Florian DESJOUIS nous partage son expérience ski de randonnée dans les Pyrénées Orientales au Puig del Pam et Petit Peric
Information pour préparer une sortie ski de randonnée dans les Pyrénées Orientales
Date de notre sortie ski de randonnée dans les Pyrénées Orientales :
Févier 2010
Quand partir :
Pour faire du ski de randonnée dans les Pyrénées Orientales il faut y aller pendant l’hiver.
Lieu :
France, Languedoc Roussillon, Pyrénées orientales, 66210 (les angles)
Comment s’y rendre depuis Montpellier :
Montpellier => Bourg Madame : 3h11, 253 km, 13 euros de péage
Montpellier => Puyvaldor : idem
Participants à ce We ski de randonnée dans les Pyrénées Orientales:
Florian Desjouis et Gwendoline Attia accompagnés par Olivier, JB, Gwenaëlle, Antoine: tous toulousains, tous INSANÏENS, tous passionnés de montagne qu’ils pratiquent la plupart du temps au sein d’un club familiale (loisirs et montagnes), ils affectionnent particulièrement ce massif rapidement accessible depuis Toulouse.
Lien internet :
Où dormir pour faire du ski de randonnée dans les Pyrénées Orientales :
De très nombreux hébergements, pour tous les goûts et toutes les bourses. Aller voir les sites Internet des différents offices du tourisme.
Où se réapprovisionner :
Supermarché, superette et/ou épicerie dans toutes les localités citées ci-dessous. Station essence à Bourg Madame et Font Romeu.
Office du tourisme :
Quoi faire d’autres dans les Pyrénées Orientales :
Pour le ski de randonnée, le mieux est encore de choisir ! Utiliser ce merveilleux outil qu’est le mode recherche de skitour. Choisissez un massif, une cotation, une orientation, un dénivelé etc… Skitour s’occupe de tout !
Les PO proposent un terrain de jeux extraordinaires pour les passionnés de pleine nature :
Pour la Cerdagne/Capcir de nombreuses randonnées pédestre sont accessibles à tous : du randonneur chevronné à la balade en famille pour découvrir les plus belles randonnées pyrénées-orientales.
Pas très loin vous pouvez aussi grimper sur les blocs d’escalade du chaos de Targassonne
- faire de la randonnée dans les gorges de la Carança
- randonnée pour faire l’ascension du Canigou
- ski de randonnée au Pic de Madres
Bibliographie :
Pour le ski de randonnée, rien n’existe que je sache. Par contre pour l’alpinisme hivernal/estival et grande voie équipée, thomas Dulac a fait un très beau topo « Les Pyrénées du Levant » .
Sans connaitre les numéros précis, je sais que Respyr publie régulièrement des topos sur les PO en ski ou en raquette.
Ski de randonnée dans les Pyrénées Orientales au Puig del Pam et Petit Peric
Vendredi soir 20h30, il fait nuit noire depuis un bon moment, nous en finissons enfin avec cette interminable montée qui mène à Bourg Madame : à peine sortis du boulot à 17h30, nous avons pris nos clics et nos clacs, un peu fatigués de la semaine, et prendre la direction des Pyrénées Orientales. Nous ne sommes pas arrivés pour autant car nous allons à Puyvalador, mais la suite tourne moins, la suite fleure bon la montagne et le ski, les grandes forêts enneigées, la suite fleure bon la fin de semaine et le début du we. Nous rejoignons toute une troupe de copains Toulousains venus aussi pour le we.
C’est chez Olivier que nous dormons, ou plus exactement dans son chalet de famille, un chalet typique des PO : une base assez large, une toiture prenant pied à même le sol et qui s’élève brusquement, pour donner naissance à un point culminant tout ce qu’il y a de plus pointu et un étage où l’on se retrouve un peu à l’étroit. Ah la neige n’y reste pas sur ce toit, c’est sûr !
Quand nous arrivons, la cheminée ronronne, l’accueil est chaleureux, le repas est prêt, un peu les vacances … nous sommes déjà bien loin de notre semaine à Montpellier. La soirée ne se termine pas trop tard, nous sommes tous un peu fatigués, certains plus que d’autres : nous serons les seuls en rando demain, ils iront en piste. Ils prendront leur revanche dimanche. Les matelas recouvrent entièrement le sol du 1er étage, l’espace est bien optimisé pour accueillir tout ce petit monde, 7 personnes tout de même.
