Lucile et Dorian nous partagent leur expérience d’un voyage en Afrique du Sud en autonomie : découvertes, randonnées dans le Blyde River Canyon, et safaris dans le parc national Kruger.
Information sur notre voyage en Afrique du Sud : safaris et découverte du Blyde River Canyon et du parc national Kruger
Dates :
Du 19 au 31 janvier 2018.
Lieu :
Afrique du Sud, Blyde River Canyon, parc Kruger.
Montpellier => Marseille, puis vol Marseille-Johannesbourg (OR Tambo International Airport) avec escale à Amsterdam.
Marseille-Amsterdam vol 2h10, escale, Amsterdam-Johannesburg, 9h de vol.
Sur place, location d’une voiture à l’aéroport, réservée sur le net.
Participants :
Où dormir en durant un voyage en Afrique du Sud :
- A Johannesburg: hôtel Ghost House, à proximité de l’aéroport, réservé en ligne sur booking.com, 380 ZAR (22€).
- A Graskop : Auberge Valley View Backpacker. 25€/nuit pour une chambre privative, l’auberge a aussi un endroit fermé pour la voiture, des barbecues pour le braï traditionnel, une cuisine aménagée à disposition et une magnifique vue sur les montagnes.
- Sur la route du parc, à Hoedspruit: Manoutsa Holiday Resort, 600 ZAR la nuit pour deux (36€). Des bungalows, un jardin coloré et des arbres gigantesques, une piscine, des singes qui jouent dans le parc… Lieu très agréable !
- Dans le parc national Kruger: Camps Olifants, Satara, Lower Sabie, Berg-en-Dal (voir Le Parc Krüger pratique).
- A Sabie: Sabie River Camp, 650 ZAR la nuit pour deux (38€) : nous étions tellement bien dans notre bungalow face à la rivière que nous y avons passé 3 nuits.
Où se restaurer/où se réapprovisionner lors d’un voyage en Afrique du Sud :
Adeptes des pique-niques et autres petits plats préparés par nos soins au réchaud, nous avons d’abord fait des courses dans une supérette pour avoir des « bases » à cuisiner (pâtes, riz, sauces…).
Mais nous avons vite découvert que les supérettes (SPAR) proposent toutes un rayon « plats cuisinés », où des mets locaux sont cuisinés et vendus en barquette : parfait pour manger comme les locaux, à petit prix, des plats variés et dépaysants !
Caractéristiques de l’Afrique du Sud :
Budget
Hébergement (tarifs 2018) :
- Hôtel Johannesburg : 380 ZAR (23€)
- 4 jours et 3 nuits au Kruger (Olifants, Satara et Lower Sabie) + entrée du parc : 337€ pour deux (payés à l’avance en réservant en ligne)
- Sabie River Camp : 650 ZAR pour deux (39€*3 nuits)
- Manoutsa Holiday Resort : 600 ZAR pour deux (36€)
- 2 jours et une nuit au Kruger (Berg-en-Dal camp) + entrée du parc : 1817.50 ZAR pour deux (110€)
Autres :
- « Morning Walk » : 1080.70 ZAR pour deux (32.5€/ personne)
- Essence : 871.20 ZAR
- Nourriture, entrées des sites, apéros, etc : 1342 ZAR
Soit, hors avion et voiture, 500€ chacun en vivant (très !) confortablement.
Billet d’avion : 420€ l’A/R par personne
L’Afrique du Sud Pratique
- Population : 50,5 millions
- Superficie : 1 221 040 km² (2,2 fois la France)
- Langues : Anglais, afrikaans et 11 langues africaines (zoulou, tswana…)
- Monnaie : Le rand sud-africain (ZAR). 100 ZAR = 6 euros environ.
- Courant électrique : Un adaptateur spécifique à l’Afrique du Sud est nécessaire. On le trouve partout sur place pour un budget minime, ne pas chercher à le trouver en France, donc.
