4 jours de randonnée à Blue Lake, le lac le plus clair du monde, en Nouvelle Zélande

par Mathilde STELLA
Blue Lake lac de montagne de nouvelle -Zélande le plus clair du monde

Mathilde Stella, du blog Baleine voyageuse, nous partage son expérience de 4 jours de randonnée en solitaire à Blue Lake, le lac le plus clair du monde, situé dans le Nelson Lakes National Park, en Nouvelle Zélande.

Informations pratiques pour randonner à Blue Lake

Date :

J’ai pour ma part effectué cette randonnée du 18 au 21 novembre 2021 (printemps)

Quand faire cette randonnée :

En période printanière ou estivale, c’est à dire d’octobre à mai (les saisons étant inversées dans l’hémisphère sud). L’hiver le sentier est sous la neige et traverse des zones d’avalanche !

Lieu :

Nouvelle Zélande, Nelson Lakes National Park, départ de la randonnée à Rotoroa, pour atteindre Blue Lake (Rotomairewhenua Lake de son petit nom maori). Retour par le même chemin pour ma part.
En voiture depuis Saint Arnaud : 35min
Depuis Nelson : 1h20min

Comment s’y rendre :

Le plus simple est de venir en voiture. Néanmoins vous pouvez réserver une navette depuis la ville de Nelson avec Trek Express ou Nelson Lakes Shuttles. Le stop fonctionne également très bien en Nouvelle Zélande. L’occasion de faire de belles rencontres, la Nouvelle Zélande étant classée dans les 10 pays les plus surs du monde !

Participante :

Moi c’est Mathilde, 27 ans, j’ai commencé la randonnée pendant mon PVT en Nouvelle Zélande. C’est en effet le pays parfait pour cette pratique, et tous les sports outdoor, de par ses paysages variés : glaciers, lacs, volcans, plages paradisiaques, mont enneigés… Je raconte mes aventures dans ce magnifique pays sur mon blog Baleine Voyageuse.

La randonnée de Blue Lake fut pour moi ma toute première en solitaire, et ma première randonnée de 4 jours ! Elle reste avec le Tongariro Alpine Crossing une de mes randonnées préférées en Nouvelle Zélande.

J’ai choisi de faire la randonnée de Blue Lake parce que :

  • Je voulais me tester sur 4 jours, une première pour moi, et c’est le temps qu’il faut pour profiter pleinement de ce sentier !
  • A part la distance et les éboulements à traverser, il n’y a pas de grosses difficultés techniques (je n’avais par contre pas connaissance que certaines parties du sentier étaient endommagées)
  • Il n’y a pas trop de monde : Blue Lake est moins populaire qu’Angelus lake
  • Mais pas trop isolé non plus, plus sécurisant pour une première fois seule : la randonnée de Blue Lake croise le Travers Sabine Circuit et le mythique Te Aroa
  • Blue Lake est LE lac le plus clair du monde ! C’est une pépite que je n’avais pas envie de manquer !

Où dormir sur la rando de Blue Lake :

J’ai pour ma part campé avec mon van sur le camping payant des DOC le plus proche (table de pique nique et toilette à disposition). Il m’avait été indiqué par l’office du tourisme (tenu par les DOC eux même) mais il n’avait en fait aucun intérêt. A refaire j’aurais campé au lac Rotoiti, pour jouir d’une vue magnifique, ou sur un freecamp.

Il est également possible de camper au lac Rotoroa, près du départ du watertaxi, mais les sandflies (moucherons piquants) y sont particulièrement virulents à cette période, je le déconseille. De plus c’est moins beau et il n’y a aucun réseau.

Où se réapprovisionner :

Je vous conseille vivement de faire vos achats de nourritures et essence à l’avance dans une grosse ville (Nelson, Christchurch…). Il est néanmoins possible de compléter vos provisions à la boutique de la station essence de Saint Arnaud ou au Four Square de Murchison. C’est tout ce qui fait office d’épicerie ici, et attention c’est cher !

Office du tourisme :

le Nelson Lakes Visitor Center. S’y trouve notamment une carte du parc grandeur nature qui m’a permis de préparer cette randonnée. C’est également là que vous payez les nuits en hut et récupérez le contact du watertaxi.

Caractéristiques du Nelson Lakes National Park :

Extrait de la carte située au Nelson Lake Visitor Center

Le Nelson Lakes National Park est une vaste région montagneuse et parfaitement préservée, réputée pour ses lacs magnifiques. Ce parc est situé sur l’Ile du Sud de la Nouvelle Zélande. J’ai choisi de faire la randonnée de Blue Lake car je ne voulais pas quitter cet incroyable pays sans saluer ce trésor : le lac le plus clair du monde !

