Florian Desjouis est cette fois ci en région PACA pour un trip escalade à Orpierre.
Informations pour préparer votre séjour escalade à Orpierre
Date
du 25 au 28 avril 2012
Lieu
France, Provence alpes côtes d’azur, Hautes alpes, Orpierre (05700)
Depuis Montpellier :
Montpellier => Orpierre : 3h15, 7,5 euros de péage, 210 km
Participants
Florian DESJOUIS, Yoan FOULON, Damien H.
Où dormir à Orpierre
Le jolie petit camping Les Catoyes, très agréable, simple, calme, avec une grande salle commune avec plaques etc.. dans une ancienne grange. Top. Vente de bon miel pour les gourmands. http://www.camping-lescatoyes.com/
Tel : 0992466490
Fax : 0492466490
Les begues
05700 Sainte Colombe
Le camping d’orpierre : Un autre style, la version avec piscine, mais plus de monde et bien plus cher.
Où se restaurer/où se réapprovisionner à Orpierre
Superette, boulangerie, tabac, supermarché, magasin de grimpe… à Orpierre. La station-service la plus proche est à Serres, 12 km à l’est.
Office du tourisme
Orpierre : https://www.sisteron-buech.fr/fr
Caractéristique de la falaise d’Orpierre
Vous ferez de l’escalade à Orpierre sur un beau calcaire, très compact, dans lequel on retrouve souvent des strates plus ou moins franches (entre autres). Hélas, pour les secteurs les plus proches du village (secteur Château ++) la patine est très présente, éviter d’y aller par grosses chaleurs. Les secteurs de la Blache sont plus épargnés, ainsi que la face cachée à l’Adrech où le caillou est top.
Vous y trouverez de la dalle au dévers, peu/pas de gros dévers. Les voies sont relativement longues, rarement en dessous de 25 m ; l’équipement est très bon, aucuns soucis de ce côté-là.
Les niveaux les plus représentés sont le 5 et le 6 ; le 7 n’est pas en reste loin de là, le 8 est le niveau le moins représenté, pour autant une quinzaine de voies dans ce niveau est retrouvée.
Les inters saisons sont les plus adaptées, l’été est grimpable mais il fera bien chaud tout de même. L’hiver risque d’être un peu frais mais au soleil, ça doit le faire… Donc toute l’année !
Les approches oscillent entre 10 et 20 min.
Ils existent aussi de très nombreuses grandes voies, extrêmement bien équipées, tout à fait adaptées à l’initiation. Attention tout de même aux jours d’affluence, ce n’est pas pour rien que certaines voies comportent 2 relais à chaque fin de longueur ! Nombreuses grandes voies allant du 5b max au 6b max, souvent entre 5 et 6 longueurs. Quelques projets plus ambitieux, dont la superbe (ça à l’air sur les photos du topo en tout cas) « Mine de rien », 7c+ max.
Site d’escalade proche d’Opierre
Les sites les plus proches sont ceux retrouvés dans le topo. Et dans tous les cas, à 45 min/1h de voiture, vous vous retrouverez à Ceuse, la valeur sûre.
– Chateauneuf : falaise orientée sud, 600 m d’altitude, adaptée pour l’hiver. Escalade verticale, à doigts. Du 5c au 7c, également répartis.
– Ventavon : Falaise très ensoleillée. 45 min à 1 d’approche. Du 5c au 8b, mais surtout entre le 6a et le 7b. Une grosse centaine de voies.
– Savournon : Falaise à l’ombre dès 11 heures l’été, mur technique, du 5c au 7b.
– Sigottier : Falaise agréable, quarantaine de longueurs équipées, du 4c au 6b.
Bibliographie
Le topo « Orpierre : grimper dans les Pays du Buëch », en vente ici . Plusieurs falaises autres qu’Orpierre sont décrites dans ce topo : Chateauneuf, Ventavon, Savournon, Sigottier et Buëch nord.
Bon topo, avec toutes les informations, de la couenne à la grande voie, en passant par toutes les infos pratiques (adresses de gites, contacts de professionnels …), ainsi que le récit de la naissance de ce site.
