Hugo Mary nous partage son expérience de 8 mois d’aventures sur l’île de la Réunion. Durant ce voyage il a eu l’occasion de vivre de nombreuses aventures, entre randonnée, trek, escalade, canyoning, tunnel de lave et éruption volcanique. Il vous partage cela à travers son récit, mêlant péripéties et conseils pour vivre les mêmes aventures sur place.
Pour préparer votre séjour voici un Guide Complet pour organiser votre voyage à la Réunion :
Informations pour partir vivre 8 mois d’aventures à la Réunion
Date
Ce voyage a été réalisé entre le 14 mars 2022 et le 7 novembre 2022.
Quand partir pour vivre à la Réunion ?
A la Réunion il n’y a que 2 saisons. La saison des pluies qui peut être définie entre janvier et mars et la saison sèche plus longue, qui débute au mois de mai pour s’achever au mois de novembre.
Il est recommandé de partir durant la saison sèche afin de pouvoir profiter plus facilement des activités outdoors proposées par l’île. Notamment durant la période de l’hiver austral qui s’étend du mois d’Aout à Novembre. Cette période est la plus sèche de l’année, de plus il fait moins chaud, il y a donc moins de moustiques durant cette période.
Lieu
La Réunion est une île française, c’est à la fois un département d’outre-mer et une région d’outre-mer. Son code postal débute par 974. Elle est située à environ 9200 km de la France métropolitaine.
Comment s’y rendre ?
Pour rejoindre l’île depuis la France métropolitaine il faut prendre l’avion. Depuis Paris il faut généralement compter environ 11h de vol pour un vol direct. Le coût des billets A/R varie en fonction des périodes. La moyenne est d’environ 672 euros et la période la moins chère est en Septembre.
Sur place il est fortement recommandé de louer ou d’acheter une voiture. En effet, le réseau de transport en commun est quelque peu « incertain » et peu ponctuel. De plus, de par la géographie très montagneuse de l’île, se déplacer en vélo peut vite devenir compliqué.
Participant
Grenoblois depuis ma naissance je suis né au milieu des montagnes. Depuis mon plus jeune âge je suis attiré par les grands espaces, les forêts et la nature. Au collège je découvre l’escalade. Sport qui deviendra rapidement ma passion en me permettant d’associer dépassement de soi, sensation de liberté, nature et partage.
Ce sport m’a poussé à voyager dans différentes régions de France, visiter quelques pays tels que la Suisse, l’Allemagne et l’Espagne. Il a même finit par m’amener à l’autre bout du monde, en Afrique du Sud, à Rockland. Partir grimper durant des « rocktrips » m’a permis d’allier ma passion de l’escalade à celle des bivouacs et du buschcraft. Il s’agit donc pour moi du cocktail parfait.
Durant mes débuts en escalade j’ai rapidement découvert la compétition, l’entraînement intensif et bien entendu ce qui va avec, les douleurs et les blessures. Ce qui m’a valu le droit de passer un certains nombres d’heures chez le kiné. Mais comme rien n’est dû au hasard, grâce à tout cela j’ai trouvé ma vocation. Je suis maintenant kinésithérapeute, et je me fais un plaisir de venir soigner et aider mes patients.
C’est pour cette raison que j’ai choisis l’île de la Réunion pour m’évader le temps de quelques mois. Tous les éléments étaient au rendez-vous pour me satisfaire, nature, montagnes, escalade, randonnées, bivouacs et pour couronner le tout du travail en tant que kiné. L’endroit idéal !
Où dormir sur l’île de la Réunion
Il est possible de loger quasiment partout sur l’île. La meilleure des solutions reste pour moi la colocation. Il existe des groupes Facebook très utilisés et efficaces pour ça.
Pour une durée courte, il est possible de trouver des airbnb ou bien des sous-locations un peu partout sur l’île.
Pour ma part j’ai logé au début dans deux sous-locations proches de la grande ville de Saint-Pierre. Ensuite, afin de me rapprocher de mon lieu de travail j’ai trouvé une autre colocation dans la ville de Saint-Leu.
Durant ces 8 mois j’ai aussi souhaité réaliser un rêve d’enfant, vivre dans ma voiture. Alors pendant 2 mois je dormais sur un matelas dans le coffre de ma Nissan Almera sommairement aménagé.Il y a sur l’île de nombreux endroits où se garer, avec parfois des petits kiosques (petits abris caractéristiques de l’île) et des barbecues.
Où se restaurer/où se réapprovisionner à la Réunion :
Sur l’île vous y trouverez les mêmes grandes enseignes qu’en France métropolitaine. Une des particularités de l’île concerne le prix de l’essence. Où que vous soyez sur l’île, le prix sera le même, il est fixé en début de mois par le préfet et reste identique dans toutes les stations essences jusqu’au mois suivant. Vu la consommation d’essence causée par le dénivelé des routes, c’est un petit confort qu’il ne faut pas négliger.
Office du tourisme :
Voici le site officiel de l’office du tourisme de l’île de la Réunion
Il existe un office du tourisme dans la plupart des grandes villes de l’île.
Caractéristiques de l’île de la Réunion
L’île de la Réunion est une île volcanique formée suite à l’éruption du volcan Piton des Neiges. La dernière remonte à il y a environ 12 000 ans. Depuis, c’est le Piton de la Fournaise qui a pris le relais. Il s’agit d’un des volcans les plus actifs de la planète, avec une éruption tous les 8 mois en moyenne.
De par sa nature volcanique, l’île est de forme conique, avec le Piton des neiges comme point culminant à 3071. L’île est donc constituée de roches basaltiques : un caillou le plus souvent noir, parfois incrusté de cristaux d’olivines. Lorsque l’on se situe au niveau du littoral on dit que l’on est dans les « bas » de l’île, dès que l’on se rapproche de son centre un monte inévitablement vers les « hauts » de l’île.
Quoi d’autre dans les environs
L’île de la Réunion n’est pas la seule île du secteur. Si vous prévoyez un voyage dans l’océan Indien, cela peut-être l’occasion d’aller visiter les îles voisines : associées à l’île de la Réunion, elles forment ce que l’on appelle les îles « vanille ». Avec l’île Maurice, Madagascar, Mayotte, Seychelles et les Comores.
Un petit détour pour découvrir le kite surf sur l’île Rodrigue et ses magnifiques plages vaut vraiment le détour.
Bibliographie
On m’avait offert 2 livres pour préparer mon voyage. Au final je ne les ai quasiment jamais ouverts et me suis laissé guidé par mes rencontres et envies du moment. Mais voici les 2 ouvrages :
Liens internet
Le seul site que j’ai utilisé fréquemment est celui de Rando piton qui est sûrement la base de données la plus détaillée au niveau des randonnées sur l’île de la Réunion.
Mes différentes aventures sur l’île de la Réunion
On est le 15 Mars 2022, après un report de 3 mois de mon voyage à cause de ma fracture de la clavicule, ça y est les portes de l’avion s’ouvrent enfin après 11h de vol. Je ressens enfin cette chaleur humide que l’on ne connaît pas en métropole. Deux amis grenoblois viennent me chercher à l’aéroport de Saint Denis et direction Saint Pierre là où j’ai trouvé ma première sous-location. Première activité, locale, on va dans un restaurant du front de mer et je déguste mon premier rougail saucisse. Miam !