Il se mérite, puisqu’il faut au minimum 22km à pied pour l’atteindre. Il se trouve à 1180m d’altitude. Cette zone est donc totalement enneigée l’hiver et une partie du printemps. La track traverse de nombreuses zones d’avalanche ! Informez vous sur place des conditions avant toute ascension.

Quoi d’autre dans les environs :

Lac Rotoiti - Nelson Lakes National Park - Nouvelle Zélande
Lac Rotoiti dans le Nelson Lakes National Park – Nouvelle Zélande (crédit photo Mathilde Stella)

L’ensemble de ce parc naturel vaut le détour ! Le lac Angelus est réputé magnifique (pensez à réserver à l’avance pour dormir à Angelus hut, extrêmement prisée), et la vue depuis le Mont Robert est incroyable. Pour chiller après vos randonnées, nager, kayaker ou camper, le lac Rotoiti est parfait !

La Nouvelle-Zélande est un paradis pour les activités outdoor :

Bibliographie / Liens internet :

Mes 4 jours de randonnée à Blue lake

La ligne de départ

Après avoir préparé la veille mon itinéraire au Visitor Center, et réservé une place auprès du watertaxi, je suis le jeudi matin devant l’embarcadère, avec mon sac sur le dos, fraiche et gonflée à bloc. C’est partie pour l’aventure ! Me voilà à la recherche du lac le plus clair du monde, tout en me mettant au défi de relever un challenge personnel. Je suis pleine d’optimisme !

Rotoroa Lake en watertaxi
Traversée de Rotoroa lake en watertaxi (crédit photo Mathilde Stella)

Après 20 minutes de bateau avec 5 autres passagers, et à nouveau les pieds dans l’eau pour redescendre, je débarque à Sabine hut. Elle est imposante et construite au bord de l’eau. Je ne prends pas le temps de la visiter, j’ai tout de même 15km à faire aujourd’hui.

1ère ligne droite

Je me retrouve rapidement seule, et je démarre le sentier en foret. En pente douce, il est zébré par les racines, les troncs, les pierres, des courts d’eau à traverser. Les chevilles sont sollicitées ! La rivière à ma gauche grossit à mesure que j’avance.

Je prends vraiment mon temps ce jour là, prenant des photos, écoutant un podcast, faisant quelques pauses. Je ris d’ailleurs de moi dès la première, car en voulant tartiner mon beurre de cacahuète je me rends compte… Que j’ai oublié mes couverts ! Bien joué Mathilde ! Système D, je tartine avec le dos de ma brosse à dent… Gros fou rire : j’ai prévu semoule pour ce soir, et pour les 4 jours d’ailleurs, je vais m’amuser !

Je continue mon chemin en suivant les triangles oranges cloutés sur les arbres… quand je ne les loupe pas ! Les quelques fois où je suis obligée de revenir sur mes pas je peste contre moi même. D’habitude en randonnée je ne suis pas seule, et toujours derrière, me contentant de suivre. Mathilde si tu veux arriver au bout de ce challenge, il va falloir te concentrer !

Je n’ai plus de réseau téléphonique depuis l’embarcadère du watertaxi, je me contente de suivre approximativement ma progression sur Maps.me

Sabine River - Nelson Lakes National Park
Sabine River (crédit photo Mathilde Stella)

West Sabine hut

Après 7h30 à crapahuter et quelques 130 photos prises rien que cette journée là, j’aperçois un pont métallique au dessus de la rivière. D’habitude je grimace à la vue de ces ponts de singe qui me donnent le vertige. Mais cette fois j’entame une danse de la joie, car au bout on aperçoit le toit de West Sabine hut. Me voilà enfin arrivée !

Quel randonneur ne connait pas le soulagement de pouvoir poser son sac et retirer ses chaussures ? La hut est modeste mais suffisante. Nous sommes 6 personnes à y dormir ce jour là. Je discute avec un néo-zélandais qui revient tout juste de Blue Lake. Il me confirme que le sentier est praticable, il n’y a plus du tout de neige. Et que ça vaut définitivement le détour car c’est magnifique ! Il me conseille de poursuivre jusqu’au point de vue sur le Lac Constance, qui permet également de voir Blue Lake en étant en hauteur. J’en prends note !

Je me couche tôt. Demain je verrais enfin le fameux lac bleu !

