Sandrine Coste nous partage son expérience de voyage en Ouzbékistan. Oasis sur la route de la soie en Asie.
Informations pour préparer un voyage en Ouzbékistan
Dates
Du 02 aout au 20 aout 2016.
Lieu
Ouzbékistan, Asie Centrale
Participants au voyage en Ouzbékistan
Nous sommes partis a deux : Didier, 50 ans et Sandrine, 43 ans.
Avec mon conjoint, nous avons la chance de pouvoir partir tous les étés, pendant 1 mois. Nous ne prenons que des vols secs et nous ne réservons que les premières nuits, à l’arrivée ; on a en tête une esquisse de parcours et laissons place à l’improvisation selon nos humeurs en cours de route. Nous circulons avec les moyens de transports locaux, ce qui permet les rencontres et les échanges.
Ces dernières années, nous avons été au Pérou, au Mexique, au Guatemala, au Belize, au Laos, au Cambodge ; ces pays faisaient partis de nos destinations de rêve. Cet été, nous avons passé 20 jours en Ouzbekistan. Moins de temps car nous souhaitions économiser ; nous caressons un autre rêve, celui de partir 1 an en sac à dos, l’année prochaine. Le voyage devrait débuter par la route de la soie ; ce voyage en Ouzbékistan se voulait donc un prélude au long voyage qui nous attend, tout en essayant nos nouveaux sacs à dos (de 44 litres), car nous souhaitons voyager léger !
Caractéristiques du voyage en Ouzbékistan
Argent
La vie en Ouzbékistan est très peu chère hormis l’hébergement ; la monnaie est le Sum.
Le taux officiel : 1 euro = 3392 Sum (aout 2016). Nous n’avons rencontré personne ayant changé à ce taux, dans les banques. Nous avons changé au marché noir (hôtel) à un taux bien plus avantageux (1 euro = 6500 Sum) ; la majorité des touristes rencontrés faisait de même. Nous n’avons eu aucun problème, et on ne nous a pas demandé de reçu de change à la douane.
Autant vous dire qu’on a l’impression d’être riche lorsqu’on change 100 € ! Il vaut mieux changer des billets de 10 ou 20 €, vu les liasses de Sum.
Très peu de distributeurs dans le pays, et la plupart du temps, ils sont vides ou en panne : le seul distributeur (alimenté et en fonction) vu au cours de notre séjour se trouve à Boukhara, dans la rue qui descend vers l’ensemble Poï Kalian.
Il faut donc penser à amener suffisamment d’espèces, en petites coupures, et changer à mesure.
Communication
L’ouzbek est la langue officielle et le russe est la langue « administrative » ; de nombreux dialectes sont aussi parlés.
L’anglais est parlé par quelques jeunes et dans les hôtels.
Notre dictionnaire franco-russe (appli téléphone) a été bienvenu pour pouvoir échanger à minima avec les personnes rencontrées, avide de contact. Notre petit carnet a été aussi un très bon investissement pour dessiner lorsque les mots nous faisaient défaut ; la communication par gestes, dessins, mimes nous a donné l’impression de jouer par moment à un Pictionnary grandeur nature…
Hébergement
Nous avons dormi dans des Guest Houses ou petits hôtels, entre 20 et 45 € la nuit (pour 2), la chambre double (les hôtels dans la vallée de Ferghana étant les plus chers). Le budget pour les hôtels n’est quand même pas donné (mais bon, les petits déjeunés la plupart du temps inclus, sont en revanches gargantuesques, ce qui permet de commencer la journée du bon pied !).
A savoir, les hôtels sont tenus de remplir des certificats d’enregistrement pour chaque nuit passée ; ces papiers sont à conserver précieusement dans les passeports. Ils nous ont été demandés à la douane, afin de justifier les lieux où nous avons dormi. Il est possible toutefois de ne pas pouvoir justifier de toutes les nuits passées (nuits chez l’habitant par exemple), si on a suffisamment de certificats à montrer lors du départ. D’après le responsable d’une guesthouse il faut pouvoir justifier d’un hébergement « officiel » tous les 3 jours.
Alimentation
Nous avons mangé dans de petits restaurants avec les locaux, la plupart du temps. Cout d’un repas (soupe/viande/bières), moins de 10 euros pour 2.
La cuisine étant assez lourde et indigeste du fait de l’utilisation de l’huile de coton, nous nous sommes préparé des salades de tomates/concombre/fromages que l’on trouve sur les marchés : bienvenue pour alléger les menus !
La population
On avait lu que les Ouzbeks étaient accueillants et hospitaliers. On ne pensait pas que ça serait à ce point.
Nombre d’Ouzbeks rêvent de la France, et en particulier de Paris, et le fait d’être français suscite un vif intérêt chez la population locale, amenant à des commentaires sur nos dirigeants et artistes ; c’est ainsi, que nous avons pu échanger sur François Hollande, Mireille Mathieu, Louis de Funès, Jo Dassin (oui, ce n’est pas toujours actuel, mais au moins, ils connaissent des chanteurs français, ce qui n’était pas réciproque !).