Voilà donc le début de 8 mois d’aventures à la Réunion. Pour vous raconter tout cela j’ai décidé de faire un format un peu particulier. Je ne voulais pas énumérer mes anecdotes les unes après les autres sans qu’il y ai d’informations concrètes et utiles à vous apporter. Car pour moi la meilleure manière de transmettre ses expériences, c’est de partager les émotions que l’on a vécu sur le moment, mais aussi de partager des informations pour qu’à son tour le lecteur puisse tenter de vivre à sa manière la même aventure.
Mon récit est donc basé sur la structure suivante. Chaque élément abordé ici, que se soit une randonnée, un trek, une voie d’escalade ou bien un canyon, aura été réalisé par mes soins durant mes 8 mois sur place. Je n’aborderai donc pas ici des choses que je n’ai pas faites. Mon récit présentera donc des explications concrètes sur les lieux ainsi que les détails techniques de chaque activité. En parallèle de ça j’y ai glissé des anecdotes d’aventures que je mettrai en italique.
Randonnées à la journée sur l’ile de la Réunion
La Réunion est un lieu idéal pour faire des randonnées. La plupart du temps le dénivelé est au rendez-vous mais il y en a pour tous les goûts. Voilà une petite sélection de mes préférées.
Piton de la Fournaise du Pas de Bellecombe au cratère Dolomieux
Culminant à 2632 mètres d’altitude, le Piton de la Fournaise est le seul volcan encore actif de l’île. C’est l’un des plus actif du monde avec une moyenne de phase éruptive tous les 8 mois. Cependant, pas d’inquiétude il est très bien surveillé et les éruptions sont prévisibles. Le piton de la Fournaise est situé au beau milieu de l’enclos Fouqué, une caldéra en forme de fer à cheval qui fait neuf kilomètres de large sur treize kilomètres de long. Une caldéra est un effondrement du sol lié à la vidange d’une chambre magmatique se trouvant à plusieurs kilomètres de profondeur.
- Lieu de départ : Parking du Pas de Bellecombe
- Durée : 5 heures de marche (aller-retour)
- Kilomètres et dénivelé positif : 12.3 km et 500m de d+
- Difficulté Technique : moyen
Attention : au milieu de la caldéra vous n’aurez pas de réseau, il est donc préférable de bien préparer son itinéraire, de vérifier la météo qui est très capricieuse dans ce secteur. En cas de fort brouillard je vous recommande de ne pas vous éloigner du marquage au sol (points blancs tout les mètres) au risque de très rapidement se perdre dans ce désert de roche volcanique. Il est conseillé de partir relativement tôt le matin pour espérer avoir une vue dégagée lors de votre randonnée et au sommet.
L’Îlet des Orangers par la canalisation des orangers
Les îlets sont des petits hameaux ou villages isolés composés seulement de quelques cases (maisons). A la Réunion, Ces îlets sont souvent installés dans les cirques (Mafate, Salazie, Cilaos) sur des plateaux cultivables. Cette randonnée vous permettra d’atteindre celui des Orangers en longeant la Canalisation des Orangers. La construction de cette dernière a débuté en 1965 et a nécessité plus de 10 ans de travaux. L’objectif était de relier les captages des ravines Grand Mère et Orangers au quartier de Sans-Souci afin d’approvisionner les habitants de la côte en eau. D’où le nom donné à cette randonnée.
- Lieux de départ : citerne rouge à Sans-Souci dans les hauts de Saint-Paul
- Durée : 8h30
- Kilomètres et dénivelé positif : 32 km et 650 m de d+
- Difficulté Technique : moyen/difficile (les 14 km de la canalisation sont relativement plats et peu techniques. Cependant ils sont longs, en plein soleil et parfois larges de seulement 2/3 mètres avec sur le côté un précipice de plusieurs centaines de mètres. Personnes sujettes au vertiges réfléchissez bien avant de vous lancer 😉 )
Attention : Suite à un éboulement lié à une fuite de la canalisation des Orangers, le sentier est fermé depuis un arrêté préfectoral du 15 mars 2023. Renseignez-vous sur l’état du sentier avant de vous y aventurer.
Point de vue sur le Trou de Fer depuis le Gîte de Belouve
Le Trou de Fer n’est autre qu’une faille de 300 mètres de profondeur où dégringolent des cascades grandioses. Aucun sentier ne permet de visiter le Trou de fer (il est cependant réalisable en canyoning sur 2 jours pour les personnes aguerries dans cette activité). Cette randonnée est située au cœur de la forêt primaire de Bélouve, la plus authentique de l’île. Le sentier est très souvent boueux durant la première moitié du parcours, en revanche le retour par le sentier de l’École Normale est propre puisque construit presque en totalité sur des planches de tamarin coupées à même la forêt proche.
- Lieux de départ : fin de la route de Bélouve, au parking du gîte de Bélouve.
- Durée : 2h30
- Kilomètres et dénivelé positif : 10 km et 300m de d+
- Difficulté Technique : Facile (réalisable avec des enfants, à éviter par temps de pluie car très boueux)
Grand Bassin en passant par la cascade du Voile de la Mariée
Grand Bassin est un petit village situé à la Plaine des Cafres dans les hauts de La Réunion. Pour accéder au site et notamment à la célèbre cascade du Voile de la Mariée, il faut descendre le long d’un sentier escarpé représentant environ 650 mètres de dénivelé négatif.
- Lieux de départ : belvédère de Bois Court
- Durée : 4 à 5 heures
- Kilomètres et dénivelé positif : 10 km et 1000 m de d+
- Difficulté Technique : Moyenne, voire difficile (surtout pour les personnes sujettes aux vertiges)
Bonus : cela vous demandera un peu plus d’organisation logistique et nécessitera d’avoir minimum 2 voitures, mais une fois arrivée à la cascade du Voile de la Mariée il est possible de continuer la randonnée en descendant le bras de la plaine afin de ne pas faire un aller-retour sur le même sentier.
Cela vous permettra de vous balader dans le canyon et de terminer votre randonnée là où vous aurez garé la deuxième voiture, en haut du sentier de l’entre deux à côté du parking privé Sentier Entre-Deux. Cette randonnée est cependant à éviter absolument pendant ou après un épisode pluvieux car il y a des passages aquatiques et techniques qui risquerez de devenir infranchissable et dangereux notamment à cause des lâchers d’eau du barrage !
Trek à la Réunion
Partir à la journée et revenir le soir pour profiter du coucher de soleil à la plage d’Étang Salé est une option. Mais pour les plus téméraires de nombreuses possibilités de trek existent. Parfois sur seulement 2 jours, parfois bien plus, il y en a pour tous les goûts. Voici deux retours d’expériences personnelles de trekking à la Réunion.
Le GR R3 : le tour de Mafate
Le cirque de Mafate est le seul des 3 cirques qui n’est pas accessible en voiture. Il faudra attendre 2005 pour qu’un le GR soit créé par Guy-Léandre Jista, ancien président du Comité de la randonnée pédestre à la Réunion. Depuis c’est devenu un incontournable des treks à la Réunion. Long de 47.5 km il encercle le cirque de Mafate.
