« Demi-tour » des Annapurnas au Népal

par Expérience Outdoor
dans le lit de la rivière

Après le Kirghizistan, la Chine , le Vietnam, le Laos, le Cambodge, la Thaïlande, la Birmanie et l’Inde Trekking au Népal la prochaine étape du voyage à vélo à travers l’Asie et l’Afrique pendant 1 an par Anais et Nicolas de  « 2 coins du monde 2 roues »

Informations pour préparer un trekking au Népal

Date du trekking au Népal

Trekking au Népal du 10 avril au 22 avril 2016
(Nous sommes restés 4 semaines au Népal mais n’avons pas fait beaucoup de vélo)

Lieux visité au Népal

de Tal à Jomsom avec un crochet par le lac Tilicho.

Pour dormir au Népal

de nombreux lodges très bons marchés ou gratuits si on y dine.

Pour se restaurer / se réapprovisionner durant notre trekking Népal

prévoir depuis Pokhara, puis quelques possibilités de ravitaillement limitées (Chame, Manang, puis quelques vendeurs de fromage de yak, etc.)
Restauration possible dans tous les villages (matin, midi et soir) mais relativement cher.

Caractéristiques du Trekking au Népal

L’accès à l’eau durant notre trekking au Népal

Facile. Eau des rivières, jamais eu besoin de purifier ou de filtrer. Demander dans les villages quelle est la bonne source (toutes ne sont pas potables)

Les transports au Népal

  • Pokhara à Besisahar : En bus : départ  à 6h45 depuis la gare routière touristique. Ne pas arriver trop tard pour ne pas avoir à voyager debout (plus de billets vendus que de places disponibles). Arrivée vers 11h30.
  • De Besisahar à Tal : le même jour, jeep partagée avec d’autres randonneurs (possibilité d’atteindre  Chame en fin de journée).
  • De Jomsom à Pokhara : En bus, départ 7h (plusieurs départs possibles) et arrivée en fin de journée à Pokhara. Très très cher car « prix touriste »

Possibilité de faire Jomsom-Topani en bus puis de remarcher jusqu’à Phedi pour observer d’autres sommets et un beau point de vue des Annapurnas. Mais pas conseillé au mois de mai (visibilité moyenne et mauvaise l’après-midi).

Le climat au Népal

Température agréable (t-shirt ou petite polaire) et beau temps jusqu’à 13h-14h. Puis le vent se lève et le temps se couvre.

Coût de la vie au Népal

20USD entrée au parc de Annapurnas + 20USD pour le TIMS à acheter à Katmandou (à privilégier) ou à Pokhara
13€/jour/pers

Quoi d’autres dans les environs

Conseil pour un Trekking au Népal

Ne pas commencer le trek avant Chamje (le chemin est sur la route. Beaucoup de poussière et peu d’intérêt).
Prendre un réchaud pour pouvoir se faire du thé quand on veut car l’eau chaude est chère. Permet de petit-déjeuner quand on veut.

Partir tôt le matin (vers 7h) pour éviter les autres randonneurs. Eviter les nuits dans les grands villages (on était régulièrement les seuls clients dans les lodges que nous avions choisi).

Duvet pas indispensable. Il y a des couettes ou des couvertures dans les lodges. Un drap thermique est suffisant (gain important de poids et de place)

On conseille vraiment le détour par le lac Tilicho même si cela implique de dormir dans un refuge cher et très fréquenté.
Poursuivre par le trek Annapurna Base Camp implique de devoir enchaîner directement sans repasser par Pokhara pour éviter d’avoir à repayer le permis d’accès au parc (ce qui doit être anticipé)

Inutile d’acheter des cartes à l’avance en France (moins cher et plus adapté à Pokhara ou à Katmandou). GPS parfaitement inutile. Les chemins sont bien balisés. L’application maps.me (gratuite) suffit amplement.

Pas la peine de s’encombrer avec des bâtons, notre hôtel nous les a loués pour un dollar.
Vous trouverez plein d’informations sur le Népal avec le guide de voyage Lonely Planet.

Séjour vélo au Népal Guide de voyage Lonely Planet Népal

12 jours de Trekking au Népal autour des Annapurnas

Pokhara est une ville agréable au bord d’un lac avec une superbe vue sur le Machhapuchhre (6993m) par temps dégagé. On y trouve tout le « confort à l’européenne » : des hôtels peu chers et confortables, beaucoup de restaurants, des boulangeries, des carteries, des supermarchés et des magasins outdoors remplis de produits contrefaits !

