Arnaud nous partage son expérience d‘escalade à Tafraoute au Maroc dans l’Anti-Atlas.
Informations pratiques pour préparer son séjour d’escalade à Tafraoute au Maroc
Date de notre escalade à Tafraoute :
Novembre-Décembre 2018
Lieu :
Tafraout, Anti-Atlas, Maroc.
Pour s’y rendre, avion depuis Lyon par exemple (compter 300e l’aller-retour) pour Agadir. De là louer une voiture (c’est indispensable pour se déplacer sur les sites sur place) ou pour rejoindre du monde il y a des liaisons journalières en bus dans les deux sens entre Agadir et Tafraout.
Participants à ce trip escalade à Trafaoute
Arnaud avec un groupe de grimpeurs grenoblois.
Où dormir au Maroc :
- Hôtel Les amis : probablement le moins cher et vous pouvez y trouver de la bière (chuuut).
- Hôtel Salama : plus cher, mais très bon rapport qualité-prix. Il y en a d’autres de ce registre.
- Hôtel les Amandiers : encore plus cher. Chic avec beaucoup de personnel, mais peu de monde du fait des tarifs certainement, ou du fait qu’il soit un peu excentré de la ville.
Où se restaurer/où se réapprovisionner au Maroc :
Dans la ville. Quelques boutiques, quelques bons restaurants (au choix : Tajine ou… Tajine) et même une poissonnerie !
Carte et topo pour l’escalade à Tafraoute :
Une carte du coin achetable dans une boutique de souvenirs et différents topos achetables dans le magasin de tapis Maison du Troc.
Caractéristiques sur l’escalade au massif de Tafraoute :
Le rocher de Tafraoute est tout simplement magnifique. C’est une sorte de granit très franc, stable, solide, adhérent. Fracturé, il offre une multitude de possibilités de protections. Ce rocher, découvert par des anglais, a été en quelque sorte « colonisé » par les anglais au niveau de l’éthique : pas de spits, goujons ou autres points à demeure non naturels.
Cette éthique et cette volonté de ne pas y déroger est la condition pour venir grimper ici. Pas de débat ou de compromis, la règle est simple et facile à respecter. Il n’y a pas même de relais, seul un anneau de fer peut être présent autour d’un bloc si le rappel est obligatoire (j’en ai croisé un en 3 semaines de grimpe). En général on descend toujours à pied, plus ou moins facilement. Et force est de constater que le rocher se prête vraiment à merveille à cette éthique !
Des fractures dans le rocher…
De belles fissures ou fractures dans le rocher permettent d’y placer des câblés ou des friends. Seule exception à ce tableau trad’, les blocs situés au Sud de la ville, du côté des rochers peints (des blocs peints il y a quelques années… c’est surprenant mais pas si moche au final, même si au premier abord cela pourrait ressembler à du vandalisme. Ah, l’art contemporain….).
Sable improtégeable à de nombreux endroits, donc quelques lignes ont été posées. Equipement très aéré, 1er point à 5m et 7,8m entre les points. Si tu tombes, tu ne vas pas mourir, mais tu vas bien te râper le derrière…Mais même sur ce site, la plupart des lignes sont en trad aussi, et magnifiques bien que courtes. C’est un autre style bien différent.
Contrairement au rocher corse (cf. mon récit sur la grimpe en corse) qui se prête bien à la pose de sangles, le rocher de Tafraoute s’y prête peu (moins de blocs ou de lunules possibles), par contre c’est le temple des friends (car on trouve des fissures parallèles, des écailles, et des fractures).
Quoi d’autre dans les environs :
On peut faire un peu de randonnée bien entendu (attention au cagnard) et du parapente aussi au Sud de la ville. On peut facilement accéder à des sommets arrondis pour y décoller, bien qu’un grand nombre soit bien caillouteux. Privilégier dans ce cas les mois les moins chauds, car même quand il ne fait pas très chaud, les thermiques sont puissants !
Bibliographie :
- Climb Tafraout : 100 classic climbs, de Steve Broadbent. Peu fourni mais deux pages par voie, bien expliquée. C’est une sélection de 100 grandes voies.
