Jérémie COINON nous partage son expérience de 4 jours de trek aux Philippines
Informations pour préparer un trek aux Philippines
Date :
Du 29/12/2013 au 01/01/2014
Quand partir pour un trekking aux Philippines :
Le meilleur moment pour partir aux Philippines se situe entre décembre et février. En effet, cette période est la plus fraîche et la plus sèche de l’année. Ceci s’applique à la majeure partie de l’archipel : Nord-Ouest de Luzon, Manille, Palawan, et Nord-Ouest des Visayas. Pendant cette période, les températures sont les plus « basses » (moyenne de 30 °C).
Il faut, cependant, faire attention car la pluie est toujours très intense sur les côtes Est de Luzon et Samar, et au Nord-Est de Mindanao.
Lieu :
Philippines, Northern Luzon, Banaue.
Située dans la province montagneuse d’Ifugao, la bourgade de Banaue est le point de départ de nombreux treks dans le territoire Ifugao. Nichées entre de nombreux pics abrupts recouverts d’une végétation luxuriante, les rizières en terrasse de la vallée de Batad sont d’une beauté époustouflante et font la renommée du coin. Mais pour y accéder, pas de route asphaltée, rien que de sauvages sentiers louvoyant au gré des reliefs. Raison de plus pour aller les découvrir à pied !
Pour se rendre aux Philippines :
Vol Paris-Manille (950€ en 2014)
Bus Manille-Banaue (450 peso environ 9 euros) tous les soirs entre 20h et 22h – 10h de trajet
Participants au Trek aux Philippines
Manue et Jérémie, 28 et 29 ans, ingénieurs agronomes ancrés au Pays basque pour un petit bout de temps. Mais la beauté et la douceur de vivre de ce petit coin de paradis n’ont pas altéré leur soif de voyages et de découverte. Que ce soit à quelques kilomètres dans les Pyrénées ou à l’autre bout du monde en plein territoire des coupeurs de têtes, l’aventure n’est jamais très loin…
Présentation du projet :
Trek aux Philippines de trois jours (plus un jour autour de Banaue) pour découvrir une des vallées de la province Ifugao. De Banaue à Batad en passant par Cambulo, petits villages reculés uniquement accessibles à pied et rizières en terrasses classées au patrimoine mondial de l’UNESCO.
Où dormir lors d’un trek dans les Philippines :
A Banaue, pas de problème pour trouver un logement. La ville est le point de départ pour les randonnées alentours, et la rue principale concentre la plupart des guesthouses. Préférez une chambre avec vue sur les rizières, celles-ci sont magnifiques au coucher de soleil !
- Notre choix : People’s lodge (8€ pour 2). Possède un restaurant avec une petite terrasse donnant sur les rizières.
- Pendant le trek : Ce trek de trois jours dans les Philippines a l’avantage de passer par trois villages perdus dans la cordillère : Pula, Cambulo et Batad.
A Pula : Pas de guesthouses, nuit uniquement chez l’habitant (4€ pour 2). Logement rustique mais chambres propres et douche froide. Par contre le repas sera des plus typiques !
A Cambulo et Batad : on trouvera plus facilement quelques guesthouses (400 pesos, 8€ pour 2).
- Notre choix à Batad : Batad pension (400 pesos, 8€ pour 2), située un peu au-dessus du village traditionnel. Propose des chambres classiques, ou de dormir dans les maisons traditionnelles sur pilotis Ifugao. Un must à faire !
Où se restaurer/où se réapprovisionner aux Philippines :
Inutile d’emmener la popote ni de prévoir le pique-nique. On peut manger partout là-bas, et les habitants vous cuisineront toujours un plat de riz agrémenté de poulet pour pas cher. En plus la nourriture est diversifiée et la viande fait partie du plat traditionnel (poulet, porc, vache, vous n’avez qu’à choisir !)
A Banaue, le restaurant du People’s lodge sert une nourriture bonne et variée jusqu’à 20h. Pour ceux qui voudraient quand même emporter d’autres victuailles, on trouvera tout ce qu’il faut au marché central et dans les échoppes attenantes.