- Internet et téléphone: En 2018, l’abonnement illimité de Free inclut 25 Go d’Internet sur 30 jours / an en Afrique du Sud, et la couverture 3G est très bonne. Pratique pour improviser la réservation d’hébergements au fur et à mesure !
- Décalage horaire : GMT + 2, pas de décalage horaire avec la France en été ; une heure de plus en hiver.
- Climat: Très chaud et sec en janvier.
Le Parc Kruger Pratique
Si le pays propose de multiples réserves, nous avons choisi d’aller à la découverte de la plus riche et la plus vaste du continent : le parc Kruger.
Une réserve naturelle gigantesque (près de 20 000 km2 !), devenue parc national depuis 1926 après transformation de la Sabie Game Reserve créée en 1898 par le président de la République sud-africaine du Transvaal, Paul Kruger.
Des sites archéologiques, historiques, une flore variée au vu de la superficie et des différents climats qui règnent dans le parc… Et une faune exceptionnelle !
Il s’agit en effet du parc le plus riche d’Afrique en nombre d’espèces vivantes.
L’idéal pour partir, en autonomie avec sa voiture de location, à la recherche des « Big Five » : éléphant, buffle, léopard, lion et rhinocéros.
Mais sont également visibles à chaque coin de route de multiples espèces d’oiseaux, des guépards, girafes, zèbres, hyènes, hippopotames, impalas…
Tarif :
L’entrée dans le parc est payante, il faut s’acquitter d’une taxe de 304 ZAR / jour et par personne (18€), payable en ligne sur le site du parc, ou dans les postes d’entrée.
Une astuce : Lorsque l’on reste plusieurs jours dans le parc, il est intéressant d’y entrer de bon matin pour en ressortir quelques jours plus tard le soir. On économisera ainsi une journée de taxe (par exemple pour 2 jours et une nuit, on ne paiera qu’une journée, pour 4 jours et 3 nuits, on ne paiera que 3 journées !)
Y circuler :
Le réseau de routes et de pistes est dense, chacun pourra ainsi improviser pour espérer aller à la rencontre de tous les animaux !
Par contre, il ne faut pas penser rouler à la vitesse du guépard, mais bien à celle… De la tortue-panthère !
La vitesse est limitée à 50km/h sur routes goudronnées, à 40km/h sur les autres routes, mais il est fréquent de rouler moins vite pour mieux tenter d’apercevoir tous les animaux, ou de faire des pauses arrêtés face à une belle scène de vie de la faune locale.
Restrictions :
En janvier, les portes du parc ouvrent à 4h30 et ferment à 18h30, celles des camps ouvrent à 5h30. Il faut bien prendre en compte ces horaires (attention aux temps de trajet !) pour passer avant la fermeture des barrières, sous peine d’amende.
Il est interdit de sortir de sa voiture hors de zones aménagées pour cela (camps, zones de pique-nique, retraite, point de vue).
Y dormir :
Des camps de bungalows se trouvent un peu partout dans le parc. Ils ont tous leurs spécificités : terrasse dominant une rivière à Lower Sabie Camp, le plus réputé, promontoire sur la rivière Olifants à Olifants Camp, bungalows disposés en cercle à Satara Camp, balade autour du camp à Berg-en-Dal Camp (Rhino Trail) …
Pour s’éviter des aller-retour inutiles et être sur place de l’aurore au coucher du soleil, il est préférable de réserver son hébergement à l’avance, sur le site officiel Sanparks.
Il est possible de camper, dormir en bungalow, en lodge ou en tente aménagée. Nous avons choisi l’option bungalow avec frigo, et cuisine et sanitaires communs le plus souvent.
Comme dit plus haut, en prenant en même temps hébergement et billets d’entrée, on économise une journée de taxes.
Facilités et activités :
Il y a des stations-services dans les camps principaux, mais l’essence y est plus chère qu’hors du parc.