Nous avons aussi découvert une pratique au cours de notre voyage : se faire offrir de la nourriture. Que ce soit dans les transports, au restaurant, les Ouzbeks témoignent leur hospitalité en partageant leur repas, des fruits, du pain : c’est ainsi que nous avons gouté à nos premières galettes dans un taxi collectif, offertes par un passager, ou mangé du melon, offert par des clients d’un restaurant, qui mangeaient à une table voisine.
Sécurité
De nombreux barrages et contrôles policiers sur les routes, auxquels sont soumis les locaux. Les taxis collectifs apprécient de transporter des touristes, car ça leur permet d’échapper aux contrôles : on n’embête pas les étrangers avec ces contrôles.
Exception pour sortir de la Vallée de Ferghana où il a fallu montrer nos passeports, poste frontière, à l’intérieur du pays.
En ville ou ailleurs, aucun sentiment d’insécurité.
Juste un peu pénible de se faire fouiller à chaque entrée de métro, à Taschkent ; on ne rigole pas avec la sécurité.
Transports
Les distances peuvent être longues d’une ville à l’autre.
Nous avons eu recours à 2 vols internes, achetés sur internet (comparateur Momondo).
Les vols entre Taschkent et Ourghench sont quotidien, ce qui n’est pas le cas entre Samarcande et Ferghana. Nous avons pris le vol du mardi (2 h de vol, avec escale à Taschkent).
Toute personne qui possède un véhicule peut faire office de taxi ; c’est très pratique pour circuler, il suffit de tendre la main pour que quelqu’un s’arrête. Par contre, que ce soit les taxis officiels ou les taxis d’un jour, très peu connaissent les noms des rues, les adresses ; c’est toujours bien d’avoir le numéro de téléphone du lieu où aller (l’hôtel par exemple) afin que les chauffeurs appellent directement, pour arriver à destination.
Les jeunes chauffeurs de taxi ont tendance à vouloir faire payer bien plus cher que les chauffeurs « d’un certain âge ». Nous en avons fait de nombreuses fois l’expérience. Les jeunes cherchent souvent à négocier en dollars, ce qui fait tout de suite monter les prix.
A savoir, les taxis collectifs peuvent attendre longtemps, vraiment longtemps (plusieurs heures !) avant de partir ; on peut toujours partir plus rapidement si on paie pour les personnes absentes (un taxi collectif = 4 personnes + chauffeur).
Les bus peuvent aussi ne pas partir du tout à l’heure s’ils ne sont pas assez plein ; les horaires de départs sont très aléatoires, soumis au savoir faire des rabatteurs et à la fréquentation d’une ligne.
Le parcours
- Tasckent
- Khiva
- Moynaq
- Boukhara
- Nurata
- Samarcande
- Vallée de Ferghana
- Taschkent
Offices de tourisme
Taschkent : Uzbekistan tourism, 47, Khorezm street, Téléphone: (99871) 2335414
Samarcande : l’office de tourisme n’existe plus.
Khiva : porte bien le nom d’office de tourisme, mais peu d’info et le personnel cherche surtout à vendre des circuits hors de prix et des cartes postales.
Bibliographie et liens internet sur l’Ouzbékistan
Peu de guides pour ce beau pays et ceux qui existent sont obsolètes…
- Carnet de route Marcus. Hervé Beaumont.
- Guide Olizane.
- Lonely Planet
- Site sur le pays
- Les discussions sur les forums
18 jours de voyage en Ouzbékistan
Jour 1 : Trajet Aller
Montpellier – Paris (Air France), Paris – Taschkent (Ouzbekistan Airways, 6h30 de vol), arrivée à 6h30.
A Paris, à l’aéroport, dans la file d’attente pour s’enregistrer (pas de possibilité de le faire en ligne avec cette compagnie), on vérifie plusieurs fois nos passeports ; la sécurité est importante et les agents peu aimables… On espère que les ouzbeks seront plus chaleureux que ceux qui travaillent dans la sécurité.
Une fois dans l’avion, il faut prévoir de quoi s’occuper : pas d’écran individuel, un écran commun avec un film américain sous-titré en russe… On a fait mieux pour passer le temps.
Côté confort, on repassera aussi. L’hôtesse porte une dizaine de coussins qu’elle distribue au hasard des mains qui se lèvent. Il en est de même pour les couvertures. Et bien, on va avoir froid ! Heureusement que les polaires ne sont pas loin et nos serviettes microfibres feront office de couvertures… C’est bien que notre sac à dos soit considéré comme bagage à main !
A l’arrivée à l’aéroport de Taschkent, nous sommes véritablement harcelés par les chauffeurs de taxi, nous proposant le trajet pour aller à l’hôtel au centre ville pour 10 $, puis 5… En marchant un peu, on nous propose 2 $ pour 2. Ce n’est pas si mal. On nous avait prévenus qu’il fallait compter de 1,5 $ à 1,8 $.
