Tour de la Meije en ski de randonnée

par Expérience Outdoor
Moqueeeetttte

Florian DESJOUIS nous partage son expérience du Tour de la Meije en ski de randonnée

Informations pour préparer le Tour de la Meije en ski de randonnée

Date :

du 5 au 9 avril 2014

Lieu :

France, Provence alpes côtes d’azur, Hautes alpes, Villard d’arène (05480)

Comment s’y rendre :

Depuis Montpellier => Villard d’arène : 420 km, 23 euros de péage, 5 h de route.

Participants pour ce Tour de la Meije en ski de randonnée :

Gwendoline ATTIA et Florian DESJOUIS

Ou dormir autour de la Meije :

  • Refuge Adèle Planchard : un bien joli refuge perdu dans la montagne : pour ceux qui avaient été refroidi par l’ancienne gardienne, ce sont 2 nouveaux tenanciers aux manettes, tout à fait sympathiques. Perché sur son promontoire (sans faire d’ombre à son copain au pied de la Meije), ce refuge confortable où de bonnes couettes vous attendront, où de bons repas vous restaureront, et où l’on vous sourira lors de votre arrivée, ce refuge vous permettra de repartir frais et dispo pour la suite. Une bonne étape, bien au calme nous concernant. Et en plus, un journal de bord mis à jour quotidiennement, et ça c’est vraiment très bien pour suivre ce qu’il se passe quand on est loin de la montagne !
  • Refuge du promontoire : la valeur sûre. J’y allais un peu comme un pèlerinage, en me demandant si je n’allais pas être déçu, comme souvent on l’est avec les lieux/personnages dit mythiques. Et bien là non, pas de déception car c’est amical, honnête, généreux et sympathique : ce que l’on attend d’un refuge quoi ! Nous avons eu à rester au refuge une journée entière en raison du temps, et ce fut un des bons moments du séjour que de pouvoir rester un peu là-haut, sans autre soucis et préoccupations que de contempler, discuter, apprécier. Un très bon moment. News quotidiennes sur les conditions.
  • Gite du pas de l’âne : Alors c’est le gite qui se trouve au départ de la boucle que nous avons faite. Bien pratique. Mais si vous avez lu le récit, la horde de punaises de lits qui nous a enquiquiner toute la nuit dans le grand dortoir (pas de soucis dans les petits dortoirs semble-t-il) n’incite pas à conseille l’adresse. D’autant plus que l’on ne nous a pas franchement pris au sérieux au retour quand nous avons évoqué auprès du propriétaire le souci, qui a expliqué le fait que les clients « pouvaient parfois amener les saletés des autres gites/refuges parfois » : un peu facile, d’autant plus que le promontoire et adèle Planchard étaient nickel… Si vous pouvez vous en passer, faites-le.

Où se restaurer/où se réapprovisionner :

Tout ce qu’il faut (essence, supermarchés, pharmacies, magasins de montagne etc…) à Briançon, la « métropole » du coin.

Autrement à La Grave, à 15 min du départ du raid : gites, bars restaurants, superettes, magasin de montagne etc…

Office du tourisme :

Pays des écrins : Site généraliste pour obtenir toutes les infos nécessaires afin d’organiser au mieux son séjour. A consulter ++.

La grave/la meije

Villard d’arène

Bibliographie pour préparer ce Tour de la Meije en ski de randonnée :

« Topo neige Ecrins nord : Drac, Vénéon, Romanche. Par Lionel Allemand et Volodia Shahshahani ». La bible pour ceux qui veulent topoter dans ce coin. Multiples photos et topos, précis et détaillés. Quasi exhaustifs.

« Ascensions en neige et mixte : Ecrins est, Cerces, Queyras. Tome 1 » Sébastien Constant. Editions constant.

Enfin, le bon topo qui manquait. Des tracés photos précis et nombreux, des descriptifs exhaustifs, des petits bonus (portraits et anecdotes), des tracés réactualisés (les glaciers ont évolué depuis l’époque des 100 plus belles !). Un très bon outil pour aller explorer ces montagnes sauvages. 344 courses sont répertoriées.

Carte ign « Meije Pelvoux », 3436ET. Attention, un intervalle de ligne de cote = 20 m de dénivellation, et non 10 m comme pour toutes les autres carte IGN.

Ce que nous avons fait :

J1 : Montée au refuge Adèle Planchard au départ du gite du pas de l’âne.

2.3, 1500 de d+ avec beaucoup de distance, et les 800 derniers mètres de d+ sur une pente qui s’apparente à une fournaise.

J2 : Montée au refuge du promontoire en passant par col de casse déserte

4.1, 1200 de d+ environ, avec quelques manips (dépeautage col des neige, repeautage + ski sur le sac pour franchir col de casse déserte, repeautage au refuge du chatelleret).

Superbe étape, glacier pouvant nécessiter un peu de vigilance sous la casse déserte.

J3 : Refuge promontoire => brèche de la meije => Serret de Savon => Refuge de l’aigle => glacier de l’homme => Parking Gite pas de l’âne

3.3, 800 d+ environ. L’étape la plus courte sur le papier, mais la plus sérieuse et pas forcément la moins longue (pas mal de manips).