Il existe plusieurs moyens d’entrer dans Mafate et donc de débuter ce trek. Personnellement j’ai opté pour le passage par le col du Taïbit. Sûrement pas l’itinéraire le plus intéressant et peut être le plus difficile physiquement, mais j’ai opté pour cette option afin de réduire au maximum mon temps de trajet en voiture. Le passage par le col du Taïbit était donc le plus proche en partant en voiture de Saint-Leu, là où je logeais. Ce trek est généralement décrit au départ du parking du Col des Bœufs.
Étant donné qu’il existe de nombreuses possibilités d’itinéraires je vous conseil de vous renseigner et d’opter pour celle qui vous correspond le mieux. Je pense que l’endroit où vous vivez sur l’île est un bon facteur à prendre en compte pour déterminer votre lieu de départ. Ça vous fera économiser quelques euros et évitera de brûler inutilement quelques litres de carburant 😉
Voilà donc un rapide résumé de mon premier trek en solitaire et en autonomie alimentaire.
- Durée : 2 à 5 jours en fonction de vos envies et vos aptitudes
- Kilomètres et dénivelé positif : 50 km et environ 4700 m de d+
- Difficulté Technique : difficile
- Lieux de départ : se garer au bord de la route de l’îlet à corde. Début du sentier indiqué par un panneau et débute directement par des escaliers.
3 jours de trek au cirque de Mafate
Journée 1 : Passage du col du Taïbit
Départ tardif aux alentour de 15h30 (ne prenez pas exemple sur mes horaires je suis fan des grasses matinées et des siestes après les repas du midi 😉 ).
La première étape consiste à franchir le du col du Taïbit, ça monte beaucoup et je connais le début de cette montée par cœur pour avoir fait plusieurs fois l’arête des 3 Salazes (lien qui renvois à la suite du doc). On redescend ensuite à l’îlet Marla. Le plus touristique des îlets de Mafate. Après une rapide traversée de ce dernier, la nuit commence déjà à tomber… Je me fixe quand même comme objectif d’atteindre Trois Roches pour espérer pouvoir y trouver 2 arbres et y tendre mon hamac. Je longe donc la rivière des galets à la frontale puis finis par atteindre mon objectif, Trois Roches. J’installe mon bivouac dans la forêt à côté de la magnifique cascade de ce lieu unique en son genre.
Bilan de cette journée :
- environ 4h de marche
- 10 km
- 850 m d+
Journée 2 : l’îlet des Orangers, l’îlet Lataniers et l’îlet à Malheur
Après une confortable nuit dans mon hamac je prend mon petit déjeuner sur la dalle volcanique des Trois Roches. Le soleil tape déjà fort, ça annonce une journée chaude et difficile. Je débute la marche direction Roche Plate pour ensuite me rendre à l’îlet des Orangers. Pendant ma pause pour manger à proximité du captage des orangers je réalise la chance que j’ai d’être ici, au milieu de toute cette nature quasiment vierge de toutes activités humaines. J’entame ensuite la descente vers l’îlet Lataniers. La fatigue se faire sentir en fin de journée et j’ai du mal à trouver 2 arbres pour poser mon hamac. Je m’installe finalement au bord du sentier traversant l’îlet à Malheur.
Bilan de la journée :
- 8h de marche
- 18 km
- 1550 m de d+
Journée 3 : l’îlet Marla et retour par col du Taïbit
La plus dure et longue. Je me réveille en sachant que je dois absolument finir le trek ce soir si je veux atteindre mon objectif qui est de le réaliser en autonomie alimentaire. Je sais donc que la seule chose que je vais avoir à faire aujourd’hui, c’est mettre un pied devant l’autre et ne pas me soucier de quand m’arrêter car tant que je ne verrai pas ma petite Nissan Almera rouillée garée au bord de la route, c’est que je ne serai pas arrivé. Malgré mes douleurs aux genoux que je traîne depuis plusieurs mois, j’avance et enchaîne les étapes.
Dernier col à gravir : le col Taïbit
J’arrive enfin au parking de la route forestière 13 (le départ classique). Il me faut encore atteindre l’îlet Marla. Une fois arrivé à l’îlet je croise 2 locaux. J’en profite pour leur demander une photo devant le panneau qui me servira de souvenir de cette aventure solitaire. Il ne me reste plus qu’à gravir le col du Taïbit dans le sens inverse. Psychologiquement c’est dur quand tu sais à quelle sauce tu vas être mangé. Je suis épuisé mais la fin de journée approche et ça me motive.
J’avale rapidement les 400m de d+ du col pour enfin me retrouver en haut. Il ne me reste plus qu’à descendre cette interminable descente du sentier Marla, mais je sais qu’en bas j’aurais atteint mon objectif. Alors malgré les douleurs au genoux, j’avance et je vois enfin ma petite voiture. Trop content de cette première expérience de randonnée sur plusieurs jours qui ne sera sûrement pas la dernière.
Bilan de la journée :
- 9h de marche
- 23km
- 2300 m de d+
Bonus : pour les fans de trek il existe aussi le GR R2 qui traverse toute l’île ainsi que le GR R1 qui fait le tour du piton des Neiges. N’ayant réalisé que quelques étapes de ces 2 treks je vous laisse piocher les informations auprès de sources d’informations plus légitimes à en fournir.
Le piton des Neiges depuis le Bloc à Cilaos
Si vous souhaitez franchir le cap des 3000m d’altitude, vous êtes au bon endroit. Culminant à 3070m le piton des Neiges constitue le sommet de l’île de la Réunion mais aussi de l’océan Indien. Il existe différents sentiers qui vous conduiront tous jusqu’au Gîte de la Caverne Dufour. Bien que les sentiers soient extrêmement bien tracés cette randonnée n’en reste pas moins une marche longue, physique et difficile. Une fois au gîte un seul et unique chemin vous guidera jusqu’au sommet.
Je n’ai emprunté qu’un seul de ces sentiers, dont je vais parler ici.
- Lieux de départ : arrêt de bus du lieu-dit Le Bloc
- Durée : 8h30 (aller – retour) sauf si nuit au sommet ou au gîte
- Kilomètres et dénivelé positif : 15.5 km et 1730 m de d+
- Difficulté Technique : difficile
Mon aventure aux Pitons des Neiges
Avec 2 amis, Tim et Auréalia, nous décidons de partir gravir le Piton des Neiges. Notre plan est de dormir à son sommet et d’admirer le lever du soleil à notre réveil.
Arrivé au Bloc aux alentours de 19h nous entamons notre marche de nuit à la frontale. Durant la montée je commence à prendre un peu d’avance. Je me laisse embarquer par mon rythme et suis les panneaux en pensant aller dans la bonne direction. Je finis par arriver à un gîte au beau milieu de la nuit. Il fait froid, humide et je n’ai bientôt plus de batterie sur mon téléphone. Malgré mes tentatives pour joindre mes amis je n’ai toujours pas de nouvelles de leur part… Je ne sais pas où ils sont, mais ils sont ensemble et moi je suis en sécurité au gîte alors je me dis que tout va bien.
Nuit aux Pitons des neiges
J’en profite pour sortir mon réchaud et me faire à manger sur la terrasse. Un homme sort prendre l’air à ce moment-là, je lui demande alors des informations sur l’itinéraire pour aller au sommet. Il me confirme que je suis au bon endroit et m’indique la suite du sentier.
« Cool je ne suis pas perdu ! ».