Chaque camp propose une boutique et au moins un restaurant, cependant il est préférable de faire ses provisions avant d’entrer : les restaurants sont chers et peu engageants, et les boutiques pauvres en victuailles.
La plupart des camps ont une piscine : parfait pour se délasser entre le safari de bon matin et celui de fin d’après-midi, quand les animaux sortent de l’ombre des arbres pour aller boire !
Tous les camps proposent des activités : « Morning walk », pour aller à pied en compagnie des rangers du parc découvrir la microfaune, identifier les traces des animaux, notamment des grands fauves, et espérer les rencontrer, ce qui fut notre cas !
Mais aussi « Morning Drive » ou « Sunset Drive », en 4×4 avec des rangers. Nous faisions assez de route la journée pour avoir envie de remettre ça, mais cela peut être l’occasion d’aller sur des pistes interdites à la circulation et les rangers ont des infos que nous n’avons pas sur les lieux où se trouvent les animaux ! L’Olifants Camp propose même de faire un tour à vélo !
Un achat indispensable à l’entrée du parc :
Le Guide / Carte du parc! (80 ZAR, moins de 5€).
Edité en français, c’est une vraie mine d’or : il détaille les routes, les écozones et les animaux qui y vivent. Une liste des animaux en images permet également de s’y retrouver entre les nombreuses espèces !
Des traductions parfois rigolotes, mais c’est vraiment « La carte qui a tout et facile à utiliser » !
Le Blyde River Canyon Pratique
Le Blyde River Canyon, Blyderivierspoort en afrikaans, qui signifie « canyon de la rivière de joie » en français, fut ainsi nommé en 1844 par les femmes de voortrekkers, qui attendaient leurs époux partis à la recherche d’une route vers la baie de Delagoa. Ceux-ci ne revenant pas, elles les crurent mort et baptisèrent « Treur River » (rivière des pleurs) la rivière au bord de laquelle leur campement était dressé. Elles partirent néanmoins à la recherche de rescapés et c’est au bord d’une autre rivière qu’elles nommèrent « Blyde River » (rivière de joie), qu’elles les retrouvèrent tous et bel et bien en vie.
Composé principalement de grès rouge, ce canyon serait le 3ème plus grand canyon du monde selon l’office du tourisme. Long de 26 km pour 750m de profondeur en moyenne, il forme la partie nord de l’escarpement des montagnes de Drakensberg.
Il est situé le long de la route panoramique qui part de Graskop et mène à différents sites naturels spectaculaires.
La ville de Graskop est atypique : une ville « à l’américaine », un peu étalée, avec des rues très larges par rapport à la circulation réelle, et où tout est prévu pour se faire en voiture.
Elle n’a donc pas grand autre intérêt que sa proximité avec le Blyde River Canyon, étant pour cela un point de chute idéal pour explorer ensuite les alentours.
Nous avons découvert différents centres d’intérêt le long de la route des cascades, une route parsemée de superbes panoramas, cascades ou autres points de vue. L’accès à chaque lieu d’intérêt est payant, mais en général les sommes restent très raisonnables (de 10 à 150 ZAR par voiture soit entre 1€ et 8€, en 2018) :
Lisbon Falls :
Des cascades imposantes, avec la possibilité de partir randonner autour. Nous n’avons pas manqué cette occasion de plonger au cœur de la flore locale !
Bourke’s Luck Potholes :
Les marmites de géant: Formations rocheuses créés par l’érosion, magnifiques mais trop fréquentées à notre goût.
God’s Window :
Notre coup de cœur, une vue plongeante sur la vallée, et une balade variée dans une forêt tropicale avant d’atteindre un plateau beaucoup plus sec.
Pour randonner au cœur du parc, il faut se rendre à l’hôtel Forever Resort Blyde Canyon. On s’enregistre, paye de modestes frais d’entrées pour obtenir le droit de balader, et un croquis des sentiers de randonnées pas très précis…
Nous avons parcouru le Leopard Trail (5km), balisé par des pattes de léopards jaunes, et complété avec le Guinea-fowl Trail, balisé par des pintades bleues !
