Gwendoline LACOUR, du blog de voyage Bichette Voyage, nous partage son expérience à pied sur un des sentiers historiques d’Amérique du Nord, le Chilkoot Trail.
Informations pour préparer 3 jours de randonnée sur le Chilkoot Trail
Date
Du 12 septembre au 14 septembre 2019.
Quand partir en Alaska
La piste Chilkoot est ouverte toute l’année mais les marquages sont installés seulement pour la haute saison de juillet et août. Les rangers sont également présents à cette période. Jusqu’à début juillet, il peut toujours y avoir de la neige et des risques d’avalanche au niveau du col. La météo est imprévisible mais les mois d’été sont généralement les plus secs. Nous avons parcouru la piste à la fin de l’automne (ici la transition de l’été à l’hiver est rapide). La première journée a été pluvieuse mais nous avons eu un temps idéal les jours suivants.
Lieu
Skagway, Alaska
Comment s’y rendre
- En avion : vol de Vancouver à Whitehorse
- En voiture : comptez 3 heures en voiture depuis Whitehorse. 24 heures de voiture entre Whitehorse et Vancouver.
- Bus ou train entre Whitehorse et Skagway
Le plus simple et plus rapide pour se déplacer dans la région est de louer une voiture.
Le point de départ de la randonnée se trouve à Dyea, à 15 km de Skagway.
La piste se termine au lac Bennett. Il n’y a pas de route qui va jusqu’au lac. Vous devez repartir avec le train vers Whitehorse ou Skagway. Le train ne circule qu’en haute saison. L’alternative (coûteuse et peu utilisée) consiste à louer les services d’un hydravion. Ou bien, vous pouvez marcher le long des rails du train jusqu’à Log Cabin (parking le long de la Klondike Highway), il y a 12 km. Cela est toléré.
Participants au Chilkoot Trail
Gwendoline et Thomas, amoureux des voyages, se sont rencontrés au fond d’un bus au Cambodge. Du bush australien aux Alpes françaises, depuis maintenant 4 ans, ils découvrent ensemble toutes les merveilles que la nature leur offre. Ils aiment la randonnée, l’escalade et l’alpinisme.
Où dormir sur le Chilkoot Trail
- Camping Caribou RV à Whitehorse
- Camping free / sur donation à Dyea Flat
- Camping le long du Chilkoot
Où se réapprovisionner avant de partir sur le Chilkoot Trail
L’idéal : Whitehorse
Caractéristiques du Chilkoot Trail
Des rain forest à la toundra alpine.
Un des 900 lieux historiques du Canada. Piste empruntée par les first nations puis cela a été un des passages mythiques et difficiles que les chercheurs d’or empruntaient à la fin du 19ème siècle.
En haute saison, seulement 50 personnes par jour sont autorisées à commencer le Trail. Il est grandement conseillé de faire la demande de permis et les réservations à l’avance sur internet (42 réservés, 8 walk in).
En moyenne, comptez 150 $ pour le permis et les nuits en camping.
Bon à savoir : en hors saison, marcher sur la piste Chilkoot est gratuit. Nous sommes arrivés juste au début de la basse saison et n’avons rien eu à payer bien que nous ayons dormi dans les campings, utilisé les cabanes, toilettes…
Office du Tourisme en Alaska
Site officiel sur le Chilkoot Trail du Parc Canada
Office du Tourisme Skagway
Carte de la randonnée du Chilkoot Trail
Quoi d’autre dans les environs
L’Alaska regorge de possibilités de randonnée et de trekking à découvrir. Pour en savoir plus, vous pouvez aller jeter un coup d’œil à ces articles :
- Trekking en Alaska au parc national de Wrangell Saint Elias
- Alpinisme au Denali, le congélateur d’Amérique du Nord
3 jours de randonnée sur le Chilkoot Trail
En France, dans les livres d’école, on parle peu de la ruée vers l’or qui a eu lieu à la fin du 19ème siècle en Amérique du Nord. Le Chilkoot Trail n’est donc pas encore très connu en Europe. Les locaux ont d’ailleurs souvent été curieux de savoir comment nous avions découvert ce trail. La réponse : tout simplement en feuilletant le guide du Petit Futé ! En voyage pour 5 mois au Canada et amoureux de la randonnée, nous nous sommes donc sentis « contraints » d’aller faire un tour vers l’Alaska !