Lien internet
– Découvrir Orpierre sur ce petit site riche en infos: http://www.orpierre-escalade.com/fr/
Notre sortie escalade à Orpierre
« L’homme du monde parfait serait celui que l’indécision ne ferait jamais rester à court et que rien non plus ne ferait se presser ».
Commentez cette citation, illustrez vos propos d’exemples personnels, vous avez 4 heures.
L’indécision, fil conducteur de la pièce en 3 jours, en 3 actes : la faute aux acteurs ou au décor ?
Envie de glace
Un we de 4 jours est programmé, de longue date… Avec des espoirs, des désirs, l’envie de sortir les piolets, de faire crisser le crampons sur le caillou, de faire chantonner les pitons, d’aller manger un peu de glace, et pourquoi pas un peu de sorbet. Bref, une envie de goulotte.
Chacun s’active, se démène derrière son petit ordinateur, pour trouver l’info juste, le créneau crédible. Toujours sur le même thème, l’éternel, la météo … Et elle nous mène en bateau cette météo, autant que les sources : cela change du tout au tout à quelques heures d’intervalles, les isos s’affolent, les nuages passent, et des fois trépassent, le soleil hésite, les perturbations aussi, les prévisionnistes s’embourbent : quitte à choisir, ne le faisons pas, ce sera un soleil avec un nuage et quelques flocons, comme ça tout est possible ! On s’empêtre dans la toile.
Mais la météo décide autrement
Chaque jour voit son lot de scénario, tous les massif y passent, toutes les vallées : les topos chauffent, les esprits s’échauffent de ne pas trouver d’issue, l’esprit est obnubilé : quelle météo, pour quelle activité, dans quel massif, avec qui…
Les protagonistes se découragent, un par un, se résignent : et pourquoi pas de la couenne dans le tarn ? C’est vrai pourquoi pas, le caillou, la chaleur, les petites approches, les bonnes nuit de sommeil… Mais bon, ce n’est pas ce dont nous avons vraiment envie. Avant de s’avouer vaincu, il faut être sûr d’être perdant. Partis à 7, nous ne sommes plus que 3 à nous débattre.
Jeudi soir, nous devons prendre une décision, choisir quel matériel apporter. Nous n’en prendrons pas, de décisions. Ou que très partiellement : les goulottes attendront, les conditions ne s’y prêtent vraiment pas. Par contre la neige est tombée en abondance dans les hautes alpes… Nous partirons avec le matériel de ski et le matériel de grimpe : à 3 dans la 106, en plus du matériel pour bien dormir et bien manger, ça promet.
Mais où alors… Direction les alpes du sud !
Direction grimpe dans les Alpes du Sud
Titine avance péniblement, sa surcharge pondérale lui fait trainer la patte, les kilomètres avancent péniblement. Yoann a une vue imprenable sur les spatules de mes skis, moi sur les rondelles de ses bâtons, seul le conducteur, Damien, à un champ de vison a peu près dégagé, c’est le principal.
Nous arrivons sans encombre à notre première étape. Escalade à Orpierre on arrive. Pas franchement une destination montagne me direz-vous, mais bon, nous faisons ce que nous pouvons avec ce que nous avons (cf les premiers paragraphes).
Le temps est couvert, l’air bien frais, peu de voiture au parking, il a plu quelques heures auparavant. Comme toujours après ce genre de trajet, il faut du temps pour sortir du brouillard (celui de nos esprits), de déverrouiller ses articulations encore ankylosées.
Orpierre seul au monde
Nous ne sommes pas mécontents d’être seul, Orpierre est une falaise ayant un certain nombre d’atouts favorisant l’affluence lors des we prolongés : équipement abondant, calcaire de bonne qualité, cotations pouvant être sympathique, cadre agréable, village au service de tout ce petit monde. Bref, un cocktail qui a fait de ce petit village un exemple de ce que peut apporter l’escalade en termes d’activité économique.
L’approche se fait dans les odeurs enivrantes de pierres humides et de garrigue mouillée. Cette petite montée ne fait qu’à peine monter la température, il fait vraiment très frais pour la saison.