Gros glacier, grosse crevasse, et grosse ambiance : la plus belle étape certainement.

Ce que nous aurions aimé faire :

Nous souhaitions faire initialement une des hautes routes des Ecrins, au départ de Monétier. Cela rajoute 3 jours au séjour, et rallonge la quatrième étape (celle qui vous amène à Adèle Planchard).

Voici les 6 étapes du Tour de la Meije en ski de randonnée que nous avions prévues (et donc que nous n’avons pas pu faire, le refuge du glacier blanc étant fermé). C’est une ébauche de topo qui nécessite d’être compléter certainement, à vous de juger. Nous n’avons pas parcourus le tracé énoncé, ça n’est donc qu’une synthèse d’informations issus de différentes sources topographiques.

J1 : 1200/1300 d+ environ, 3.3/4.1.

Rejoindre le haut de serre chevalier par le télésiège de l’yret. Franchir col de neyzets (2736 m) sous le sommet du rocher de l’yret (2830 m). Descendre 100 m environ sous le col de montagnolle, que l’on rejoint à ski ou crampons en fonctions des condis (peut être possibilité de rejoindre le col des Montagnolle quasi par gravité). Un petit bout d’arête (100m) permet de rejoindre le couloir qu’il faut descendre juste avant le roc de la Montagnolle.

Descendre le couloir (raid et expo : photo ++ sur le topo de sebastien constant «  Ascensions en neige et mixte, Tome 1, ecrins est, cerces, queyras ») et rejoindre le lac de l’eychauda.

Suivre la moraine, puis traverser le glacier de Séguret Foran rive gauche jusqu’à atteindre le seuil du rif (ou pousser jusqu’au pic du rif).

Longer sous les dômes de Monétier en direction du col des brouillards (repeautage). Stopper sous pic de dormillouse pour viser un passage dans les pentes en aval (vaut le coup de trouver des photos, d’affiner cette section => skitour/camp to camp etc…)

Rejoindre le pied du pic Jean Gauthier, remonter au col du monétier. Traverser (en crampons certainement) les vires de Monétier : raide et expo, le passage technique de la journée (du raid ?). Puis descente glacier jean Gauthier pour rejoindre le refuge du glacier Blanc

J2 : Refuge glacier blanc => pic glacier d’arsine => refuge des écrins. D+ : 1000 m environ

Départ refuge glacier blanc (2542 m), rejoindre le glacier à 2800 m (environ), continuer rive gauche du glacier puis bifurquer à droite en direction du pic de glacier d’arsine vers 3000 m, sommet à 3364 m.

Rejoindre le glacier à 3000m, puis remonter en direction du refuge des écrins .

J3 : Dôme neige écrins en aller-retour. 3.2, 1100 d+ environ

Descendre du refuge à ski  puis => Extrait skitour : « Poursuivre la remontée de glacier Blanc jusqu’à l’attaque de la pente (3340 mètres). Remonter au choix la pente à gauche, un peu plus raide mais non exposée aux chutes de séracs où la voie normale, à droite. Remonter les pentes en direction de la barre. Vers 3900 mètres, sous la rimaye, longer vers l’O jusqu’à la Brêche Lory (3974m) puis jusqu’au dôme (les derniers mètres pourront se faire en crampons, 40/45° en neige et glace). »

Retour idem trajet montée.

J4 : Refuge des Ecrins => refuge Adèle Planchard par col Emile Pic : 1200 d+ environ, 3.3.

Au départ du refuge des écrins, rejoindre le pied du col Emile pic en traversée ascendante : rejoindre le col Emile pic (peut être tirer une longueur, semble un peu goulotté, relais en sortie)

Puis descente du glacier des agneaux (semble être assez délicat) : cela se passe plutôt en rive droite, jusqu’au dernier ressaut à 2900 m environ. Un passage à 45° souvent en condition moyenne, assez court. Puis pente débonnaire et un dernier crux pour rejoindre le glacier de la platte des agneaux : une barre à négocier, plutôt rive gauche.

Globalement, le cheminement sur ce glacier est à affiner ++, certainement avec le gardien du refuge des écrins, et avec les topos. Car en croisant les photos des un et des autres sur le net, la descente de la partie supérieure ne semble pas être aussi simple que « descente en en rive droite ». A vous de juger.

Puis remontée sur Adèle Planchard : suivre glacier de la Platte des agneaux jusqu’à 2500 m environ, puis se lancer dans une sorte de canyon qui se sépare en 2 vers 2700 m. Choisir une des 2 branches qui débouche sur de grandes pentes soutenues, grandes pentes qui vous déposeront au refuge.

J5/J6 : Idem « ce que nous avons fait »

3 jours pour réaliser le Tour de la Meije en ski de randonnée

Changement de Programme

Ca y est, les refuges sont réservés, les étapes calibrées, les sacs quasiment préparés. Voilà une semaine que nous menons une vie bien sobre, à base de bonne nuit, de féculents et d’eau fraiche, ou presque.

Premier raid à ski pour Gwendoline, aucune idée de comment elle réagira à la succession des étapes, à l’évolution dans cette haute montagne, impressionnante, inhibante parfois.