Je décide d’attendre encore mes amis. Vingts minutes passent, personne… trente minutes, toujours personne. L’attente me paraît interminable et j’ai le temps de me faire pleins de scénarios. Je me dis qu’ils ont dû avoir mal aux jambes et qu’ils sont redescendus à la voiture. Comme mon téléphone va bientôt s’éteindre j’envoie alors un message à mon ami pour lui expliquer la situation, je lui dis où je me trouve et je lui explique que je vais monter dormir au sommet seul pour voir le lever de soleil comme prévu. J’apprends son numéro de téléphone par cœur au cas où. Je me laisse encore dix minutes d’attente et après j’y vais. Et là, au loin je finis par apercevoir des lumières de frontales. Ça doit sûrement être eux ! Je leur fait des appels lumineux et décide finalement de les attendre.
Crise d’hypoglycémie aux Pitons des neiges
Quelques minutes plus tard je vois leurs petites têtes jaillir de l’obscurité, je suis soulagé. Au final Tim avait fait une petite crise d’hypoglycémie et ils ont fait une pause pour manger, d’où le temps d’attente anormalement long. Après discussion, ils sont tous les deux fatigués alors on prend la décision de dormir au gîte. Eux dans leur tente sur la terrasse, et moi comme je n’avais qu’un tarp, dans les toilettes. Réveil 3h30 pour un départ à 4h du matin. Après une nuit courte je suis complètement épuisé mais le soleil n’attend pas alors on ne traîne pas. Une fois en haut, malgré mes petits yeux je me laisse bercer par la beauté de cet instant unique. Quelques photos souvenirs, et on entame l’interminable redescente sur les escaliers du Bloc. Celle que tout les genoux redoutent.
Chouette expérience que je recommande de la vivre au moins une fois ! Pour une éventuelle seconde fois, consultez vos genoux 😉
Astuce : Si vous prenez l’option bivouac en haut, prenez bien des tapis de sol en mousse. Les roches volcaniques sont extrêmement coupantes pour le plus grand plaisir des tapis de sols gonflables. Au sommet le vent glacial souffle extrêmement fort alors un coupe vent, des gants, un bonnet et une couverture de survie ne sont pas du luxe. Nous sommes sur une île paradisiaque mais à plus de 3000m d’altitude il ne faut pas l’oublier.
Escalade à la réunion
La Réunion est réputée pour ses multitudes d’activités outdoor. Et si il y en a bien une qui est très répandue c’est bien l’escalade. Que l’on pratique le bloc, la couenne ou la grande voie il y en a pour tous les goûts. Il existe même quelques secteurs où l’on peut s’exercer au trad si on a du matériel adapté.
Le point commun à tout les secteurs est le type de roche. Il s’agit de roche basaltique. C’est un caillou particulier qu’il faudra apprendre à dompter. Les conditions souvent très chaudes et humides de la Réunion sont aussi des paramètres à prendre en compte.
Couenne d’escalade sur l’île de la Reunion
Il existe une multitude de sites sur l’île, je vous sélectionne les 3 que j’ai le plus appréciés.
Escalade à Bras de la plaine
Cette falaise saura vous accueillir dans un cadre plus qu’atypique. Situé en berge de la rivière du Bras de la plaine, vous grimperez ici sur un basalte noir et lisse. Les parois, pour certaines formées d’orgues basaltiques seront vous rappeler que vous vous trouvez sur une île volcanique. Bien que grimper à côté d’une rivière soit plaisant je tiens à mettre en avant que le bruit peut être usant et fatiguant à la longue pour certains.
- Marche d’approche : 45/50 minutes. Il faut prendre cette marche d’approche comme une petite balade sympathique qui viendra compléter l’activité escalade. Avec parfois des passages obligatoires dans la rivière car le chemin serpente d’une rive à l’autre.
- Niveau : 5c à 8c+
Grimpe sur site de Le Ouaki
Cette falaise constituée de plusieurs secteurs est relativement pratique de par sa position. Située aux abord de la rivière Saint Louis elle est donc facile d’accès pour les personnes vivant dans le secteur Saint Pierre et Saint Leu. Constituée de 4 secteurs zamal, historique, playa, aloés. De par leurs orientations ils sont tous à l’ombre l’après-midi. Attention toutefois à prévoir de l’antimoustique !
- Marche d’approche : de 1 à 10 minutes en fonction des secteurs
- Niveau : 5b au 8c
Le site d’escalade de Fleurs jaunes
Le site de Fleurs jaunes se situe dans le cirque de Cilaos le long de la route de l’îlet à corde. Son cadre idyllique en fait un secteur très sympathique pour y passer le week-end entre amis. Les quelques kiosques et barbecues mis à dispositions à proximité des secteurs vous permettront de passer des soirées chaleureuses autour d’un bon rougail saucisses cuit au feu de bois. De par sa proximité avec le piton de sucre, vous pouvez aisément prévoir une journée grande voie et une journée couenne dans votre week-end.
- Marche d’approche : de 1 minute à 10 minutes en fonction des secteurs
- Niveau : du 3/4 au 8c+
Grande voie d’escalade au Piton de Sucre
Si vous souhaitez faire des grandes voies sur l’île, vous êtes au bon endroit. Cette magnifique dalle proposant des grandes voies faisant de 150 à 300m saura gravir les grimpeurs débutants jusqu’aux plus aguerris.
- Marche d’approche : se fait à pied (conseillé) en utilisant la sente de sortie du canyon. Il est aussi possible d’effectuer des rappels directement dans la dalle en partant du promontoire sommital.
- Niveau :
- la plus facile est « Coco fesse » 5b/5c max, 180m (ATTENTION : l’ouverture y est quelque peu « aérienne », si votre niveau max est 5c je ne vous recommande pas l’aventure…)
- la plus dure est « légendes des tropiques » 6c/7b max, 300m
Sur la rive droite du canyon de fleur jaune il y a aussi d’autres grandes voies. Je vous recommande de bien vous renseigner sur la marche d’approche et de vous munir d’un topo détaillant chaque longueur avant de vous lancer dans ces grandes voies.
Ascension de la « Margoillat Jovail »
C’est l’heure d’un nouveau petit récit de (més-)aventure que j’ai vécu sur cette île. Avec mon pote Tom Guilmet, moniteur d’escalade sur l’île. On avait décidé de se lancer dans une grande voie en rive droite du canyon. La voie sélectionnée « Margoillat Jovial » devait faire 11 longueurs en 7b max.
A la découverte de « Margoillat Jovial »
A cette période là il s’agit de mon niveau maximum en couenne, il s’agit donc d’un pari ambitieux de ma part, heureusement l’homme en forme du moment c’est Tom, quelques jours avant il enchaînait son premier 8b+ (la machine !).
Après avoir demandé quelques infos à l’ouvreur sur l’approche et sur la voie on s’élance. On comprend très rapidement qu’on se lance dans une petite aventure. Après avoir effectué la descente commune à toutes les grandes voies nous devons continuer de longer la falaise sur la gauche en utilisant des barreaux métalliques et des lignes de vies plus que douteuses, mais bon pas le choix. On serre les dents et on avance.
