-tourisme |
Taille idéale pour deux cyclistes, Avancé bien pensé pour enlevé les chaussures et laisser des choses à l’extérieur de la tente. Bruyante les nuits venteuses. |
penser à prendre une bache pour le sol, afin de protégé la tente sur les cailloux, et éviter l’infiltration éventuelle d’eau. |
Matelas | Neo Air Trekker |
Thermarest |
– Le rapport poids/isolation |
Très confortable et se glisse dans un coin du sac facilement. |
prévoir un système pour le gonfler sans la bouche afin d’éviter l’humidité à l’intérieur du matelat |
Duvet | Lynx | The North Face |
– Le poids – Le prix |
Performance annoncé vérifié. Par contre difficile à compresser et fermeture éclaire pas toujours évidente. |
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Sac à viande |
Thermolite Reactor | Sea to Summit | – Compatible avec les températures rencontré |
Article vraiment facile à glisser dans les sacoches, très confortable, simple à laver et protége le duvet. |
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Popotte | Terra HE |
Optimus | – La housse isolante |
Nous utilisons deshormais la housse neoprene, cela nous permet ainsi d`economiser entre 2 et 5 minutes de gaz selon l`aliment |
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Couvert | Titane 2 pièces |
Optimus |
– Le poids |
Assez costauds et vraiment léger |
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Couteau | Night Oasis Ropetooth |
Edelrid |
– La taille |
Ouverture un peu raide mais pas réellement un problème |
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Gourde | Grande ouverture 1L |
– La solidité – La grande ouverture |
Indestructible ! |
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Réservoir | Water Tank 6L | Platypus | – Matériaux souple |
finalement les deux n`ont pas tenu.trop exposé sur un vélo pour tenir le coup. |
Trouver une autre solution pour des sacoches de vélo |
Sac de compression |
XS | Sea to summit | -L’encombrement | Beaucoup trop petit pour nos duvets |
Choisir un modèle plus grand |
Pelle |
Rétractable | Sea to summit |
– Rétractable | légère et facile à ranger |
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Cuisine étanche | 5L | Sea to summit |
– Pliable |
Utile pour une petite vaisselle ou laver un t-shirt et surtout facile a ranger |
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Polaire | M’s R2 vest |
Patagonia |
– Engagement environementale |
Très…très confortable. Un peu fine en vélo mais idéal à l’arrêt |
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Mountain Equipement |
– Le rapport chaleur/poids |
Trop grande, mais fera malgré tout l’affaire |
Prendre un S si on fait du S |
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Pantalon | M Paramount peak convertible pant |
The North Face |
– Le poids – Convertible |
Idéale, léger, confortable, solide, mais attention taille très grand prendre une taille en dessous |
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t-shirt | Mundo zip |
Icebreaker | – Col zipper – Manche longue |
Produit plus que satisfaisant, aucune odeur, léger, confortable mais suffisamment chaud et le col est vraiment bien |
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