- Moroccan Anti-Atlas, du même auteur. Beaucoup plus complet avec le tracé de toutes les voies (1500 !) mais celles-ci ne sont pas détaillées, juste un descriptif d’une ou 2 lignes (ce qui suffit en général avec la photo et le tracé).
A noter un fait amusant, c’est que sur un des topos il est précisé que l’achat du topo permet de participer à l’achat des plaquettes (rires).
Lien internet :
- Le site des différents topos sur Climb Tafraout
- Le site camptocamp pour avoir des infos récentes sur les voies d’escalade. Moins d’une vingtaine de sorties rentrées mais là aussi il y a une certaine éthique à respecter : ne pas détailler trop les voies pour forcer l’achat du topo.
Escalade à Tafraoute
C’est par hasard que l’on m’a proposé ce voyage au Maroc à Tafraout. Je ne connaissais pas du tout ce coin, je n’en avais jamais entendu parler. Pour moi et pour la majorité des grimpeurs, Maroc était synonyme de Taghia, etc..
Une rapide recherche sur internet me donne l’envie d’aller voir de plus près. C’est beau, ça se protège bien apparemment et il y a tous les niveaux. Et puis si la majorité du groupe qui était déjà venu l’an dernier revient c’est que cela en vaut la peine. Feu !
Le fait qu’il n’y ait pas de relais est un peu déroutant. En général les grandes voies (hormis la haute montagne) que j’ai faite en France étaient équipées au niveau des relais. C’est rassurant, aussi bien en terme de sécurité qu’en terme d’itinéraire. Mais quitte à protéger toute la longueur, cela ne change pas grand-chose de devoir équiper aussi les relais. On s’y fait très vite et on réalise à quel point on est formaté : alors qu’en France on passe pour un fou dangereux à grimper sans points fixes, dans beaucoup de pays ce n’est pas le cas (Allemagne, Angleterre, …). Je connais une anglaise avec qui j’avais grimpé aux calanques qui n’avait jamais grimpé sur un spit de sa vie !
Répétition d’une voie Bonington
Bonington, c’est une légende vivante : 4 expéditions à l’Everest, la 1ère voie tracée en face Sud de l’Annapurna, l’Ogre, etc. Bonington, c’est souvent synonyme d’aventure. S’il a signé une première ici, c’est que cela doit être pas mal ! Au final, ce n’était pas la plus belle voie du séjour, loin de là. Mon partenaire ne l’a pas trop apprécié. En second je ne vais pas faire la fine bouche mais c’est vrai que la ligne n’est pas très directe et cherche les points faibles pour passer. Mais c’était comme ça que l’on grimpait à une époque pas si ancienne ! D’abord chercher une ligne de faiblesse dans une paroi, avant de trouver une ligne plus esthétique et chercher enfin la difficulté !
Le secteur magique de Crag K
Cette paroi, ce fut ma préférée du séjour escalade à Tafraoute. Tout du moins là où j’ai préféré grimper en tête. Des voies pas trop longues, homogènes, avec comme de gros blocs rectangulaires posés sur une paroi raide, un peu comme un Tetris grandeur nature ! Ces blocs qui semblent posés ou collés à la paroi en sont en fait détachés de quelques centimètres permettant d’y poser de bons gros friends ! Le taille 4 des Dragon Cam est encore de sorti, ça tombe bien j’aime bien sa couleur grise argent brillant. Bah quoi, on a le droit de trouver un friend joli !
Les mouvements sont de type dièdre, et grosses fissures de mains, avec quelques pas plus physiques.
Anecdote de cette voie : dans la 3ème ou 4ème longueur de Left Ramp, Gérard ne vient pas. Au bout d’un moment il m’hurle qu’il n’arrive pas à récupérer le petit friend, que je l’ai trop enfoncé etc. Cela dure bien 10 minutes avant qu’au vu de la description du friend, je comprenne qu’il s’agit d’un friend coincé ici avec sa sangle depuis quelques années et que j’avais clippé ! Tellement vieux et abîmé que cela me semblait évident qu’il ne s’agissait pas d’un friend de notre rack. Il faut dire que Gérard n’avait pas réussi à récupérer un friend en début de séjour à un relais, il avait donc la pression, et on se fait très vite à l’idée que l’on ne va rien croiser comme matériel ici ! (nous verrons deux friends coincés au final).