Pendant le trek aux Philippines, si vous faites halte à Pula, la grand-mère du village vous préparera sûrement un « native chicken » – poulet local, à la manière Ifugao, et l’agrémentera de plantes qu’elle aura préalablement été cherché dans la montagne. Un régal !
Et si vous projetez d’arriver dans un de ces villages pour le nouvel an, ne manquez pas de gouter aux spécialités locales que sont la salade de pâtes sucrée, ou le cochon de lait grillé.
Office de tourisme :
Pas de site internet dédié. Même si le tourisme se développe petit à petit, il reste encore assez confidentiel.
Caractéristiques des Philippines :
Trek dans les rizières Ifugao
Ville de départ et retour : Banaue
- Type : Boucle de 3 jours dans la vallée (plus 1 jour de randonnée autour de Banaue). Départ et arrivée à Banaue
- Prix : environs 4000 peso 80€/pers pour 3 jours comprenant le salaire du guide (conseillé pour en savoir plus sur les us et coutumes locales), le transport en jeepney ou tricycle jusqu’au chemin, le logement et la nourriture.
- Végétation : forêt tempérée composée d’espèces locales et de pins (introduits), rizières en terrasses.
- Faune : Elle se fait très discrète, à part les poulets qui courent partout dans les villages. Quelques singes mais difficiles à apercevoir. Chassés, ils fuient l’humain.
- Climat : variable selon la saison. Saison sèche de novembre à mars, puis saison humide le reste de l’année. Mais il peut faire beau en août et pleuvoir en décembre. C’est la nature qui décide.
- Période conseillée : novembre décembre pour voir les rizières en eau, plutôt avril pour profiter du riz tout vert.
- Difficulté : Moyenne, étapes entre 4 et 7h. Il faut juste faire attention aux sentiers après un épisode pluvieux (boue) et s’habituer à marcher en équilibre sur les rebords des rizières.
- Fréquentation : peu fréquenté, les touristes sont encore rares dans ce coin, et encore plus lorsque l’on s’enfonce dans la montagne.
- Centres d’intérêt : Les villages typiques de Pula, Cambulo et Batad. Les cascades environnantes, le peuple Ifugao aux coutumes ancestrales (anciennement coupeurs de têtes), l’artisanat local et le travail du bois, et surtout les rizières en terrasse tout au long de la vallée, inscrites au patrimoine mondial de l’Unesco.
Quoi d’autre dans les environs :
Pour ceux qui veulent s’aventurer plus loin, la province de Kalinga située à 6h au nord de Banaue en passant par Bontoc est l’endroit à visiter. Ici les touristes se comptent sur les doigts d’une main et les sentiers vont se perdre entre montagnes et rizières. C’est le dernier sanctuaire des coupeurs de têtes et des femmes tatouées.
Pour se reposer après le trek : La petite bourgade de Sagada (4h en bus de BANAUE) a presque un air de Suisse à l’autre bout du monde. Avec ses chalets en pin et son climat agréable, c’est le parfait endroit pour y passer deux ou trois jours. Là-bas, randonnée, spéléo ou VTT sont au programme.
Vous pouvez découvrir d’autres curiosités des Philippines en lisant cet article :
Bibliographie :
- Lonely planet : Philippines
- Le petit futé : Philippines
Lien Internet :
Voyage Forum : le meilleur ami du baroudeur, où qu’il aille, quel que soit son projet.
4 jours de Trek aux Philippines : Sur les traces des coupeurs de têtes
Plantons du riz chez les coupeurs de tête
De Banaue à Pula : immersion chez les Ifugao
Il est six heures du matin. Dehors la brume matinale s’écarte et laisse apparaitre la forêt d’altitude qui nous entoure. Assis entre Manue et une dame qui rentre au village, j’essaie de trouver une position plus confortable pour finir ma nuit. Cela fait 12 heures que nous roulons dans ce bus hors d’âge sur les routes de montagne mais nous arrivons bientôt et je suis déjà impatient de vivre les quatre prochains jours. En attendant je me rendors bercé par le cahotement du bus.
