Descente de la Loire en Stand Up Paddle

par Expérience Outdoor
Chateaux du Val de Loire

Pierre, un passionné de sports outdoor nous partage son aventure de la Descente de la Loire en Stand Up Paddle en stand up paddle et ses avis, conseils sur le matériel utilisé.

Encore présentée comme le « dernier grand fleuve sauvage d’Europe », La Loire regorge de paysages remarquables où faune et flore s’invitent tout au long des 1000 kilomètres de son parcours. Un périple qu’elle effectue au coeur de la France, depuis sa source dans les hauteurs du Massif Central à son embouchure dans l’immense estuaire de Saint Nazaire.
C’est cette Loire mystérieuse, sauvage et indomptable, que j’ai eu la chance de descendre en août 2016 sur mon stand up paddle avec le minimum de chargement pour permettre une navigation en solo, sans assistance, en mode bivouac, debout sur cette grande planche de surf. Une aventure sur près de 800 kilomètres effectuée en 18 jours, de Roanne à Saint Brévin.

Présentation de la Descente de la Loire en Stand Up Paddle

Date

Du 29 juillet au 16 août 2016.

Lieu

La Loire, de Roanne (Auvergne Rhône Alpes) à Saint Brevin l’Océan (Loire Atlantique)

Les participants à cette Descente de la Loire en Paddle

Pierre, 39 ans, en solo. Passionné de sports outdoor (Windsurf, SUP, VTT, trecks), j’avais déjà fait des descentes en itinérance en SUP, dont la Dordogne de Argentat à Beynac, la traversée du golfe du Morbihan, le descente de la Leyre.

Où dormir

La Loire recèle d’îles paradisiaques où le bivouac est autorisé, et le feu également. Alors, autant profiter de cette chance !

Où se restaurer/où se réapprovisionner durant la Descente de la Loire en Stand Up Paddle

Tout au long du trajet, on traverse quantités de villages.

Caractéristiques de la Loire

La Loire est le plus long fleuve de France, avec une longueur de 1006 kilomètres, de sa source au Mont Gerbier de Jonc à son estuaire, en Loire Atlantique. D’abord rivière tortueuse et encaissée, elle coule vers le nord à partir du barrage de Grangent, puis vers le nord ouest à partir de Digoin, et s’enrichit de plusieurs affluents majeurs, dont l’Allier, le Maine, le Cher, la Vienne, L’Indre. Son bassin versant de 117000 km2 occupe un cinquième du territoire français. Jusqu’au XIXème siècle, la Loire navigable à partir des environs de Roanne était la voie principale par laquelle transitaient les marchandises de l’intérieur du pays jusqu’au port de Nantes. C’est cette route que j’ai parcouru.

Quoi d’autre dans les environs

Les bords de Loire recèle de secrets le long des 800 kilomètres du parcours que j’ai effectué. En voici quelques uns dans le récit !
Il est possible des les réaliser en canoë, kayak

Bibliographie

L’incontournable « La Loire vue du Fleuve », de Jean François Souchard,

Lien Internet sur la Loire

A voir, le replay de Des Racines et des Ailes sur la Loire

Descente de la Loire en Stand Up Paddle

La Loire des méandres

Après une préparation physique et matérielle de plusieurs mois que je peaufine en Bretagne, je quitte Nantes avec une voiture de location fin juillet 2016 pour transporter mes 2 sacs étanches et ma planche rigide de 3m80.

Préparation du matériel pour la descente de la Loire
Préparation du matériel pour la Descente de la Loire en Stand Up Paddle

Le début de la Descente de la Loire en Stand Up Paddle

Je pars au dessus de Roanne par une belle matinée estivale, sans avoir anticipé les étapes, car pour cette partie, je veux laisser place à la découverte !

Départ pour la descente de la loire en Paddle
Départ pour la Descente de la Loire en Stand Up Paddle

Une première section en pleine région d’élevage du boeuf charolais. Des falaises de sable, une eau ambrée, des parties larges qui alternent avec des gravières et des forêts alluviales. Les reflets des nuages sur l’eau, les couchers de soleil, les bancs de sable plongeant dans les profondeurs, m’offrent un spectacle de tous les instants. Dès les premiers jours, les mots de Balzac qui parlait de la Loire comme « le plus joli ciel du monde au dessus de nos têtes » prennent tout leur sens.

Découverte du paysage au bord de la Loire
Découverte du paysage au bord de la Loire
Découverte du paysage sur la Loire, descente en paddle
Découverte du paysage sur la Loire, descente en paddle
La loire en paddle
La Loire en paddle
Le bord de la Loire
Le bord de la Loire

La navigation est technique, passionnante, car il me faut savoir anticiper les souches immergées ou les blocs de granit, afin de ne pas y accrocher l’aileron qui assure la stabilité de mon embarcation.