Randonnée à Blue Lake : West Sabine Hut
West Sabine Hut (crédit photo Mathilde Stella)

L’ascension jusqu’à Blue Lake hut

Le lendemain à 8h30 je renfile mon sac sur le dos, repasse le pont et poursuit le sentier le long de Sabine River. Cette partie est plus technique : il y a de petites rivières à traverser, ainsi que des passages d’avalanche sous forme d’éboulis rocheux. D’ailleurs l’un d’eux me donne du fil à retordre pendant un bon quart d’heure car il est profond et je peine à trouver un passage. Les dernières avalanches ont en effet englouti le sentier et les marquages… Pour la première fois depuis le début de cette randonnée, je commence à douter… Mais c’est à ce moment là qu’un groupe de randonneur fait son apparition et franchit la coulée en sens inverse. Ouf débloquée ! Il est 13h et je ne verrais plus âme qui vive les 24h suivantes.

Le paysage est magnifique, notamment depuis la sortie de la forêt, permettant d’apprécier les montagnes alentours et leurs incroyables cascades. La Nouvelle Zélande compte décidément de bien belles vallées !

Après cette fameuse coulée, la rivière devenue torrent prend un virage. Le sentier grimpe de plus belle en foret. Après 4h30 de marche pour 7,7km, j’aperçois enfin Blue Lake hut !

Blue Lake hut (crédit photo Mathilde Stella)

Blue Lake, le lac le plus clair du monde

A peine arrivée je dépose à la hâte mes affaires et me précipite saluer Blue Lake. Wouaaa qu’il est limpide ! C’est assurément ses couleurs et la clarté de son eau qui frappe en premier quand on arrive. Est-ce que je pousse jusqu’au point de vue maintenant ou est-ce que je me contente de profiter ici pour ce soir ? Après 3,36 secondes de réflexion, j’allège mon sac et me voilà repartie pour une heure de grimpe dans la rocaille. En commençant à prendre un peu de hauteur, je me retourne et la beauté du lac bleu me coupe le souffle.

Blue Lake lac de montagne de nouvelle -Zélande le plus clair du monde
Blue lake (crédit Photo : Mathilde Stella)

Le Lac Constance

Je continue à grimper, la forêt laisse place aux rochers… Les cairns servent de marquage. Blue Lake dans mon dos, je finis par apercevoir devant moi… L’immense lac Constance. Ce lac d’altitude n’est pas coloré comme son petit frère, mais sa beauté frappe quand même, de part sa taille et les sommets enneigés qui l’entourent. Je pose mon sac et me perche sur un rocher en hauteur.

J’ai une vue à 360 degrés, avec un lac de chaque coté et les sommets tout autour. Il n’y a personne et pas d’autres bruits que celui du vent. Comment se sent-on quand on est absolument seul au milieu d’un paysage aussi impressionnant ? Cette réponse, que je suis venue chercher ici, m’a surprise moi même : j’ai ressentie une grande joie et un profond sentiment de paix intérieur. Et ça a répondu à ma deuxième question :

« Pourquoi est-ce que j’ai toujours besoin d’aller plus loin ? De m’infliger de tel efforts ? »

Pour cette paix justement. Avoir fait tout ce chemin pour être assise seule au milieu de cette nature pousse à la méditation, c’est ma façon à moi de trouver ma paix intérieur. Et en même temps beaucoup d’énergie. D’autres réponses personnelles me viennent. Ici, seule, je me sens reconnaissante. Je me sens forte. Merci la vie !

Lac Constance (crédit photo Mathilde Stella)

Tête à tête avec Blue Lake

Le lendemain matin, je file manger dehors, puis je traine toute la matinée devant Blue Lake. Malgré la météo un peu grise, le lac est absolument magnifique avec ses reflets blanc, bleu et vert d’eau. Je me sens incroyablement bien, et surtout très reconnaissante d’avoir un moment privilégié avec cet endroit. On ressent le caractère sacré du lieu.

D’ailleurs connaissez vous son histoire ? Pour les maoris, ce lac, qu’ils appellent Rotomairewhenua, servait à purifier les morts. Plus particulièrement les hommes, le Lac Constance étant celui réservé aux femmes.

Son eau si limpide est due à deux phénomènes : l’eau provient initialement d’un glacier avant d’atteindre le Lac Constance, puis est filtrée par un barrage rocheux naturel, avant d’arriver à Blue Lake. A cet endroit l’eau est presque aussi clair que de l’eau distillée, et permet de voir à plus de 8 mètres ! Il a donc fait l’objet de plusieurs études scientifiques.