L’appel du responsable du bus me réveille en sursaut. « Banaue, terminus tout le monde descend ». Le temps de récupérer nos affaires et nous voilà au cœur des montagnes d’Ifugao dans un village aux maisons en tôles perchées au-dessus des rizières. Le temps de trouver une pension pour la nuit et nous partons faire un tour pour prendre la température. C’est dans cette partie montagneuse située au nord de l’ile de Luzon que nous avons prévu de partir en trek. Dans ces vallées inaccessibles à tout véhicule motorisé se cache un des plus beaux trésors du pays : les rizières en terrasses d’Ifugao.
Le premier jour est l’occasion de voir pour la première fois ces paysages de rizières en terrasse. Un petit coup de tricycle et nous sommes au viewpoint situé à 400m de dénivelé au-dessus du village. Nous avons de la chance, le soleil perce entre les nuages et les rizières pleines d’eau forment un spectacle magnifique.
En route pour Banaue
Confiants, nous nous engageons sur les chemins qui mènent aux rizières pour rejoindre Banaue à la marche. Mais l’orientation s’avère plus compliquée que prévue et la multitude de sentiers invite le randonneur à se perdre. Heureusement au hasard du chemin nous tomberons sur une petite ferme où la mère propose à ses enfants de nous guider. Après quelques échanges sur les techniques de culture du riz, nous la remercions et partons avec ses deux petits bouts. Hauts comme trois pommes et en sandales, les enfants s’amusent à courir le long des murets qui ceinturent les rizières. Nous les suivront prudemment, préférant prendre notre temps plutôt que de faire le grand plongeon dans la boue.
Le lendemain le petit déjeuner sera l’occasion de se remplir le ventre, et de trouver un guide pour notre périple de trois jours. Après âpres négociations ce sera Codi Pepe, fin connaisseur de la région et de ses coutumes et peu avare en blagues qui nous accompagnera. Le temps de faire les sacs et nous embarquons dans un tricycle pour rejoindre le départ du trek. Le tricycle, comme le jeepney, est le moyen de transport incontournable des Philippines. Cette espèce de side-car version boite de conserve permet de rejoindre n’importe quel endroit proche en un tour de main.
Direction l’inconnu
Il est onze heures quand nous quittons notre chauffeur et emboitons le pas de notre guide direction l’inconnu. Le terrain boueux est très glissant mais le soleil chauffe déjà et nous promet une belle journée. Nous sommes chanceux nous dit Codi, car le beau temps est revenu après 3 semaines de pluie. Pour une fois nous n’attirons pas la malchance ! La première partie du chemin progressant à travers la forêt, nous prenons le temps d’examiner les différentes plantes et d’apprendre leurs vertus respectives.
A ce propos la plupart des Ifugao, habitants des montagnes, mâchent à longueur de journée la noix de bétel. Avec ses propriétés coupe faim et légèrement stimulantes, elle est appréciée des hommes comme des femmes. Tant qu’à être dans cette partie du monde j’ai donc testé. Heureusement pour moi, les effets sont légers tant que l’on recrache la salive. Inconvénients, on crache toutes les 5 minutes et dents rouges garanties pour le reste de la journée !
Prendre la noix de bétel, le conseil de Codi :
« Tu coupes une noix en deux et tu en prends la moitié. Tu y ajoutes une feuille de bétel, quelques feuilles de tabac et de la poudre d’escargot puis tu mâches le tout. Et attention à ne pas avaler la salive sinon tu verras la tour Eiffel ! »
Après trois heures de marche le paysage se découvre et nous entrons sur le territoire des rizières. Le chemin suivra maintenant les murets façonnés des terrasses. Gare à celui qui glisse, la chute 3m plus bas risque d’être boueuse. Au fur et à mesure que nous avançons nous prenons conscience de l’ampleur du travail réalisé. A perte de vue et sur plusieurs centaines de mètres de dénivelé, les rizières en terrasse façonnent le paysage depuis des millénaires. Encore quelques heures de marche dans ce décor irréel, et nous arrivons au soir à Pula, première étape de notre voyage.
Le soleil se couche lentement sur Pula, petit village d’une vingtaine de maisons perché au milieu des rizières. Les enfants profitent des derniers rayons du soleil pour entamer une partie de football et notre guide nous propose de choisir notre menu pour ce soir. Mais ici pas question de regarder sur la carte. C’est dehors autour de la maison que nous choisirons notre poulet pour ce soir, et ce n’est pas n’importe lequel : un « real organic native chicken from Ifugao ! » selon Codi Pepe.
