24h d’immersion en pleine nature pour un débutant

par Expérience Outdoor
Bivouac bushcraft au matin

Maintenant que vous savez comment préparer 24 H d’immersion en pleine nature, découvrez avec Adventure-Attitude les techniques de vie et survie.

Découverte des techniques de vie et survie en pleine nature

Le 9 novembre 2019, après une matinée de préparation nos 3 amis débutants le bushcraft, plus motivés que jamais, sont prêts pour une immersion en pleine nature de 24h.

C’est à Sauve (Gard) en Occitanie, que Jérémy leur moniteur de survie va les accompagner et leur apprendre les techniques et principes de base de la vie en pleine nature.

Action

14h00 : Marche d’approche

Chargés de nos sac à dos, équipés de couteaux à la ceinture et vêtus en aventuriers modernes, nous traversons le magnifique village médiéval de  Sauve (Gard – 30). Rapidement nous prenons de la hauteur en gravissant les multiples marches d’escalier qui nous amènent jusqu’à la Mer de rocher qui surplombe de village. L’ambiance change une fois là haut. Le chemin se resserre, nous sommes au milieu d’un chaos de blocs rocheux parsemé que quelques arbres méditerranéens. Nous traversons ce mélange de paysage lunaire et de forêt verdoyante en nous dirigeant vers l’ouest.

Départ immersion nature Sauve dans le Gard en Occitanie
Crédit photo : Adventure-Attitude stage survie en pleine nature– Départ pour les 24h découverte de la survie en nature.

15h00 – Orientation

Arrivé à l’extrémité ouest du plateau du Coutach, nous prenons un temps pour aborder la lecture de carte et l’orientation. Nous sortons des sentiers battus menés par Karim qui s’essaie à la marche à l’azimut pour accéder à notre zone de bivouac dans les Gorges du Rieu Massel.

15h30 – Choix du campement

Nous accédons à la petite vallée sauvage que nous visions.

Place à la … castraméta-quoi !?

La castramétation, c’est l’art d’implanté un campement de la façon la plus cohérentes par rapports aux éléments, aux dangers et aux ressources. C’est donc après avoir fait un tour d’horizon et un repérage dans un rayon de 100m que nous choisissons d’implanter le camp dans une prairie surplombant les gorges d’une dizaine de mètres, entourée de quelques chênes verts, pins sylvestres et genévriers cades. Quelques points importants : nous disposons d’un filet d’eau à environ 100m, le vent dominant est repéré, il y a du bois mort à proximité et nous avons profiter de notre tour de reconnaissance pour identifier quelques bois, végétaux et lichens intéressants pour la suite.

16h00 – Bivouac

Le choix est fait, maintenant notre priorité étant de nous protéger des éléments, nous abordons l’installation du bivouac. On est dans les temps, en règle générale, il faut installer de campement au minimum 2 heures avant le coucher du soleil. Chacun dispose d’un tarp et de quelques mètres de cordelette pour l’installer.

Les 3 aventuriers décident de faire un abris commun pour la nuit et d’utiliser le tarp restant pour faire un auvent devant l’emplacement du feu. Nous faisons un atelier sur les nœuds nécessaires : Nœud sibérien, Nœud de « corde à linge », Nœud tendeur, puis nous procédons au montage des abris. Pour une nuitée au sol, nous installons la faîtière (cordelette principale tendue entre 2 arbres grâce au nœud de « corde à linge ») à hauteur de notre bassin. Après avoir posé et accroché la bâche dessus, on tend les 4 coins sur des piquets en bois préalablement préparés. Attention, pour que l’abri résiste, il faut tendre dans l’axe de la bissectrice de l’angle et planté le piquet à 45° dans le sol. Un nœud de tendeur et le tour est joué.

Chacun peut maintenant mettre ses affaires à l’abri et installer son couchage avant la tomber de la nuit.

17h30 – Feu

Enfin un peu de réconfort autour d’un feu de camp !