Sport sur La Loire
La Loire
Pause pour l
Pause pour l’installation du Bivouac

J’installe mes bivouacs sur des iles, me cale au rythme du soleil et me retrouve à ramer parfois 10 heures par jour sans croiser âme qui vive.

Bivouac au bord de la Loire
Bivouac au bord de la Loire

Des rencontres se font, souvent riches d’apprentissage et de partage, entre un bon repas de fritures offert par des pêcheurs, un café improvisé avec un photographe passionné d’oiseaux, des voyageurs à vélo, à pied, en van, venus de toute l’Europe avec lesquels je partage des moments de voyageurs.

Recontres pendant la descente de la Loire
Recontres pendant la Descente de la Loire en Stand Up Paddle

La Loire des Ilots et des villages de chalands

Passé Nevers, la Loire s’enrichit de son plus puissant affluent, l’Allier, qui infléchit sa course vers le nord, et me fait naviguer le long de bancs de sable, d’ilots ou la faune et la flore sont en ébullition.

Les beaux paysages de la Loire
Les beaux paysages de la Loire

Je passe La Charité Sur Loire, Pouilly, Sancerre, avec une pensée pour la dégustation de vin alors que je bois parfois jusqu’à sept litres d’eau par jour !

La Charité Sur Loire
La Charité Sur Loire

Le soleil laisse parfois place à la pluie, et la planche comme le bonhomme connaissent quelques réparations pour soigner une voie d’eau et une infection.
Ce sera l’occasion de faire des rencontres généreuses et bienveillantes, ou je recevrais des aides inattendues le long de ma route.

Descente de la Loire en Paddle
Descente de la Loire en Stand Up Paddle
Rencontres pendant la descente de la Loire en Paddle
Rencontres pendant la Descente de la Loire en Stand Up Paddle

La Loire des Rois et des Châteaux

Passé Orléans, les beautés sauvage de la première semaine laissent place à des paysages où la Nature et la Pierre cohabitent de façon merveilleuse. Je passe Blois la majestueuse, Chaumont qui abrite un des châteaux majeur du Val de Loire,  Amboise et son Histoire à fleur de rive.

Chateaux du Val de Loire
Chateaux du Val de Loire

Je bivouaque sur des îles ou les soleils couchants rivalisent de beauté avec les levers, quand la brume glisse encore au dessus du Fleuve en éveil.

Bivouac sur une ile au bord du Fleuve
Bivouac sur une ile au bord du Fleuve
Coucher de soleil sur le fleuve La Loire
Coucher de soleil sur le fleuve La Loire

Les rencontres sur l’eau se font plus nombreuses et je sympathise notamment avec deux voyageurs au long cours comme moi, qui effectuent la descente intégrale en Kayak. Ensemble, nous cheminerons jusqu’à la dernière grande section de cette aventure, la Loire maritime !

Paddle sur la loire
Paddle sur la loire

La Loire maritime

Enrichie de l’Allier à Candes Saint Martin, puis du Maine à l’ouest d’Angers, la Loire s’élargit et offre une navigation « sur un tapis roulant ». Des chapelets d’ilots et des berges sablonneuses dessinent ma route, dans des portions où le fleuve atteint parfois plusieurs kilomètres de large.

Une ambiance maritime se rapproche, au gréé des villages ligériens dont la pierre blanche vient se refléter dans le bleu de l’eau.

Je passerai Nantes avec mes deux compagnons de rame rencontrés plus haut, et nous cheminerons ensemble jusqu’à l’océan, dans l’immense estuaire.

Paddle stand up sur la loire
Paddle stand up sur la loire
Descente de la Loire en Stand Up
Descente de la Loire en Stand Up Paddle en Stand Up

Passé le pont, dernière porte avant l’océan, je constate que mon GPS indique 772 kilomètres parcourus, 217 mètres de dénivelé, 14 jours de navigation hors « arrêt au stand ».

au bout de 14 jours de navigation lors de la Descente de la Loire en Stand Up Paddle
au bout de 14 jours de navigation lors de la Descente de la Loire en Stand Up Paddle

En regardant une dernière fois l’estuaire et l’océan dans lequel la Loire se déverse, me reviennent les souvenirs des premiers jours où ce Fleuve immense n’était qu’une Rivière.
Une rivière millénaire qui a bien voulu me faire découvrir ses beautés, sa fragilité, sa puissance et ses innombrables richesses…

Conclusion sur ma descente de la Loire en Paddle

L
L’arrivée de la Descente de la Loire en Stand Up Paddle

La Descente de la Loire en Stand Up Paddle m’a beaucoup appris

Ce retour à la « source » qui m’a fait cheminer jusqu’à l’océan, n’est ni d’un défi, ni une performance. Que l’on ne s’y trompe pas, la Loire enseigne qu’ici, toute compétition est inutile. On ne peut battre personne. C’est la hauteur d’eau, le vent favorable ou non, la chance aussi, qui décident de votre vitesse, pas vous. Ce qui me semble compter, c’est le sentiment de s’être dépassé, d’avoir repoussé certaines limites.