En direction du Puig del PAM
Le réveil fait mal, vraiment mal, je regrette un peu, et comme souvent je suis à 2 doigts de proposer à Gwendoline de se la couler douce aujourd’hui, d’éteindre ce satané réveil qui nous malmène aussi le we : elle ne serait pas difficile à convaincre. Mais bon, je n’ai que très rarement regretté d’avoir pris un peu sur moi : dans une heure, bien réveillé, nous aurons fait le plus dur de la journée. La délicate descente au salon se fait sans embûche, nous prendrons notre petit déjeuner le nez dans le bol, toute la tête même !
Chaque we d’hiver le scénario se répète, chaque fois on se dit que le we prochain, on récupérera le sommeil en retard, on restera tranquilles : pas si facile que ça à faire. L’envie d’ailleurs, de s’extraire du quotidien, de sortir de son chez soi, de changer de toit, d’activités, de point de vues, de lit, de chambre, de ville juste le temps d’une fin de semaine.
Le programme du jour se fait au départ des Angles : le Puig del Pam (2470 m). Peu de dénivelés (800 m) mais un peu de distance aujourd’hui. La météo n’est pas au beau fixe, Gwendoline ronchonne un peu : pourtant je l’aime bien cette montagne un peu plus hostile, un peu plus austère, les éléments se manifestent, vous stimulent.
Des flocons gros comme des pizzas recouvrent rapidement nos sacs et nos vestes, la piste de ski de fond sur laquelle nous commençons se recouvre d’une pellicule de poudreuse.
Le soleil n’est pas totalement absent, on devine sa lueur derrière des nuages trop fins pour contenir son envie de nous rejoindre.
Entre neige et éclaircie
L’atmosphère ouatée nous berce, il ne fait pas froid sous nos vestes, nous sommes seuls au monde. Nous quittons la piste de ski de fond pour se lancer sur la croupe amenant au pied des dernières pentes. La neige reprend de plus belle : je me régale. Nous nous enfonçons dans une forêt dense, on s’oriente à l’intuition. Le soleil arrive tout de même à nous extraire de notre torpeur, par intermittence : les 10 cm de neige tombés depuis ce matin ont lissé les paysages, le terrain n’est qu’une succession de rondeurs à franchir.
La trace se fait facilement, c’est jubilatoire de poser sa signature dans une si belle nature : on s’applique, on essaie d’être à la hauteur. Le temps se gâte à nouveau, le vent s’y met, pour de bon : Gwendoline a disparu sous ses innombrables couches de vêtements et couvre-chefs, bien au chaud derrière son masque.
La forêt prend de l’air, la croupe devient grand champ de poudreuse, les reliefs sont moins prononcés : l’orientation devient plus difficile. La neige et le vent reprennent de plus belle : nombreux sont les arbres dont la croissance s’est fait avec le vent, en fonction de vent : un tronc qui courbe l’échine pour mieux fendre l’air.
Le temps tourne vraiment au mauvais : l’objectif en sera modifié. Nous visons désormais la cabane de Tres Fonts. On hésite, on lit la carte, on la range, on la ressort, le vent nous l’arrache des mains… Et on y arrive à cette petite cabane, cette belle petite cabane des Pyrénées, rustique mais qui protège et qui peut sauver dans certains cas.
On se lance avec peine dans les premières pentes
Un peu déstabilisés au sens propre du terme : mais la neige est légère, nous prenons rapidement le large entre 2 bourrasques. La descente n’est pas très raide, certainement une galère dans une neige trop lourde.
Nous glissons en admirant les stigmates des très nombreux assauts que fait subir Eole à cette forêt aux cimes bien trop hautes pour se cacher. Les petites godilles s’enchaînent jusqu’à rejoindre la portion de forêt plus dense, et plus raide aussi : nos virages gagnent en précisions, sous peine de sanction.
Le soleil est au beau fixe lorsque nous retrouvons la piste : la descente se poursuit en pente douce, la poudreuse froide et légère de ce matin commence à coller sous les spatules. Nous passons à côté du lac glacé de la Balmeta, où des plongeurs se délectent d’une eau à quelques degrés. Dernière étape de la journée : une remontée un peu longue du lac au parking : on décroche l’arrière de la fixation pour se lancer dans un pas du patineur au style discutable, mais bon ça avance. Nous arrivons à la voiture suant sang et eau, la neige s’est transformée en boue autour des voitures. Tous les deux avec le sourire aux lèvres, nous rangeons nos skis trempés : pas de regrets, ça valait bien le coup d’insister ce matin.