Les voies s’enchainent à bon rythme malgré le fait que l’on soit 3. Ce petit vallon ouvert au ciel, verdoyant, qui hésite entre végétations du midi et flore des montagnes, est superbe. Les petits galets indiquant le départ et le nom des voies sont de vraies petites trouvailles, une petite touche de poésie qui ne laisse pas indifférent.
L’ambiance est bonne, de celle qui crée l’émulation simplement, sans arrières pensées. Chacun donne ce qu’il peut dans son niveau, tout le monde savoure ce superbe calcaire au grain assez doux.
Fin de première journée d’escalade à Orpierre
Le crépuscule pointe le bout de son nez alors que Yoann s’élance une dernière fois, c’est promis. Les doudounes ne sont pas superflues dans cette ambiance d’hiver, plus un son ne pèse sur la quiétude de cette falaise. Les avant-bras gonflées, la pulpe déjà un peu brûlante, recouverts de magnésie, nous repartons le cœur léger en direction de notre voiture, il est temps de trouver un lieu de bivouac.
Nous plantons nos tentes là où nous pouvons, se faire discret est le principal : affalés sur nos matelas trop mince, nous trinquons aux plaisirs simples, aux vertus d’une certaine forme de dénuement, de rusticité. Mais nous avons à faire à des gourmets, ce sera entrée plat dessert, sans complexes.
La luminosité nous tire de notre sommeil : et pour cause, il n’est pas si tôt que ça ! Les courbatures des premiers instants nous font nuancer le plaisir de ce réveil tardif. Damien a déjà lancé la petite cafetière italienne, les corps réclament leurs pitances, nous n’allons pas les priver.
Ce sera à nouveau couenne aujourd’hui, la météo sur les hauteurs est encore trop incertaine. Nous irons non loin de la veille, cette petite sente qui serpente aide à éveiller nos corps, les douleurs s’estompent au fur et à mesure que nous avançons.
Deuxième journée à Orpierre
Quelques cordées déjà à pied d’œuvre, pas étonnant vu l’heure: le ton est à l’international aujourd’hui, allemands, norvégiens etc… sont venues profiter de la météo un peu plus clémentes que dans leurs contrées ; quoi que… certains se plaignent avec ironie du froid qu’ils pensaient avoir quitté.
L’échauffement ne sera pas négligé, nous commencerons en douceur dans le 6a/b : de jolies voies de continuités, de belles envolées de 40 m où l’on évolue de strates en strates. Mais le secteur est victime de son succès, un peu de patine vient nuancer nos impressions, bien que cela ne gêne pas la grimpe à proprement parler, compte tenu des températures.
Nous poursuivons notre chemin sur le balcon de la paroi jaune : secteur plus élitiste, tout à fait intéressant. Ce sont de superbes longueurs allant de 30 à 40 m sur un caillou ocre de bonne qualité, l’équipement est excellent, presque surabondant dans certaines voies. De grandes plateformes nous accueillent aux pieds des voies, favorisant les temps de contemplations entre les essais des uns et des autres.
fin de grimpe pour une session ski de rando ?
Le style est plus physique que la veille, les efforts plus longs, on se régale. Fin d’après-midi, la fatigue se fait sentir, et nous aimerions faire du ski les 2 jours à venir, il nous reste donc un peu de route.
La 106 au bord de l’implosion repart direction le Champsaur : nous aimerions vérifier les prévisions météo optimistes de la veille. Donc je fais appelle à un ami comme dirait l’autre, mon frangin plus exactement : les prévisions sont beaucoup moins bonnes que prévues, les conditions très avalancheuses et la météo très médiocre. Plouf plouf on se décide, ce sera tentative à Ceuse, quitte à avoir pris la voiture. Un nuage enrobe le haut de la couronne, on ne perçoit qu’à peine la falaise… à peine Sigoyer dépassé, la falaise se dévoile, et c’est le but. De grandes coulées sombres rayent la paroi de part en part, et la pluie se met à tomber…
Bivouac humide
Yoann est un habitué des lieux, il nous promet un coin bivouac pas si pire… nous nous enfonçons dans une forêt de pins détrempées, l’atmosphère n’est guère attrayante, la nuit promet d’être humide.