Après ce passage on se retrouve rapidement à devoir ramper dans la végétation ultra dense de la Réunion, les chokas se comptent par dizaines sur notre chemin, cette espèce envahissante très rependu sur l’île depuis l’arrivée de l’homme. Nos jambes et nos bras saignent on se fait griffer dans tous les sens.
Help Greg Sobczak
On se retrouve rapidement bloqués… On rappelle un autre ouvreur, Greg Sobczak, qui comprend où nous sommes et nous indique le chemin. Nous devons passer en corde tendue pour faire une petite traversée un peu engagée. Ça y est nous voilà enfin arrivé au pied de notre voie. La première longueur est pour le moins originale. Il s’agit de grimper au sommet d’un arbre pour rejoindre le premier relais. C’est Tom qui s’y colle (heureusement pour moi parce que ça faisait bien peur ! 😉 ).
C’est là que ça se complique, je m’engage dans la première vraie longueur en pensant être dans un 6b, je rencontre rapidement des difficultés qui me paraissent excessives pour cette difficulté. Une fois au deuxième relais on vérifie sur le topo. On avait fait l’erreur à ne pas faire… partir à droite après l’arbre alors qu’il fallait aller à gauche.
Grimpe dans « mélodie chorégraphique »
Nous voilà lancé dans « mélodie chorégraphique » 7b+ max/A1 pour 9 longueurs. Je peux vous garantir que j’ai payé très cher cette erreur. Heureusement que Tom a tout fait en tête et qu’il m’a tracté quand j’étais en second. Sans lui je n’aurai pas vu le sommet.
Après plusieurs heures de souffrances pour ma part (note à moi même : « ne pars pas en grande voie avec des chaussons en 40 alors que tu fais du 43 ») nous voila enfin en haut. Cette ascension fut longue et difficile à cause du lichen présent sur chaque cm² de basalte et des chokas présent dans chaque fissure, rendant les longueurs faciles impraticables voir dangereuses.
Sacré aventure, on s’en rappellera longtemps de celle-là, merci Tom de m’avoir tracté.
Bloc d’escalade à la Réunion
N’ayant fait que très peu de bloc sur l’île je ne suis pas la bonne personne pour en parler, alors libre à vous d’aller piocher des informations ailleurs. Mais un petit conseil aller faire un tour dans la ravine des Aviron ça vaut le détour 😉
Alpinisme aux 3 Salazes
Si l’alpinisme est une pratique qui vous fait de l’œil j’ai ce qu’il vous faut pour vous initier. L’arête des 3 Salazes. Situés sur la crête entre le cirque de Mafate et de Cilaos les 3 Salazes seront ravir les fans de sensations fortes et de paysages verdoyant. Attention toutefois, personnes sujettes au vertige vous pouvez passer votre chemin.
Les 3 Salazes (« les trois pieux », en malgache), cette curiosité géologique, provient de l’effondrement du piton des neiges et du travail de l’érosion.
Lors de cette aventure à la journée vous mélangerez la randonnée afin d’atteindre la crête, le déplacement en corde tendue pour se rendre jusqu’au pied des 3 Salazes en sécurité. Suivra ensuite une petite portion d’escalade de 2 longueurs relativement simple. Pour finir 2 rappels seront à faire afin de redescendre. Le retour s’effectue sur le même chemin qu’à l’aller avec à nouveau une portion en corde tendue. Certains passages sont très aériens et donc intéressant afin d’avoir un peu d’adrénaline et se sentir vivant ;-).
Pour cette aventure il est recommandé de partir très tôt car une bonne journée vous attends.
Il est possible de réaliser cette ascension entre amis si vous disposez du matériel et des connaissances nécessaires. En revanche il est vivement conseillé de se tourner vers des agences ou guides de haute montagne si ce n’est pas le cas, en bonus ils tendront pour vous une tyrolienne entre le premier et le deuxième Salaze, sensation garantie !
L’intégral des 3 salazes
Bonus : pour les plus téméraires il est possible de continuer sur l’arête et de réaliser l’intégral des 3 Salazes, il faut bien entendu prévoir beaucoup plus de temps et avoir un minimum d’expérience. Cet itinéraire est plus logique car il évite de faire demi-tour après les 3 Salazes. A méditer ! Pour ma part j’avais en tête cet itinéraire après avoir amené plusieurs de mes amis faire les 3 Salazes classique, mais la fois où nous sommes parti faire l’intégral la météo c’est gâtée. Nous avons donc pris la décision de rebrousser chemin. Il faut toujours rester humble face à la nature. La vraie réussite c’est de savoir abandonner au bon moment quand il le faut. 😉
Canyon à la Réunion
Comment parler de la Réunion sans parler de canyon ? Avec ses 150 km de parcours aquatiques cela en fait une des destinations phare pour pratiquer cette activité dans le monde. Avant mon arrivée à la Réunion je n’avais fait qu’un petit canyon proche de chez moi. J’avais donc envie de profiter de ce voyage pour découvrir cette activité. Par chance, 3/4 amis à moi étaient autonomes, passionnés et motivés pour m’amener avec eux. J’ai donc eu la chance de réaliser 6 ou 7 canyons à leur côtés.
Parmi mes coups de cœur j’en retiens 2 :
Le canyon la Fleur Jaune intégral
après vous avoir présenté l’escalade à fleurs jaunes il est temps de se mouiller un peu et de parler canyon. C’est sûrement l’incontournable de l’île. Divisé en 2 portions, la première portion vous amènera sur une succession de rappels jusqu’au fameux rappel de 53m. Une magnifique langue d’eau qui suit une paroi basaltique où l’érosion a su faire son travail. La fine pellicule de mousse rend la paroi extrêmement glissante. Une fois arrivé en bas s’en suit un magnifique rappel d’une trentaine de mètres. Le plus beau à mes yeux.
Vous êtes enfin arrivé à la fin de la première portion du canyon de fleurs jaunes. Il faudra ensuite marcher un peu en portant le matériel en longeant la rivière. On arrive ensuite sur une magnifique dalle basaltique avec des petits toboggans et bassins. C’est à ce moment-là qu’il faut recommencer à se concentrer car le gros morceau de ce canyon de fleurs jaunes intégral arrive. Le fameux rappel pendulaire de 95m. A première vu ça nous paraît long, impressionnant et apeurant. Une fois dedans c’est excitant et plaisant. Une fois en bas, on se dit « déjà ? », j’en veux encore !
On arrive donc en bas de la mythique randonnée de la Chapelle, une des plus réputée et accessible de l’île. Voilà donc un bon moyen de clôturer ce canyon (courage à celui qui portera la corde de 100m mouillée 😉 ! )
C’était encore une chouette aventure avec les copains.
Le canyon du Trou blanc
Situé à Hell Bourg à Salazie, il s’agit d’un des canyon les plus prisé de la Réunion. C’est le plus ludique de tous avec ses sauts et ses toboggans en abondance. J’ai apprécié le toboggan appelé « l’accélérateur de particules », gros peureux que je suis j’avoue avoir un peu hésité avant de m’y élancer et finalement c’est plutôt marrant de se faire retourner dans tout les sens en arrivant dans l’eau à la vitesse d’un avion de chasse 😉
Volcan en éruption à la Réunion
Le piton de la fournaise, ce nom que toutes personnes venant à la Réunion à au moins entendu une fois. C’est l’un des volcan les plus actif du monde, il rentre en moyenne en éruption une fois tous les 8 mois. Il ne reste plus qu’à espérer que vous y serez au bon moment ! 😉 Car croyez moi une expérience comme celle-là on ne la vie pas tout les jours !