Ce sera l’occasion pour nous de profiter d’un cours de cuisine traditionnelle et de déguster à la lumière du feu un excellent poulet relevé aux herbes de la montagne.
Le soleil est toujours au rendez-vous lorsque le coq – celui qui est encore vivant – nous réveille. Après un excellent petit déjeuner à base de pancakes traditionnels plus épais qu’un parpaing, nous repartons à la découverte des rizières de la vallée.
Fêter le nouvel an aux Phillipines
L’objectif d’aujourd’hui : rallier Batad pour aller y fêter le nouvel an à la mode philippine. A chaque détour c’est un nouvel enchantement. On ne se lasse pas de marcher entre ces terrasses inondées que quelques habitantes viennent désherber pour préparer le futur semi.
Au détour du chemin nous rencontrons des randonneurs plutôt atypiques. Plusieurs groupes de jeunes filles et garçons habillés à la mode occidentale, en sandales et portant un parapluie en guise de pare soleil remontent les chemins escarpés pour rejoindre leurs villages respectifs. Ils reviennent de Baguio (la grande ville située à 13h de route) où ils étudient, et rentrent pour fêter le nouvel an dans leurs familles. Etrange impression de voir la modernité côtoyer la tradition.
Après plusieurs heures de marche nous montons un dernier col avant de redescendre sur Batad. Une fois en haut, la vue est tout simplement incroyable. Sur 500m de dénivelé s’étend un amphithéâtre de rizières au fond duquel le petit village de Batad semble posé sur l’eau. La descente jusqu’au village est l’occasion de s’arrêter à une grande cascade où nous nous rafraichirons avant de rejoindre notre « homestay ».
Surprise du chef, Codi a réussi à nous dégoter des logements plutôt atypiques. Cette nuit nous dormirons dans les huttes traditionnelles Ifugao, petites maisons sur pilotis comportant 2 étages. Au premier étage, la pièce à vivre permet de s’abriter quand il pleut et dormir. Au-dessus se trouve le grenier à grain, protégé des rongeurs et autres insectes. La pièce n’est pas grande, 8m² à peu près, mais une famille de 8 personnes peut vivre dedans paraît-il !
Un nouvel an au goût du riz
La nuit tombe rapidement sur cette partie du globe et nous entamons le repas vers 19h. Un peu partout les villageois commencent à se préparer pour la soirée. Là-bas la fête commence à minuit et dure toute la journée du 1er janvier. Codi nous propose de tester l’alcool de riz, et nous échangeons avec les locaux autour d’un, puis deux, puis trois verres. Le temps d’en finir encore un et les pétards éclatent. Il est minuit et la fête commence. Les plats traditionnels sont sortis. Cochon grillé et salade de pâtes sucrée. La soirée se prolongera tard dans la nuit.
11h, les coqs chantent depuis maintenant plusieurs heures mais nous ne les avons pas entendus. La faute à quelque alcool de riz peut-être. Après un bon petit déjeuner nous repartons sur le chemin. Il fait chaud, très chaud et je n’ai pas de chapeau. L’alcool aidant peut être à l’imagination, nous nous confectionnerons des casquettes en feuilles de bananier.
La classe ! Encore quelques heures de marche, quelques rizières et villages perchés et nous retrouvons la route où nous attend un jeepney. C’est la tête pleine de belles images que nous embarquons direction Banaue, laissant derrière nous ces vallées encore préservées d’une civilisation trop gourmande.
Conclusion sur notre Trek aux Philippines
Si vous voulez partir sur les traces des descendants des coupeurs de têtes ou observer le lever de soleil dans un paysage de rizières en terrasse, le territoire Ifugao est fait pour vous. Plus on s’enfonce dans ce territoire, plus la nature et les traditions prennent le dessus. On peut encore y trouver l’aventure avec un grand A.
Pour celui plus inquiet qui souhaite rester sur les sentiers battus, la province de Banaue se développe petit à petit et l’offre de trek dans les Philippines augmente d’année en année.