Deuxième jour de ski de randonnée vers le Petit Péric
Aujourd’hui, dimanche, nous partons en nombre, 6 exactement, direction le petit Péric : il a neigé une bonne partie de la nuit, la montée se fera avec les chaînes, sous une tempête de ciel bleu.
Le départ se fait à Formiguères, sur les pistes : on a vu mieux, mais à cette heure-là c’est calme. Les 700 premiers mètres se font en douceur, les filles papotent et donc traînent un peu à l’arrière du peloton. Nous rejoignons le long plateau où le vent a fait son travail : la neige se fait discrète, la glace règne en maître.
Entre les Camporells et les Bouillouses
Nous dépeautons pour amorcer la petite descente qui nous dépose au pied du lac des Camporells, à côté du refuge du même nom : petite pause casse-croûte au pied du lac, on est bien, au calme, mais le soleil chauffe bien tout de même.
Nous repartons en direction du sommet dans un univers merveilleux, la trace se faufile dans une forêt clairsemée, la neige reste poudreuse malgré le travail du soleil.
Nous arrivons au pied des pentes terminales : certains resteront au pied, un peu fatigués, mais la majorité se laissera tenter par ce boulevard, où déjà pas mal de skieurs ont laissé leurs traces de montée.
Ces derniers mètres se font facilement, la trace est agréable, la vue sur le lac des Bouillouses est splendide. Il y a foule au sommet, des français évidemment, mais aussi beaucoup d’espagnols : il y a une bonne ambiance, tout le monde est content d’être là, ça rigole, ça trinque, ça sieste :
le ski de randonnée, un sport d’épicurien ?
Sur le sommet du Petit Peric
On ne traîne pas trop au sommet, envie de profiter de cette grande face, encore quasiment vierge de trace. Plus de courtoisie ici, je me lance le premier : il y en aura pour tout le monde, la face fait plusieurs centaines de mètres de large, un vrai boulevard. La neige est excellente, bien poudreuse, 10/15 cm peut être, les virages prennent le large, on se laisse aller à prendre de l’angle dans les virages, la vitesse nous grise.
Nous ne sommes pas les seuls à nous régaler : un jeune chien nous ayant vu partir dans les pentes a décidé, malgré les hurlements de son maître, de nous suivre durant l’intégralité de la descente, près de 300 m, droit dans la pente, le bas ventre et la langue laissant leurs traces dans une neige trop profonde. L’excitation a gagné tout le groupe, la descente continue dans des explosions de joies, la poudreuse sera d’autant plus légère que l’on bascule pour une centaine de mètres en face nord est.
Il faut maintenant repeauter pour rejoindre le refuge, puis le haut de la station de Formiguères, 400m de montée encore, la journée n’est pas totalement finie : la lumière devient rasante, une belle lumière d’hiver pour clôturer à merveille une belle journée de ski de randonnée. Les virages se font plus agressifs sur la neige raclés de la station, le froid nous saisit à l’ombre.
Les skis vite rangés, on s’embrasse et on file, il reste de la route pour tout le monde. Un beau we aux saveurs de vacances qui s’achève.
Conclusion sur notre sortie ski de randonnée dans les Pyrénées Orientales
Pourquoi aller skier dans les Pyrénées Orientales ?
- à peine en 3 heures en voiture on y est depuis Montpellier.
- Parce que c’est un très beau massif, dans des vallées très ensoleillées et très ouvertes, la montagne tout ce qu’il y a de plus accueillant avec tout de même des particularités géographiques (souvent peu de pente) qui nécessite de bien choisir ces randonnées et surtout les conditions (éviter la neige qui colle, pousser à la montée comme à la descente est un peu frustrant, c’est du vécu).
- Car cette région a beaucoup de choses à proposer : ski de fond, ski de piste, alpinisme (si, si cf bibliographie), kite ski/snow, ballade en chien de traîneau, raquettes.
- Parce que s’il fait mauvais dans les Alpes, il fait certainement beau dans les PO.
