Canoë-bivouac sur la Loire avec des enfants

par Expérience Outdoor

Arnaud Belhomme nous partage son expérience canoë sur la Loire

Informations pour préparer 3 jours de canoë sur la Loire avec enfants

Date :

21/07/2015 au 23/07/2015

Lieu :

Pays : France
Région : Centre
Département : 37

Participants à la descente en canoë sur la Loire

Arnaud Belhomme – Club « Kayak Le Havre Océan » – Le Havre
Titouan (6 ans)
Anna (4 ans)

Bibliographie :

La Loire vue du fleuve – Jean-François Souchard – Le Canotier 2011Cartes IGN

Parcours de la descente en canoë de la Loire :

Jour 1 : Chaumont sur Loire -> Mosnes (~ 15 km)

  • Voiture garée à proximité de la gare de Onzain / Chaumont-sur-Loire
  • Mise à l’eau à Chaumont-sur-Loire RD – GPS : 47°29’02.7″N 1°10’58.0″E
  • Bivouac à proximité de Mosnes : GPS : 47°26’49.0″N 1°03’32.8″E

Jour 2 : Mosnes -> Montlouis sur Loire (~ 15 km)

  • Bivouac à proximité de Montlouis sur Loire : GPS : 47°23’49.5″N 0°52’14.4″E

Jour 3 : Montlouis sur Loire -> Tours (~ 15 km)

  • Débarquement à Tours RG en amont du pont Wilson : GPS : 47°23’52.0″N 0°41’28.4″E
  • Gare SNCF à 10′ à pied du débarquement
  • Retour en train (27′)

Caractéristiques du parcours en canoë de la Loire :

Quelques dangers pour la navigation (courants, arbres, obstacles), se renseigner avant et repérer les passages dangereux.
Le bivouac sur les îles semble toléré.
Une voie ferrée longe le parcours et facilite la navette du retour.

canoe

3 jours de canoë sur la Loire avec enfants

Nous aussi on veut dormir sur une île déserte !
Nous, c’est Titouan (6 ans) et Anna (4 ans) et on rêve de dormir sur une île déserte, comme dans les livres que nous lisons le soir avant de dormir.

1er jour de canoë de Chaumont sur Loire à Mosnes

Lever très tôt, il fait encore nuit, on s’accroche à nos doudous et on se glisse à l’arrière de la voiture pour finir notre nuit et ne pas rater le départ de la grande aventure.

Quelques heures de route plus tard, on se réveille à Chaumont-sur-Loire. La voiture est garée devant une boulangerie, ça sent très bon et on va enfin pouvoir remplir nos petits ventres.

Ensuite c’est l’heure du chargement : bidons, sacs étanches, sacs de couchages, nourriture…Tout y est pour plusieurs jours de randonnée en autonomie. Chouette on va bien s’amuser. En plus on a réussi à glisser quelques jouets dans les bagages…

Le chargement du canoë

Le chargement du canoë

11h30 : Enfin c’est l’heure du départ et on saute dans le canoë.
On avance tranquillement avec le courant de la Loire, le château de Chaumont-sur-Loire a disparu derrière nous, le fleuve serpente entre les rives boisées et c’est très joli.

Mais nous on a faim alors on décide de s’arrêter très vite sur une île pour casser la croûte. Notre première île c’est un petit banc de sable et nous avons tout juste la place pour nous asseoir et savourer notre pique-nique.
Après, c’est petite baignade, l’eau de la Loire est d’ailleurs très bonne et son sable fin très agréable Et on repart pour l’aventure au fil de l’eau.

La Loire vue du fleuve

La Loire vue du fleuve

Maintenant il nous faut trouver notre île, celle où on va passer la nuit. On en veut une pas trop grande, mais pas trop petite non plus. On en veut une avec quelques arbres pour avoir de l’ombre, et puis aussi une belle plage pour jouer et se baigner. Et il nous en faudrait une aussi avec une belle vue et un endroit tout plat pour dormir.

Bivouac sur une île

Et au bout de quelques kilomètres, on finit par trouver notre île déserte. Elle est trop belle. Encore plus belle que ce qu’on avait imaginé.

En fin d’après-midi, on installe notre camp, ça fait beaucoup de bazar, c’est fou tout ce qu’on mettre dans un canoë quand même.

Bivouac sur une île déserte

Bivouac sur une île déserte

Et maintenant on joue ! Et on n’a pas besoin de faire mine d’être sur une île déserte parce qu’on y est déjà !
20h00 : A table. Au menu de ce soir : concombre, pâtes, jambon, fromage, compote. C’est encore meilleur qu’à la maison.

La préparation du repas

La préparation du repas

Et ce qu’on adore quand le repas est fini, c’est faire la vaisselle. Encore mieux qu’à la maison, on prend un peu de sable sur la plage, on frotte les assiettes, on rince dans la Loire, et c’est propre !

Pour notre premier dodo sur une île déserte on décide de monter la tente, il faut dire qu’on a un peu peur que les moustiques viennent nous embêter.

Ce soir il fait bon et on s’endort très vite parce que la journée a été longue et bien remplie.

2ème jour de descente de la Loire en canoë de Mosnes à Montlouis sur Loire

Réveil sur notre île déserte. La nuit a été douce, le soleil est déjà debout. Et l’eau de la Loire coule toujours paisiblement, à croire qu’elle ne s’est pas arrêtée pour dormir. Elle n’est jamais fatiguée la Loire ?
Petit déjeuner, on a très très faim et on casse une grosse croûte.
Ensuite c’est l’heure de jouer, elle est super bien pour faire des cache-caches cette île.

On repart en fin de matinée, dans le sens du courant, il ne faut pas se tromper de sens sinon c’est beaucoup plus difficile !