Une part d’inconnue qui ajoute de l’aventure à l’aventure : nous aurions pu nous contenter d’un raid plus sobre, avec des étapes plus courtes, des glaciers moins menaçants, et certainement une réputation qui attise moins le désir.

Mais ce raid attire comme un pèlerinage : de sommets mythiques en refuges célèbres, nous voulons découvrir ce qui fait la réputation d’une partie de l’Oisans.

J’avais pourtant vu plus gros initialement, bien plus gros : une des hautes routes des écrins, au départ de Monétier. 3 superbes journées en rab, pour un total de 6 jours où les étapes longues succèdent aux étapes techniques, pour parfois se mixer en des étapes longues et techniques. Une période de l’année qui aurait garanti une tranquillité certaine, un wilderness garantit. Alléchant, excitant. Mais un refuge ne sera pas ouvert, le premier : il attendra la période scolaire… Une logique hôtelière qui agace un peu, qui surprend aussi les autres gardiens croisés par la suite : le changement de taulier amène à des changements de priorités.

Nous basculons donc sur la version courte, c’est à dire les 3 dernières étapes du Tour de la Meije en ski de randonnée : j’oscille entre déception et soulagement. Ce sera certainement déjà suffisant pour une première !

Que calor pour ce premier jour du Tour de la Meije en ski de randonnée

Que calor !!

Faux départ :

Nous arrivons en fin d’après-midi au gite du pas de l’âne. Coincé au cœur de ce vallon où coule la Romanche, ciel couvert et atmosphère humide, l’ambiance n’est pas des plus amicale : mais c’est un confort indiscutable que celui de dormir au lieu exact du départ du raid. Nous nous installons paisiblement dans le salon cuisine ainsi que dans le dortoir déserté : nous ouvrons le bal de la saison des raids à skis, ce qui nous garantit une certaine tranquillité.

Nous relisons les cartes, faisons le point une dernière fois sur le matériel, puis nous laissons aller à s’assoupir quelques minutes, bien loin des préoccupations du raid à venir.

Quelques heures plus tard, nous voilà déjà en train de nous engouffrer sous les couettes, nous voulons commencer ce raid bien reposés.

C’était sans compter sur des petites bêtes : les punaises de lit. Vous vous endormez à peine que vous sentez une irritation forte sur le bras, sur le pied ou sur le visage. Ou les trois ! On se dit que ça passera, le sommeil sera plus fort. On change de position en espérant apaiser : puis on se retrouve quelques minutes plus tard avec ces mêmes irritations, mais sur l’autre bras, l’autre jambe ou l’autre joue.

Alors on se lève, on va devant le miroir, et on hallucine : de gros boutons rouges, qui vous déforment un peu le visage et certaines parties du corps. Et on se lance dans une croisade acharnée contre ses vampires miniatures : on en trouve oui, des biens vivants, tout rouge, avec certainement votre sang dans l’abdomen. Mais aussi des biens séchés dans les replis de la couette, dans les boiseries. C’est dégueulasse !

On se réfugie dans la cuisine en prenant le strict minimum. Et pendant plusieurs heures le mêmes cirque : on scrute, on épie, on écrase, on croit que c’est bon pour le reste de la nuit et bim, on se fait attaquer de plus belles…

Nous pensions commencer la nuit à 21h30, de bonnes humeurs, blottis dans nos couettes, seul dans le dortoir. Nous nous endormirons réellement qu’à 1H30 du matin, tous les 2 sur un des canapés du salon, avec un seul drap pour nous couvrir, et un réveil dans 3 heures 30. Argghhh.

Ambiance sieste au refuge durant notre Tour de la Meije en ski de randonnée

Il fait trrrop chaauuud pour travailllller

Contraste de saison

Voilà quelques heures que nous sommes partis pour cette première étape : maintenant enveloppé dans la fraicheur du glacier de la Platte des agneaux, nous croisons le glacier des agneaux sur lequel nous aurions dû descendre si nous avions pu suivre le projet initial. Je scrute, je photographie, ça servira certainement un jour.

Nous atteignons rapidement le pied de la dernière pente amenant au refuge Adèle Planchard : le soleil est déjà bien présent, nous en profitons pour grignoter un coup, entre ombre et lumière.

Puis nous repartons le cœur vaillant pour torcher les 800 derniers mètres. Et on se rend vite compte que nous sommes passés du pôle nord au désert sub saharien en quelques minutes : ça cogne méchamment ! Et le rythme se calme rapidement… A tout ça s’ajoute un manque cruel d’acclimatation, et de sommeil, et nous sortons gentiment mais surement les rames. Je vise les petits bouts d’ombre qui se trouve sur la rive droite du canyon, le temps de faire diminuer la température et le cardio : maigre consolation.

Puis il sera temps de se lancer dans les grandes pentes arides qui nous déposerons au refuge. Je distingue derrière nous les 3 espagnols qui semblent avoir fait péter une durite aussi, ça rassure, on se sent moins seul.

Nous atteindrons péniblement les abords du refuge où se dore la pilule notre couple de gardien : ils ont un peu chaud d’ailleurs, et nous plaignent très largement d’avoir eu à faire cette montée sous ce cagnard. Cela nous réchauffe le cœur, déjà en ébullition.