Renseignez vous sur les sites officiels ou bien sur les réseaux sociaux comme Instagram, lorsque le volcan rentre en phase de vigilance on en parle de partout sur l’île, alors aucunes chances de rater l’information. A ce stade, l’accès à l’enclos est fermé par un portail métallique et il y a parfois une surveillance qui est effectuée par les gendarmes.
Pour observer les cônes éruptifs et les coulées il y a 2 solutions, une officielle et une un peu moins (si on vous demande, ce n’est pas moi qui vous l’ai donnée).
Observation officielle du Piton de la Fournaise
Pour la première option elle dépendra du lieu de l’éruption. Renseignez vous à ce moment-là sur les sites qui relaient l’information.
Autre option pour observer le volcan en éruption
Pour la seconde option il s’agit de se rendre dans l’enclos pour observer l’éruption du volcan du Piton de la Fournaise au plus près. Attention toutefois cette option comporte des risques, il arrive fréquemment que des personnes meurent en s’aventurant là-bas. Même en prenant les bonnes précautions le risques est présent et il se prend à vos risques et périls en connaissance de cause.
Les règles à respecter sont de partir avec, dans la mesure du possible un masque à gaz, sinon on bout de tissus imbibés d’eau permettra de réduire le risque d’intoxication en cas d’inhalation de gaz. Il faut s’assurer que l’orientation du vent éloigne le gaz et non l’inverse. Dans le cas où le vent tourne il est recommandé d’évacuer la zone. Le port d’un casque peut s’avérer utile si vous êtes téméraire et que vous souhaitez vous rapprocher un peu. De plus en cas de forte pluie évitez de vous y aventurer et éviter à tout pris d’inhaler le gaz. En effet, lorsque le dioxyde de soufre dans l’air se mélange avec de l’eau, il forme de l’acide sulfurique (H2SO3), l’inhalé serait alors mortel.
Ayez bien conscience que vous êtes complètement hors sentiers battus, sur un terrain meuble et abrasif, il s’agit donc d’une randonnée relativement technique. Il est fortement recommandé de partir avec une personne de confiance qui connaît bien le terrain.
Bonus : je vous conseil de partir observer le volcan de nuit ce qui vous permettra de mieux distinguer ce majestueux orange.
Tunnel de lave sur l’île de la Réunion
Après une éruption il arrive que des tunnels de lave se forment.
Vous en retrouverez plusieurs à explorer sur l’île. Il est fortement recommandé de partir avec une personne connaissant les lieux et ce type d’activité, s’apparentant à de la randonnée souterraine/spéléo. Il existe bien entendu des guides qui peuvent vous y conduire en toute sécurité et vous fournir le matériel nécessaire.
Pour ma part j’avais la chance d’avoir un ami qui était géologue alors il m’a amené faire un tunnel de lave et m’a expliqué pleins de choses hyper intéressantes sur l’histoire de l’île et de ces tunnels.
Ces tunnels de lave se forment lorsque la lave coule le long d’une pente. La lave, en contact avec l’air extérieur va plus rapidement se refroidir et donc se solidifier, à l’inverse la lave présente en profondeur gardera son aspect visqueux ce qui lui permettra de continuer à couler le long de la pente. Un tunnel se forme alors, il arrive parfois que l’on distingue sur les parois des tunnels des zones de roches extrêmement compactes et d’autres beaucoup plus friables. Ces différences de textures s’expliquent par la différence de vitesse de refroidissement.
Tour de l’île de la réunion en vélo
La Réunion c’est une île circulaire, alors pour moi qui aime les défis et l’aventure, comment ne pas m’imaginer en faire le tour en vélo ?
L’idée émergea petit à petit dans ma tête, tiens pourquoi pas partir 3 jours seul me faire le tour de l’île en vélo ? Et puis un beau jour, alors que je suis en séance de kiné avec un de mes patients je m’aperçois qu’il vient toujours avec le même T-shirt « Loisi Bike ». Je lui demande alors si c’est là où il travail. Il me répond que oui, opportuniste comme j’aime l’être, je lui demande alors s’il pense qu’il peut m’avoir une petite réduction dans son magasin en échange de pub sur mes réseaux sociaux. Quelques jours après je passe discuter avec les patrons et ils me proposent 20% de réduction sur la location des vélos pour 3 jours. Merci à eux !
3 jours de vélo itinérant autour de l’île de la réunion
J’avais initialement prévu de partir seul mais la veille de mon départ mon amie Louise me dit que finalement elle est partante pour l’aventure, on appel le magasin, hyper réactif il nous bloque un autre vélo. J’avoue que je n’avais rien préparé, je suis parti sur un coup de tête un peu à l’improviste. Je n’avais aucune idée de l’itinéraire moi ce que je voulais c’était rouler, voir des paysages et découvrir le bikepacking. Pour vous dire c’est seulement la veille en discutant avec Louise que je me suis aperçu que ce magasin ne louait que des vélos électriques et qu’on allait donc avoir des vélos bien lourd et des batteries à faire charger en route…
Concernant l’itinéraire Louise connaissait super bien l’île alors je me suis laissé porter sans trop réfléchir.
Départ pour 3 jours d’aventures à la réunion en vélo
Le lendemain c’était donc rendez-vous 9h au magasin. Aller c’est parti pour 3 jours d’aventure à vélo. Après une pause au marché de Saint Paul pour y goûter une délicieuse glace à la noix de coco conseillée par Louise et faire le repas du midi nous voilà reparti en direction de la Possession. A ce niveau là deux options s’offrent à nous. La première, longer le littoral et emprunter une route extrêmement dangereuse avec sur votre droite des falaises qui s’effondrent à moitié et sur votre gauche des Réunionnais dans leur voiture, un peu trop pressés d’aller où ils vont… On prend donc la deuxième option, la fameuse route la montagne.
A ce moment-là j’avoue que je ne sais absolument pas dans quoi je m’embarque, je fais confiance à Louise qui rêve de faire cette route en vélo depuis plusieurs mois. Et bien croyez moi, malgré les vélos électriques (qui pèsent environ 1 tonne) on aura bien galéré mais ça en valait la peine. Une fois en haut pause boulangerie pour reprendre des forces. On traverse ensuite Saint Denis, ça me confirme une chose, je suis bien content de vivre dans le Sud de l’île et cette ville ne m’attire pas du tout.
Premier bivouac
Petit passage à Décathlon pour que je m’achète un tapis de sol car mon ancien était percé. Après environ 8/9h de route on finit par s’arrêter dans un kiosque au bord d’une rivière. Nos batteries de vélos sont au chaud entrain de charger chez une habitante du coin.
Ce soir au menu « Chapatizza ». Ma recette fétiche en bivouac. De la pâte à chapati que l’on fait cuire de chaque côté dans la braise comme une crêpe. Ensuite on la garnit comme une pizza et on la remet au feu quelques minutes. Un peu long à faire mais vraiment sympas et original !