Ancienne route de commerce des First Nations, la piste Chilkoot était utilisée au XIXe principalement avec les européens pour le commerce des fourrures.
La découverte d’un filon d’or dans le Klondike en 1896 attira 100 000 prospecteurs mais seulement 30 000 à 40 000 arrivèrent à destination dans la région de Dawson. Médecins, commerçants, agriculteurs quittèrent leurs emplois pour chercher de l’or. Ils effectuaient d’abord un voyage en bateau jusqu’à Skagway. Puis à Dyae, ils partaient pour le Chilkoot Trail jusqu’à Bennett. Arrivés aux lacs Bennett et Lindemann, les prospecteurs s’arrêtaient pour construire des radeaux ou des bateaux pour parcourir les derniers 800 km sur la rivière Yukon.
La difficulté du Chilkoot tenait à la fois aux rudes conditions météo, au passage de roche final ou golden stairs (en hiver, 1500 marches ont été taillées dans la glace), mais surtout au chargement nécessaire que demandait la police Canadienne au col Chilkoot (frontière entre l’Alaska et le Canada) : entre 600 kg et 1 tonne d’équipements et provisions par personne, ce qui devait représenter 1 an de vivres.
L’hiver arrive, direction le Yukon et l’Alaska
Notre timing était serré. L’hiver arrive très vite dans cette partie du globe et nous n’étions pas certains d’avoir de bonnes conditions pour partir sur cette randonnée. Et puis, on ne vous le cache pas, les ours et plus particulièrement les grizzlis nous inquiètent un peu !
Alors que certains s’y prennent des mois à l’avance pour organiser cette randonnée, pour nous tout s’est décidé en deux jours !
En arrivant à Whitehorse, nous savons que la météo n’est pas mauvaise pour les prochains jours. Nous allons donc nous renseigner au service Parc Canada. On nous apprend gentiment que nous n’aurons pas de permis à payer ni de camping, car la basse saison commence 2 jours plus tard !
Avant de quitter Whitehorse, nous n’oublions pas de faire quelques courses. Au menu : riz et pâtes, nos indémodables.
Nous arrivons à Skagway en fin de journée sous un brouillard épais. Dommage, nous n’avons pas pu profiter des beaux paysages de la Klondike Highway.
Bien que Skagway soit une ville tournée vers le tourisme de masse des croisières, difficile de ne pas tomber sous le charme avec son architecture ancienne (style de l’époque des saloons américains).
Nous passons notre dernière nuit avant de commencer la randonnée dans un camping gratuit à quelques kilomètres du début du Chilkoot Trail.
Une première journée très humide
Nous avons le droit à de la pluie toute la nuit. Réveil à 6h, il ne fait pas chaud et tout est humide, la pluie ne s’arrête toujours pas. Nous traînons, peu motivés à ranger les affaires et à quitter notre voiture, notre refuge, notre chauffage.
Pour cette première journée, nous avons décidé de marcher jusqu’à Sheep Camp qui se trouve à 21 km. On s’imagine qu’en 5 bonnes heures, ça sera bouclé !
À peine arriver sur le sentier, c’est une belle montée dans la forêt qui nous attend et nous n’étions clairement pas prêts !
Nous marchons toute la journée dans la forêt en n’oubliant pas de ne PAS être discrets. Et oui, règle numéro 1 au pays des ours : faire du bruit quand on randonne pour ne pas surprendre un ours.
Le Chilkoot Trail est un vrai musée à ciel ouvert
Tout le long du sentier il y a des panneaux qui racontent l’histoire de la ruée vers l’or. On peut aussi voir des « restes » du passage des chercheurs d’or (outils, ruines d’abris, câbles).
La forêt si humide est magnifique. Les castors sont heureux ici et ont construit des barrages un peu partout, si bien que nous devons emprunter des pontons à différents endroits.
Le sentier n’est pas si facile. Le dénivelé s’accumule et certains passages sont tortueux avec de nombreuses racines à éviter si l’on ne souhaite pas se tordre une cheville.