Privilège

7h du matin : nous voilà les skis aux pieds sous un soleil radieux, après une bonne nuit réparatrice, un bon petit déjeuner. L’air est frais, le regel bien marqué, et il n’y a pas grand monde sur la trace. Quelques un filent en direction de la grande ruine, d’autres descendront en direction de Villard d’arène. Bref, pas tant foule aujourd’hui en montagne.

Magnifique ambiance des montagnes autour de la Meije

Superbe lumière matinal, on ne s’en lasse pas

C’est le privilège du ski de printemps hors période des vacances scolaires. Une montagne moins fréquentée, moins bruyante, plus de calme, plus de wilderness comme ils disent… Des refuges loin d’être bondés, des nuits plus apaisées, des gardiens plus disponibles.

On est loin ici de cette désagréable sensation, celle où l’on a l’impression de constamment empiéter sur l’espace du voisin, celle où l’on peut s’agacer des comportements des uns, des incivilités des autres.

Petit comité, atmosphère intimiste, en tête en tête avec la montagne, instant privilégié, moments de privilégiés.

Col des neiges du Tour de la Meije en ski de randonnée à pied

Col des neiges, on se concentre un peu siouplait

Le superbe passage du col de casse déserte autour de la Meije

Le superbe passage du col de casse déserte

Et avec ceci, se sera tout ?

Arrivés au refuge du Chatelleret : il n’est pas si tard mais le soleil chauffe déjà bien. Nous distinguons le refuge du promontoire qui semble proche, mais c’est un leurre, évidemment… Pas de météo la veille au refuge d’adèle Planchard ; nous avons croisé sur le glacier de la casse déserte un groupe affirmant une météo très médiocre pour les jours à venir.

J’aimerais en savoir un petit peu plus, je me glisse, en crok évidemment, en direction de la cuisine, pour quémander quelques infos à la patronne à ce sujet. Il faudra revenir pour le sourire, mais je me lance à expliquer ma requête. Réponse en retour, « à trop écouter la météo, on ne fait rien. Vous souhaitez boire quelque chose ? » ; Merci au revoir.

Je savais un peu à quoi m’attendre, l’été précèdent, je bivouaquais non loin du refuge durant quelques jours. Nous venions consommer parfois, un Perrier menthe, une petite tarte. Et venions régulièrement demander quelques infos sur la météo, n’ayant pas de réseau. Accueil constamment froid, infos aux comptes gouttes, aucun « efforts » d’amabilité : l’effort est-il si difficile en altitude ? Ils s’en sortent bien mieux au promontoire, pourtant plus haut.

C’est agaçant, car un refuge n’est pas un hôtel, car cela fait partis de son boulot de renseigner : sur les courses, sur la météo. Et ça pour tout le monde : consommateur, et non consommateur. Alors oui, je pose une question, elle me répond : mais il faut voir la manière et le contenu. Cela valorise d’autant plus l’effort de certains autres refuges, comme adèle Planchard, ou du Promontoire…

La vie simple

Soleil de plomb, une fois de plus nous arrivons un peu assoiffés et affamés au promontoire. Mais il n’est pas tard, nous savons que nous avons toute l’après-midi pour remettre un peu d’essence dans les moteurs.

Et l’on savoure, voire même on se délecte : un perrier menthe si frais, si désaltérant, une omelette si savoureuse, et une crêpe si fondante. On se lâche un peu, plus qu’on ne le ferait ailleurs : car c’est tellement meilleur ici et maintenant, car on le fait un peu pour ça aussi, pour ces petits riens qui deviennent si bon.

Un soleil qui vous réchauffe l’échine à travers la vitre, des pieds qui retrouvent un peu d’air, des cuisses qui se détendent, une gorgée par nécessité, une gorgée par gourmandise, des vêtements secs, le temps devant soi, des instants partagés à plusieurs. Temps de plaisirs gravitent autour de la montagne, de ces instants dans l’action mais aussi de ces moments où l’on se retrouve au calme à se refaire le film de la journée.

Refuge du Promontoir durant notre Tour de la Meije en ski de randonnée

Bientôt le refuge ! Ou pas

Stand by

Comme prévu, météo médiocre annoncée pour le lendemain : du mauvais, quelques précipitations, pas très tentant. Tout le monde restera sagement au refuge, car personne n’est pressé ; et quel la navigation sur méchant glacier me rebute particulièrement !

Nous concernant, nous somme presque heureux de cette opportunité, d’autant plus que le beau est annoncé pour les jours qui suivront. On ne se voyait pas déjà rentrer, déjà quitter les hauteurs, cette vie simple dans ce milieu complexe.

Alors voilà, aujourd’hui c’est grasse matinée : lever à 8 h quoi ! Nous savons qu’aujourd’hui rien ne presse, alors on laisse dérouler.

Préparation de la cuisine au refuge du Promontoir

Tu les coupes comment les poireaux ? Moi plutôt comme ça. Ah ouais c’est pas mal.