Au pied de la paroi du Lion
Le rappel final permettant de basculer dans une gorge de l’autre côté pour redescendre est de toute beauté. On longe ensuite le pied de la paroi qui mène au « Lion », une montagne dont le sommet, visible de loin, ressemble étrangement au museau et aux yeux d’un lion. Ne pas avoir grimpé sur ce sommet fut la seule déception du voyage, mais j’avais besoin d’un petit break, ayant enchaîné la grimpe avec deux parties différentes du groupe qui se chevauchaient.
Mais j’aurais bien enchaîné la grimpe avec trois ou quatre groupes différents : rien que de poster ici mes photos me donne envie d’y retourner ! C’est pas magnifique ce rocher ?! Mais personne de mon club n’était disponible pour que je prolonge encore un peu le séjour, tant pis, les meilleures choses ont une fin.
Sur la paroi il y a souvent de beaux arbres fruitiers dont on peut se passer de cravater le tronc tellement les possibilités de protection sont légion aux alentours.
De l’autre côté du Lion
Il y a bien entendu plusieurs secteurs à Tafraoute, la plupart étant répartis entre deux grandes vallées séparées par une chaîne de montagne (dont le « lion »), et aujourd’hui nous partons de l’autre côté de cette montagne, au Nord, dans l’autre vallée principale. Nous visons deux grandes voies à la suite, les parois étant moins hautes qu’ailleurs. La 1ère est incroyablement raide pour le niveau de difficulté (du Iv) et au sommet nous tombons nez à nez avec un groupe de femmes venues pique-niquer sans leurs hommes.
Elles ont monté tout un tas d’ustensiles pour cuisiner et nous discutons un peu. L’une d’elles appelle sur WhatsApp son mari, et les autres se voilent alors le visage pour ne pas apparaître sur la vidéo ! Eclats de rire après avoir raccroché. On est au Maroc, mais on reste en pays musulman, et certaines femmes sont moins libres que d’autres… Retour à la grimpe : la 2ème grande voie du jour se fait à l’ombre et bien que les températures au soleil sont agréables un peu de fraicheur (toute relative) fait du bien. Comme la 1ère, la grimpe est vraiment sympa pour le niveau.
Il me faudra revenir car une bonne partie des 100 classiques de mon topo se trouve dans cette vallée. Mais depuis Tafraoute il faut une heure de route, donc la solution peut être de dormir quelques jours à Ida Ougnidif, qui se trouve à l’entrée de la vallée. Le village est petit mais apparemment un hôtel est ouvert.
Et une ouverture, une ! Puis une seconde dans la foulée !
A force de se balader en voiture, l’un d’entre nous repère une belle montagne qui d’après les 5 topos que nous avons ne comporte aucune ascension. Il faut dire qu’elle est bien excentrée et loin de tous les secteurs décrits. Bernard, ayant ouvert il y a quelques années des voies, a les yeux qui pétillent. Il nous faut aller voir.
Et c’est comme ça que l’on se retrouve à ouvrir une voie sur un beau sommet majeur ! Une première pour moi.
Je me lance dans la 1ère longueur, assez typée dalle, avant d’arriver à la 2ème longueur qui est un ressaut dalleux raide en rocher un peu fragile, avec une fissure au milieu. Je commence mais fais vite demi-tour, je ne sens pas le passage et suis assez fébrile à l’idée que si cela commence comme ça, est-ce bien raisonnable de s’engager dans cette aventure, une envolée de plusieurs centaines de mètres ? Même la descente est une inconnue…
Mais Bernard prend les choses en mains et passe le passage en artif’. Y’a pas à dire, les anciens ont des pratiques que nous avons oublié!
Ouverture d’une voie
Quand faut que ça passe, faut que ça passe ! Ce jour là j’apprends quelque chose. Nous ne le savons pas encore mais ce ressaut est la seule partie en rocher moyen de toute la voie, soit juste 15m sur 230m !! Les longueurs défilent et je me détends, on va la sortir cette voie, le plus dur est derrière nous.