Une randonnée verdoyante aux vues exceptionnelles sur le Blyde River Canyon, avec notamment les Three Rondavels : étonnante formation rocheuse ressemblant à trois huttes typiquement africaines (rondavels en Afrikaans).
Quoi d’autre dans les environs :
Le voyage en Afrique du Sud présente de multiples centres d’intérêt, mais nous avons fait le choix de rester dans une zone restreinte pour en profiter pleinement.
De fait, nous avons dû faire l’impasse sur d’autres sites qui nous faisaient rêver :
- Le Cap avec la découverte du Cap de Bonne Espérance, ses baleines et ses pingouins,
- La côté Sud-Est avec la réserve de Hluhluwe-Imfolozi célèbre pour ses rhinocéros, Sainte-Lucia pour ses hippopotames et crocodiles,
- Les montagnes du Drakensberg et leurs treks et randonnées,
- Le Royal Natal NP à proximité du Lesotho : encore un incontournable, parait-il !
Bibliographie et liens utiles :
Le guide « Petit Futé » nous avait été prêté, pour un peu d’histoire locale, mais il existe aussi un « Lonely Planet ».
Organisation du voyage en Afrique du Sud :
Si nous n’organisons généralement rien à l’avance hormis le vol et la location de voiture… Nous avons préféré être prévoyant en réservant notre escapade dans le parc Kruger : il ne restait déjà plus beaucoup de places dans certains camps un mois avant le départ.
Nous avons également réservé l’hôtel à Johannesburg vu notre arrivée tardive et la réputation de la ville…
Pour le reste, tout s’est improvisé en fonction de l’humeur du moment !
J0 (19 janvier) : Vol Marseille-Johannesburg.
Arrivée à 22h, Location de voiture et hôtel à Johannesburg.
J1 : Route Johannesburg-Graskop (4-5h), escale sur aire de repos pleine d’animaux !
Nuit à Graskop, Auberge Valley View Backpacker.
J2 : Balades et découvertes aux alentours de Graskop. Les chutes d’eau Lisbon, les Bourke Luck’s Potholes et ses formations rocheuses en forme de pot créés par l’érosion, balade autour de God’s Window.
Nuit à Graskop, Auberge Valley View Backpacker.
J3 : Balade dans le Blyde River Canyon (Leopard Trail + Guinea-fowl Trail),
Nuit à Hoedspruit dans le Manoutsa Holiday Resort
J4 : Première découverte du parc Kruger, nuit à Olifants Camp.
J5 : Safari au parc Kruger, nuit à Satara Camp.
J6 : Morning Walk autour de Satara camp, Safari au parc Kruger, nuit à Lower Sabie Camp.
J7 : Safari au parc Kruger, sortie du parc, nuit au Sabie River Camp.
J8 : Rando Forest Falls, nuit au Sabie River Camp.
J9 : Safari dans le parc Kruger, nuit à Berg-en-Dal Camp.
J10 : Safari dans le parc Kruger, nuit au Sabie River Camp.
J11 : Balade autour des Mac Mac Falls, Vol Retour.
Voyage en Afrique du Sud : Randonnées dans le Blyde River Canyon et safaris en autonomie dans le parc national Kruger.
Faire des Choix
Le mois de janvier, tellement gris et terne, est souvent pour nous l’occasion d’aller chercher une destination ensoleillée, passées les festivités de fin d’année.
Lorsque nous avons envisagé de partir à la découverte de l’Afrique du Sud, les images que nous avions été multiples : nous voulions voir les baleines et les pingouins du Cap, faire un safari, découvrir les montagnes du Drakensberg, aller à la rencontre des habitants, s’emplir des paysages et de la nature locale…
Mais nous avons vite réalisé que ce pays est gigantesque !