10 Avril 2016 : Pokhara – Tal (en transport)

Nous réservons notre billet de bus Pokhara-Besisahar à notre hôtel la veille du départ. Le jour J, un taxi nous amène à la gare routière touristique. Le bus part à 6h30/45, mais il vaut mieux pas arriver trop en retard : Il y a plus de places vendues que de places dans le bus. Plusieurs personnes font les 4h de trajet debout.

Arrivés à Besisahar vers 10h30, nous partageons une jeep avec un couple de Tchèque et un portuguais qui vont jusqu’à Chame. Sur les conseils de notre hôtel, nous nous arrêtons quelques kilomètres avant, à Tal. Nous y arrivons vers 17 heures et sommes heureux de quitter la voiture qui nous secouait sur cette route chaotique.

Le village de Tal est une succession de maisons transformées en auberge. On s’arrête dans la première. Notre chambre est propre et l’établissement possède le wifi !!

11 Avril 2016 : Tal (1708m) – Talekhu (2750m) : environ 8h de marche

Nous nous levons vers 6h et partons de l’auberge vers 7h: en route pour notre trekking au Népal. Nous nous arrêtons une grosse heure après pour petit déjeuner au bord du chemin (thé/café grâce à notre réchaud, pain et miel).

Deux fois, le long du trajet, nous devons montrer notre permit et TIMS à des checkpoints.
Le trajet passe en grande partie par la route avec quelques raccourcis pour couper les S de la route. A midi, notre pic-nic se compose de pain, de fromage de yak, de mayonnaise (pas terrible) et de thon.
Le chemin monte le long d’une vallée assez encaissée et très boisée.

raccourcis entre les S de la route entre Tal (1708m) – Talekhu (2750m) au Népal

raccourcis entre les S de la route

On arrive à Chame vers 16h45 et on se met en quête des sources d’eau chaude. On est déçu de voir qu’il s’agit en fait d’une toute petite source qui coule au fond d’un trou terreux dans un bassin qui pas terminé.

Nous n’avons pas croisé plus d’une vingtaine de randonneurs pendant la journée, mais Chame est un grand village plein de touristes. Nous décidons donc de continuer 1/2h de plus pour arriver à Talekhu hameau composé tout au plus de 5 maisons. Donc, nous nous arrêtons dans la seule auberge ouverte du hameau pour y diner et dormir.

12 Avril 2016 : Talekhu (2750m) – Ghyaru (3730m) : environ 5h30

Nous nous levons et partons à la même heure que la veille. Vers 9h, nous prenons notre petit déjeuner en face d’un cirque gigantesque, parfaitement lisse après le retrait du glacier.

cirque lisse Talekhu (2750m) - Ghyaru (3730m) après retrait des glaces au Népal

cirque lisse après retrait des glaces

A partir de Dhikur Pokhari, on aperçoit enfin l’Annapurna 2. On arrive alors dans une grande et large vallée. Les arbres se font plus rares et la vue est dégagée.

On quitte alors la route qui reste au fond de la vallée jusqu’à Manang pour prendre un chemin sur la droite. Celui-ci monte sur la face opposée des Annapurna et nous amène à Upper Pisang, un très joli village avec une très belle vue sur l’Annapurna 2.

Nous arrivons vers 14h30 à Ghyaru, et nous arrêtons dans la 2eme auberge du village. Nous sommes les seuls clients. La nuit est gratuite à condition de diner à l’auberge. Comme le pain est bon, on en commande à emporter pour le lendemain.

chambre à Ghyaru durant notre trekking au Népal

chambre à Ghyaru

On se couche tôt, vers 19h30. Nico dort mal cette nuit-là à cause d’un mal de tête persistant. Le comprimé de Diamox® et le Doliprane® ne suffisent pas à faire passer le mal des montagnes.

13 Avril 2016 : Ghyaru (3730m)- Ngawal (3680m) : environ 1h30 + 3h45

sur terrasse du lodge vue sur Annapurna 2 avant le départ pour notre trekking au Népal

sur terrasse du lodge avant le départ, vue sur Annapurna 2

On part à 7h de l’auberge. Nico a toujours mal à la tête mais les choses s’améliorent sur le chemin de  Ngawal qu’on atteint vers 8h30. Après s’être fait un petit déjeuner avec vue sur les Annapurnas, on pose nos affaires dans une auberge. Ce village est beaucoup plus touristique que les précédents.