Deuxième journée de vélo à la réunion
Le lendemain on se remet en route, Louise tient à faire un « petit » (immense) détour à Salazie pour le plus grand plaisir de mes cuisses et de mes genoux qui souffrent déjà beaucoup. Ce jour-là on roulera encore environ 9h. J’avoue que je n’ai jamais eu aussi mal aux fesses de ma vie mais on est pas là pour se plaindre ça fait parti du jeu.
On a donc longé tout le littoral Nord, Nord/Est de l’île et on finit par s’arrêter aux abords de la plage du Tremblet. Lieu où le cargot « Tetra Star » c’est échoué. Pour l’anecdote cette plage est considérée comme la plus jeune du monde. Elle est née il y a 14 ans lors de l’éruption du Piton de la Fournaise en 2007. C’est le fruit de la rencontre entre la lave et l’océan Indien. Encore une fois nos batteries seront ce soir là bien au chaud chez un habitant du coin.
Dernière étape à vélo du tour de l’île de la Réunion
Le lendemain on se met en route assez tôt car il nous reste beaucoup de kilomètres et on doit rendre les vélos avant 16h. Après un petit détour à l’Anse des cascades, lieu qu’il me tenait à cœur de visiter. Nous voilà déjà du côté de Saint Pierre, on fait une petite pause chez des amis de Louise. Petit plouf à la plage et c’est reparti on se remet en selle. On finira notre journée perdu dans les champs et les chemins de terre grâce aux magnifiques décisions de notre chef d’expédition Louise, mais franchement ça faisait du bien de sortir des routes. Pour clôturer l’aventure on aperçoit une baleine au loin, a à peine quelques kilomètres de Saint Leu, notre ville d’arrivée.
Bilan de cette aventure, environ 250km, 3 jours de vélo, 2 bivouacs sous la pluie à l’abri des kiosques et beaucoup de douleurs aux genoux et fesses.
C’était une chouette expérience que je recommande vivement. Pour vous dire on a tellement adoré le bikepacking que quelques mois plus tard avec Louise et un autre pote, Rémi, on est parti faire le tour de l’île Maurice à vélo. Croyez moi c’était plus long et plus dur comme expérience mais ça en valait la peine !
Conclusion sur mes 8 mois d’aventures à la Réunion
Que dire de cette grande aventure ?
Je commencerai par le négatif qu’on mettra rapidement de côté ! Parlons donc de ce qui fâche, les fameux bouchons réunionnais. Circuler en voiture à l’heure de pointe est un réel calvaire. Le dénivelé de l’île, sans parler de la qualité du réseau de transport en commun, rend la voiture quasiment indispensable… Un autre point négatif est que le prix de la nourriture est plus cher qu’en métropole.
Voilà, maintenant que le négatif est mis en avant parlons du positif. C’était la première fois que je partais seul en voyage. Je peux dire que cette île que l’on nomme l’île intense porte bien son nom. Que se soit au niveau des paysages, des rencontres, des activités ou bien des nouveautés vous êtes servis en allant là-bas. Moi qui aime l’aventure en tout genre j’étais comblé pendant ces 8 mois. Si c’était à refaire je le referai sans hésiter.
Bien entendu je n’ai balayé ici que les activités que j’ai réalisé et qui m’ont marqué mais il existe encore tellement de choses à faire comme :
- le surf
- le kayak
- la highline
- le VTT
- le cliff jumping
- …
Je pense qu’il faudrait une vie entière pour exploiter tout ce que cette île a à offrir.
Mais comme je le dis dans ma dernière phrase il s’agit d’une île et au bout d’un moment il était temps pour moi d’aller voir ailleurs ce qu’il se passait et me diriger vers d’autres projets. Comme notamment mon futur gros projet (né à la Réunion) qui est de traverser la France à pieds du Nord au Sud. Pour conclure, merci la Réunion de m’avoir fait grandir et de m’avoir appris tant de choses sur moi. J’en reviens changé.
Matériels utilisés durant mon trip de 8 mois à l’île de la Réunion
Matériel Vidéo/électronique
CATÉGORIE | NOM DU MODÈLE | MARQUE | POURQUOI AVOIR FAIT LE CHOIX DE CE MODELE DE DEPART | EST-CE QUE CE CHOIX A REPONDU A CETTE EXPERIENCE RACONTE DANS CE VOYAGE DE 8 MOIS D’AVENTURES À LA REUNION | SI C’ETAIT A REFAIRE |
Trépied | gorilla pod | léger, pas cher, polyvalent | hyper pratique car je peux le poser sur tout type de surface, ou autour d’une branche pour prendre un peu de hauteur. Je m’en sers aussi de perche à selfie. | je reprendrai la même chose bien qu’il commence à vieillir et se déboite parfois… | |
Batterie externe | 10 000 mAh PD | Samsung + Urban Factory | L’une avec un port USB mais speed charge, l’autre avec 2 ports mais sans speed charge | 2 batterie externe de 10 000 mAh. Super pratique quand on part en trek plusieurs jours. En général je n’en prenais qu’une mais si j’oubliais d’en charger une avant mon départ j’avais souvent l’autre en back-up. | RAS |
Appareil photo | Alpha 5000 | Sony | Un ami me l’a donné donc ce n’était pas vraiment un « choix » | Appareil photo que j’ai depuis plusieurs années maintenant. Léger et compact il me permet de faire de bonne photos sans trop m’encombrer. Un juste milieu intéressant entre qualité et légèreté. | très léger et compact, idéal pour mon utilisation |
Chargeur téléphone/appareil photo + adaptateur | RAS | ||||
Casque audio | HD 350 BT | Sennheiser | RAS | Pratique quand tu vis en colocation pour te mettre dans ta bulle ou écouter film/musique sans déranger | RAS |
Ordinateur | pavilion 15-cs3xx | HP | RAS | J’ai réalisé tout mes montages de vidéos YouTube sur cet ordinateur. C’était bien pratique de l’avoir. Utile aussi pour regarder des films le soir. | RAS |
Equipement de Bivouac utilisé sur l’île de la Réunion.