Bon en fait pas vraiment, quelques ressauts nécessitent de beaux mouvements et de belles envolées, qui comme toujours se protègent bien. Je prends un pied d’enfer dans une discipline (l’ouverture à vue) nouvelle pour moi, on est en train d’ouvrir une voie de bas en haut sur un éperon de toute beauté, c’est génial !
La descente est évidente une fois qu’on la connaît, mais nous prenons 2 chemins différents pour nous retrouver plus loin, et arriver juste à la nuit à la voiture. A 10 min près il aurait fallu la frontale (que nous n’avions pas bien sûr). Quelle journée !!
Deux jours plus tard, nous remettons le couvert sur une paroi dans le secteur au Nord de la ville. D’autres grandes voies sont à quelques centaines de mètres de part et d’autre d’un beau pan de montagne, mais rien sur cette paroi. Bernard est encore moteur pour aller mettre les pieds là où l’œil s’est posé ! Ce sera encore une fois une belle aventure qui nous occupera toute la journée.
Repérage d’itinéraires
Il y a donc moyen de répéter de beaux itinéraires en venant grimper ici, mais aussi de faire de belles ouvertures. Un immense pilier, que dis-je, une vraie montagne qui se dresse au beau milieu d’un plateau a été repéré par le groupe. Il faudrait au moins deux jours pour en venir à bout, elle fut (après recherches) tentée par un anglais qui avait renoncé.
Le niveau est plus dur, la grimpe beaucoup plus engagée, et le rocher moins meilleur apparemment. Je n’en dis pas plus mais une tasking force s’est mise en marche pour élaborer un plan afin de tenter son ascension en cette fin d’année. Comme je serai aux Etats-Unis (pour un séjour fissure à gogo) je ne pourrai pas en faire partie mais je vais suivre ça de près !
On peut aussi grimper sur blocs, la preuve en image :
Avant de repartir il était écrit que je m’offrirai une voie en solo. De niveau Difficult d’après le topo mais en fait assez facile. Confiant dans le rocher (pas de chutes de pierre, accentué par le fait qu’il s’agissait d’une grande dalle de 5 longueurs), je voulais voir si l’expérience me tentait. En fait je n’ai pas aimé, et ai bien apprécié de me trouver au sommet ! Quelle force mentale ont tous ces grands noms de la montagne (toutes les années 80 spécialement ou plus récemment de purs grimpeurs comme Alex Honnold).
Conclusion de ce séjour d’escalade à Tafraoute :
La grimpe à Tafraoute est une formidable destination pour celui qui aime et a envie de grimper sur coinceurs. On peut y faire un apprentissage solide de l’autonomie et le perfectionnement au terrain d’aventure, pour celui ou celle qui connaît son niveau et ses capacités et dispose d’une certaine expérience (sans pour autant être un expert). En choisissant ses voies on peut grimper en relative tranquillité car les échappatoires sont possibles et une erreur d’itinéraire ne signifie pas pour autant rocher pourri (c’est souvent le cas en montagne dans nos régions alpines !).
C’est aussi un voyage dans le voyage, avec le soleil, l’ambiance chaleureuse marocaine (ce n’est pas Marrakech et ses vendeurs oppressants), et la langue française en commun, ce qui facilite grandement les choses. En choisissant aussi une période calme comme cette fin d’automne/début d’hiver on a la garantie d’être seul dans les voies (nous avons croisé une cordée dans un secteur le 1er jour et une autre en ville en trois semaines…). Il y a plus de monde au printemps apparemment mais cela doit être tout relatif ! Come on !