Nous décidons de profiter de la journée pour faire notre acclimatation et prenons le chemin qui mène au col de Kang la.

pendant la montée acclimatation durant notre trekking au Népal

pendant la montée acclimatation

On s’arrête vers 4 500 mètres d’altitude, on pique-nique (pain et fromage) et on redescend à Ngawal. Le col est à 5300m. Un peu loin et interdit d’accès sans permis. Le vent s’est levé et le temps se couvre. On rentre. Sur le chemin on croise quelques porteurs très chargés : imaginez 2 gros sacs de voyage The North Face sanglés… pour chacun. Ils attendent leurs clients qui descendent du col, bien loin de là.

On profite d’une douche (d’eau chaude) à notre auberge et on passe la soirée avec un groupe d’Indiens.

14 Avril 2016 : Ngawal (3680m) – Khangsar (3734m) : Environ 3h30 jusqu’à Manang puis 1h40 jusqu’à Kangsar

On se réveille vers 5h20 pour profiter du lever de soleil sur les Annapurna et on décolle vers 6h20.
Deux itinéraires sont possibles pour se rendre à Manang depuis Ngawal. On décide de prendre le chemin du haut, qui passe par Julu, pour retrouver la route le plus tard possible. Le chemin est agréable et nous avons une très belle vue sur Annapurna III et IV. On prend le café face à la pente abrupte et on a la chance d’y observer une avalanche aux proportions himalayennes.

petit déjeuner avec avalanche de nuage au Népal

petit déjeuner avec avalanche

On ne croise personne avant d’arriver à Manang.

Manang est un gros village touristique (il y a même un cinéma !). On en profite pour se ravitailler, mais de ce côté là ça reste basique : pain, thon, mayonnaise, miel, fromage de yak. On quitte ensuite le chemin du tour des Annapurna pour faire un détour au lac du Tilicho.

Nous apercevons nos premiers bouquetins de l’Himalaya (on n’est pas naturalistes, mais ça ressemble à ça).
A Kangsar, on s’arrête un instant observer un concours de tir à l’arc organisé par des Népalais.

concours de tir à l'arc au Népal

concours de tir à l’arc au Népal

Une fois de plus, nous ne paierons pas le couchage car nous dinons dans le lodge qui nous héberge. Il n’y a qu’une autre cliente avec nous ce soir là.

15 Avril 2016 : Khangsar (3734m) – Tilicho Base Camp (4200m) : Environ 4h

Nous partons vers 6h30. Deux heures après avoir commencé, le paysage devient très minéral et le chemin, sur des éboulis à flanc de montagne, est plutôt impressionnant. Après Shree Kharka il y a officiellement 2 chemins pour se rendre au base camp mais celui du haut est vraiment déconseillé.

On arrive au Tilicho Base Camp vers 10h15. Ici, pas de village, mais seulement 3 refuges. On s’arrête dans le premier d’entre eux. C’est l’usine, mais ça a l’air d’être la même chose dans les 2 autres.

Comme on arrive tôt, on va se promener au-dessus du refuge et on aperçoit un grand groupe de bouquetins qu’on approche d’assez près.

Notre œil à l’expérience des Alpes et de ses proportions. Cet après-midi encore on se fait surprendre par les distances.
Le soir, la salle à manger est pleine à craquer. Le refuge est plus que plein et 15 personnes s’installent pour dormir dans la salle à manger. Ces randonneurs n’ayant pas été parachuté sur le circuit, on comprend qu’on a bien fait d’avoir adapté nos étapes pour éviter les villages majeurs.

16 Avril 2016 : Tilicho Base Camp (4200m) – Lac Tilicho (4949m) – Shree Kharka (4000m) : 5h40 environ

On se lève à 5h et on part à 5h30. On laisse un de nos sacs dans la salle à manger, où des personnes dorment encore.
Le chemin monte en zigzag assez intensément pour la majeure partie du trajet. Au sommet il y a un peu de neige, mais pas besoin d’équipement spécial (on est en chaussures d’approche, et ça convient parfaitement).
On arrive au lac à 8h. La vue est magnifique. Le lac est en contre bas et sur le côté gauche, le pic du Tilicho nous domine à 7 134m.

On va chauffer de l’eau pour le café et le thé et on prend notre petit déjeuner. C’est tellement plus agréable de le prendre ici que dans les lodges. Le vent se lève un peu plus tôt que les autres jours et le froid s’installe. On redescend en 1h30 avec une pause pour prendre des thars et des yaks en photo.

On récupère notre sac au refuge et on va pique-niquer un peu plus loin. Au menu : thon, pain, fromage. On a jeté la mayonnaise qui était périmée depuis 2 ans !