Ne souhaitant pas « consommer » du voyage ou passer trop de temps dans les transports, nous avons préféré nous concentrer sur une zone plus restreinte : les environs de Sabie et Graskop avec le Blyde River Canyon, et le parc Kruger.
En route pour Graskop
Après un interminable vol (9h, c’est long !), une nuit intelligemment réservée à l’avance à proximité de l’aéroport, nous prenons la route pour Graskop.
C’est lors de la pause du midi que nous ferons nos premières rencontres avec la faune locale : une aire aménagée avec une réserve d’eau est l’occasion pour tous les animaux de venir s’abreuver…
Zèbres, rhinocéros, antilopes : nous nous régalons les yeux et les appareils photos, gâtés par la nature lors de cette pause improvisée !
Premières découvertes autour de Graskop, sur la route des cascades
Le site de « Lisbon Falls » nous attirait pour la possibilité de balader dans les alentours : nous partons donc explorer cette nature si différente de ce dont on a l’habitude !
Un site spectaculaire mais trop touristique à notre goût : Les Marmites Bourke’s Luck Potholes
Le site est très populaire, mais il vaut vraiment le coup car c’est assez unique : avec l’érosion, l’eau a sculpté des marmites de géant dans la roche.
Do a râlé sur la sur-fréquentation ; moi, j’ai réussi à oublier les touristes pour profiter de cette géologie de fou !
Une nature épanouie : God’s Window, notre coup de cœur du jour !
Un point de vue, certes, mais surtout la possibilité d’aller marcher dans une forêt luxuriante, avant de basculer sur un plateau désertique… Impressionnant de quiétude et de diversité, le coin !
La bonne surprise de notre voyage en Afrique du Sud : les plats préparés du Spar !
Adeptes de cuisine locale, nous sommes moins friands des restaurants à touristes… Et l’Afrique du Sud nous a offert la possibilité de manger local, grâce au rayon « traiteur » des supérettes !
Dès le premier soir, nous nous régalons de ragoûts de viande en sauce aux épices, avec du riz préparé. Nous nous amuserons tout au long du séjour à découvrir les variétés de plats locaux : du « pap », une bouillie à base de millet, des ragoûts divers… En complétant avec la spécialité locale pour remplacer le saucisson à l’apéro : la viande séchée en lamelles.
Joueurs, nous oserons même les vers !
Si, si !
L’anglais de la vendeuse étant aussi mauvais que le nôtre, nous ne comprenons pas bien ce que nous achetons, et si cela se mange froid, ou chaud… Mais, puisque les locaux en achètent, pourquoi ne pas tester ?
Ce n’est qu’après avoir goûté que nous chercherons sur le net le terme inscrit sur la boîte : « Mopani Worms ». Si vous comptez y goûter, n’allez pas regarder des images du ver vivant, sinon vous aurez bien du mal à en apprécier les saveurs !!!
Mais, passé l’aspect peu engageant et la texture « particulière », c’est surtout le goût des épices qui ressort, et qui n’est pas désagréable !
J’ai fais le cobaye :
« – C’est bon…
« – C’est vachement bon en fait, mais ça a une texture dégueulasse… !
« – Ça fait très Koh-Lanta !
« – Vas-y, arrête de te moquer et goûte aussi, sinon j’vais tout manger ! »
Des singes espiègles, joueurs de foot, combattants et surtout trop mignons !
Ils ont été les stars de notre voyage : les pitits singes !
Après un séjour au Népal et un autre en Thaïlande, nous étions déjà convaincus de l’amusement qu’ils peuvent provoquer par leurs gestes tellement humains !
Quand ils sont tout miniatures et tout mignonnets, c’est forcément un régal que de les observer jouer, se câliner, s’épouiller, de les provoquer, de tenter de les empêcher de pénétrer dans la voiture…
Au cœur du Blyde River Canyon : Le Leopard Trail
Cette randonnée à la hauteur de sa réputation nous mènera de vues panoramiques sur le canyon en terrain plus fermé le long de vasques saisissantes…
Les images parlent d’elles-mêmes !