Nous arrivons à Finnegan’s Point pour notre pause du midi. Deux rangers étaient là, à attendre depuis des heures un hélicoptère qui n’est finalement jamais passé à cause du mauvais temps. De la fumée sort de la cheminée, nous nous réjouissons à l’idée de prendre une petite pause au sec.
Le reste de la journée passe tranquillement, sous la pluie. Nos vestes ne sont plus déperlentes du tout, ce qui nous rappelle que nous devons entretenir un peu plus notre matériel de rando !
Nous longeons la rivière Taiya pendant un long moment. Avec la pluie, elle est déchaînée. Elle est aussi glaciale, nous abandonnons l’idée de nous laver pour cette première journée.
18h, nous arrivons finalement à Sheep Camp. Ici il y a trois petites cabanes. L’une d’elle, la plus belle, est occupée par quatre randonneurs et leurs trois chiens. Nous décidons alors d’occuper une autre cabane.
Thomas se charge de couper du bois pendant que je commence à faire à manger. Très vite nous pouvons enlever nos vêtements trempés, nous réchauffer et partager un verre de vin avec les autres randonneurs.
La splendeur du Chilkoot Trail dévoilée en une journée
L’un des randonneurs que nous avons rencontrés parcourt le Chilkoot Trail une fois par an, depuis 11 ans, à la même période. Encore une fois, il paraît que nous sommes chanceux. Alors que le passage au col est souvent un challenge entre autres à cause de la météo, nous avons eu le droit à un grand soleil.
Nous entamons donc tranquillement la montée vers le col Chilkoot. Nous quittons la forêt pour nous retrouver dans la toundra alpine.
Les paysages montagneux que j’apprécie tant se dévoilent enfin à nous. Je mitraille dans tous les sens, quand soudain Thomas, excité, me dit qu’il voit un ours au loin. De l’autre côté de la rivière à 100 mètres, nous apercevons un énorme ours courir. Nous n’arrivons pas à savoir s’il s’agit d’un grizzli ou d’un ours noir. Quoi qu’il en soit, observer cet animal énorme en étant à pied nous procure quelques émotions !
Le col du Chilkoot
Plus nous approchons du col et plus le terrain devient rocailleux. Nous prenons une petite pause au soleil entourés des marmottes et nous entamons la montée. Il n’y a plus de marquage, mais pas de doute, il faut « simplement » monter tout droit.
Nous suivons plus ou moins le câble qui servait autrefois à monter des chargements. Nombreux rochers ne sont pas stables ou glissants, la montée est donc assez longue. Pour des personnes peu habituées à la montagne, ce passage peut apparaître comme un vrai challenge, sans compter le poids du sac qui peut nous déséquilibrer.
Nous arrivons à un premier passage que nous pensions être le col vu d’en bas. Fausse joie, il reste encore quelques mètres à crapahuter.
Là encore nous suivons les anciens câbles. Avec cette météo, il est difficile de s’imaginer les difficultés qu’ont pu connaître les chercheurs d’or alors qu’ils affrontaient ce passage en plein hiver.
Arrivés au col, nous découvrons avec surprise une belle cabane et le drapeau canadien. Nous décidons cependant de continuer jusqu’à Happy Camp pour prendre notre pause du midi.
Glacier et lacs du Chilkoot Trail
Nous perdons que peu d’altitude et nous découvrons une vue à couper le souffle. Nous sommes entourés de glacier et de lacs.
La fatigue et la faim commencent à se faire ressentir mais nous savourons chaque pas jusqu’à apercevoir au loin la cabane de Sheep Camp bordée de la rivière.
Contrairement à la veille où nous étions frigorifiés, cette fois nous savourons notre riz au soleil.
15 h, il est temps de repartir si nous ne voulons pas arriver trop tard à Lindemann Camp. Il nous reste tout de même 11 km.
Petit à petit nous quittons les montagnes pour nous retrouver dans la forêt. Le camp Deep Lake se trouve juste à la limite forestière. Il nous reste quelques minutes avant que le soleil ne se cache derrière la montagne.