Alors que je suis assise devant ce lac, je m’imagine tous ceux qui ont du s’arrêter ici : randonneurs, scientifiques, maoris, rangers du parc, photographe, animaux, etc…

Mais ce jour là il n’y a que moi. Je n’en reviens pas de la chance que j’ai. J’inspire à fond, et savoure chaque seconde de ce moment hors du temps.

Je suis en tête à tête avec le lac le plus clair du monde.

Randonnée de Blue Lake, le lac le plus clair du monde
Blue Lake et ses reflets colorés (crédit photo Mathilde Stella)

La redescente

Il est temps de dire au revoir à ce paysage qui restera assurément gravé dans mes souvenirs pour très longtemps, et de redescendre le chemin en sens inverse. Je l’avale en 4h et croise 2 ou 3 randonneurs qui montent. Je prends conscience que ça fait près de 24h que je n’avais pas vu âmes qui vivent, et que ça n’a même pas manqué ! A vrai dire je ne suis pas tellement pressée de redescendre de mon nuage. J’arrive à 14h à West Sabine hut. Je ne me sens assurément pas la même que la veille quand je l’ai quitté. Je passe l’après midi à lire un livre et discuter avec un étudiant qui effectue le Te Aroa. D’autres randonneurs nous rejoindront ensuite.

Le retour

A 7h tapante je quitte la hut. Hors de question de louper le watertaxi ! Toujours vexée des 7h30 que j’ai mis à l’aller pour faire cette partie, je décide de me challenger et de la faire le plus rapidement possible. Je mis 4h10 au retour !

Sur le bateau, je rayonnais. Je me suis rarement sentie aussi heureuse et pleine d’énergie.

Challenge personnel réussi ! Merci Blue Lake 💙

Conclusion de cette randonnée à Blue Lake

J’ai été énormement touchée par cette randonnée, d’abord pour la symbolique personnelle que j’y ai mise (première fois en solo, première multi day…). Libre à chacun de lui donner le sens qui le souhaite. La randonnée de Blue Lake est à faire pour le caractère unique du lieu avant tout. Mais aussi pour bénéficier des avantages d’une randonnée de plusieurs jours dans un parc naturel immense : dépaysement, ressourcement et déconnexion. Vous m’en direz des nouvelles !

Je vous recommanderais néanmoins de rallonger par Angelus, ou tout autre itinéraire qui permet de ne pas faire l’aller et le retour par le même chemin, que j’ai trouvé ennuyeuse sur la partie basse (de West Sabine à Sabine hut). Ce parc a l’avantage de permettre des circuits de randonnée « à la carte ». Vous pouvez donc construire facilement vos propres itinéraires !

Matériel utilisé pour cette randonnée à Blue Lake :