Attention, le feu est un domaine aussi complexe qu’important. Le feu peut vite devenir essentiel en situation de survie, et est un élément primordial de tout trip bushcraft. Il existe mille et une techniques pour allumer, organiser, entretenir… son feu. Nous allons voir ici quelques principes de bases pour être capable d’allumer un feu viable en toutes conditions.

80 % de la réussite d’un feu correspond à sa préparation : Il faut trouver du bois sec, facile certains jours, mais après 1 semaine de pluie… nous cherchons des arbres ou branches morts sur pied, on coupe des tronçons de la longueur d’un pied et on fendille en prenant soin de ne récupérer que le bois de cœur parfaitement sec. On procédera ainsi jusqu’à avoir un fagot d’allumette de la taille d’une main, puis un fagot de morceaux de la taille d’un doigt pour remplir 2 mains et enfin des morceaux de la taille du poignet pour remplir 2 bras.

Maintenant comment l’allume t’on un feu ?

Technique de survie pour allumage d'un feu
Crédit photo : Adventure-Attitude initiation survie en pleine nature – Phase d’allumage au firesteel.

J’aime bien évoquer la chaîne d’allumage du feu pour imager la démarche :

Étincelle → Amadou→Starter →Bois Ø allumette→ Bois Ø doigt → Bois Ø poignet + stock de bois

L’amadou transforme l’étincelle en braise, le starter transforme la braise en flamme et le bois permet d’alimenter et construire progressivement notre feu de camp.

Avec notre firesteel moderne, on peut directement passer des étincelles à une flamme si l’on a un bon starter. (= combustible très fin et aéré : massette, épi de graminée, herbe très sèche, lichen, coton, featherstick…)

Installé sur un petit planché de bois fendu pour s’isoler du sol humide, on peut enfin allumer notre feu. Organisé comme jamais, toutes les étapes de l’allumage sont méticuleusement disposées autour de nous. On gratte le firesteel avec le dos du couteau, quelques morceaux de ferrocérium se décrochent en étincelles de plus de 2000°C. Magie! Si l’on a bien visé au centre de notre starter, une flamme apparaît, il n’y a plus qu’à construire progressivement notre feu par dessus.

Le feu est là ! On ne le laisse jamais seul maintenant, il fait parti du groupe !

19h00 – Rationnement et prévision en eau et nourriture

« Sujet épineux mais primordial… »

Que se soit en situation de survie réelle ou en session bushcraft choisie, une phase de prévision et de rationnement et nécessaire à la bonne vie du groupe.

Son objectif est simple :

  • subvenir autant que possible aux besoins énergétiques et hydriques de chacun ;
  • répartir équitablement la consommation des ressources dans le groupe ;
  • prévoir une consommation journalière optimale pour tenir dans le temps ;
  • compléter le stock de nourriture dés le début par des aliments naturels (ne pas attendre de ne plus rien avoir) ;
  • prévoir un stockage optimal de l’ensemble des aliments afin de pas avoir de perte.

Pour nous la tache est simple, nous avons tout rationné individuellement avant de partir, chacun pourra manger le soir et le lendemain matin ce qu’il a emporté. Nous avons prévus collectivement de la farine et quelques condiment pour préparer le repas du lendemain midi à partir d’éléments de cueillette. Pour l’eau, à se stade de notre immersion en pleine nature, il nous reste environ 1 litre chacun , ce qui sera suffisant pour tenir jusqu’au lendemain matin où nous aborderons la filtration.

20h00 – Repas autour du feu

Repas bushcraft au feu de bois
Crédit photo : Adventure-Attitude – Cuisson au feu de bois, une compétence de survie importante.