Entourés de lacs, plus beaux les uns que les autres, nous nous dépêchons pour aller faire un petit saut à l’eau. La température de l’eau avoisine les 5 degrés alors autant dire que c’est un bain rapide et revigorant.
Nous rattrapons les autres randonneurs bien qu’ils soient partis 3 heures avant nous. Mais il faut dire que contrairement à nous qui sommes partis légers, ils ont pris tout le nécessaire pour préparer des repas de chefs et boire quelques verres de vin !
Nous arrivons à Lindemann Camp au coucher du soleil, les jambes fatiguées. Ce soir nous plantons la tente et nous mangeons notre dîner face aux montagnes et au lac Lindemann. Il est à peine 20h30 et nous sommes déjà au lit, au chaud dans nos duvets.
Derniers instants sur le Chilkoot Trail
Nous essayons de partir tôt ce matin. Il nous reste 12 kilomètres pour arriver au Lac Bennett, puis nous devons marcher 12 km sur les rails du train pour rejoindre Log Cabin, pour ensuite faire du stop jusqu’à notre voiture située à une soixantaine de kilomètres. Autant dire que la journée va être longue !
Nous tentons d’accélérer le pas jusqu’au lac Bennett, mais le chemin n’est encore une fois pas si plat que cela. Nous passons à travers de belles forêts de pins où les écureuils souvent bien curieux et peu farouches nous guettent du coin de l’œil.
Impossible de marcher plus de 10 minutes sans croiser un lac. On ne manquera jamais d’eau ici !
Nous arrivons vers 13h au campement du lac Bennett. Énorme coup de cœur pour cet endroit si bien tenu. Les emplacements pour tente sont tous idylliques avec vue sur le lac. Il y a une belle cabane et plusieurs emplacements avec des chaises longues.
C’est là que nous regrettons de ne pas avoir amené plus de nourritures et divertissements, nous aurions pu passer quelques jours ici, seuls au monde !
En attendant le train du retour
Pendant l’été, le train s’arrête au lac Bennett mais dès début septembre, les liaisons ne sont plus assurées.
Nous mangeons notre dernier repas sur le Chilkoot Trail, et on en profite pour lire les derniers panneaux qui racontent l’histoire de chaque lieu le long de la piste.
Nous passons devant l’église, seul monument encore intacte de cette période. Plus qu’une église, à l’époque, c’était aussi un lieu de regroupement où les gens discutaient, écrivaient leurs lettres etc.
Nous attaquons notre dernière étape de marche. C’est plat, c’est facile, nous marchons à plus de 5km/h. On ne compte plus le nombre de crottes d’ours plus ou moins fraîches que l’on voit, on s’attend à tout moment à en croiser un. Pas cette fois, peut-être une prochaine fois !
Nous arrivons à Log Cabin et la fatigue commence à se faire sentir. Nous avons hâte de prendre une bonne douche et de manger un bon repas.
Finalement, nous nous faisons prendre en stop par Bob, un vieil homme habitant l’Alaska depuis des années. Il a longtemps vécu dans les bois dans une log cabin (une maison en bois), vivait de la chasse et pêche avec ses chiens de traîneau. Nous sommes émerveillés avec nos yeux d’européens et cela nous rappelle le film « le dernier trappeur ».
Nous finissons notre route avec un ranger du parc Klondike que nous avions croisé à pied pendant notre première journée de marche sur le Chilkoot.
La voiture est toujours là. Nous décidons de repasser une nuit au camping à Dyea. La douche attendra pour ma part, Thomas quant à lui a bravé le froid et s’est baigné dans la rivière.
Conclusion de notre Trek de 3 jours en Alaska
Nous terminons donc cette randonnée ravis ! Malgré la première journée très pluvieuse, nous avons eu ensuite le droit à une météo exceptionnellement belle, ce qui est assez rare dans cette région. Nous n’oublierons pas cet ours noir aperçu au loin. Je recommande vivement cette courte randonnée à tous les amoureux de nature et d’histoire de passage dans le Yukon ou l’Alaska.
Matériel utilisé pour le Chilkoot Trail
Nous avons utilisé les mêmes équipements que sur le Greater Patagonian Trail en nous allégeant tout de même. Nous n’avons par exemple pas pris le panneau solaire et le GPS.