Matériel utilisé durant notre sortie ski de randonnée dans les Pyrénées Orientales
Catégoie | Nom du model | Marque | Pourquoi avoir fait le choix de ce model au départ pour faire du ski de randonnée dans les Pyrénées Orientales | Est-ce que ce choix a répondu à cette expérience raconté dans ce roadbook | Si c’était à refaire pour faire ski de randonnée dans les Pyrénées Orientales |
Ski | Sweet daddy | ATOMIC | – Poids lourds – Efficace en toute neige. – Performant en piste. | Je reprendrai les mêmes. Mon critère premier était la polyvalence : je voulais un ski qui ne m’handicap pas à la montée, tout en pouvant me faire plaisir à la descente en hors-piste comme en piste. Je suis comblé. Un ski facile pour skieur de niveau moyen à correct qui veulent se faire plaisir dans tout les domaines. | |
Fixation | TLT speed modèle 2005 | DYNAFIT | – Poids !! – fragilité de certains éléments, sur mon modèle – Il faut avoir le coup de main sur le chaussage, mais cela reste secondaire quand on chausse/déchausse 1 à 2 fois pas sorties – Il faut anticiper pour les couteaux ! une fois que l’on est dans la pente raide et verglacé, il sont galère à mettre. | Je le prends à nouveau, sans aucun doute : seul petit bémol, les cales de montée en plastiques sur ce modèle ne sont pas solides (un des 2 n’a pas tenu le choc). Mais plus aucun problème sur les modèles actuelles. Une référence. | |
Peau de phoque | Nylon standard | BLACK DIAMOND | -Bon grip -Bonne durabilité de la colle -Classique et efficace. | ||
Couteau | |||||
Chaussure | matrix | SCARPA | – Confort – Poids correct – comportement en descente – Fragilité de certains éléments Une chaussure correcte pour commencer en ski de randonnée avec un confort vraiment honorable. Mais son comportement pèche en descente : trop souple, avec un serrage moyen pour les chevilles/mollets fin (j’ai du redécouper le plastique pour serrer plus fort encore) et des éléments qui fatigue trop rapidement (les boucles de serrages : je dois m’y prendre à plusieurs fois avant que la boucle agrippe bien la sangle crantée). | ||
Bâton expedition | ski pole | BLACK DIAMOND | Bâton de randonnée idéal pour cette sortie ski de randonnée dans les Pyrénées Orientales. Enfin un système de serrage facile et efficace – Fragile, comme tout bâton pliable Je ne reprendrai pas les mêmes, pour plusieurs raisons : dans un premier temps, dès la 3ème sortie j’ai perdu une rondelle, BD n’a pas renvoyé la bonne, je me retrouve avec 2 bâtons à des hauteurs différentes dans la poudreuse, moyen ! | Dans un 2ème temps, je prendrai un bâton avec une mousse qui redescend assez bas sur le manche (pratique et confortable). Dans un troisième temps, je ne prendrai pas des bâtons pliables pour le ski car ils sont fragiles : une chute en ski avec un peu de vitesse pourrait leur être rapidement fatale. Donc les bâtons pliables, oui pour la randonnée à pied, les voyages mais pour du ski des bâtons non pliable me semble plus approprier | |
Arva | Evolution Modèle 2005 | NIC IMPEX | – Indice sonore et visuel – Simplicité | Peut-être un plus compact et encore : dans tous les cas, ce qui fait une bonne recherche arva c’est avant tout chose l’entrainement, et l’entrainement avec son arva pour créer ses automatismes. La simplicité est un atout prioritaire : ne pas avoir trop de signaux, d’informations à traiter lors de la recherche me semble indispensable | |
Pelle | Pelle Norvégienne | La pelle norvégienne de mon père, du costaud (pas de marque) – c’est du solide ! – le poids Je la garde car on me l’a donné, mais elle n’est pas très adapté : bien trop lourde !! | Par contre, suite aux différents échos que j’ai pu avoir, je ne prendrai pas la plus légère ou la moins cher : souvent la partie en contact avec la neige se casse si celle-ci est trop dure (ce qui est la cas pour une neige d’avalanche, très compact !). | ||
Sonde | NIC IMPEX | – Légère – Montage rapide | Ne pas oublier lors de vos entrainements arva de jouer le jeu de A à Z, c’est-à-dire de monter la sonde aussi : le montage est rapide, mais uniquement quand on a bien pris le coup de main ! | ||