Le Fleuve m’a également enseigné que parfois, la route la plus courte n’est pas la meilleure. Il faut apprendre à analyser le plan d’eau, comprendre la formation des bancs de sables, observer les virages et le flux, avant de s’engager pleinement. Couper, foncer, forcer, conduit souvent à l’épuisement et au mauvais chemin. Ainsi, au fil des méandres, j’ai progressé en jouant avec le courant, et mieux compris son écoulement, mais il me reste encore beaucoup à apprendre.

La récompense de l’effort de la Descente de la Loire en Stand Up Paddle

L’effort est ici symbole de récompense, à l’image d’un début parsemé de blocs de granits, de troncs immergés, de gravières qui vous stoppent net et vous font redoubler d’effort. Mais comme les ciels gris laissent toujours place au soleil, les passages infranchissables deviennent petit à petit un fleuve puissant, qui vous récompense en vous offrant une glisse au paradis.

En glissant sur l’eau, j’ai aussi compris que rien ne sert de regarder derrière soi, car les traces s’effacent, et les ondulations de notre passage ne durent pas bien longtemps. Rien ne sert non plus de vouloir connaitre les méandres qui pourront arriver dans 100 kilomètres. Seul compte l’ici et le maintenant, l’obstacle juste devant qu’il faut anticiper, la zone de courant où l’on peut accélérer, le bivouac qu’il est temps de trouver. Vivre le présent, ne garder de derrière que les souvenirs essentiels, ne penser à plus tard que pour avancer.

Le paysage et la nature qu’on peut découvrir

Avancer dans une nature miraculeuse, fragile, intensément belle. La société de consommation nous a éloigné de cette nature qui pourtant nous nourri, nous fait respirer, boire, vivre… nos besoins énergétiques sont devenus tels que nous avons installé des bombes géantes en pleine nature, défiguré des paysages, chassé une faune et une flore pourtant si essentielles. A ce titre, le passage de la première centrale nucléaire a été un déchirement.

En apercevant les ravages causées par la précédente crue, je n’ai cessé de me dire que la nature reprend toujours ses droits, et que nous ne parviendrons jamais à endiguer un fleuve en colère, empêcher une secousse sismique qui engendre une fuite dévastatrice. A ce titre, et à celui d’une production énergétique plus respectueuse de l’environnement, les énergies alternatives me sont apparues comme des urgences absolues à mettre en place. Une sensibilité qu’il m’était plus difficile d’avoir dans ma zone de confort, calé derrière mon Macbook, avec toutes les lumières de mon appartement allumées.

Les alentours du fleuve

La Loire compte finalement 4 centrales nucléaires le long des 1000 kilomètres de sa rive. Autant de bombes, autant de zones polluées, autant d’endroits où la faune et la flore qui y prospéraient y sont éliminées. Mais l’Homme ne crée pas que du laid, ou du dangereux. Les villages ligériens s’harmonisent en beauté avec le fleuve, et la symbiose entre la pierre blanche, les barques de chalands et les couleurs du fleuve, sont un ravissement. Ici ou là, on apprécie le café sur une terrasse qui surplombe le fleuve, une librairie ancienne, une place où les anciens profitent de l’ombre. La Loire accueille aussi les plus beaux châteaux de France, et la traversée de Blois, Chaumont, Amboise, a été un enchantement.

Aspects voyage de la loire durant la Descente de la Loire en Stand Up Paddle

La Pierre et la Nature ne sont pas les seules découvertes que l’on fait en Loire. Ce fleuve, qui semble occuper une place centrale en Europe, est le point de rencontre de quantités de nos voisins, qui viennent y faire leur propre balade, à pied, à vélo, en van, ou sur l’eau. Comme chez tous les voyageurs (j’entends pas là les gens qui ont un « esprit de voyageur », et il n’est pas forcément nécessaire d’avoir parcouru le monde), on retrouve cette curiosité, ce goût des autres et parfois même, une bienveillance qui donne au voyage une dimension humaine exceptionnelle.