CATÉGORIE | NOM DU MODÈLE | MARQUE | POURQUOI AVOIR FAIT LE CHOIX DE CE MODELE DE DEPART | EST-CE QUE CE CHOIX A REPONDU A CETTE EXPERIENCE RACONTE DANS CE VOYAGE DE 8 MOIS D’AVENTURES À LA REUNION | SI C’ETAIT A REFAIRE |
Hamac | En toile de parachute | Ticket to the moon | Mon sponsor Katadyn me l’avait fournit | Un des objet que j’ai le plus utilisé lors de mes bivouacs. Je le recommande à 100%. Rapide d’utilisation, léger et robuste. Parfaitement adapté à l’environnement boisé que propose l’île de la Réunion. Sans oublier les nombreux kiosques où l’on peut tendre son hamac à l’abris | Super satisfait de ce hamac |
Moustiquaire | 360° | Ticket to the moon | Idem que le hamac | Un peu complexe d’installation surtout au début quand on ne la maîtrise pas encore bien. En revanche super fonctionnelle une fois installée. | Peu utile sur la période oùu j’étais à la Réunion |
Tapis de sol gonflable | Tensor insulated regular | Nemo | Idem que le hamac | léger et compact, avec une technologie anti-bruit. Super pratique en trek. En revanche assez fragile, à manipuler avec précaution. | RAS |
Tapis de sol mousse | MT500 | Forclaz | Le moins cher que j’ai trouvé | Peu confortable mais ultra léger et « indéstructible ». Indispensable en cas de bivouac sur les roches abrasif comme au sommet du Piton des Neiges. | parfait pour protéger le tapis gonflable donc indispensable à la réunion sur le basalte |
Tarp | MT900 | Forclaz | On me l’a offert il y a quelques années | Je l’ai depuis de nombreuses années. Excellent produit, robuste, compact et assez léger. | Très satisfait de ce produit résistant et aux bonnes dimensions pour mon usage |
Duvet | Northern light | Millet | Cadeau de noël d’il y a quelques années | Confort 4°C. Je l’ai depuis de nombreuses années. Il a perdu beaucoup de plumes, la fermeture éclaire s’est cassée à plusieurs reprises et les plumes ne conviennent pas au milieu humide. J’en ai fait les frais lors de 2 nuits passées au Piton de la Fournaise où je ne suis pas passé loin de l’hypothermie… Mise appart ça duvet léger et compact donc intéressant. | J’opterai pour un modèle avec un revêtement déperlant car les conditions humides ne sont pas adaptées |
Frontale | Swift RL | Petzl | Je cherchais quelque chose de puissant pour mes activités nocturnes | Ultra performante. Je l’ai malheureusement perdu au bout de quelques mois… Remplacée par un modèle basique de chez Décathlon. | RAS |
Protège yeux | L’élément indispensable « à mes yeux » pour un bivouac de qualité | Gros dormeur que je suis, indispensable si je ne veux pas me faire réveiller par le soleil. | Toujours en premier dans le sac ! | ||
Popote | Optimus | Mon sponsor katadyn me l’a envoyé | Légers et fonctionnelle, idéale pour 1 à 2 personne. | A fait ses preuves lors de mes nombreux bivouacs, légers et revêtement anti-adhésifs performant dans le temps | |
Réchaud à gaz | Crux | Optimus | Idem que la popote | Ultra efficace et léger. Seulement 83g. Se replie sur lui même donc très compact. | Je trouve l’équilibre entre légèreté et performance idéal pour mes activités |
Scie pliante | Mannesmann | Cadeau d’anniversaire | Super utile pour couper du bois pour le feu. Semble assez fragile… | J’opterai pour un modèle plus léger, plus petit et plus robuste | |
Couteau avec pierre à feu | FireKnife | Mora + Light my fire | Mon sponsor Katadyn me l’a envoyé | Mon fidèle compagnon. Je ne pars jamais à l’aventure sans lui. Lame robuste, polyvalente. Tout aussi adapté pour du petit bâtonnage ou couper du saucisson. La pierre à feu light my fire est une des plus efficace que j’ai eu l’occasion de tester. | RAS |
Paracorde | RAS | environ 5m. Toujours utile pour fixer son tarp ou son hamac ou bien allumer un feu par friction. | RAS | ||
Sac de trek | Access 50+10 L | Lafuma | Cadeau de noël | Rien à redire. Hyper confort et robuste. Je l’ai depuis plusieurs années et je l’adore. | Je ne l’ai pas choisis mais si j’avais le choix avec le recul je n’hésiterais pas à prendre le même |
Filtre à eau | Be free 1L | Katadyn | Mon sponsor katadyn me l’a envoyé | Toujours dans mon sac. Filtration rapide et ultra léger. | M’a servit de très nombreuses fois et me servira encore longtemps |
Equipement Sport utilisé durant mon voyage de 8 mois à la Réunion
CATÉGORIE | NOM DU MODÈLE | MARQUE | POURQUOI AVOIR FAIT LE CHOIX DE CE MODELE DE DEPART | EST-CE QUE CE CHOIX A REPONDU A CETTE EXPERIENCE RACONTE DANS CE VOYAGE DE 8 MOIS D’AVENTURES À LA REUNION | SI C’ETAIT A REFAIRE |
Skate | Passionné de skate je voulais m’y remettre après ma blessure | Sur l’île il y a d’incroyable skatepark avec notamment celui de Saint Pierre. Mais très peu utilisé par peur de me blesser après ma fracture de la clavicule… | Je ne prendrai pas de skate pour 2 raisons. J’en ai acheté un 2ème sur l’île quasiment neuf pour pas cher et au final je n’en ai presque pas fait car toujours en aventure | ||
Chausson d’escalade | Instinct VS | Scarpa | C’est le modèle qui m’a suivi depuis toutes mes années de compétitions et même après | Modèle que j’utilise depuis 7 ans environ. RAS | Je les apprécie toujours autant même après tant d’années |
Chausson d’escalade | Mastia | Tenaya | Un peu pris par hasard dans le magasin pour essayé | Découvert pour la première fois par hasard juste avant mon départ. Sensation incroyable, j’ai adoré les chaussons d’escalade Tenaya. Mais se sont troué au bout de 3/4 mois seulement… | excellente sensation et bonne performance avec mais au vu du prix et de la durée de vie je ne pense pas réiterer l’expérience… |
Dégaines escalade | Simond | RAS | Parti avec seulement 8 dégaines, on se fait rapidement des amis avec qui compléter le matériel manquant. | RAS | |
Chaussures de trail/randonnée | MTL long sky verte | Merrell | Cadeau d’anniversaire | Sûrement les plus confortable que j’ai eu. Utilisée jusqu’au bout du bout… Mes orteils dépassés sur les dernières semaine d’aventures 😉 | Merrell est une marque que j’affectionne vraiment pour la légèreté de leurs chaussures et leur confort |
Chaussures de skate | Pro model | Vans | RAS | RAS | RAS |
Vêtements utilisés durant mon aventure à la Réunion
CATÉGORIE | NOM DU MODÈLE | MARQUE | POURQUOI AVOIR FAIT LE CHOIX DE CE MODELE DE DEPART | EST-CE QUE CE CHOIX A REPONDU A CETTE EXPERIENCE RACONTE DANS CE VOYAGE DE 8 MOIS D’AVENTURES À LA REUNION | SI C’ETAIT A REFAIRE |
Cape de pluie | Forclaz | RAS | Indispensable pour les grosses randonnées/trek | RAS | |
Casquette | RAS | Fortement recommandée notamment quand le soleil tape fort… | j’en reprendrais une sans hésité | ||
Short de bain | RAS | C’est pas parce qu’il y a des requins qu’on peut pas se baigner dans les rivière ni dans les lagons ! | RAS | ||
T-shirt, pantalons, caleçons, chaussettes | RAS | Parti avec peu de vêtements pour être moins chargé. RAS | RAS | ||
Doudoune | Makalu Bleue | Simond | Cadeau de noël mais séduit par la robustesse et le prix du produit | Vendu pour du -20 °C je ne suis pas convaincu par cette annonce. En revanche extrêmement robuste et bienvenue notamment au sommet du Piton des Neiges. | Un peu lourd mais tient vraiment bien dans le temps alors je recommande pour son rapport qualité/prix |
Doudoune | « duvet light » | Simond | Cadeau de noël, même histoire que pour le modèle Makalu bleue mais quelques années avant | Sur mes épaule depuis 5 ans. Quelques déchirures à son actifs mais toujours efficace bien qu’elle ait finit par perdre un peu de son gonflant. | elle a tenu le coup longtemps et a encore quelques années à vivre à mes côtés pour les inter-saisons ! |
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