Sac à dos | PEUTEREY | MILLET | – Confortable – Bon serrage ventrale – Poche à crampons extérieurs (très bien pour mettre le thermos aussi) – Simple et sans fioritures – Solide – les tiges rigidifiant le dos ont tendance à sortir de leur logement Un sac à dos tout terrain qui répond à beaucoup de mes attentes :ski de randonnée, randonnée à pied, couenne. Un volume et une organisation qui le rend polyvalent. | ||
Crampon | Air tech light | GRIVEL | – Poids! – Assez fragile Assez fragile car en alu, on ne peut pas tout avoir ! Le meilleur compromis me semble être des crampons alus avec les 2 pointes avant en acier. Cela gagne en polyvalence et en fiabilité. | ||
Pantalon | Backcoutry guide pant | PATAGONIA | -Confort ! -Coupe parfaite (pour homme fin) -Ouverture pour la ventilation de taille un peu réduite Je prends le même ! Un confort au top et enfin une coupe qui convient au taille de grimpeur ! | ||
T shirt | Technique capilene 2 Lightweight | PATAGONIA | Atouts : – confortable (élastane) – léger – sèche très vite Inconvénients : – l’odeur – le prix (parce que je n’ai pas l’impression que ce soit beaucoup plus efficace qu’un décathlon …) | ||
Micro polaire | R1 | PATAGONIA | Atouts : – apport de chaleur correct – très confortable (membrane souple, intérieur doux) – assez bien taillée, bien que le diamètre des manches soit un peu trop important, je flotte un peu (pour moi, mais je suis fin …) Défauts : – cela reste assez cher | Je la conserve pour le trek, le voyage et en France. Remarque : Actuellement pour l’ensemble de mes pratiques sportives en extérieur (couenne, grande voie, ski de randonnée, randonnée), j’associe et jongle avec les 5 éléments suivant : carline, mérinos, polaire r1, doudoune sans manche et un bon bonnet. C’est léger, ça n’engonce pas, c’est « solide », c’est souple et ça ne prend pas trop de place : l’idéal. | |
T shirt | Laine mérinos 260 | ICEBREAKER | RAS | Atouts : – Très bon apport de chaleur – Léger, confortable, bien taillé pour les hommes fins : on l’oublie complètement, même en grimpant – 1 détail : l’encoche pour placer le pouce dans la manche => mine de rien, quand il fait frais, ça couvre un peu plus de surface et ferme franchement les écoutilles : efficace. Défaut : – le prix ! beaucoup plus cher que les autres | Je le garde, sans aucun doute. En France, je l’utilise à toutes les sauces : salles, couenne grande voie, ski… Il a sa place partout. J’ai payé un peu cher mais je ne regrette pas. |
Doudoune | Down sweater sans manches | PATAGONIA | Cette doudoune a peu servi durant ce trek pour 2 raisons : – en actif, avec le sac de 25 kg, l’association merinos ice breaker 260 + éventuellement polaire PATAGONIA R1 était amplement suffisante | – En passif, au campement, la fatigue plus le fort gradient de température m’amenait à enfiler directement la doudoune Valandré. MAIS, cette doudoune est très utile, dans d’autre cadre d’utilisation : – Durant le reste du voyage : couenne et grande voie à +/- 4000 m, randonnée à la journée, le soir en ville => polyvalence très intéressante pour ce genre de voyage. – En France : couenne/grande voie, ski de randonnée, randonnée, elle a toujours sa place dans mon sac ! Dans ces utilisations : Atouts : – bon apport de chaleur pour un poids et volume très correct – pas de gène en actif Défauts : – un peu fragile (je l’ai depuis 2 ans, elle a 2 morceaux de scotch pour boucher des trous et elle tient quand même le choc : je l’utilise fréquemment et ne la ménage pas). | Je la supprimerais pour le trek mais je la garderai sans aucun doute pour le voyage. |