La traversée de la ville est étonnante ; de grandes avenues tracées au cordeau ; l’empreinte soviétique est bien présente et nous avons l’impression de ne pas être encore arrivée à destination, mais d’être en transit dans une ville russe.
Jour 2 et 3 : Taschkent, en Ouzbékistan
La première journée nous permet de visiter le métro de Taschkent (oui, oui, il mérite une visite !, mais les photos sont interdites…) ; les rames vides nous ont impressionnées presque autant que la déco. Ce n’est l’affluence du métro de Paris !
Le Bazar Chorsu est intéressant aussi à voir ; là par contre, il y a de l’affluence ! Nous sommes étonnés par les secteurs qui délimitent les denrées en vente ; zone des marchands de pain, zone des fruits qui n’est pas mélangée à celle des légumes, zone des céréales, zone des fruits secs… Tout est parcellé, délimité. Nous ne sommes pas habitués à autant d’organisation. Les couleurs, les odeurs d’épices, de galettes sont au rendez-vous, et les marchands nous interpellent pour vendre leurs produits. L’ambiance est animée, il fait extrêmement chaud ; nous apprécions le fait que ce soit un marché couvert !
Une deuxième journée, nous permet de visiter la place Khast-Imam pour y voir la Mosquée Tellia Cheikh, où se trouve l’un des plus anciens manuscrits du Coran. En repartant à pied, balade dans le vieux Taschkent, dédale de rues et de maisons en pisé, jusqu’au bazar Chorsu.
Nuits à l’hôtel « Art Hotel » qui a le mérite de posséder une petite piscine (c’est la seule fois où nous aurons ce luxe au cours de notre voyage) et donne de nombreuses infos, bonnes adresses et cartes du pays : ne pas hésiter à en acheter une, car les offices de tourisme sont plus que rare dans le pays !
Journées 3 et 4 : Khiva, en Ouzbékistan
Tashkent-Ourgench : vol intérieur (197 € pour 2)
Ourgench – Khiva : taxi (1/2 h)
On a adoré cette petite ville du désert, construire en pisé, entourée de murailles et de champs de coton. Surnommée aussi « ville musée », elle mérite vraiment que l’on s’arrête plus d’une journée. Quel plaisir de profiter de ses rues désertées le soir par les touristes (la plupart dorment dans la triste ville d’Ourgench), pour flâner et remonter le temps…
Nous avions choisi de dormir dans cette jolie cité, à l’hôtel Meros BB. Cet hôtel possède une terrasse sur le toit qui permet de profiter de la magnifique vue sur la ville, à l’intérieur des remparts. On a aimé pouvoir y boire un coup, y manger (réserver dans la journée, juste 2 tables) et y voir les lever et coucher de soleil.
Khiva
Il y a de nombreuses choses à visiter à Khiva ; nous avons pris le billet pass à 23€ pour 2, nous permettant de visiter de nombreux sites et musées de la ville (en vente à la porte ouest). Après calcul, ce n’est pas une si bonne idée que ça. Certains lieux méritant la visite ne sont pas inclus dans ce pass et nous n’avons pas non plus, visité tous les lieux compris dans ce billet (risque d’overdose !).
L’ambiance à Khiva est très détendue ; les nombreux marchands ne sont pas insistants. Seul le soleil se fait un peu trop présent ; ça tape dur, et l’air est très chaud, très sec, suffocant. On apprécie de se rafraichir à l’ombre des chaïkhana (maisons de thé) confortablement installés sur nos tapchans (table-lit surélevée recouverte de tapis et garnie de coussins)
Au niveau des lieux visités, nous avons aimé, entre autre :
- la mosquée Juma. Ne pas hésiter à prendre les escaliers (un peu cachés), près de la porte d’entrée ; ça grimpe, mais on profite à l’arrivée d’une très belle vue sur la ville. Nous étions tout seul, un chouette moment.
- Le mausolée de Pakhlavan Mahmoud ; lieu de méditation et de prières pour les plus croyants. Une ambiance sereine et de recueillement, loin de l’agitation de la ville.
- Visite de la tour de garde (porte ouest) pour profiter des couleurs orangées, le soir, sur la ville (ferme à 19h).
Grimper en haut du minaret de 45 m, pour faire de superbes photos.
Journée 5 : Moynaq, en Ouzbékistan
Khiva – Nukus – Moynak – Khiva : taxi privé (départ 7 h – retour 20h30).
Nous n’avions pas prévu d’aller à Moynaq, mais l’idée d’aller voir l’un des plus grands ports de la mer d’Aral asséchée s’est naturellement imposée à nous. Si nous avions anticipé cela, nous aurions pris un vol de Taschkent, directement pour Nukus (avant de venir à Khiva).