De Indiana Jones…
à Jurassic Park : les joies du safari en autonomie !
Le safari n’est pas forcément un « sport » qui m’attirait : regarder des animaux toute la journée, bif bof, très peu pour moi.
Mais j’me suis fait soudoyer par ma sœur il y a quelques années, lorsque je lui ai proposé l’ascension du Kilimandjaro. Elle a validé, à condition que nous passions quelques jours dans les parcs tanzaniens ensuite, à la rencontre de la faune locale !
J’ai été étonnamment enchantée de l’expérience : on redevient des grands gamins, face à cette nature brute !
Do, en photographe amateur, ne pouvait laisser passer l’occasion de cette découverte.
Découverte qui m’a d’autant plus amusée grâce à l’autonomie possible dans le parc Kruger : être trimballée par un guide dans un 4×4, c’était sympa, mais partir à son propre rythme, c’est encore mieux !
Un petit effet « aventuriers » !
Un cadeau de la vie : rencontre avec le léopard !
Si nous nous enchantons et régalons de toutes ces rencontres au détour d’un chemin, la densité d’animaux est tellement importante que nous finissons par ne plus nous arrêter à chaque zèbre ou chaque éléphant (blasés que nous sommes !) : nous espérons voir des espèces différentes, des scènes de vie entre plusieurs animaux…
Et nous avons la chance d’une rencontre unique !
Alors que nous essayons régulièrement de prendre des pistes pour s’éloigner des grands axes et avoir les meilleures opportunités, c’est par hasard, alors que nous rejoignons un camp pour y dormir, que, sur l’une des routes goudronnées où nous sommes seuls, nous voyons traverser une bête, là, à 30m devant nous !
Je pile, on sort l’appareil photo, et ce que nous identifions vite comme un léopard traverse placidement, avant de longer la route de l’autre côté : vite vite vite, marche arrière, photos à gogo !
La scène a duré moins de cinq minutes avant qu’il ne s’éloigne dans la brousse, mais, Bam Bam Bam, que d’émotions durant cette rencontre impromptue !!!
Marche matinale : nez-à nez avec les lions !
Pour un cadeau d’anniversaire avec deux jours d’avance, j’ai eu droit à mon tête à tête avec les lions !
Partis de bon matin pour un « Morning walk », l’attraction locale qui consiste à marcher dans la savane, guidés par les rangers du parc, nous n’en espérons pas grand-chose : juste être au plus près de la nature, pourquoi pas voir quelques traces d’animaux, mais surtout sortir un peu de la voiture, le dos fourbu par de trop longues heures de route.
Départ à 4h30, les consignes de sécurité sont énoncées (« ne pas courir », ne « surtout pas crier », « se taire quand on vous le dira »), go pour la balade !
Des empreintes de pattes de lion sont rapidement trouvées : tête baissée, nous les suivons. Le suspense monte quelque peu… Et bam, en levant la tête, ils sont là, à moins de 10m de nous !
Truc de fou, même les rangers se sont fait surprendre !!
Ils nous font reculer sans bruit, avant de jauger que la distance de sécurité est ok, et de nous autoriser à prendre des photos.
Une chance incommensurable !
En effet, il s’avère que le lion dort 22h par jour. Il ne bouge que pour chasser, mais à priori l’homme n’est pas une proie. Le roi de la jungle se renseigne juste sur sa proie avant de l’attaquer, en tournant en rond autour : nous avons donc eu droit au ballet matinal des lions, mais n’étions vraisemblablement pas comestibles à son goût !!
En rentrant au Camp, nous verrons de nombreuses lionnes reparties pour une sieste à l’ombre !
Ainsi qu’une hyène qui traversera devant nous : on se croirait vraiment dans « Le Roi Lion » !