Veste | Gore tex stratosphere | THE NORTH FACE | (je n’ai pas retrouvé le modèle, une gore tex ultra classique noire d’il y a 5/6 ans) Remarque : Je ne l’ai pas utilisée durant ce trek car nous n’avons pas eu de pluie ni de vent : dans tous les cas, pour ce genre de trek, la question de son intérêt se pose, notamment avec cette problématique du poids qui nous amène à faire le maximum de double utilisation. – s’il y a du vent : une doudoune coupe très bien le vent – s’il pleut : au bout de 30 min sous la pluie avec ma gore tex, je suis trempé. Je pense qu’il doit en être de même avec pas mal de veste. | Je ne la prendrai pas, et je la remplacerai par un poncho grande taille (qui recouvre le sac au passage). Plus léger, beaucoup moins cher, protège aussi le sac (pas besoin de transporter de housse de protection), réellement imperméable, certes moins respirant mais l’ouverture en bas fait ventiler sous le poncho. | |
Chaussettes | PATAGONIA | – Bonne protection – Ne bouge pas durant l’effort : pas de frottements. | J’ai eu de mal à trouver une paire de chaussettes bien ajusté à mon pied fin : j’ai pris 2 tailles en dessous de ma pointure et le problème était réglé ! Prendre le temps de bien choisir (bien ajusté au pied et assez épaisse), c’est un élément fondamental en randonnée (à ski comme à pied) | ||
Bonnet | High point | THE NORTH FACE | – Protection au top – Confort | Je prends le même! Un bon bonnet, c’est un bonnet qui protège TOUTE la tête, les oreilles y compris : c’est le seul bonnet qui est répondu à mes attentes jusqu’à maintenant, à savoir une protection efficace. Une référence. | |
Gants léger | olan | RACER | -Confortable -Bien ajustée -On est quand même un peu empoté pour manipuler certaines choses. | J’essaierai de trouver le même type de gant mais en mitaine, pour une raison : manipuler l’appareil photo plus facilement (le sortir de sa poche, changer les modes de prises de vues etc …) | |
Gants de ski | Kingston | REUSCH | -Chaleur -confort | Je prends les même : des bons gros gants de ski quoi ! | |
Masque de ski | Apache | UVEX | -Confort -Prix élevé | Un masque assez classique avec un champ de vision correct et un confort honnête je prends le même, car je ne demande pas beaucoup plus à un masque. | |
Lunette de soleil | Panoramique | LOUBSOL | -Bon rapport qualité prix -Bonne protection pour les visages fins -Fragile : l’encoche qui permet de lier les branches au reste de la lunette casse assez facilement -Des lunettes bon marché, qui sont adapté à un grand nombre de situation avec un maintien au visage très correct pour les visages fins, indispensable en escalade. | ||
Thermos | 75 cl | LA PLAYA | -Bon maintien de la chaleur -Volume bien adapté pour 2 personnes à la journée. -La coque externe du bouchon/tasse se désolidarise de la structure principale de la tasse : en gros, quand je veux dévisser la tasse, l’extérieur tourne, le reste ne suit pas : un point de colle réglera le problème mais bon… Quoi de plus revigorant qu’un bon thé sucré ! pas convaincu ? allez au maroc ! On le prend systématiquement en ski de randonnée : on s’hydrate, on se réchauffe, on apporte de l’énergie si c’est suffisamment sucré. Je ne vois pas l’intérêt de prendre un volume inférieur, cela fait vraiment peu. | ||
Couverture de survie | Toujours l’avoir au fond du sac, pour les bivouacs improvisés ou si il y a nécessité d’attendre les secours, pour s’ isoler au mieux du vent et de la neige. | ||||
Carte | IGN | Elle nous manque tellement quand on part à l’étranger ! | |||
Couteau Corse | |||||
Montre altimètre | T6d | SUUNTO | Atouts : – Pas trop grosse au poignet (disons que les autres modèles sont pires), assez plate. – Nombreuses fonctions que j’apprécie : cardo et alti, vitesse ascensionnelle instantanée et moyenne, etc. – Précision, au Pérou les indications entre cartes sont très grandes, mais mon alti restait logique. En France, toujours très précis. – Pas de problème de pile contrairement à d’autres modèles de Sunnto apparemment. Défauts : La mémoire d’enregistrement équivalente à 3 ou 4 jours max. En trek n’ayant pas d’ordinateur, il n’était pas possible de la décharger donc j’étais obligée d’effacer au fur et à mesure, c’est regrettable. | Je reprendrais la même car c’était la seule qui indiquait la vitesse ascensionnelle et qui était la « moins » encombrante pour mon petit poignet. |