La voiture stoppe, de grandes plates-formes recouvertes d’aiguille de pin promettent un bivouac correct. Une fois les tentes montées, Yoann nous convie à le rejoindre pour le repas dans une petite grotte, d’un mètre de haut, pas plus. Allongés dans cette poussière humide, notre eau saveur bouillon cube nous réchauffe les entrailles : malgré les rebondissements, nous sommes bien, au milieu de nulle part, au fond d’une improbable grotte, un retour à la nature, une forme d’ «into the wild ».
Ce refuge digne des premiers instants de l’humanité nous sauvera par 2 fois. Les petites averses matinales n’auront pas raison de notre café, blotti contre les murs poussiéreux de notre caverne. Définitivement, la croix est fait sur Céuse, nous avons commencé notre séjour escalade à Orpierre, nous le finirons au même endroit.
Retour à Orpierre
Nous refaisons tranquillement cette petite route champêtre qui nous conduit au lieu du crime. Nous nous laisserons tentés par les secteurs tant redoutés, ceux situés juste au-dessus du village, réputés très patinés. Et nous ne sommes pas déçu, les voies dans le 6 brille de toute leur patine : la collante du jour nous sauvera…
Les voies plus difficiles sont à peu près épargnées, quoi que, il faut aller voir dans le 8… Pour autant, quelque soit le niveau, les voies ont dut être sublime à leur début. Les profils sont assez raides, bien prisus, une escalade plaisante tout de même.
Les coudes se lèvent un peu plus rapidement que de coutume, mais l’envie est toujours là. Un peu de monde au pied des voies, mais l’atmosphère est calme, bonne enfant, une belle journée de couenne. Nous croisons quelques connaissances, nous observons les essais qui ne cessent de la journée. Évidemment quelques encouragements enhardissent les uns et les autres.
La journée passe à vitesse grand v, nous enchainons les longueurs jusqu’à plus soif. Finalement, nous ne resterons pas demain, les batteries arrivent en fin de course. Nous prenons le temps de savourer cette fin de parcours, une mousse au sympathique bar d’Orpierre où l’on croise un des équipeurs du coin, peu avare en paroles.
Et titine repart, la bedaine bien pleine, courbant l’échine un peu…
Voie faites :
Secteur Adrech, « La face caché », exposition est, à l’ombre à partir de 12h :
- « Elle a tout d’une grande », 6a+, voie n°1 : les 30 premiers mètres déroulent, puis vient le pas sous le relais, l’éternel. Un petit dièdre technique un peu déstabilisant.
- « La belle époque », 7a, voie n°8 : très jolie voie, varié : une première partie dalle/vertical assez technique avec un crux sur petits prises, puis un bombé sur bacs, et quelques mètres sous le relais où il faut rester lucide.
- « Zen beaucoup aussi », 7b, voie n°4 : voie magnifique, de résistance longue dans du vertical, caillou superbe. Une fois de plus, ça se finit au relais, pas avant…
- « Et toi qu’as-tu fais ? », 7b+, voie n°3 : voie dans le même style que la précédente, très belle et agréable à grimper.
- « Ultime blasphème », 7c+, voie n°6 : une fois de plus superbe voie, style différent des précédentes. Départ pas trop dur dans du bon dévers à colos, repos correct sans plus, puis section assez intense mais courte dans le bombé, pour finir dans du vertical pas difficile mais majeur aussi.
Secteur les Blaches, « Eternel féminin » :
- « vive les femmes », 6a, 40 m, voie n°11 : jolie voie, hélas un peu patinée. Rien de bien dure, une grande envolée sur strates, avec quasi exclusivement des bacs dans les mains.
- Secteur les Blaches, « Paroi jaune » :
- « Misère », 7a+, voie n°1 : jolie longueur dans une paroi raide, les prises sont quasi toujours bonnes excepté sur le dernier quart où il faut se reconcentrer pour négocier cette fissure. Faites votre choix, coincement de doigts/poing ou concassage de réglettes de part et d’autres de la fissure.