L’après-midi, on fait le chemin inverse du Tilicho Base camp jusqu’à Shree Kharka.

On est fasciné de voir passer sur ce chemins étroit des chevaux avec leur cavalier et des hommes portants de très gros troncs d’arbres sur le dos.

Au dessus du Lac Tilicho (4949m) au Népal

Au dessus du Lac Tilicho (4949m) au Népal

Nous arrivons à destination vers 14h20 (1h40 de marche environ du Tilicho base camp à Shree Kharka).

17 Avril 2016 : Shree Kharka (4000m) – Thorung High Camp (4850m) : environ 6h45

Départ vers 6h. La météo est moins bonne que les jours précédents. Il y a pas mal de brouillard dans la vallée de Manang, en contrebas. La vallée de Tilicho, au contraire, est claire.

On croise beaucoup de bouquetins et de vautours en début de matinée.
Vers 10h15 (après 3h15 de marche) on rejoint Yak Kharta et on retrouve le tracé du tour des Annapurna.

On se fait doubler par quelques personnes en vélo. On est bien content de ne pas avoir choisi cette option : cela nous aurait obligé à rester sur la route, et on n’aurait pas pu prendre les chemins desquels nous avons eu les plus belles vues. En plus des nombreuses galères et logistiques que ça implique.
Les paysages sont de plus en plus minéraux et toujours aussi grandioses.

sur le chemin vers Thorung Pedi au Népal

sur le chemin vers Thorung Pedi

Vers 13h15, nous arrivons à Thorung Pedi. C’est un beau refuge décoré à l’occidentale. On peut y acheter des viennoiseries, des burgers… cela fait bizarre dans un coin aussi reculé.

On continue 1h de plus pour arriver au high camp. On pose nos affaires au refuge et on va admirer un point de vue au-dessus du refuge. Nous grimpons aussi pour pouvoir redescendre ensuite et favoriser l’acclimatation.
Le refuge est plein. On dine vers 17H30 du riz frit et on va se coucher aux alentours de 19h30.
En se couchant, nous prenons un comprimé de Diamox®. Nous dormons plutôt bien compte tenu de la haute altitude.

18 Avril 2016 : Thorung High Camp (4850m) – Jharkot (3550m) : environ 5h15

Nous nous levons à 5h pour un départ vers 5h45. Les jours précédents nous étions les seuls à partir tôt des refuges. Ce jour-là nous sommes étonnés de voir, en sortant de notre chambre, un grand groupe de personne qui arrive de Thorung Pedi, et qui sont donc partis 1h plus tôt. Parmi la foule, certains poursuivent à dos de cheval. Quelques autres ont confié leurs sacs à des mules ou des porteurs pour le passage du col. On accélère pour doubler tout ce beau monde et retrouver un peu de calme.

Dans la montée, nous retrouvons 2 français qu’on avait rencontré au Tilicho Base Camp. Nous passons la journée avec eux.
Nous n’avons pas vraiment mal à la tête, mais des fourmis dans les doigts au début de la montée pour Anaïs. Nico a les tempes qui « tappent ».

La vue est magnifique. Nous passons le col (Thorung Pass) à 5 418m entouré de montagnes et de glaciers qui s’élèvent encore beaucoup plus haut. Il ne fait pas extrêmement froid, vu l’altitude, mais nous sommes contents d’avoir nos gants de ski nos doudounes et nos vestes. Visiblement, les conditions ne conviennent pas à notre appareil photo qui ne veut plus fonctionner.

On arrive au pass vers 7h30, soit 1h45 après être parti du refuge. On a d’ailleurs du mal à comprendre les altitudes mentionnées sur les cartes : plus de 550 mètres de dénivelés effectués en 1h45, à cette altitude, cela nous parait beaucoup. Surtout que le GPS de Nico indiquait bien 4850 m au refuge, et bien moins que 5418m lorsque nous passons le col.

Nous faisons une pause pour nous faire notre petit déjeuner puis redescendons de l’autre côté de la vallée.
Nous arrivons à Muktinath à 11h45, après 3h de descente sur un chemin qui traverse de temps en temps des pierriers.
Finalement, nous sommes déçus par Muktinath : ce n’est pas très beau et très touristique. Etant un lieu de pèlerinage, on s’attendait à quelque chose de mieux. Des pèlerins arrivent en hélicoptère puis sont acheminés à cheval vers les temples dont ils graviront les quelques dernières marches à pieds. Singulier spectacle.