Nous avons le temps aujourd’hui : le temps d’échanger avec les gardiens, ensemble, séparément, sur leurs vies, leurs avenirs, leurs projets. Le temps d’échanger avec tout le monde sur les élections, le sens de certains résultats. Le temps d’échanger sur tout, sur rien, sur le nuage qui passe et le soleil qui tarde. Le temps de contempler, d’explorer les recoins du refuge, les sommets alentours. Le temps d’un château de cartes, ou d’un jeu de société. Le temps d’un café supplémentaire, de quelques lignes dans un bouquin, d’une exploration minutieuse de la carte ign. Le temps de s’étirer, de prendre quelques photos. Le temps de s’ennuyer un peu.

chateau de cartes au refuge du Promontoir

Et il a tenu toutes l’après-midi, malgré les courants d’air

Et voilà, le kir offert par la maison est posé au milieu de la table, il est 18h, il est temps de discuter météo/topo/carto etc. La journée est passée vite en fait, riche, plaisante, variée. Les jours de mauvais temps sont des opportunités à saisir.

Timide sortie du soleil durant notre Tour de la Meije en ski de randonnée

Timide sortie du soleil

Sport d’équipe

Nous sommes 6 au départ de cette dernière étape ce matin : 6 à avoir passé une bonne soirée la veille, nous sommes maintenant bien loin de l’anonymat.

Nous nous élançons à quelques minutes d’intervalles du refuge. Je suis en tête à faire la trace, il a suffisamment neigé hier pour recouvrir les anciennes traces. Je prends toujours autant de plaisir à essayer de dessiner une belle ligne sur ce manteau immaculé : un plaisir qui va bien au-delà de celui de faire une trace à bon rendement. Plus un plaisir de l’ordre de d’une ligne à dessiner, d’un coup de crayon sur une feuille blanche, d’une jolie courbe au critérium.

Je monte un peu haut dans le couloir sous la brèche et galère un peu à mettre mes crampons : Bernard prends la suite et ça me vas, je suis pour le partage des tâches !

A nous la brèche durant notre Tour de la Meije en ski de randonnée

A nous la brèche !

Tout le petit monde suit derrière, certains s’éloignent, d’autre se rapprochent. Puis nous arrivons sur cette brèche, plein vent du nord, ça bouscule un peu avec les skis sur le dos ! Nous tentons de passer par le mixte qui permet d’éviter le rappel : le cheminement est un peu moins clair avec la neige fraîche. Bernard en tête de peloton, hésite, essaye à nouveau, ne se sent pas très à l’aise dans ce terrain avarié. Il ne distingue pas de cheminement évident : j’aimerais pouvoir le rejoindre mais je ferme la marche, et de se croiser serait bien délicat à cet endroit.

Il pointe du doigt un vague point avec une sangle bien maigrelette : on tape un rappel ? Je suis carrément sceptique : l’accès est difficile, le point sordide, on ne sait pas on l’on arrive. Quitte à taper un rappel, autant remonter au départ classique. Chaque cordée n’ayant qu’un seul brin de 30 m (insuffisant pour le rappel), nous devons collaborer. On discute un peu, en plein vent, plein gaz, au-dessus de la rimaye. Bref, pas l’idéal. Mais bon le demi-tour se fait malgré tout, pour passer par le rappel de la brèche qui se fera sans soucis. Ouf, done.

Pendant ce temps-là, Alain et Françoise on tranquillement franchit la zone mixte, encordés. Il nous devance et font les fusible pour la rimaye : ça passe sans soucis, nous suivons leur traces.

Les vilains glaçons... et jolie trace en ski de randonnée autour de la Meije

Les vilains glaçons…

300 m plus bas, repeautage, le couple de retraités à la caisse de jeune aspi nous font une belle tranchée sous l’austère face nord.

Pendant ce temps-là, je lutte avec une peau qui ne colle plus, recouverte de neige malgré mes précautions. Et je me bénis d’avoir pris ce gros scotch qui maintiendra la peau le temps qu’il le faudra. En montagne, et particulièrement en raid à skis, méfions-nous du trop light !

Nous nous retrouvons tous sous le gros sérac, c’est plus sympa : puis on décide que malgré tout on serait mieux dans le couloir du Serret de savon. Let’s go !

Et là, ce sera du 4 fois 50 m : pas de trace donc on bourrine à tour de rôle. Florian passe le relais à Françoise qui passe le relais à Bernard qui passe le relais à Florian etc… Et voilà, on est accueilli par le soleil, du plat, et pas de gros séracs au-dessus de la tête, c’est pas mal aussi. Retraçage jusqu’à l’aigle, un petit coucou aux ouvriers qui se font un barbeuc dans leur cuisine, ils ont l’air bien.

Sortie du serret du savon près de la Meije

Sortie du serret du savon

Bon, pour nous, il reste quand même le dessert, qui peut être indigeste si l’on ne fait pas gaffe : la descente du glacier de l’homme. Un glacier qui a l’avantage d’être au soleil, plus agréable. Mais qui le désavantage d’être très crevassé : alors on branche les radars. Je m’élance en mode fusible au-dessus d’une rimaye qui passera très bien (mais bon, on en est sûre qu’après coup…).

Puis l’on godille gentiment entre les séracs et les crevasses, vigilants mais pas non plus sur les nerfs : la visibilité est bonne, les vieilles traces nombreuses nous indique la voie, et nous sommes nombreux (un bon point dans ce genre d’étape).