Le temps nous manquant, nous n’avons pas voulu prendre les transports en communs pour aller de Khiva à Ourgench, puis d’Ourgench à Nukus, puis Nukus – Moynaq ; nous aurions mis au moins 2 ou 3 jours pour faire tout ça, nous avons choisi l’option « on est pressé, on paie… cher ».
Moyennant 100 $ (oui oui, c’est cher), nous avons pu faire le trajet Khiva-Moynaq aller-retour dans la journée, départ à 7h, retour à 20h30. A l’aller, nous nous sommes arrêtés à Nukus, au musée Savitsky qui abrite une incroyable collection d’œuvres interdites à l’époque du régime communiste. A ne pas rater. Pour l’histoire, pour les œuvres, et parce que ce musée risque bien d’être malmené dans les prochaines années, la directrice du musée (gardienne de « l’esprit » du musé) a été limogée il y a quelques mois.
Moynaq, en Ouzbékistan
La route pour aller à Moynaq est longue et monotone. Au loin, on distingue le cours d’un fleuve, dans lequel les paysans puisent la précieuse eau pour irriguer les champs de coton ; cultiver cet or blanc dans ce désert est une aberration, décidé par l’ancien pouvoir soviétique. Le président actuel persévère, obligeant la population à cultiver le coton, tuant année après année la mer intérieure.
Les panneaux d’entrée de Moynaq sont décorés de mouettes, de poissons, témoins du passé de la ville.
La réalité est tout autre. Les rues poussiéreuses n’ont pas vue la mer depuis longtemps, l’air sec n’a pas touché l’eau. La mer se trouve à environ 150 km de là. Le port se meurt et les bateaux rouillés dans l’ancienne baie, sont des masses irréelles, plantées dans le sable et les coquillages.
Nous ne regrettons pas d’être venus, même si ce spectacle est d’une tristesse écologique qui nous dépasse ; nous n’avons pas les moyens de changer quoique ce soit, si ce n’est d’en être témoin et de le partager.
Journée 6 : trajet pour Boukhara, en Ouzbékistan
Khiva – Ourgench – Boukhara : taxi collectif
Une traversée du désert de plus de 6h (Ourgench – Boukhara), sur une route bien abimée. Plus de trous et de terre battue que de bitume sur certaines portions.
L’image du désert nous berce tout au long de cette route mouvementée ; le chauffeur roule vite, comme s’il voulait rattraper le temps qu’il a perdu à attendre d’éventuels passagers pour remplir son taxi ; plus de 4 h passé à la station de taxi d’Ourgench pour enfin trouver une 3e personne, prête à partager le trajet avec nous. Nous avons payé pour ne pas attendre un 4e passager, qui aurait pu mettre lui aussi autant de temps à arriver ; nous voulions partir dans la journée et ne pas passer une nuit à Ourgench, faute de candidats.
Journée 7, 8, 9 : Boukhara , en Ouzbékistan
La ville est bien différente de Khiva ; plus étendue, moins chaude, moins intimiste. Nous avions repéré une guesthouse pas chère dans la vieille ville, mais les chauffeurs se montrent bien en difficulté pour nous indiquer le chemin… Heureusement que les Ouzbeks sont toujours prêts à nous aider, et ceux qui connaissent le chemin nous orientent facilement, et avec le sourire.
En Ouzbekistan, tout se négocie ; nous négocions donc le prix du séjour (l’été, il y a peu de touristes, il est plus facile de négocier) ; environ18 $ la nuit, à l’hôtel Malikjon B&B. Nous passerons 3 nuits dans cette guesthouse idéalement situé, avec des hôtes au petit soin, pour soulager nos estomacs mis à rude épreuve (nous prépare du riz à l’eau, du thé dans la journée…).
L’ambiance en ville est différente de Khiva. Nous profitons le soir de la place animée de Liab I Haouz, sur laquelle de nombreux restaurants proposent grillades et soupes ; ici, les Ouzbèques pratiquent un « islam vodka ». Chacun fait la prière avant de manger, puis une fois les derniers gestes exécutés, les verres se remplissent de vodka et l’ambiance se réchauffe. La piste de danse se remplie à mesure que les verres se vident. Les voisins de table nous regardent, cherchent à communiquer avec nous, nous invite à danser.
Visite de la ville Boukhara, en Ouzbékistan
La ville est riche en monuments, medersas et mosquées grandioses et colorées. Le tour de ville se fait à pieds.
Nous avons aimé l’ensemble Poi Kalian, l’architecture et les touristes de tout horizon qui s’y presse pour y faire des selfies.
Nous avons aussi beaucoup aimé discuter avec des vendeurs dans le bazar ; quelques mots de russe, d’anglais (ouf !). On compare la couleur de nos peaux, de nos cheveux, la forme de nos yeux… On n’est pas si différent, si ce n’est cette barrière de la langue qui nous oblige à faire des gestes, à mimer, à dessiner… On rigole… On me pense chinoise, Didier scandinave. Le fait qu’il soit roux questionne et interpelle. Les femmes rient souvent en le voyant, se retournent, le dévisagent ; est-ce sa couleur de cheveux, leur longueur ? Le fait qu’il les attache par une couette ?