Que l’on soit seul en expédition d’un mois, ou avec un guide pour un trek de 3 jours la découverte des rizières en terrasses est toujours un enchantement. Perchées sur des centaines de mètres de dénivelé, elles témoignent d’un savoir faire et d’une culture unique au monde.
Mais il serait dommage de restreindre les Philippines aux seules rizières en terrasse de Banaue. Quitte à y être, prenez votre temps et partez à l’aventure sur l’une des 7000 autres îles que compte l’archipel dont certaines abritent encore des populations très peu contactées par notre société.
Matériel utilisé sur notre Trek aux Philippines
Catégorie | Nom du modèle | Marque | Pourquoi avoir fait le choix de ce modèle au départ | Est ce que ce choix a répondu à cette expérience raconté dans ce roadbook | Si c’était à refaire |
Bâtons | Forclaz 500 light | Quechua | Poids | Bâtons légers et robustes, bien adapté à tous types de terrains (ici plutôt boue, terre et herbe). Seul hic, le système de blocage a tendance a s’abimer vite et demande une certaine pratique | Si c’était à refaire j’opterai pour des bâtons plus légers, mais surtout avec un système de blocage des brins plus fiable (Black diamond distance par exemple) |
Sac à dos | Tilicho 32 + 8 | Mc kinley | Sac léger, bonne accessoirisation et bien adapté à la pratique du trekking léger | Bon sac léger (à peine plus de 1kg), bien accessoirisé avec un contenant suffisamment grand pour y mettre le duvet, les vêtements techniques, de l’eau, nourriture et tous les accessoires. Dans ce type de pays vu la température clémente bien que nous soyons entre 1200 et 1900m d’altitude, les vêtements ne prennent pas trop de place. | Je reprendrai le même sur ce type de trek (climat, durée). Plus on est léger, plus la randonnée est agréable ! |
Frontale | Tikka 2 plus | Petzl | Différents modes Puissance | Le mode lumière rouge est pratique au réveil et au petit déjeuner pour ne pas réveiller les autres. Eclairage classique suffisant pour la vie du soir et la marche de nuit si besoin | Je prendrai la même pour ce type de trek |
Chaussettes | run intensive | Kalenji | Technicité pour éviter les ampoules | Bonne chaussette normalement utilisée pour le running, mais me convient bien pour la randonnée. Seul problème, les matières synthétiques sentent vite mauvais. | Je partirai plus sur des chaussettes en laine fine type « sport randonneur » de Missegle qui offrent le confort d’une chaussette en laine |
Lunettes de soleil | The crush | Quicksilver | Catégorie 3 | Lunettes bien enveloppantes et filtrant bien les UV. Petit hic, elles s’embuent rapidement lors d’un effort important | Je prendrai des lunettes plus typées sport pour éviter le désagrément de la buée (type julbo dust) |
Chaussures | XT wings | Salomon | Confort Respirabilité | Chaussures agréables et respirantes grâce au filet. Très bonne accroche sur terrain gras. Malheureusement après 3 ans d’utilisation la chaussure est en fin de vie. | Je garderai ces chaussures typées trail qui m’ont donné entière satisfaction |
Pantalon | Dry | Rossignol | Légèreté Technicité Respirabilité | Ce pantalon de rando m’accompagne partout. Pratique avec la possibilité d’en faire un short, il sèche vite et est léger. Il manque juste une ceinture et le bouton a tendance à sauter | Je prendrai sûrement un pantalon du même style (avec option short) mais plus stretch |
Veste | Raven | Rossignol | Légèreté Technicité Respirabilité | Veste légère et assurant bien sa fonction 3ème couche. Le tissu extérieur est solide et résiste bien à l’abrasion | Je prendrai la même, même si au bout de 5 ans de bon et loyaux services la membrane interne a tendance à fatiguer |
Polaire | Softshell forclaz 700 | Quechua | Chaleur Technicité Respirabilité Prix | Softshell chaude et respirante. Bonne deuxième couche ici bien appréciée le soir quand la température descendait un peu | Je reprendrai la même, pas de signe d’usure après 3 ans d’utilisation intensive |