Moqueeeetttte ou le pure régal de ski durant notre Tour de la Meije en ski de randonnée

Moqueeeetttte

Et voilà, nous y voilà, au bord du torrent, à déguster notre pique nique allongés dans l’herbe : huuum, pas mal. Ce pain rassit est excellent, ce saucisson fatigué succulent, et ce fromage en fin de vie remarquable. Un manque d’objectivité nous envahit complètement, nous voyons la vie en rose après ce beau voyage de 4 jours qui nous aura comblé, à tout point de vue.

Et on fait quoi l’année prochaine ?

Conclusion sur notre Tour de la Meije en ski de randonnée

Un raid remarquable à tout point vue : une atmosphère haute montagne, des étapes variées, un tour très logique, et l’accueil dans les refuges est très bien (aimable et bonne bouffe !).

Difficile de faire autre chose que de recommander cet itinéraire : si vous le pouvez, penchez-vous sur la haute route au départ de Monetier, un superbe voyage certainement.

Matériel utilisé pour le Tour de la Meije en ski de randonnée

Catégorie Modèle Marque Pourquoi avoir fait ce choix lors de l’achat Ce choix a-t-il répondu aux besoins de la sortie Si c’était à refaire
Ski Ubac 174 Zag
  • Le caractère très skiant
  • Des côtes assez généreuses et une taille un peu plus importante que mon précèdent modèle
  • Un poids raisonnable
  • La synthèse du ski à tout faire : de la station à la rando.
C’est stable, c’est solide, mais c’est plus lourd. Du matériel plus léger serait bien mieux, car on ne cherche pas ici à skier à grandes vitesses. Excellent : un gain de stabilité remarquable, en poudre comme en neige traffolée. Un peu moins nerveux que mes aspect (car un peu plus lourd, en tout cas avec les fixations). Un excellent niveau de polyvalence.
Fixation ski de randonnée Radical ST Dynafit
  • Du costaud dans la gamme tlt
  • Stop skis
Bien adapté, mais un peu lourd par rapport à ce que l’on peut trouver sur le marché, et surtout pour ce type d’utilisation. Je souhaitais une fixation fiable, avec stops skis (station oblige). Pour être franc, j’ai pris ce modèle car c’était celui qui était disponible en magasin et qui se rapprochait le plus de mes besoins. Mais je les trouve un peu lourd : certainement des fixations aussi performantes et plus lights chez des marque comme plum (ou autre…)
Chaussure matrix Maestrale RS Scarpa
  • Bon maintien du pied pour les pieds fins (forme du chausson idéal et bonne qualité de la bouclerie)
  • Performance en descente (rigidité +)
  • Fiabilité : coque en pebax : ne se déforme pas avec le temps
  • confort
  • poids correct
Très bien adaptés pour ce Tour de la Meije en ski de randonnée Je cherchais une chaussure de randonnée avec lesquels je puisse faire de la piste/hors piste sans problème : et c’est trouver. Le serrage vraiment efficace permet d’ajuster au plus près du pied, la rigidité est vraiment sécurisante. Et en randonnée, elles sont confortables, et le poids raisonnable les rend tout à fait polyvalente. Un bon achat.
Baudrier OZ 22 race Cilao
  • Il m’a été prêté.
Très bien adapté, poids assez incroyable, presque négligeable (100G). Je doute franchement du confort (sangle étroite, peu épaisse) pendu au bout d’une corde dans une crevasse, mais ça n’est pas ce qu’on lui demande, le confort… Je reprends le même, sans problème.
Crampons Air tech light grivel
  • Poids
Plus ou moins : dans les conditions de neige rencontrées (neige dure au pire, pas de glace), et de mixtes faciles, pas de soucis, les pointes e se sont pas pliés en 2.Par contre le bémol vient plus du système d’attache sur des chaussures de ski : avec ces sangles de serrages, l’avant pieds se barre assez facilement, peut être bien désagréable. Il faut privilégier les systèmes automatiques je pense. Je changerai pour non seulement un système auto, et malgré un alliage qui s’use un peu moins vite : gwen a les nano tech de chez camp, ont l’air très bien.
Système d’assurage Reverso 3 petzl
  • Pouvoir débrayer le seconds de cordées si besoin
  • Remonter sur corde
Bien adapté. Oui, je prends le même, même si je pense que les autres marques ont certainement des produits très intéressant à proposer.
Piolet Venom Black diamond
  • Longueur
  • Un peu de technicité
  • Un marteau
Tout à fait adapté, largement. Il me fallait acheter un piolet droit : 2 questions se posent ici, la longueur et le choix entre panne et marteau.   Concernant la longueur, il sera facile de trancher. Par contre concernant le choix entre la panne et le marteau… J’ai fait le choix de prendre tout simplement que je peux difficilement planter/retaper un piton avec une panne, par contre je peux sortit un collègue d’une crevasse avec un piolet marteau. Et que je suis beaucoup plus souvent amener à taper/retaper de pitons que des sortir un copain d’une crevasse…
sangle Dyneema 120 cm
  • Légère
  • Facile à manipuler
Très bien adapté, mais attention en mode longe avec nœud, cela se rompt pour un facteur de chute de 0,3 ! Je prends ces sangles
Mousquetons
Poulie Micro traxion Petzl
  • Légère
  • compact
Pas eu à l’utiliser, mais on l’oubli effectivement. Je prends la même.
2 pitons + Cordelette 7 mm
Bâtons Rando SG 130 skitrab
  • pour ne plus skier avec mes bâtons télescopiques, trop fragiles (un des 2 c’est plié sur une chute assez anodine)
  • Pour en avoir des plus grands que mes anciens
Très bien adapté pour ce Tour de la Meije en ski de randonnée Excellent choix. J’ai été très agréablement surpris par le gain d’efficacité avec ces bâtons plus long, à la montée : cela permet de vraiment pousser loin, le gain d’efficacité se ressent sensiblement (mes anciens bâtons faisait 125 au max, mais je ne les régler jamais au max, de peur que cela les fragilise avec un trop grand bras de levier). Et à la descente aussi, je suis un peu mon plié en 2 pour planter mon bâton.
Peau de phoque Ubac ZAG
  • Coupe ajustée au millimètres, il faut être bien réveiller lorsque l’on colle les peaux !
  • Accroche avant et arrière
Très bien adaptées. Je n’ai jamais été déçu. Le système d’accroche avant ET arrière est vraiment très important : sur un oubli ou une fausse manip, une peau qui ne colle plus trop tiendra correctement, grâce à la tension entre les 2 points d’attaches.
Couteaux
Arva Evolution +(modèle 2005) Nic impex
  • indice sonore et visuel
  • simplicité