On nous prend aussi en photo, souvent. Seuls, ou enlaçant des inconnus. Et tous sont ravis et nous remercie pour la pose. On fait attraction.
Nous qui aimons grimper afin de voir les villes d’en haut, nous sommes un peu déçu, car aucun monuments n’offre cette possibilité. Le minaret ne se visite plus.
Un café offre néanmoins un joli point de vue sur l’ensemble Poï Kalian ; il faut prendre la rue qui monte, à l’opposé du minaret.
Journée 10 : Trajet pour Nurata, en Ouzbékistan
Boukhara – Navoï – Nurata : bus (Boukhara – Navoï : 20 000 sum ; Navoï – Nurata : 15 000 sum).
La route pour venir à Nurata est vraiment belle. Des steppes, du désert, des troupeaux de chèvres et moutons et même de chevaux en liberté, dans ces vastes étendues.
Nous voulions aller à Nurata, pour aller voir des pétroglyphes, formes dessinées dans les roches près de cette ville.
Nurata est surtout connue pour sa source sacrée, sorte de Lourdes pour les musulmans qui remplissent d’eau les jerricans vendus à l’entrée de la mosquée.
Nous pensions qu’il était possible de dormir dans la ville ; nous ne nous attendions pas à ce que ce soit si compliqué !
La nuit a Nurata, en Ouzbékistan
Il y a bien un hôtel, mais réservé aux Ouzbèques : c’est-à-dire, qu’il ne peut délivrer de certificat d’enregistrement pour la nuit aux touristes. Après bien des péripéties (négociation, attente, discussion avec les nombreux habitants de la ville, appel chez un ancien propriétaire d’un B&B Mr Nemat…), l’un des responsable de l’hôtel a tout de même accepté de nous loger, pour 12 $ la nuit.
L’expérience a été… une expérience ! Vieil hôtel de l’époque soviétique, miteux à souhait. On a apprécié d’avoir nos sacs à viande en soie dans lesquels se glisser à l’abri de la poussière et tâches à d’origines indéterminées, ainsi que nos sandales pour oser rentrer dans la douche.
Mais pouvoir grimper le soir en haut de l’ancienne forteresse d’Alexandre le Grand qui surplombe la ville, profiter du coucher de soleil sur cette oasis, entendre l’appel à la prière du muezzin avait quelque chose de magique…
Impossible toutefois de conseiller cet hôtel pour y dormir, trop décrépi.
Arriver tôt et essayer de trouver Mr Nemat qui disposerait de chambres (nous ne l’avons pas trouvé) ou aller dormir dans un camp de yourtes (mais environ 50$ la nuit…) dans les environs.
Journée 11 : Trajet pour Samarcande, en Ouzbékistan
Nurata – Karmana : taxi (80 000 sum)
Karmana – Samarcande : bus (30 000 sum).
Le musée de Nurata nous renseigne sur les pétroglyphes qui se trouvent… près de Navoï ! Après discussion, le responsable du musée nous organise le fait d’aller voir les pétroglyphes située au camp de Sarmish (situé entre Nurata et Navoï), puis de nous amener jusqu’à Navoï, pour prendre le bus pour Samarcande.
Il était dit que nous ne verrions pas de pétroglyphes, car arrivé devant l’entrée du camp installé sur la route des grottes dans lesquelles se trouvent ces gravures, un immense portail en bloque l’accès. Impossible de faire ouvrir les grilles au gardien ; en outre, le responsable venu pour s’entretenir à la grille avec notre chauffeur, avait l’apparence d’un gourou qui ne voulait surtout pas d’étrangers sur ses terres.
Pas de route secondaire pour s’y rendre malgré tout. Notre chauffeur a eu beau parlementer, s’énerver, négocier, rien n’y fait. On nous demande des pass, que nous n’avons pas. Nous ne saurons pas si c’est vrai ou si c’est un argument pour ne pas nous faire rentrer. Et d’ailleurs, où se les procurer ? Tant pis. Si nous avions dormi dans un hôtel plus touristique, peut-être nous aurait-on dit comment se procurer ces fameux documents. Ça nous apprendra à ne pas voyager en voyage organisé… ;o)
Notre chauffeur nous amène jusqu’à Karmana, jusqu’à la station de bus, direction Samarcande. Quelques heures d’attente, le temps que le bus se remplisse et même regroupement de 2 bus en un pour optimiser les places…
Journées 12, 13, 14 : Samarcande, en Ouzbékistan
Nous avons passé 3 jours à Samarcande ; après Khiva, Boukhara, nous ne pensions pas être aussi subjugués par la beauté des sites, en particulier celui du Registan.