T shirt technique | Techfresh 50 | Quechua | Prix | Tshirt technique à un prix imbattable. Aucun problème d’irritation , sèche vite et remplis bien ses fonctions. Seul problème, le synthétique garde les mauvaises odeurs | Je testerai peut être un Tshirt en laine (type MC TechWOOL Speed de quechua) pour éviter les désagréments de l’odeur sur un trek de plusieurs jours |
Sac de couchage | S15 ultralight | Quechua | Légèreté Compacité Prix | Bon sac de couchage plutôt destiné à l’intérieur sous nos latitudes. Là bas, son faible volume et son apport thermique suffisant m’ont permis de passer de bonnes nuits sans m’encombrer | Je reprendrai le même. Aux Philippines pas besoin d’investir dans un gros sac de couchage. |
Serviette | Serviette de randonnée | Quechua | Compacité | Cette petite serviette en microfibre se faisait oublier dans le sac pendant la marche, mais était bien utile pour la douche. Sèche très rapidement. Ella a le défaut de son avantage : très petite, trop petite ? | Je prendrai la même, même si sa petitesse ne permet pas de tout cacher lorsqu’on sort d’une baignade sous une cascade. |
Appareil photo | RX-100 | Sony | Compact Poids Capteur de reflex | Un petit bijou cet appareil. Ouverture de 1,8 à 11, un capteur de réflex et un mode débrayable permettant de faire des photos plus belles les unes que les autres. Le must pour ceux qui recherchent une qualité d’image de reflex dans un compact robuste et léger. Très bon comportement de la batterie (4 jours sans recharger) | Je reprendrai le même. Pour une expédition plus longue je rajouterai une batterie pour être sûr de ne pas être bloqué |
Trépied | Tripod maxi | Somikon | Versatilité Légèreté | Super trépied léger, robuste et modulable. On peut l’accrocher partout et proposer des cadrages originaux. | Je reprendrai le même |
Caméra | HD Héro 2 | Gopro | Robuste Légère Bonne qualité d’image | Le dérushage des vidéos a montré que la caméra a encore une fois rempli ses fonctions. Les images sont magnifiques et les couleurs bien retransmises. Seul hic, l’absence d’écran ne m’a pas permis de bien soigner le cadrage et certains plans s’en ressentent. | Pour mieux gérer les plans, j’ajouterai l’écran LCD BacPac à la caméra |
GPS | Dakota 20 | Garmin | Tactile Simplicité d’utilisation | Emmené plus pour le tester que pour trouver son chemin, l’appareil équipé de cartes gratuites a montré sa fiabilité et sa robustesse. | Je reprendrai le même, ou plutôt n’en prendrai pas dans le cas de ce trek avec guide. Par contre à tester par un épisode de tempête vers le Mont Perdu. |
3 commentaires
Bien le bonjour!
Vos photos sont magnifiques! Pensez-vous que cette excursion est possible sans guide? Ou me conseillez-vous d’en prendre un?(je voyage seule) est ce que le tarif de ce dernier est à la journée ou par personne? Et enfin, aviez vous tous vos bagages avec vous lors du trek ou vous en aviez laissé une partie à Banaue?
Désolée pour toutes ces questions mais votre excursion correspond totalement à ce que je souhaiterais faire.
Merci bien et je vous souhaite plein de belles aventures!
Bonjour,
Votre article est vraiment top !
Je vais aux Philippines en Février, et je compte bien sur faire ce trek.
Petites questions : Est-il envisageable de partir en rando dès l’arrivée du bus? et ainsi ne pas dormir à Banaue?
De plus, le 3ème et dernier jour, avez-vous repris le bus le soir-même ou bien avez-vous refait une nuit à Banaue?
Merci.
Bonne journée,
Elise
Bonjour Élise,
Merci pour le commentaire.
Il est effectivement possible de partir le matin en sortant du bus, mais cela implique d’avoir réservé un guide à l’avance… et de n’être pas trop sensible à marcher après une nuit « blanche » en bus.
Après il peut être bon de passer une journée à Banaue car les terrasses environnantes valent vraiment le coup.
De même il y a de nombreux bus qui repartent de Banaue le soir et il est possible de reprendre un bus de nuit pour repartir directement ailleurs. C’est juste la fatigue qui conditionnera vos plans !
Bon voyage en tout cas, profite bien et n’hésites pas à me contacter si tu as besoin d’autres informations.
Jérémie COINON