CatégorieNom du modèleMarqueRaison de ce choix de modèlePertinence et retour d’expérienceSi c’était à refaire
Sac à dos de randonnéeForclaz trekking 60LForclazPrix attractif. Contenance plus grande que mon besoin en rando, mais qui me permet une polyvalence (je l’utilise pour voyager dans le pays)J’ai une fois eu avec ce sac un problème de barre de dos qui se plie et devient douloureuse…Un sac de meilleur qualité, plus confortable !
Housse de sacHousse de pluie et de transport avion TRAVEL – sacs à dos 40 à 60LForclazRapport qualité/prix et sa polyvalence : c’est également une housse de sac pour l’avion. Testé et approuvé !Rien à redire, je ne m’en passe plus car la pluie est fréquente en Nouvelle Zélande, et ne m’a pas épargnée pendant cette rando !Un sac avec housse intégrée ?
Chaussures de randonnée (complétée avec une semelle)M100 MIDQuechuaJe cherchais une chaussure pour débuter, qui soit haute, polyvalente, confortable et a prix abordable.Ce sont de très bonnes chaussures de randonnées, mais qui ont évidemment montré leurs limites pendant ce trekk (elle avait en plus déjà un an et demi d’utilisation)Chaussures totalement imperméables adaptées pour la pratique régulière et le trekking en milieu alpin
Frontale  Pour cette randonnée je ne l’ai utilisé qu’aux hut (pas d’électricité) et pour aller aux toilettes la nuit (situés dehors) mais c’est selon moi un élément de sécurité à toujours avoir sur soi quand on part en pleine nature. Pouvoir la recharger en micro-usb est bien pratique. Toujours la prendre, peut importe la randonnée !
Il ne manque à cette frontale que la lumière rouge (observation nocturne) pour être parfaite, elle sera le critère pour mon prochain achat.
Batterie portativeTech.Inc 30000mAh Powerbank High DensityWarehouseIl n’y a pas du tout de réseau téléphonique sur ce sentier. Néanmoins j’utilise mon téléphone pour prendre des photos et vidéos, me repérer (Maps.me), noter mes impressions…
Une batterie est donc nécessaire !
Je la trouve trop lourde, mais elle fait son job. Mais elle se recharge uniquement sur secteur et c’est extrêmement long… Et j’ai eu l’occasion de me rendre compte que la durée de vie des batteries de cette marque est trop courte. Ça reste du bas de gamme, ce qui explique le petit prix.Investir dans une batterie de meilleure qualité et moins lourde
Sac de couchageSierra Designs Get Down 35 Sierra DesignsDéniché au Small Planet Outdoors, à Queenstown, je voulais un duvet léger (800g), adapté à des randonnées printanières en montagne (T° confort : 2°C)Oui parfait ! J’en parle dans cet article : test du sac de couchage Get Down 35Investir dans un drap de duvet, pour faciliter l’entretien
RéchaudFMS 103 Stove  Fire-MaplePetit dans le sac, petit en prix !Rien à redireNe pas oublier le briquet pour l’allumer !
Bouteille de gaz  Compatibilité avec le réchaudOuiL’acheter dans un endroit moins cher !
CasseroleMacpac Solo Pot SetMacPac Sa taille et son prixElle fait son job, bonne taille pour du solo Au prochain achat, j’en choisi une qui se ferme, pour pouvoir transporter les restes !
Pantalon de randonnée Forclaz On me l’a donné et depuis je ne m’en passe plus car il est léger, imperméable, facile à laver…Oui parfait !
(Etant frileuse, j’aime pour certaines randonnées le porter avec un legging)
 RAS

Le reste de mon équipement outdoor

Le reste de mes vêtements était déniché en friperie ou à Warehouse (magasin néo-zélandais de premier prix).

Je n’avais pas loué de « Personal Location Beacon » (balise de localisation) mais j’ai réalisé pendant cette randonnée que c’est un élément de sécurité non négligeable puisque c’est l’unique moyen de joindre la civilisation en cas de problème quand on est seul. C’est d’autant plus vrai qu’ici sur la randonnée de Blue Lake j’ai été complétement seule pendant plus de 24h, et qu’il y a des passages techniques (couloirs d’avalanches qui ont emportés le sentier).

Je n’ai pas de matériel photographique (pour un souci de poids au vue de l’utilisation que j’en ai). Toutes ces photos ont donc été prises avec mon smartphone (Samsung S20 FE).

Pour les repas en trekking, mon menu habituel se compose de porridge (flocon d’avoine, sucre, pépite de chocolat et fruits secs) avec du thé le matin, fromage à tartiner et beurre de cacahuète sur du pain de mie le midi, semoule et soupe déshydratée le soir. Je complète le tout avec des barres de céréales protéinées et des fruits secs.

Et voilà ! Vous savez tous de mes 4 jours de randonnée à Blue Lake, le lac le plus clair du monde. Ce récit vous a plus ? Un petit commentaire fait toujours plaisir 🙂 A bientôt pour d’autres roadbooks !

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3 commentaires

Mm 10 septembre 2022 - 7 h 41 min

Matin le plus clair du monde dans mon cerveau, après la lecture de cette envolée au blue lake…une expérience nomade pour un lecteur en monade
J’ai voyagé quatre jours en un instant intérieur.. C’est inspirant et l’expiration va au rythme des joies éprouvées….Merci Mathilde pour ce partage haut en couleurs…haut les cœurs.!!
PS : Sors toujours avec tes couverts 🙂 medo

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Mathilde STELLA 10 septembre 2022 - 10 h 34 min

Oh la la merci à toi pour ce commentaire qui me touche beaucoup ! Ravie de t’avoir fait voyager avec moi ! 🤗

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Catherine 24 septembre 2022 - 8 h 58 min

Merci Mathilde de m avoir fait partager cette randonnée et surtout cette expérience personnelle. Tu as tellement bien exprimé la beauté de ce pays et ce qu on peut y ressentir. J ai visité la NZ en automne 2018 en camper van avec ma frangine (nous sommes des 60’s) je garde un souvenir ému de cet incroyable pays et je rêve d y retourner. Bonne suite….et encore bravo ! Catherine

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