Toutefois, l’ambiance de la ville est étonnante, puisqu’il n’y a pas de place animée, si ce n’est la place du Registan où ce pressent les touristes et la population locale.
Est-ce du à la présence des murs qui isolent et divisent les quartiers ? En effet, depuis quelques années, le pouvoir en place a fait ériger des murs qui séparent les quartiers historiques des sites touristiques, afin que les touristes ne voient que les beautés architecturales de la ville, sans être gêné par le côté soit disant inesthétique des habitations. Consternant ! Cet isolement aseptisé donne aux sites touristiques des airs de parc d’attraction, jusqu’aux voiturettes électriques pour transporter les touristes fatigués.
En outre, les murs de part et d’autre des sites, gênent les déplacements, puisque de nombreuses impasses ont ainsi été créées dans les quartiers habités, transformant les ruelles en labyrinthe où il est difficile de circuler ; pourtant, il ne faut vraiment pas hésiter à se perdre dans ces quartiers à la rencontre de la « vraie ville » de Samarcande et emprunter les ruelles pour aller d’un site touristique à l’autre, de l’autre côté du mur.
Manger a Samarcande
Côté pratique, pour manger en ville, loin des touristes… Traverser le mur ! Pour aller dans les quartiers habités et non pas ceux réservés aux touristes.
On trouve aussi des petits restos derrière le gros supermarché qui fait face au Registan (il en porte d’ailleurs le nom…), qui ne sont pas chers du tout.
Visites a Samarcande
Côté visites…Notre coup de cœur : le Registan bien-sûr…
Nous avons fait la visite de ce site la première journée (43 000 sum le billet d’entrée. Ce billet permet aussi de rentrer à nouveau pour la visite nocturne, à condition de revenir avant 19h -billet valable une seule journée. Apres 19h c’est 20000sum de plus).
Le Registan est tellement beau et grandiose, que nous ne savons où donner de la tête !
Un policier nous propose de grimper jusqu’en haut du minaret pour 10 $ par personne (parce que c’est nous !) ; nous déclinons la proposition. Chacun cherche à arrondir ses fins de mois, mais là, c’est vraiment exagéré et nous n’apprécions pas ce principe !
En rentrant dans la madrasa, le gardien « officiel » à l’entrée du minaret nous propose la montée à 6$ pour 2. La différence de prix entre le prix pratiqué par ce gardien et celui du policier un peu plus tôt nous fait oublier de négocier le prix. Tant pis pour nous ! La vue en haut du minaret n’a au final, rien d’extraordinaire, puisque une grande plaque en tôle nous empêche toute vue plongeante sur le Registan… Pas la peine de monter si haut, pour si peu !
Les couleurs changent selon la lumière du soleil ; il est bon d’aller et revenir régulièrement près du Registan pour le découvrir encore et encore, impressionné par les dorures, les décorations, la puissance du site… Le soir, ne vraiment pas hésiter à profiter du spectacle créé par les éclairages nocturnes et rentrer dans le site ; d’autres angles de vue se font jour, des silhouettes sont mises en valeurs… Ambiance romantique garantie…
Les autres sites a visiter
Nous avons aussi beaucoup aimé :
- le mausolée Gur-Emir : une ambiance sereine, méditative dans ce lieu, en présence de croyants qui font leur prière.
- L’ensemble Chah-i-Zinda, ensemble de mausolées, sur une colline. On pénètre dans ce site comme dans une ruelle, de part et d’autre, une enfilade de constructions colorées. Des bleus profonds, des voutes, des reproductions célestes pour honorer la mémoire des défunts enterrés ici. Un lieu émouvant, malgré la chaleur écrasante.
- L’observatoire d’Uluz Beg. Y aller en taxi, car à pied, c’est tout simplement interminable, surtout sous le soleil de plomb, le long d’une route circulée et peu propice à la balade… De l’observatoire initial, ne reste qu’une partie souterraine, mais cela nous permet de nous rendre compte de la taille de l’édifice, tel qu’il était construit à l’époque ; impressionnant.
Journée 15 : Trajet pour Ferghana, en Ouzbékistan
Samarcande – Ferghana (vol intérieur : 156 € pour 2).
La vallée de Ferghana est la vallée fertile d’Ouzbekistan. La production des vergers, des champs de coton, des champs de céréales alimentent le pays. Ici, les villes n’ont pas les mêmes atouts touristiques ; pas de sites architecturaux grandioses, mais de petites villes et un savoir-faire artisanal à découvrir. La vallée de Ferghana est aussi connue pour son islam plus rigoriste que dans les autres régions du pays, ce que nous ne percevons pas particulièrement, que ce soit dans les vêtures ou les conduites (ici aussi, on boit de la vodka !). Nous avions lu qu’il fallait s’habiller avec des manches longues, afin de ne pas choquer ; pourtant, autour de nous, de nombreuses femmes Ouzbèques sont en manches courtes, jupes…
Nous n’avons pas spécialement apprécié la ville de Ferghana ; nous pensions arriver dans une petite ville ; au lieu de ça, c’est une ville étendue, aux larges avenues soviétiques, vides de gens… Trop de contraste après les villes que nous venons de visiter…
Arrivée à Ferghana en début d’après-midi, nous en profitons pour faire un aller-retour à Marguilan, petite ville située à une demi-heure de route, pour y visiter une des fabriques de soie.