- « Bras de fer à la paillotte », 8a+, voie n°7 : un bel effort, c’est long. Un savant mélange de continuité pour empiler les 35 m de la voie, où il faudra savoir sortir la résistance quelques dégaines sous le relais.
Secteur château, « Mission impossible » :
- « Fais-toi plaisir », 6a+, voie n°59 : le caillou a dut être exceptionnel, on évolue sur un calcaire superbement sculpté, des prises franches, mais que c’est patiné !!! A faire par conditions bien fraiches uniquement.
- « Les ailes du désir », 6c, voie n°53 : idem la voie précédente : super voie avec un départ sur rampes bien franches dans léger dévers, puis dalles/vertical un peu technique. C’est la patinoire !!
- « Game Over », 8a, voie n°65 : très jolie voie de résistance, un bel effort assez homogène.
- « shoot again », 7a+, voie n°77 (secteur hurlement) : difficulté concentré sur quelques mouvements en milieu de voie. Intéressante sans plus.
Conclusion de cette sortie escalade à Orpierre
escalade à Orpierre : pour qui et pourquoi ? Pour qui : pour tous, bien choisir ses secteurs : les grimpeurs de 7 et 8 devront privilégier la face cachée et le secteur de la paroi jaune. Pour trouver le meilleur caillou, bien que l’on trouve des voies raisonnablement usées dans les secteurs du château. Les grimpeurs de 5 et 6 devront privilégier les secteurs les plus à l’écart (Adrech, les Blaches) pour limiter la casse en termes de patine.
Cela reste malgré tout un site très agréable, de l’escalade sans mauvaises surprises. Où tout est mis en place pour faciliter la vie du grimpeur. Un site qui conviendra certainement à la reprise du caillou de début de printemps, entre 2 sessions de ski dans les écrins !
Matériel utilisé pour cette sortie escalade à Orpierre
CATÉGORIE | MODÈLE | MARQUE | POURQUOI AVOIR FAIT CE CHOIX LORS DE L’ACHAT? | CE CHOIX A-T-IL RÉPONDU AUX BESOINS DE LA SORTIE ? | SI C’ÉTAIT À REFAIRE |
CORDE | Silver triaxale | MILLET | – Bonne durée devie – Agréable à manipuler | Tout à fait adapté | Je garde celle-ci : je ne céderai pas à la mode des cordes fines car bien qu’extrêmement agréable à manipuler (fluide, légère) leur durée de vie est quand même assez réduite. |
DÉGAINES | Anges | PETZL | Poids !! | C’est léger, c’est clair, mais le mousquettonage est difficile avec la petite taille (Ange S, la dégaine orange) | Si c’était à refaire, je me renseignerai sur les dégaines CAMP, la nano 23 express. Plus légère encore (52 grammes), à voir si le clippage est plus aisé. Autrement je reprends les anges mais la version avec le mousqueton de clippage plus grand, et en grande taille majoritairement. Dans tous les cas, je m’orienterai vers ce type de dégaines light, le gain de poids est considérable. Particulièrement intéressant en montagne et grandes voies, ainsi que pour les à vue en couenne. |
BAUDRIER | Sama | PETZL | – Confort – Bon marché | Tout à fait adapté. Sauf un bémol tout de même. Cela fait 1 ou 2 ans que je l’ai, et le pontet commence à s’user de manière assez remarquable. 2 ans, c’est un peu court, et mon ancien baudrier avait tenu près de 8 ans sans soucis. Petzl se laisse un peu allé ? | Baudrier qui répond à mes attentes. En effet, plutôt léger, confortable (en couenne comme en grande voie). De plus j’arrive à l’enfiler avec mon pantalon d’alpinisme malgré les jambières non réglables. Je reprendrai donc le même. |
CHAUSSONS D’ESCALADE | Apache | ANDREA BOLDRINI | – Super précis – Confortable | Toujours aussi efficace. | Des chaussons que j’ai pris taillé assez petit pour la couenne et je me régale : un confort tout à fait honnête pour une précisions vraiment très appréciable. Je pensais ne pas quitter mes katana LA SPORTIVA, je nuance, à chaque chausson son domaine. Les katanas conservent tout de même la palme de la polyvalence ! |