Les cafés offerts, les soins apportés, les repas partagés, l’ont tous été sans attente de retour, par simple envie de partager, de se rencontrer, entre voisins. Ainsi la Loire ne s’attarde pas sur les sottises médiatiques, la bassesse politique, ou des échanges économiques sans humanité. Dans ce voyage, elle m’a offert des rencontres généreuses, fraternelles, riches de coeur et d’esprit. Le seul et vrai patrimoine qui ait une valeur aux yeux de tous ces gens.

Les rencontres nombreuses durant la Descente de la Loire en Paddle

Si les nouvelles rencontres ont été nombreuses, j’ai aussi bénéficié de l’aide ou de l’amitié de nombre d’entre mes amis. Les uns pour soigner la planche, m’envoyer l’aileron de « survie », les autres pour soigner le bonhomme, d’autres pour offrir un repas chaud, m’inciter à découvrir un village qui m’aurait échappé, me prodiguer des conseils avisés ou de simples messages d’attention qui complètent le petit déjeuner vitaminé.

Sur ma route, souvent, après m’avoir demandé ce que je faisais lorsque je tombais (comme dans la vie, Monsieur, je me relève, pas vous?!), certains restaient dubitatifs de me savoir seul. Seul moi? Bien sur, j’ai passé des journées entières sans croiser âme qui vive, mais si j’appréciais autant me retrouver seul en pleine nature, c’est uniquement parce que je savais qu’ensuite, je retrouverai du monde. Et si j’apprécie autant partir seul, c’est parce que cela me semble plus simple pour rencontrer, échanger. En revenir à soi et mieux aller vers les autres. Preuve en est de cette fausse solitude, j’ai achevé mon parcours avec deux compagnons de rame avec qui l’aventure s’est terminée dans la joie partagée !

Au niveau sécurité pour la Descente de la Loire en Stand Up Paddle

Concernant la sécurité, je ne peux pas dire, aujourd’hui, que j’ai trouvé la Loire « dangereuse ». Mon expérience de navigation estivale, en pleine période d’étiage, n’est pas suffisante pour se faire une opinion. Mais j’ai la sensation que partout où le fleuve n’est pas obstrué, l’eau s’écoule sans tourbillons, les bancs de sable se forment à l’intérieur des méandres, et le risque n’est présent que pour celui qui n’observe pas.

En revanche, la Loire reste potentiellement dangereuse partout où il y a des constructions humaines. Ainsi les ponts, les digues de retenue, comportent leurs lots de blocs, de pieux, ou détournent le flux d’eau naturel qui ainsi contrarié, peut créer des mouvement d’eau où il ne faut pas trainer. La encore, rien n’est comparable entre la navigation ces dernières semaines, et une navigation après les crues de mai, où le danger aurait été réel.

Matériel utilisé pour cette Descente de la Loire en Stand Up Paddle

Je vous recommande de lire cet article si vous avez besoin de conseil pour choisir un Stand Up Paddle :

Ce matériel peut être utilisé également pour le canoë et le kayak.

CATEGORIEMODELEMARQUEPOURQUOI AVOIR FAIT CE CHOIX AU DEPARTCE CHOIX A-T-IL REPONDU AUX BESOINS DE LA SORTIESI C’ÉTAIT A REFAIRE
SACS ÉTANCHES20l/40l/60l polochon avec sangles sac à dosQUESHUARapport qualité prixEtanchéité et solidité au rendez vous. En revanche la fermeture en polochon est peu pratique pour un accès rapideInvestissement dans deux sacs Ortlieb 100% étanches, avec ouverture sur le dessus
CAMEL BAGtrail / 2 litresDÉCATHLONRapport qualité prixOuiCompléter avec poche à eau 8 litres plutôt que des bouteilles
NOURITURE LYOPHILISÉELentilles / PatesAPTONIAqualité, encombrementParfaitementL’option des 6 repas de sécurité est bonne, pas davantage
TENTEQuickhicker 2DÉCATLHONSolidité, aération, facilité de montage, poidsParfaitementCompléter un kit de rangement à l’intérieur (trousse de toilette etc).
SUPWing 12,6BIC SPORTSolidité, glisse, capacité de portageOui, une embarcation sure et dotée d’une belle glisse.Renforcement de la proue avec couche kevlar, pose de deux inserts supplémentaires à l’arrière. Investir dans un chariot de portage à roues plastiques
RAMERace full Carbone SSELECTLégèreté, shapeOui.Tester une rame plus petite encore, en XS, pour ramer plus en fréquence et éviter le risque de tendinite
PONCHOVertical modèle Nature & DécouverteVERTICALEmcombrement, enveloppement total RAS
RÉCHAUDPrimusPRIMUSPrixTrop encombrantPasser à du light qui inclue rechaud et casserole dans le même produit
COUTEAUParaframe Tantot 2GERBEREquilibre, sécuritéSolide et efficaceRAS
POLAIREHareid JacketBERGANSLégereté, confortExcellent confort thermique en soirée et matinée.Compléter avec une veste respirante et imperméable ultra light type treck