La fabrique est de petite taille, et l’on nous montre les différentes étapes de la confection de la soie, des cocons de vers au filage. Intéressant.
Les échanges avec le guide de l’usine nous amusent sur nos différences culturelles ; il est très étonné que l’on ne recouvre pas le sol de notre foyer par d’immenses tapis comme ils le font ici. Il ne comprend pas non plus le célibat, le fait aussi que l’on puisse vivre, loin de sa famille, de ses parents…Notre société individualiste l’étonne et l’attriste, même s’il rêve de Paris et de la tour Eiffel…
Journée 16 : Vallée de Ferghana, en Ouzbékistan
Ferghana – Richtan : taxi collectif (5000 sum/personne)
Richtan – Kokand : taxi collectif (5000 sum/personne)
L’étape à Richtan nous permet de visiter l’un des ateliers de céramiques, très célèbre dans le pays et même hors des frontières. Nous pouvons y voir le processus de fabrication de la céramique à la main, en commençant par la première étape : la transformation de l’argile rouge locale, jusqu’à la peinture à la main. Nous retrouvons la couleur bleue qui orne certains sites que nous avons visité à Samarcande. De très belles œuvres, de belles couleurs et motifs.
Journée 17 : Vallée de Ferghana, en Ouzbékistan
Kokand
Balade dans la ville, qui nous semble déserte, malgré ou à causes des larges avenues… Les gens que nous croisons nous sourient, cherchent à communiquer, mais ici aussi, la barrière de la langue limite nos échanges.
La visite du Palais de Khoudoyar Khan situé en centre ville est agréable, peu de touristes dans le site.
Visite aussi de la mosquée Juma et ses magnifiques colonnes de bois ciselées ; située à 1 km du centre, il est aisé de s’y rendre à pied.
De manière générale, les villes et édifices de la vallée de Ferghana contrastent trop avec la beauté des précédents sites visités (Khiva, Boukhara, Samarcande) ; peut-être aurait-il fallu commencer par là, pour mieux apprécier cette région ; mais elle se révèle tout de même intéressante pour découvrir l’artisanat et le savoir-faire Ouzbèque.
Journée 18 : Trajet pour Taschkent, en Ouzbékistan
Kokand – Taschkent : taxi collectif (80 000 sum)
Le matin, le gérant de l’hotel insiste pour nous conduire jusqu’à la station de taxi, nous proposant de négocier pour nous un bon prix pour aller à Taschkent.
Nous ne sommes pas habitués à autant d’attention et on se demande combien ce geste va nous couter… La station de taxi se trouve assez loin du centre ville ; à notre arrivée, il nous demande de rester dans la voiture, le temps de la négociation. Un attroupement de chauffeurs se créé autour de nous, nous donnant l’impression d’être un pot de miel cerné par des abeilles affamées. Notre chauffeur rentre quelques minutes après dans la voiture et nous annonce un prix, qui lui semble très honnête.
Il ne nous demande pas d’argent pour le trajet ni pour la négociation ; est-ce qu’il s’est arrangé avec le chauffeur de taxi ? Le prix nous semble en tout cas plus que correct et nous n’avons pour une fois, pas eu à faire la négociation qui peut être par moment fatigante et stressante lorsque les chauffeurs sont trop gourmands… Nous n’avons pas rencontré d’autres personnes ayant effectué ce trajet en taxi, nous ne savons donc pas si c’est réellement un bon prix ou pas (mais ça nous semble raisonnable, par rapport à d’autres longs trajets que nous avons fait).
En route pour Taschkent, en Ouzbékistan
En quittant la vallée de Ferghana, nous arrivons à un poste frontière intérieur ; les militaires et policiers encagoulés nous demande de descendre du véhicule pour le contrôle des passeports. Tout est en règle, mais l’ambiance est tendue.
La route pour Taschkent traverse les montagnes, par le col de Kamchik ; de superbes paysages traversés à vive allure, la route est sinueuse et les klaxons résonnent dans la montagne. Ici, le code de la route est le grand absent, seul compte ce signal sonore qui invite les voitures à se rabattre, pour laisser passer les plus pressés.