En chemin on remarque qu’il y a beaucoup d’oiseaux, et en canoë on est très bien placés pour les observer. On a pu voir des hérons, des sternes, des mouettes, des goélands, les aigrettes, des grèbes, des bécasseaux, et tout pleins d’autres qu’on ne connait pas encore.

Le château d’Amboise

11h30 : On arrive à Amboise, son château, son pont, c’est très joli. On décide de s’y arrêter pour faire une petite pause, il faut qu’on se ravitaille en eau, et puis de toute façon c’est l’heure du déjeuner.

Arrivée sur le château d

Arrivée sur le château d’Amboise

Avant de repartir on va jeter un œil sous le pont parce qu’il y a beaucoup de courant et il faut repérer le meilleur endroit pour passer. Mais nous on décide de passer là où il y a le plus de courant parce qu’on adore ça !
Fin de la pause, on repart, on enchaine le train de vagues sous le pont, on se fait un peu éclabousser, et on continue notre route.

Cet après-midi on a trouvé un nouveau jeu : c’est le canoë plongeoir. On se met sur le bord du canoë, et on plonge dans l’eau de la Loire. C’est un super jeu, nous on adore.

Notre jeu suivant : il faut trouver une île déserte pour la nuit. On avance de plus en plus doucement car il y a du vent de face. Ce sont les vents thermiques de fin d’après-midi, ils viennent d’ouest et ils peuvent être assez costauds. On lutte un petit moment contre le vent mais on trouve assez rapidement une île qui nous convient pour passer la nuit. Elle est plus petite que celle d’hier, et sa plage de sable fin est superbe.
On casse la croûte, on joue un peu, on fait un feu de camp, et au lit.

Les petits plaisirs du bivouac

Les petits plaisirs du bivouac

Ce soir on dort à la belle étoile. Comme il n’y a pas de moustiques, pas besoin de tente. Et c’est tellement beau de s’endormir les yeux dans les étoiles…

3ème jour en canoê sur la Loire de Montlouis sur Loire à Tours

Encore un réveil sur une île déserte, c’est génial !
Ce matin c’est un peu difficile, on aimerait bien rester encore sous la couette mais il fait déjà jour. Pas facile de fermer les volets quand on dort dehors !

Petit déjeuner tranquille, on joue un peu au ballon sur notre plage privée, et on repart en canoë.
On remarque qu’il y a plein de poissons qui nagent à côté du canoë, c’est rigolo comme tout.
Pause repas sur une belle plage de sable puis baignade.

La pause baignade

La pause baignade

On remarque encore des poissons dans l’eau, mais des tous petits. On réussit même à en attraper quelques-uns avec l’écope du canoë !

Cet après-midi, comme on est un peu fatigués, le programme c’est sieste dans le canoë. C’est très agréable de se faire bercer et de s’endormir avec le bruit de l’eau.

Au réveil de la sieste on est proches de Tours et on commence à apercevoir des traces urbaines (ponts routiers, autoroute, immeubles, voie ferrée…).

Le temps de jouer aux petites voitures dans le canoë puis c’est l’arrivée à Tours.
C’est le retour à la civilisation, ça fait quand même un peu bizarre, après nos 3 jours de vie à la Robinson.
Débarquement en amont du pont Wilson, puis direction la gare SNCF pour le retour. Il nous faut 10 minutes de marche entre la Loire et la gare, avec quelques pauses pour admirer la ville et manger une petite glace.
Chargement de nos balluchons dans le train, direction la gare de Onzain, où on retrouve notre voiture qui nous attendait depuis 3 jours.

Qu’est-ce que c’était bien cette descente en canoë, vivement notre prochaine virée !

Le coin lecture

Le coin lecture

Conclusion de nos 3 jours avec bivouac de canoë sur la Loire

Les +
Beau parcours de randonnée nautique, beaucoup de verdure, beaucoup d’îles.
Idéale avec des enfants : parcours varié, peu de dangers.
Superbien pour observer les oiseaux.
Plages de sables parfaites pour la baignade et les bivouacs.
Le bivouac sur les îles semble toléré.
Les –
Un peu de bruit à cause de la route proche.
Le vent d’ouest qui peut rendre la navigation parfois un peu difficile en canoë.

Matériel utilisé pour la descente en canoë sur la Loire  


Catégorie
Nom du modèle Marque Pourquoi avoir fait le choix de ce modèle au départ Est-ce que ce choix a répondu à cette expérience raconté dans ce roadbook Si c’était à refaire
Canoë Discovery 158 Old Town Stable, grand volume, pas trop cher Oui Pareil
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1 commentaire

Anonyme 31 décembre 2018 - 18 h 40 min

Un mail de sa maman m’avait appris la naissance de Titouan le 16 février 2009 mais j’avais été tenue dans l’ignorance de celle d’Anna : découvrir mes magnifiques petits-enfants au hasard d’une balade sur Internet, un peu comme on va à la pêche au trésor, est un cadeau somptueux … Il n’existe pas de mots pour dire mon émotion. Pour Titouan et Anna, 2015, c’était il y a longtemps, mais pour moi, leur grand-mère, 31 décembre 2018 et juillet 2015 se confondent : je les contemple enfin … Merci Arnaud, toi leur père que je ne connais pas : pour personne au monde, ton reportage en images n’a la valeur qu’il a pour moi. Imaginais-tu l’émotion qui pourrait être la mienne à le découvrir un jour ?
Qu’importe, je veux que tu saches que ma reconnaissance est infinie. En cette soirée de Nouvel An, aucun vœu ne saurait rivaliser avec celui que tu viens de combler : j’ai deux petits-enfants et grâce à toi, ils ont enfin un visage. Merci.

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