SYSTÈME ASSURAGE | Grigri | PETZL | – Facile d’utilisation – Permet de donner le mou rapidement, par rapport à d’autre système d’assurage | RAS | Une référence mais quelques bémols : – Les diamètres de cordes trop fin ne sont pas conseillés – Poids – volume Tout les défauts évoqués ici sont résolus dans le grigri II. Donc ce serait à refaire, je prendrai ce dernier |
SAC À MAGNÉSIE | Le YETI | RAS | J’achèterai le cocoon clic clac de chez BEAL : il a une fermeture plus simple et hermétique que le serrage avec cordon. | ||
SAC À DOS | Peuterey | MILLET | – confortable – bon serrage ventrale – poche à crampons extérieurs (très bien pour mettre le thermos aussi) – simple et sans fioritures – solide | Tout à fait adapté, confortable d’avoir un bon litrage pour ce genre de journée, où le sac est toujours bien rempli. | Un sac à dos tout terrain qui répond à beaucoup de mes attentes : ski de randonnée, randonnée à pied, couenne. Un volume et une organisation qui le rend polyvalent. Petit bémol concernant les tiges rigidifiant le dos qui ont la facheuse tendance à sortir de leur emplacement. Par conséquent un peu pénible. |
SAC À CORDES | Rope bag | SALEWA | Assez compact – Grande surface au sol quand il est déplié | RAS | Un bon sac à cordes, pratique. Bien confortable d’avoir une grande surface au sol quand il est déplié, pour que la corde ne traine pas dans la poussière, et nos shorts, pantalons et chaussons non plus. |
T SHIRT | Laine mérinos 260 | ICEBREAKER | Très bon apport de chaleur – Léger, confortable, bien taillé pour les hommes fins : on l’oublie complètement, même en grimpant – 1 détail. L’encoche pour placer le pouce dans la manche => mine de rien, quand il fait frais, ça couvre un peu plus de surface et ferme franchement les écoutilles : efficace | RAS | Je le garde, sans aucun doute. En France, je l’utilise à toutes les sauces : salles, couenne grande voie, ski… En effet, il a sa place partout. J’ai payé un peu cher mais je ne regrette pas. Le prix reste excessif tout de même… |
MICRO POLAIRE | R1 | PATAGONIA | – apport de chaleur correct – très confortable (membrane souple, intérieur doux) – assez bien taillée, bien que le diamètre des manches soit un peu trop important, je flotte un peu (pour moi, mais je suis fin …) | Tout à fait adapté | Je le garde, sans aucun doute. En France, je l’utilise à toutes les sauces : salles, couenne grande voie, ski… Il a sa place partout. J’ai payé un peu cher mais je ne regrette pas. |
BASKET | Arpenaz | DECATHLON | – bon marché – robuste | Tout à fait adapté, pas d’usure prématurée. | Un rapport qualité prix qui semble excellent, il faudra voir concernant sa durée de vie… |
LUNETTES D’ASSURAGE | CU | POWER’N PLAY | – Tellement plus confortable en falaise – Je suis beaucoup plus attentif à mon grimpeur : je le suis du regard en permanence | Nickel | Très utile en en extérieur dans des voies un peu longue, dans des essais qui s’éternisent, dans des voies au dévers prononcé… Peu d’intérêt en salle où les voies sont courtes, et les essais aussi. Dans tous les cas, je ne regrette pas mon achat. |
LUNETTE DE SOLEIL | Panoramique | LOUBSOL | – bon rapport qualité prix – bonne protection pour les visages fins | RAS | Des lunettes bon marché, qui sont adapté à un grand nombre de situation avec un maintien au visage très correct pour les visages fins, indispensable en escalade. Sauf un bémol, elles sont un peu fragile. L’encoche qui permet de lier les branches au reste de la lunette casse assez facilement. |
SHORT | DECATHLON | RAS | RAS | RAS |