Nuit à Taschkent, dernier repas pris dans un petit lieu comme on les aime, loin des touristes ; nous sommes encore étonné de nous faire offrir un énorme plateau de pastèque, par des clients du restaurant ; déclinant tout d’abord le plateau amené par le serveur (nous pensons qu’il s’agit d’une erreur de commande), nous l’acceptons par la suite lorsqu’il nous explique que c’est offert par la table voisine ; nous nous inclinons et remercions chaleureusement ; nous aurons côtoyé cette hospitalité Ouzbéque jusqu’au dernier moment…
Conclusion sur notre voyage en Ouzbékistan
Nous sommes ravis de notre séjour, de la beauté des sites visités et des personnes rencontrées. L’Ouzbékistan est un pays très chaud l’été, et très froid l’hiver. A choisir, il vaut mieux y aller au printemps ou en automne ; l’extrême chaleur nous à fait renoncer aux randos, même à la journée. Nous avons pris plaisir à voyager léger ; nous sommes prêts pour l’aventure d’1 an, avec notre sac à dos !
Matériel utilisé pour notre voyage en Ouzbékistan
CATEGORIE | MODELE | MARQUE | POURQUOI AVOIR FAIT CE CHOIX AU DEPART | CE CHOIX A-T-IL REPONDU AUX BESOINS DE LA SORTIE | SI C’ÉTAIT A REFAIRE |
SAC À DOS | Sac Tortuga travel Backpacks, de 44 litres. Modèle n°2. | TORTUGA BACKPACKS | Cadeau d’anniversaire, heureusement, car il est cher ! (124 $) c’est son (seul) défaut. Acheté sur tortugabackpaks.com (pas de revendeur en France). | Oui, très bon choix. J’en parle un peu plus bas en détails | Oui, sans hésitation. Ce sera notre compagnon de route pour 1 an. |
SAC À VIANDE | Soie (décathlon) | QUECHUA | Petit prix, compact, léger. | Bien utile pour les hébergements à la propreté douteuse | Je le rachèterais sans problème |
SANDALES DE RANDONNÉE | Terra w | TEVA | Chaussures achetées il y a plusieurs années, pour la marche dans pays chauds | Oui, très confortables. Peuvent servir autant à de petites randos qu’à de la ville. | Je les rachèterais sans problème |
TEE-SHIRT RANDO FEMME | Arpenaz 100 | QUECHUA | Parce que pas cher (10€), qu’il est léger et sèche vite | Je suis partie avec 2 tee-shirts de cette marque ; en les lavant tous les 2/3jours, ils ont bien perdus de leur tenue. Bien pour un voyage d’environ 1 mois, mais pas d’assez bonne qualité pour plus. | Non, je ne rachèterais pas. Pas d’assez bonne qualité (mais vu le prix, je m’en doutais !) |
PANTALON MODULABLE RANDONNÉE | Arpenaz 500 Denim | QUECHUA | Je l’ai acheté il y a 3 ou 4 ans. La nouvelle version est à 30€. | Je le porte pendant 1 mois, quasi tous les jours, à chaque voyage. Il tient bien, il est confort pour le quotidien et pas trop chaud, et ne fait pas « pantalon de rando » pour la ville. | Satisfaite, j’en ai acheté 1 kaki cette année. |
APPAREIL PHOTO | Panasonic DMC-LX2 | PANASONIC | Cadeau d’anniversaire | Oui. Il est de petite taille, se transporte aisément partout, dans n’importe quelle poche et fait de super photos ! | Je l’ai depuis 5/6 ans et il fonctionne toujours aussi bien. Il est de tous mes voyages et ne montre pas de « signe extérieur de richesse » bien pratique en fonction des pays. Il fera parti du prochain voyage |
Quelques conseils pour le sac à dos pour un voyage en Ouzbékistan:
Super pour l’avion, il ne nous quitte pas, car passe en bagage à main.
Ses sangles disparaissent en quelques secondes sous une toile qui les recouvrent, lui donnant alors l’air d’une petite valise noire passe partout. Nous avons pu le faire passer en bagage à main, même sur les vols intérieurs avec Ouzbékistan Airways, très à cheval sur le poids (moins de 8kg) et sur Air France qui contrôlait les bagages à main à Paris pour les passagers en direction de Montpellier…
Avec lui sur le dos, on ne fait pas très roots, mais on s’en fiche ; il est solide, pratique, compact, sécure. On peut attacher les 2 fermetures éclairs des 2 poches principales, entre-elles ; à l’hôtel, on n’a pas à se soucier d’une éventuelle fouille dans nos bagages. Il faut découper le sac ou défoncer la fermeture éclair. C’est toujours possible, mais ça fait désordre quand même…
En bus, il passe facilement sous le siège, ce qui permet de l’avoir toujours avec nous et ne pas passer notre temps à regarder la soute à chaque arrêt.
Il est certes, un peu rigide au niveau dorsal, mais ce n’est pas un sac pour randonnée non plus ; il remplit très bien son rôle, si on l’a sur le dos pour aller de son hôtel à une station de bus à pieds.
Au niveau organisation, il est très bien pensé avec ses 3 grandes poches (dont une molletonnée, dédiée à la protection d’un ordi portable) et à l’intérieur, des poches pour ranger.