Très bien adapté. Son principale défaut et que l’on a du mal à le décrocher du torse pour entamer une recherche arva si nécessaire : c’est quand même dommage ! Dans tous les cas, ce qui fait une bonne recherche arva c’est avant tout chose l’entrainement, et l’entrainement avec son arva pour créer ses automatismes. La simplicité est un atout prioritaire : ne pas avoir trop de signaux, d’informations à traiter lors de la recherche me semble indispensable.
Pelle : la pelle norvégienne de mon père, du costaud (pas de marque) Héritage familial Je la garde car on me l’a donnée, mais elle n’est pas très adapté : bien trop lourde !! Par contre, suite aux différents échos que j’ai pu avoir, je ne prendrai pas la plus légère ou la moins chère : souvent la partie en contact avec la neige se casse si celle-ci est trop dure (ce qui est la cas pour une neige d’avalanche, très compacte !).
Sonde Nic impex
  • légère
  • montage rapide
Ne pas oublier lors de vos entraînements arva de jouer le jeu de A à Z, c’est-à-dire de monter la sonde aussi : le montage est rapide, mais uniquement quand on a bien pris le coup de main !
Sac Variant 52 Osprey
  • polyvalence
  • technicité
  • confort
Très bien adaptée : le litrage (52 l) est bien adaptée, confortable, pour ne pas avoir à optimiser au mm le sac tous les matins. Sans aucun problème, je prends le même. La polyvalence que j’ai recherchée. J’ai un peu peur qu’il soit un peu fragile, à voir… L’usure prématuré étant une tendance de plus en plus marqué dans le matériel montagne (pas spécialement osprey…)
Pantalon alpinisme/ski K pro gore tex pant Millet
  • coupe : que l’intérieur du pantalon soit collé à la cheville, pour que les crampons n’accroche pas en grimpant ou en marchant.
  • Une ouverture totale sur le côté de chaque jambe : vraiment efficace en ski de rando.
  • Une coupe adapté à mon gabarit (grand et fin)
  • Poches idéalement placées (pas gênés par le baudrier)
Bien adapté. Un bémol tout de même : pas de renfort au fesses, alors que l’on est souvent amené, en ski, alpi, cascade etc à s’asseoir sur de la neige/glace/roche… L’ouverture/fermeture sur l’intégralité de la hauteur du pantalon est vraiment très confortable, surtout en cette saison, où il y a de gris écart de températures : je ne reviendrai pas en arrière ! Malgré ce bémol, je ne regrette pas du tout mon achat, bien au contraire, d’autant plus que ma couturière préférée à pallier à ce défaut !
Tshirt capilene 2 Lightweight Patagonia – confortable (élastane)
– léger
– sèche très vite
Bien adapté Malgré un prix assez élevé, il se fait vraiment oublier : un très bon compagnon pour les sports d’extérieur.
Micro polaire R1 Patagonia – apport de chaleur correct
– très confortable (membrane souple, intérieur doux)
– assez bien taillée, bien que le diamètre des manches soit un peu trop important, je flotte un peu (pour moi, mais je suis fin …)
Bien adaptée pour ce Tour de la Meije en ski de randonnée Je la garde, sans aucun doute. En France, je l’utilise à toutes les sauces : salle, couenne grande voie, ski… Elle a sa place partout. J’ai payé un peu cher mais je ne regrette pas.
T shirt laine mérinos Mérinos 260 Ice breaker Très bon apport de chaleur
– Léger, confortable, bien taillé pour les hommes fins : on l’oublie complètement, même en grimpant
– 1 détail : l’encoche pour placer le pouce dans la manche => mine de rien, quand il fait frais, ça couvre un peu plus de surface et ferme franchement les écoutilles : efficace
Très bien adapté Je le garde, sans aucun doute. En France, je l’utilise à toutes les sauces : salles, couenne grande voie, ski… Il a sa place partout. J’ai payé un peu cher mais je ne regrette pas. Le prix reste excessif tout de même…
Doudoune Down sweater Patagonia – bon apport de chaleur pour un poids et volume très correct
– peut se caler sous ma veste gore tex : très bonne protection
Très bien adapté pour ce Tour de la Meije en ski de randonnée Je la garde : très bon rapport poids/volume/chaleur, avec une capuche et un col qui enveloppe extrêmement bien => une arme si vent + froid. Malgré tout, quelque petites plumes apparaissent ici et là : déjà ??!!
Veste Soft shell en néo shell Westcomb
  • Une veste qui m’a été prêté, je n’avais donc pas d’argument autre que la curiosité   justifiant l’utilisation de cette veste.
Très bien adapté Veste tout à fait intéressante, offrant une vrai protection. Le tissu vieillit t-il bien ? En terme de protection : très bien, j’ai grimpé avec dans de la glace saupoudré de neige, sur de la glace assez humide, et je ne me sentais pas humide.En terme de confort d’utilisation : pas de gêne dans le mouvement.Ce qui m’a semblé particulièrement important en termes de protection et confort est la coupe du produit : une bonne veste d’hiver est une veste « longue » ! Et c’est d’autant plus important lorsque l’on met le baudrier sur la veste, et que l’on ne veut pas que celle ci en sorte et recouvre tout le matériel du porte matos (ca m’est déjà arrivé avec une autre veste, et cela m’a franchement aidé à faire tomber une broche). Faites y attention !
Chaussettes Patagonia
  • Bonne protection
  • Ne bouge pas durant l’effort : pas de frottements.
Très bien adapté J’ai eu du mal à trouver une paire de chaussettes bien ajustée à mon pied fin : j’ai pris 2 tailles en dessous de ma pointure et le problème était réglé ! Prendre le temps de bien choisir (bien ajustées au pied et assez épaisses), c’est un élément fondamental en randonnée (à ski comme à pied)
Bonnet High point The north face
  • Protection au top
  • confort
Très bien adapté pour ce Tour de la Meije en ski de randonnée Je prends le même! Un bon bonnet, c’est un bonnet qui protège TOUTE la tête, les oreilles y compris : c’est le seul bonnet qui est répondu à mes attentes jusqu’à maintenant, à savoir une protection efficace. Une référence à mes yeux.
Gants léger Olan Racer
  • confortable
  • Bien ajustée
Très bien adaptés Si c’était à refaire, j’essaierais de trouver le même type de gants mais version mitaine, pour une raison : manipuler l’appareil photo plus facilement (le sortir de sa poche, changer les modes de prises de vues etc.)
Gants de ski Kingston Reusch
  • Chaleur
  • confort
Très bien adaptés Je prends les mêmes : des bons gros gants de ski.
Masque de ski Apache Uvex
  • confort
  • prix
Bien adaptée pour ce Tour de la Meije en ski de randonnée, mais la visière n’était pas parfaite pour ce temps couvert (visibilité médiocre) Un masque assez classique avec un champ de vision correct et un confort honnête : je prends le même, car je ne demande pas beaucoup plus à un masque.
Lunette de soleil Spectron Julbo
  • Bon maintient au visage (fin)