« À table ! Enfin d’abord, à vos popotes… »

Chacun prépare sa petite popote avec ce qu’il a choisis d’emporter. La cuisson au feu de bois c’est tout un art. C’est l’occasion d’en discuter et d’apprendre à gérer son feu pour permettre de cuire correctement les aliments. D’un cotés on tire des braises pour griller directement dessus, d’un autre on fait des flamme basses pour y suspendre les popotes à un ingénieux système, un trou dans la braise permet d’y enfouir certains aliments pour une cuisson lente, et enfin on garde un coté du brasier actif pour avoir de la lumière et pouvoir alimenter nos 3 zones de cuisson.

21h00 – Atelier bushcraft : cuillère en bois

« Un grand classique en bushcraft, et en même temps, un atelier tellement satisfaisant : fabriquer à partir de bois uniquement : un objet utile au quotidien. »

Fabrication d’une cuillère en bois en stage bushcraft
Crédit photo : Adventure-Attitude – Fabrication d’une cuillère en bois en stage bushcraft.

Le choix du bois est important, chaque essence d’arbre présente des caractéristiques particulières. Nous avons repérer quelques Saules avec de nombreux rejets proche du cours d’eau. Un petit éclaircissement ne portant pas préjudice à l’arbre, nous récupérons un rejet vert d’environ 5-6 centimètres de diamètre. Nous le coupons en 4 tronçons de 20 cm de long. Chacun va fendiller son tronçons pour en éliminer l’aubier et former une planchette de 2 cm d’épaisseur. Ensuite, place à un peu de créativité, on trace la forme de sa cuillère sur le dessus et le coté de la planchette. D’abord grossièrement puis méticuleusement, on manie le couteau pour retirer tout le bois extérieur à la forme du couvert.

Pour creuser la cuillère, nous utilisons la technique de la braise soufflée : on récupère une braise avec la pointe de son couteau. On la pose à l’emplacement à creuser sur la cuillère. En la maintenant avec la lame du couteau, on souffle dessus de très prêt. Le bois se carbonise, il n’y a plus qu’à le gratter pour obtenir notre cuillère.

Nuit – Quelques conseils pour bien dormir :

Pour bien dormir, il faut comprendre les grands principes du sac de couchage :

  • Ce qui isole, c’est l’air contenu dans ses tissus.
  • Il ne créé pas de chaleur, mais nous renvoie notre propre chaleur corporelle.

Il faut donc ne pas trop se vêtir à l’intérieur pour lui fournir la chaleur qu’il va nous renvoyer et changer ses vêtements de la journée qui sont toujours chargés d’une certaine humidité. Et il ne faut pas être compressé pour garder au maximum le gonflant et donc le pouvoir isolant. À ce titre il est primordial d’avoir un matelas (équipement ou de fortune) pour garder une isolation au niveau du sol.

« Bonne nuit »

7h00 – Réveil bercé par la lueur du jour grandissante

Bivouac bushcraft au matin
Crédit photo : Adventure-Attitude – Le soleil se lève, le camp se réveille.

C’est un grand moment de la vie en pleine nature : le réveil dans le calme des premiers rayons de soleil. Il faut se mouvoir progressivement dans le sac de couchage, réveiller ses muscles, rassembler ses affaires pour la journée autour de soi et « se jeter à l’eau ». La sortie est toujours un peu surprenante, mais avec un peu d’organisation en moins d’une minute, on est prêt à attaquer une nouvelle journée en pleine nature.

7h30 – Feu, c’est reparti !

Une fois réveillé, habillé et équipé comme la veille, nous nous activons autour du feu pour le faire repartir. Par anticipation nous avions stockés de quoi rallumer le feu au sec. Après avoir gratté pour retrouver les dernières braises enfouies, il suffit de souffler quelques bouffées d’air sur notre amas de brindilles pour voir apparaître les flammes. Il est temps de prendre le petit déjeuner. Après avoir fait chauffer sa popote au feu, chacun y mélange sa boisson préférée et mange quelques gâteaux, céréales, fruits secs…

8h30 – Un peu d’hygiène c’est important

Ce n’est pas forcément ce qui nous vient à l’esprit quand on parle de survie en pleine nature, mais pourtant c’est une notion importante pour le confort et la santé de chacun.  Pour notre groupe d’apprentis survivants, c’est l’occasion de voir comment un petit morceau de savon d’Alep dans un morceau de collant nous sert à absolument tout en terme d’hygiène, comment fabriquer une succédané de savon à partir de cendres, mais encore l’importance de l’eau chaude permanente sur le feu…

9h00 – Gestion de l’eau

Kit minimaliste de filtration de l’eau en pleine nature.
Crédit photo : Adventure-Attitude stage survie en pleine nature – Kit minimaliste de filtration de l’eau en pleine nature.