Vêtements utilisés durant notre randonnée sur le Chilkoot Trail
Catégorie | Nom du modèle | Marque | Pourquoi ce choix? | Ce choix a-t-il été adpaté au Chilkoot Trail ? | Si c'était a refaire ? |
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Chaussures Gwen | MH500 | QUECHUA | Confort et prix - Achat au Chili | C'est la version moyenne gamme du magasin. J'en suis moyennement satisfaite car je ne les trouve pas suffisament imperméable et elles sont peu respirantes. | Je vais m'orienter sur un autre modèle quand elles seront en fin de vie |
Chaussures Thomas | MH900 | QUECHUA | Solidite et prix - Achat au Chili | Imperméable et solide | Parfait |
Pantalon Gwen | Legging yoga dynamique | DECATHLON | Confort Prix | Legging confortable et résistant. Séchage assez rapide. | Normalement adapté au yoga, jai été très satisfaite de ce modèle. Pour le prix cétait très bien. À refaire je morienterai peut être vers un modèle legging rando, mais souvent assez cher chez les grandes marques |
Pantalon Thomas | Trek 900 Homme | FORCLAZ | Stretch - solidité - confortable | Très solide et élastique. Respirant et un peu déperlant pour ne pas avoir à mettre de sur pantalon en cas de petite pluie | Il pèse lourds, mais il n'est jamais dans le sac à dos. Les coutures intérieures ne sont pas très confortable. Globalement satisfait. |
Pantalon imperméable G&T | Pantalon imperméable trail running | KALENJI | Poids faible encombrement - imperméabilité | Nous étions bien contents de les avoir lors de la première journée. Léger, respirant et imperméable. | Sest fait oublier dans le fond du sac. Mais attention la matière est fine et fragile. |
T-shirt Thomas | NH500 | QUECHUA | Confort achat de longue date (2012) | Matière 100 % coton. Il est confortable mais il sèche lentement et se salit vite. | Un point que j'aurai pu améliorer pour moins d'odeur et un meilleur séchage, mais la laine mérino me gratte. |
T-shirt ML Gwen | - | MILLET | Mi mérino mi synthétique - confort | Parfait pour ce genre de randonnée. Bonne régulation de la température du corps. Séchage rapide. | Un peu chère à lachat mais très satisfaite. Encore en super état. Bonne qualité. |
Polaire Gwen et Thomas | Vector Grid | MILLET | Poids - respirante | Polaire légère parfaite en multicouche | Très bien pour le poids Solidité A la fois chaude et respirante Très satisfaits |
Veste Imperméable Gwen & Thomas | MH900 | QUECHUA | Solidité - imperméabilité - zip ventilation | Aprés 9 mois d'utilisation, nous aurions du remettre du produit déperlant avant la randonée. Les vestes ont été complètement imbibées pendant toute la journée | Rapport qualité / prix imbattable. Très satisfait. Veste durable. MAIS besoin d'entretien ! |
Tour de cou G & T | - | QUECHUA & BUFF | Poids - polyvalence prix (cadeau & achat occasion) | Nous lavons utilisé comme bonnet, tour de cou, bandeau. Pratique / multi fonction | Un indispensable au quotidien |
Doudoune Gwen | Fitz Roy down | PATAGONIA | Poids chaleur faible encombrement prix attractif en promotion | Parfaitement adaptée. Je lai beaucoup utilisé. Elle est résistante. Jai juste fait un petit trou à cause dun feu de camp. | Super qualité et SAV Patagonia (jai pu faire réparer le trou dans un magasin en Patagonie !) - Chaude et très agréable à porter bon investissement |
Doudoune Thomas | - | VERTICAL | Poids - chaleur - taille - Achat de longue date (2012) | Je nai jamais eu froid avec pendant les bivouac (avec en dessous les polaires et au dessus le coupe vent) | Indispensable pour le rapport poids/chaleur , à ranger dans un sac étanche si possible Quand elle sera en fin de vie, jachèterai un modèle similaire à celui de Gwen |
Équipement indispensable pour randonner sur le Chilkoot Trail
Catégorie | Nom du modèle | Marque | Pourquoi ce choix? | Ce choix a-t-il été adpaté au Chilkoot Trail ? | Si c'était a refaire ? |