Quelques cascades pour changer d’air
Sortis du parc, nous retournons nous aér
er les gambettes dans une folle nature aux alentours de Sabie.
Retour dans le parc et combat de rhinocéros : nous aurons nos Big Five !
Do est formel : il a tellement mal au dos à cause de ce trop long vol et de ces heures enfermé dans la bagnole, qu’il n’est plus vraiment en capacité de randonner. Les seuls moments où il oublie sa douleur étant les folles rencontres animalières, qu’à cela ne tienne, retournons au parc Kruger !
D’autant que le défi des big five n’est pas complet :
- Nous avons vu des éléphants à gogo : ils nous ont même obligé à faire marche arrière en voiture, avançant face à nous d’un air menaçant !,
- Des buffles en troupeaux, moins impressionnants : trop patauds et similaires à une grosse vache avec des cornes,
- Notre fameux léopard,
- Nos rois de la jungle matinaux et tous les lions et lionnes prêts pour la sieste,
- Mais les rhinocéros manquent encore à notre « palmarès » (à part sur l’aire d’autoroute, mais ça n’compte pas…) !
Pour aider à la recherche de ces fameux big five, dans chaque camp est affiché un panneau mural aimanté, où chacun peut déplacer des pastilles colorées à sa guise pour indiquer là où il a vu un ou des « big Five ».
Sauf pour… Le rhinocéros !
En effet, il est menacé par le braconnage, qui se pratique même au cœur du parc ! Sa corne, réputée pour avoir des vertus aphrodisiaques, attire les braconniers : il est donc recommandé de ne pas situer sa localisation sur ces cartes ! Ainsi, la rencontre se fera encore plus au coup de chance…
Coup de chance que nous avons eu lors de notre dernière soirée : une balade autour du « Berg-en-Dal » Camp longe les grilles, l’occasion de se promener… Et d’assister, juste derrière ces clôtures, à un combat de rhinocéros : dément !!!!
Derniers portraits
Conclusion de notre voyage en Afrique du Sud
L’Afrique du Sud est assurément une destination incontournable !
Si nous n’en avons exploré qu’une infime partie, nous rentrons enchantés de tant de nature sauvage :
- Un développement de la flore fantasmagorique à base de fougères géantes, la sensation d’être dans une BD de Léo !,
- Une faune tellement diversifiée, du gigantisme au microscopique (les moustiques nous ont quand même épargné la malaria !) …
Un voyage basé sur la rencontre avec la nature, sauvage et brute de décoffrage !
Matériel utilisé lors du voyage en Afrique du Sud
Équipement utilisé par Dorian lors du voyage en Afrique du Sud
CATÉGORIE | NOM DU MODÈLE | MARQUE | POURQUOI AVOIR FAIT LE CHOIX DE CE MODÈLE AU DÉPART | EST-CE QUE CE CHOIX A RÉPONDU À L’EXPÉRIENCE RACONTÉE DANS CE ROADBOOK | SI C’ÉTAIT À REFAIRE |
CHAUSSURES | Elios 2 Mid GTX | SALOMON | Semi-montantes, gore-tex | Des petites baskets auraient suffi. | Je prendrai des petites baskets mais elles sont quand même légères. |
TONGS | Fedora 3 | KAPPA | Prix et confort | Adaptées pour rester dans la voiture et aller à la piscine ! | Les mêmes, elles complètent bien les chaussures de randonnée. |
SAC A VIANDE | En coton | QUECHUA | Prix, solidité | Finalement pas nécessaire puisque tous les hébergements offraient la literie. | On le prendrait quand même : on ne sait jamais ! |