Première chose importante : la gestion des stocks en eau. Le principe est simple, il ne faut jamais être à sec. Nous avons chacun deux gourdes afin de pouvoir remplir celle qui est vide avant d’avoir consommer la seconde (particulièrement lors de déplacement où l’on n’aurait pas la certitude de trouver de l’eau plus loin). Pour trouver de l’eau il n’est pas nécessaire d’être sourcier, mais un peu observateur.

Mais observateur de quoi ???

Observateur des végétaux qui favorisent les zone humides : roseau, jonc, massette, saule, peuplier… Observateur des sols (l’argile retient l’eau et le sable est signe de passage de l’eau), des reliefs ( le lit d’une rivière asséché, un talweg, peuvent cacher de l’eau en profondeur), plus on monte, moins on risque de trouver d’eau.

Quelques règles existe sur la récupération : on évite les eaux stagnantes, les eaux de surfaces, on favorise le point de collecte le plus en amont (l’idéal étant la source).

Quand l’eau est récupérée

Une fois de l’eau récupérer dans un sac en tissu prévu à cet effet : une toile de jute laissant perler lentement l’eau à travers. Nous la suspendons et laissons la première filtration se faire. Durant 15 minutes chaque goutte des 8 litres récupérés tombe dans un second sac imperméable. Nous abordons pendant ce temps les risques liés à l’eau : pollution chimique (produit humains, minerais, urine…) , pollution organique (c’est tous les êtres vivants présents dans l’eau : bactéries, virus, microbes…). Maintenant que les risques sont connus, nous allons voir comment utiliser notre kit à eau pour les éliminer.

Nous disposons d’une poche à eau impropre que nous remplissons de l’eau pré-filtrée. Nous y ajoutons ensuite un filtre céramique qui retient les bactéries et les microbes (ce qui est suffisant sur hémisphère nord de la planète, car il n’y a pas de virus dans l’eau.), puis un filtre à charbon actif qui retient un maximum de pollution chimique. Le système est suspendu à un arbre pour laissé la gravité faire goutter l’eau dans les gourde placées en dessous tour à tour. Certaine gourde sont également équipées directement de ce type de filtres, l’eau est ainsi  filtrée directement lorsqu’on la consomme. Il existe aussi des pompes qui permettent de filtrée l’eau directement lorsqu’on la prélève, c’est certes plus rapide, mais aussi bien plus lourd et bien plus cher.

Une autre solution simple, consiste à faire bouillir de l’eau sur le feu en y ajoutant quelques morceau de charbon. Nous menons de front les 2 méthodes pour augmenter notre quantité d’eau disponible.

10h00 – Cueillette sauvage

Cueillette sauvage stage immersion nature
Crédit photo : Adventure-Attitude organise stage survie en pleine nature– Récolte de quelques plante sauvage (de haut en bas et gauche à droite : grande mauve, laiteron. petite pimprenelle, lichen)

Nous partons à la recherche de plantes pour notre repas. Notre objectif étant : une entrée, une garniture pour nos chapatis et un dessert.

En bord de prairie, nous retrouvons aisément quelques salades sauvages présentés la veilles : Fausse roquette, petite pimprenelle et laiteron. En chemin une jolie touffe de mauve attire notre attention, nous en ramassons un sachet, c’est un bon équivalent des épinards. Nous nous aventurons ensuite dans les sous bois de chêne à la recherche de lichen un peu charnu et pas trop sec, ça se cuisine comme des pâtes et c’est excellent.  La récolte est maigre, mais nous en avons une poignée de main pour goûter.