Matériel utilisé pour l’escalade à Tafraoute
Catégorie | Nom du modèle | Marque | Pourquoi avoir fait le modèle de ce choix au départ | Est-ce que ce choix a répondu à cette expérience d'escalade à Tafraoute? | Si c'était à refaire |
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Friends | Camalot C4 (#) | BlackDiamond | c'est le modèle référence et souvent le friend le plus cité. | oui, ce friend rend serein, il permet aussi d'être utilisé en position parapluie ce qui offre une possibilité de plus (même si j'évite) et ses tiges ne déplacent pas les cames avec le temps, contrairement à certaines marques | Depuis j'aime bien les Dragon aussi qui ont une sangle longue pour les clipper et qui sont stables aussi dans le temps. |
Friends | Camalot X4 (#) | BlackDiamond | pour avoir des petites tailles. | très beau produit qui inspire confiance et plus souple que les C4. La tige en acier protége bien les fils reliés aux cames. | Ne possédant que 2 petites tailles, j'investirais bien dans toutes les tailles. J'aime bien aussi la version offset de ce Friend. |
Friends | Camalot X4 Offset (https://www.experience-outdoor.com/le-yeti/p/camalot-x4-offset-12485) | BlackDiamond | pour les fissures qui sont souvent évasées. | je n'ai qu'une seule taille donc difficile de se faire une idée mais à Tafrout, les offsets ne sont pas nécessaires, les fissures sont droites en général. | c'est dur de savoir si un friend classique n'irait pas là où ce modèle se pose, il faudrait emmener les 2 (j'emmène l'un ou l'autre suivant le type de rocher où je vais). |
Friends | Linkcam (https://www.experience-outdoor.com/le-yeti/p/link-cam-12486) | Omega Pacific | pour l'alpinisme : avoir moins de coinceurs au baudrier qu'en temps normal. | j'ai moins confiance en ces friends que dans les modèles classiques, je trouve que les cames sont moins en contact avec le rocher que les autres (seul le 1er niveau d'ouverture égale les autres friends sur ce point). | je n'investirais pas dans ce modèle, surtout au vu de son prix. Usage trop spécifique (en alpinisme quand on pense pouvoir se passer de friends et que l'on souhaite en emmener 1 ou 2 au cas où). |
Friends | Ball Nut (https://www.experience-outdoor.com/le-yeti/p/ball-nut-12483) | Camp | pour les fissures fines et le rocher fracturé | les fissures sont plutôt larges à Tafraout, donc ils sont peu nécessaires. | je les laisserai à la maison, mais ils sont utiles dans beaucoup d'endroits en France (granit chamoniard, rocher de Belledonne). |
Hexentrics | Hex set (https://www.experience-outdoor.com/le-yeti/p/hex-set-25961) | Black Diamond | pour leur prix bien inférieur aux friends. | oui, cela permet de doubler une taille (on n'a pas forcément 2 fois le friend de même taille) et c'est moins lourd qu'un friend. | les grosses tailles sont à privilégier. j'aime bien les modèles avec une sangle ou une cordelette plutôt qu'un câble. |
Coinceurs | Set Pronuts (https://www.experience-outdoor.com/le-yeti/p/set-pronuts-1-a-7-39754) | Camp | le prix | oui, les câblés sont indispensables et j'aime bien leur aspect concave/convexe. | je les raménerais. Mais d'autres modèles sont aussi bons. |
Harnais | Corax (https://www.experience-outdoor.com/le-yeti/p/harnais-corax-14216) | Petzl | Petzl est la marque française de référence et avoir 4 porte-matériels est indispensable. | Oui, ni trop léger ni trop lourd, porte-matériel facile à appréhender. | La ceinture tient un peu trop chaud pour un pays comme le Maroc, un modèle un peu plus fin ferait peut-être mieux l'affaire. |
Dégaines | Fre Rubber | Beal | mon jeu était vieux, j'ai bien aimé leur ratio solidité/poids qui me semblait bon. | Oui, longueur de 17cms adéquats (prendre une taille longue pour le terrain d'aventure). | on peut faire ses propres dégaines rallonge avec des sangles et des mousquetons pour augmenter la longueur (la longueur dune dégaine toute faite même longue ne suffit pas). |
Casque | Sirroco (https://www.experience-outdoor.com/le-yeti/p/casque-sirocco-12693) | Petzl | c'est un cadeau donc je n'ai pas eu le choix ! | Oui, il se fait oublier. | J'en suis satisfait, bien que je trouve l'attache jugulaire un peu sensible. |
Corde | Cobra II (#) | Beal | C'est la corde la plus fiable que je connaisse, résistante dans la durée. | S'il n'y a qu'une corde à avoir c'est celle-là. Très polyvalente (grande voie, terrain d'aventure, cascade de glace). | Pour le Maroc et son rocher solide (peu de risque chutes de pierre) on peut choisir une corde multilabel pour limiter le poids, à condition de gérer plus le tirage. |