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Sac à dos Gwen | Aura AG65 | OSPREY | Confort | Très bon confort, taille et portage | Très satisfaite de la qualité de portage avec ce modèle. Pour cette courte randonnée j'ai enlevé le chapeau extérieur pour supprimer du poids. Sacs trés polyvalent. |
Sac à dos Thomas | Cerro Torre 65 85 | LOWE ALPINE | Solidité - ergonomie - confort | Confortable même avec des charges lourdes (20 kilos environs), les poches sur les côtés ne sont pas très pratiques | Pour cette courte randonnée, un sac avec un plus petit litrage aurait été mieux adapté |
Appareil photo | Lumix TZ100 | LUMIX | Polyvalence - poids | Superbe qualité aussi bien photo que vidéo solide il se range facilement dans son étui que jaccrochais à la sangle de poitrine | Indispensable Mais n'aime pas trop l'humidité et la pluie |
Lampes frontale | ONnight 410 | GEONAUTE | Puissance recharge par USB - achat de longue date (2014) | Se recharge avec le panneau solaire batterie longue durée | Super rapport qualité / prix, cest un nos équipements préférés et approuvés ! |
Bâtons de marche | Gold serie carbon trail | KINETIK | Poids ouverture / fermeture pratique prix (vente privée) | Nous les avons acheté car ils sont légers (critère finalement pas si important comme nous les utilisons tout le temps) ils ont bien tenu dans tout les terrains | Super contents de cette découverte bâtons vraiment agréables et solides |
Matériel de camping utilisé durant notre trek sur le Chilkoot Trail
Catégorie | Nom du modèle | Marque | Pourquoi ce choix? | Ce choix a-t-il été adpaté au Chilkoot Trail ? | Si c'était a refaire ? |
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Tente de camping | Hubba Hubba NX | MSR | Poids - espace intérieur - double porte et abside prend peu de place une fois rangée | Bien adaptée pour cette randonnée - Nous n'avons pas eu de conditions extreme | Comme nous n'étions pas certains de pouvoir dormir dans les cabanes, la tente était indispensable. |
Sacs de couchage G & T | Panyam 600 | CUMULUS | Prix - poids - chaleur -7° - encombrement - jumelage zip intégral | La météo a été très humide la première journée - les sacs en duvet ont donc perdu de leurs gonflants | Les températures ont été douces (2 degrés la nuit environ), et nous avons passé la premiére nuit sous abris. Un duvet plus léger et synthetique aurait été plus adapté |
Matelas Gwen & Thomas | Tensor 20R | NEMO | Poids - confort | A toujours été utilisé avec précaution. Montage / démontage dans la tente pour éviter de lendommager | Confort au top pour un matelas de camping. Pas assez large pour Thomas au niveau des épaules. Isolation OK, mais pas terrible dès que l'on passe sous les 0 degré. |
Tapis de sol pour tente | Tapis de sol hubba hubba NX | MSR | Renfort de la chambre supposée un peu fragile | Le sol de la chambre de la tente est toujours comme neuf apres 9 mois d'utilisation intense. | A lachat, le prix semble un peu excessif, mais nous avons été rassuré quand le terrain était caillouteux |
Réchaud | PocketRocket 2 | MSR | Prix poids - chaleur | Parfait et le gaz est disponible quasiment partout. le pare vent a tendance â sortir | Flamme super puissante comparé à notre ancien modèle Decath premier prix. Seul petit problème, il a eu tendance à se dévisser de temps en temps |
Popote | Popote camp du randonneur Alu + Rev 2 pers | QUECHUA | Poids - ergonomie - achat de longue date (2016) | Poids correcte et faible encombrement en lutilisant comme boîte de rangement. | Nous lutilisons depuis plusieurs années et en sommes satisfaits compte tenu du prix. On sorientera peut être plus tard vers un modèle Sea to Summit pliable ou sur un modèle pour 3 personnes |
1 commentaire
Bien joué les petits , Gwen tes récits deviennent de plus en plus captivants (début d une vocation ? ) à très vite de lire sur ce site vos exploits kiwis ….