Encore quelques fruits (pommes sauvages et cynorrhodons) et plantes aromatiques (fenouil, thym et origan) que nous ramassons en retournant vers notre campement et nous somme fin prêt à cuisiner.

12h00 – Cuisine

Chapatis de plantes sauvages en chausson, cuisson sur la braise.
Crédit photo : Adventure-Attitude initiation survie en pleine nature– Chapatis de plantes sauvages en chausson, cuisson sur la braise.

Pour ce premier repas en mode bushcraft, nous faisons simple.

Pour la salade, nous décrochons les feuilles de la tige, les lavons, les essorons en les tournant énergiquement dans un linge propre, puis nous les assaisonnons avec une peu de fenouil, de sel et d’huile d’olive.

La pâte à chapati est préparée avec de la farine est de l’eau. Elle doit être pétrie 15 minutes avant de former des petites boules (qui tiennent dans la mains) que l’on écrase avant de jeter sur un lit de braises quelques secondes de chaque coté. On peut également faire une variante chausson en pliant la galette en deux et en y fourrant une préparation à l’intérieur avant de la refermer sur les bords et de la jeter sur le lit de braise comme un chapati classique.

La préparation aux herbes est préparer simplement en les faisant bouillir une dizaine de minutes avant de les essorer et de les écraser grossièrement. Elle est utilisée pour fourrer les chaussons, mélangée directement à la pâte ou tartinée sur les chapatis après cuisson.

Pour le dessert, nous faisons une compotée avec les fruits ramassés et un peu de sucre pour couper l’acidité des fruits sauvages.

Bon appétit !

L’objectif est double : zéro trace et zéro perte !

Nous souhaitons laisser l’endroit tel qu’il était lors de notre arrivée et nous ré-enkitons tout le matériel pour pouvoir monter les prochains campements. Chaque morceau de ficelle et détaché, plié et rangé, nous brûlons les derniers morceaux de bois coupés, nous réorganisons nos sac à dos en prenant soins d’équilibrer la charge…

Le feu ayant été aménagé à la méthode du feu transparent, nous mouillons les cendres restantes, les éparpillons au pied des arbustes avoisinant, puis nous remettons le tapis de prairie soigneusement mis de coté la veille.

Le tour est joué, le campement est 100 % levé.

15h00 – Retour à la civilisation après 24H de survie en pleine nature

Nous suivons paisiblement notre itinéraire de veille dont nous avions pris soin de baliser la partie hors sentier battu. Nous profitons du chemin du retour pour faire quelques rappels sur les éléments naturels que nous croisons : comment les reconnaître, les utiliser, les consommer tout en respectant le milieu naturel qui nous accueil.

Après une heure de marche, nous apercevons les hauts de Sauve, en quelques minutes nous revoilà plonger dans les ruelles du village.

Tout n’est pas fini, avant de se quitter : RETEX

16h30 – Débriefing ou RETEX (RETour d’EXpérience)

Nous partageons tous ensemble un dernier petit temps convivial et important avant de se dire au revoir. Assis à la terrasse du café du commerce dans le vieux Sauve. Chacun donne son avis sur les 24h d’immersion en pleine nature accompagné de leur moniteur de Survie Adventure-Attitude. Nous en profitons pour faire un point sur les apprentissages durant le stage et répondre aux questions qui pourraient subsister à se stade.

J’invite les 3 amis à continuer d’aller en pleine nature, il n’y a pas de meilleure formation que l’expérience de terrain. Je leur présente également d’autres immersions que propose Adventure-attitude : stage 48h bushcraft autonomie, nuitée atypique dans les arbres (24h dans les arbres), et les escapes games de pleine nature.

Bon vent !  Et à bientôt pour une nouvelle belle immersion nature…

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