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6 commentaires

Thibault 8 mars 2017 - 11 h 57 min

Coucou,
Très beau récit ça donne envie(même sur un plus petit trajet)
Comment passes tu les centrales nucléaire, sous les ponts où il y a des pierres ?
Il n’y a pas de barrages sur la Loire ?
Un SUP gonflable n’est pas assez résistant pour un tel périple ?
Combien de km par jour a tu fais environ ?
Sportivement
Thibault

Répondre
Jloup 5 février 2018 - 18 h 58 min

Bonjour,
J’ai suivi votre trek sur la Loire en sup.
J’ai trouvé celà très interressant à tel point que j’aimerai avec un ami, faire un « mini trek » de 3 jours sur la Loire.
Pouvez-vous me renseigner sur un endroit de départ et un endroit d’arrivée où vous avez le plus apprécier qui pourrait correspondre a notre projet?(beau paysage etc…)

Merci de votre réponse.
Cordialement

Répondre
Pierre 6 février 2018 - 8 h 44 min

Bonjour JLoup. Ravi de savoir que cela t’a plu ! Difficile de te donner un endroit préféré… car tout est beau. Si tu es davantage intéressé par les grands méandres, les berges de sable, dans une ambiance un peu désertique, la première section au nord de Roanne jusqu’à la confluence avec l’allier à Nevers est idéale. Si tu préfères l’ambiance « Châteaux », la section d’Amboise à Saumur est très belle également. Je ne peux t’aiguiller sur un lieu de départ précis et d’arrivée, car tout dépend du nombres de km que vous comptez faire dans la journée. Si tu veux en discuter et que je peux t’aider, ce sera avec plaisir, je te laisse mon email : [email protected]

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Pierre 6 février 2018 - 8 h 55 min

Salut Thibault, merci pour ton commentaire ! pour les centrales nucléaires, il y en 4 au fil de la Loire, dont 3 à contourner à pied. Il faut donc porter ! Tu as des panneaux sur le fleuve qui t’indique la sortie, tu ne peux pas les louper. Idem pour certains ponts, et notamment les ponts écroulés des villes royales, où tu ne passes pas avec un aileron en période d’étiage (en ce moment, ça passe sans problème :-)). Le bon conseil est de sortir et faire le tour par la berge, mais tu peux aussi prévoir une cordelle accrochée à l’arrière de ton sup pour marcher avec et le tenir. Je m’étais inspiré de la méthode canoe. Un SUP gonflable peut le faire, mais je préfère toujours le rigide en expédition, car tu n’as pas de risque de dégonflage, problème de valve. La stabilité et la glisse sont plus agréables de mon point de vue, mais c’est faisable. Je faisais entre 40 et 80KM par jour, mais tout dépend de tes envies, ton entrainement, et du courant. Je ramais environ 10 heures par jour mais le bon conseil est de démarrer tranquillement, faire attention au troisième jour ou les contractures arrivent, prévoir un peu de voltarène, penser à ramer progressivement dans la journée (ne pas attaquer trop fort le matin). Comme pour JLoup, n’hésites pas à me contacter, je t’apporterai mon témoignage avec plaisir. [email protected]

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Alwin Azzi 20 mars 2020 - 15 h 28 min

Bonjour Pierre
Je me présente je m’appel alwin sm.
En septembre de l’année 2021 j’aimerais me lancer dans cette aventure .
Partants de Roanne jusqu’à saint Nazaire pour éventuellement redescendre sois sur Nantes ou descendre le long de la côte Bretagne jusqu’à Quiberon .
Auriez-vous des conseils à me donner , un livre ou un site pour préparer une feuille de route , et éventuellement d’autre conseils.
Cordialement

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Lesueur 25 juillet 2020 - 10 h 49 min

Bonjour Alwin,
Côté livre, je te conseille l’excellent livre de Jean François Souchard, « La Loire vue du Fleuve ».
Côté retour d’expérience, tu peux retrouver cela au fil de mon récit repris ici, ou sur mon site web à l’adresse suivante : https://www.pierrelesueur.com/Reportages/MagazinesOutdoor/Descente-de-la-Loire-en-SUP
N’hésites pas à m’écrire si tu as besoin d’autres infos à [email protected]
Bonne préparation !

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