Protection 4

Trop sombre (temps couvert) Ce serait à refaire, je me renseignerais sur les lunettes en verre photochromique : la protection 4 est évidemment une garantie lorsque l’on évolue sur la neige toute la journée, mais dans des situations où la luminosité est intermédiaire, c’est un peu trop sombre.
Thermos 75 cl La playa
  • bon maintien de la chaleur
  • Volume bien adapté pour 2 personnes à la journée.
Très bien adapté pour ce Tour de la Meije en ski de randonnée Quoi de plus revigorant qu’un bon thé sucré ! pas convaincu ? allez donc au Maroc ! On le prend systématiquement en ski de randonnée : on s’hydrate, on se réchauffe, on apporte de l’énergie si c’est suffisamment sucré. Je ne vois pas l’intérêt de prendre un volume inférieur, cela fait vraiment peu.
Couverture de survie
Carte IGN/boussole
GPS etrex Garmin
  • Prix
  • Navigation sur fond de carte ign.
  • Possibilité de travailler sur logiciel en amont pour créér facilement ses routes.
  • Bonne autonomie, sur piles.
Pas eu à l’utiliser en configuration temps pourri. Mais je l’ai utilisé pour le prendre en main, et la navigation sur fond de carte ign est vraiment remarquable. Mais 2 bémols : un fond de carte de 1000 km2 = 25 euros, mais surtout l’acahat est à durée limité (1 ou 2 ans je crois !). C’est gonflé !2eme point : en quoi ce gps est il plus performant qu’une applicationiphigénie sur iphone ? Navigation sur fond de carte ign, possibilité de créér son tracé, etc etc…   Peut-être une moins bonne autonomie, mais est-ce le seul argument ? Si ca n’est que ça, garmin a du soucis à se faire. Je me renseigne sur l’application iphigénie de l’iphone, ainsi que son autonomie. Qui sait ?
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