On décide donc de continuer une demi-heure de plus jusqu’à Jhakot, en contrebas, qui est bien plus charmant. Il n’y a de la place que dans une auberge, et les prix sont vraiment élevés par rapport à ce qu’on avait eu jusque-là.

Dans le village, on tombe sur une fête. Il s’agit d’un concours de tir à l’arc entre hommes vêtus d’habits traditionnels. Nous sommes les seuls touristes. L’ambiance est agréable et l’alcool aidant, les tirs sont de moins en moins précis. Nous sommes néanmoins impressionnés par leur adresse vu le matériel qu’ils utilisent. Chaque participant fabrique son arc.

19 Avril 2016 : Jharkot 3550m – Jomsom (2720m) en passant par Tiri et Kabeni: 6h45 environ

Nous partons vers 6h30 du village. De là où nous sommes plusieurs itinéraires sont possibles pour rejoindre Jomsom. Nous choisissons de ne pas emprunter la route et de rejoindre le chemin qui longe la vallée de Mustang.

Vue de Jharkot après avoir traversé la rivière sur notre trekking au Népal

Vue de Jharkot après avoir traversé la rivière

Nous traversons la rivière pour passer par le village de Dzong. Nous entamons ensuite notre descente dans la vallée avec une vue magnifique sur la vallée de Mustang très désertique à gauche, et sur le pic du Tilicho, sur le Nilgiri et le Dhaulagiri à droite.
A Tiri on traverse la rivière et on marche vers Kabeni.

dans le lit de la rivière perdu au Népal

dans le lit de la rivière durant notre Trekking au Népal

On y déjeune dans un restaurant avant de repartir pour Jomsom.

Le chemin est sur la route, le long de la rivière. On marche le plus souvent sur de gros cailloux ce qui n’est pas vraiment agréable. De plus, le vent commence à souffler, il est vraiment fort, et on l’a de face. On est souvent déséquilibré.
On arrive à Jomsom vers 15h45. C’est une ville « attrape-touriste », passage obligé pour les randonneurs du tour des Annapurna et de la vallée de Mustang.

On achète nos billets de bus pour le lendemain 7h. Le tarif est vraiment hors de prix pour les touristes. Nous trouvons normal de payer plus cher que les locaux, mais là, la différence de prix est incroyable.
On s’arrête dans une auberge pour la nuit. Grand luxe : on a de l’eau chaude, de l’électricité…et même le wifi !

20 Avril 2016 : Jomsom – Pokhara : en bus

Départ donc à 7h en bus. Nous doublons des randonneurs qui continuent à pied. Le chemin est en fait sur la route. Il y a peu d’intérêts, à notre avis de faire ce tronçon jusqu’à Topani à pied, si ce n’est la vue sur le Dhaulagiri.

A partir de Topani, le chemin repart dans la montagne et s’éloigne de la route.
Nous arrivons dans l’après-midi à Pokhara, des images plein la tête.

Conclusion de notre Trekking au Népal

Nous avons beaucoup aimé le trek du tour des Annapurna. Bien que nous y soyons allés pendant le mois où la fréquentation est la plus élevée (mai), nous avons réussi à ne pas subir le monde en partant de bonne heure des lodges et en faisant étape dans de petits villages.

Les paysages le long du trek sont époustouflants, très diversifiés et nous recommandons vivement le détour via le lac du Tilicho.

Les prix pour les touristes étaient raisonnables pour le logement et la nourriture mais nous avons trouvé le coût des bus au départ et au retour du tour des Annapurna exorbitant par rapport aux autres trajets dans le pays et aux prix que payaient les locaux.

Nous sommes resté 6 jours à Katmandou et avons beaucoup aimé l’ambiance dans la ville. Très facile de s’y déplacer en vélo.

On n’était pas venu dans ce pays pour faire du vélo mais pour profiter du trekking au Népal. Les routes principales sont sur-fréquentées et dans un état moyen. On avait eu notre dose de dénivelé et n’avions pas envie de passer nos journées à grimper.
Nous souhaitions traverser le pays depuis Pokhara via Butwal jusqu’à la frontière ouest mais le vent violent nous a obligé à renoncer et à entrer en Inde plus tôt que prévu.

Le site de Lumbini, lieu de naissance du Bouddha, n’a eu pour nous aucun intérêt (même décevant). La partie sud du pays est très densément peuplée. On a eu l’impression d’être en Inde.

Découvre la liste du matériel utilisé pour ce Trekking avec les avis et conseils de Anaïs et Nicolas et si tuas aimé découvre la suite de notre voyage en Afrique en commençant par le Kenya

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