SAC A DOS | Talon 22 | OSPREY | Volume, poids | Parfait pour des balades à la journée. | Le même |
LUNETTES DE SOLEIL | Lunettes de vue | GD Optical | Vue et esthétique | Niquel avec le soleil omniprésent ! | INDISPENSABLES !!! |
LAMPE FRONTALE | Tikkina 1 | PETZL | Prix | Suffisante pour ce voyage | La même, bonne lampe de dépannage. |
APPAREIL PHOTO | D3300 | NIKON | Reflex | Le reflex permet de plus jolies photos d’animaux. | Un zoom 400mm serait confortable. |
Matériel utilisé par Lucile lors du voyage en Afrique du Sud
CATÉGORIE | NOM DU MODÈLE | MARQUE | POURQUOI AVOIR FAIT LE CHOIX DE CE MODÈLE AU DÉPART | EST-CE QUE CE CHOIX A RÉPONDU À L’EXPÉRIENCE RACONTÉE DANS CE ROADBOOK | SI C’ÉTAIT À REFAIRE |
CHAUSSURE RANDO | N’existe plus ! | SALOMON | Je rachète une paire de baskets Salomon chaque année, je les sais adaptés à mon pied. | Idéales pour la légèreté et le confort lors de marches sur tous terrains. | Je prendrai les mêmes, ou le modèle d’après puisque celles-ci sont désormais trouées ! |
TONGS | Madrid | BIRKENSTOCK | Confort, semelle ergonomique, solidité | Parfaitement adaptées : je ne les quitte pas de l’été ! | Je prends les mêmes ! |
SAC A VIANDE | En soie | QUECHUA | Confort, prix, solidité | Finalement pas nécessaire puisque tous les hébergements offraient la literie. | On le prendrait quand même : on ne sait jamais ! |
SAC A DOS | CLIFF 20 | SIMOND | Prix, légèreté | Oui : petit et léger, suffisant pour des balades à la journée. | Le même. |
LUNETTES DE SOLEIL | WED’ZE | DECATHLON | Prix, forme adaptée à mon visage | Niquel avec le soleil omniprésent ! | Les mêmes : j’en ai plusieurs paires ! |
MAILLOT DE BAIN | DEPAREILLE | En solde, esthétique et forme à mon goût | Quel qu’il soit, indispensable par ces chaleurs ! | Je prendrai le même, ou un autre ! | |
LAMPE FRONTALE | Tikka | PETZL | Autonomie, recharge sur secteur. | Elle a été parfaite. | Ne me déçoit jamais ! |
APPAREIL PHOTO | DMC TZ30 | PANASONIC – LUMIX | Acheté d’occasion | Oui : Réactif et le mode automatique donne des photos conformes à la réalité pour une amatrice ! | Je prendrai le même, ou le modèle suivant quand celui-ci me lâchera : toujours d’occasion ! |
Matériel commun utilisé lors de notre voyage en Afrique du Sud
CATÉGORIE | NOM DU MODÈLE | MARQUE | POURQUOI AVOIR FAIT LE CHOIX DE CE MODÈLE AU DÉPART | EST-CE QUE CE CHOIX A RÉPONDU À L’EXPÉRIENCE RACONTÉE DANS CE ROADBOOK | SI C’ÉTAIT À REFAIRE |
POPOTE | Elle ne se fait plus | QUECHUA | Premier prix | Oui, pratique pour réchauffer les plats préparés. | C’était l’idéal avec notre cuisine déjà prête. S’il avait fallu cuisiner, une batterie de cuisine plus complète et de meilleure qualité aurait été plus confortable ! |
COUTEAU | n°8 | OPINEL | Cadeau ! | Oui, solide, léger, affuté. | Le même ! |
MEDICAMENT Anti-Paludisme (MALARIA) | 250mg | MALARONE en générique | Conseillé pour un séjour au Kruger, recommandé et prescrit par le médecin. | Nous n’avons pas attrapé le paludisme, alors on peut dire que oui ! Mais, nous couvrant les bras et les jambes tous les soirs en prévention, nous n’avons pas constaté de piqûres de moustiques. | Bien : moins cher que la malarone, mais c’est le prix de la sécurité contre cette maladie dangereuse qui sévit là-bas : je le reprendrai donc. |