Grimpe dans les Aravis en Savoie

par Expérience Outdoor

Florian DESJOUIS nous partage son séjour grimpe dans les Aravis

Beau temps et beau caillou, ça valait le coup d
Beau temps et beau caillou, ça valait le coup d’insister

Information pour un séjour grimpe dans les Aravis

Date :

Fin septembre 2014

Lieu :

France, Rhônes alpes, Savoie, Le Grand Bornand (74450)

Depuis Montpellier :

Montpellier => Annecy : 4h30, 443 km, 38 euros de péage

Participants :

Gwendoline ATTIA et Florian DESJOUIS

Où dormir dans pendant un séjour grimpe dans les Aravis :

Refuge de Gramusset ou de la pointe percée :

Joli refuge en balcon, à 30 min des belles voies de la pointe percée. Refuge hiver confortable, bonne couverture, poêle, bois, et toilettes sèches. Très très fréquenté les we de beau temps !

Restaurant et gite au col des annes (parking voiture) :

Où se restaurer/où se réapprovisionner :

Tous les hébergements de la vallée, du camping à l’hôtel : sur ce lien

Office du tourisme des Aravis :

Le Grand Bornand
Annecy

Caractéristique du massif des Aravis :

Vous grimperez ici sur un superbe calcaire très adhérent. Les voies sont rarement déversantes, oscillant entre dalle et mur raide, toujours assez techniques, et toujours assez courtes (mais rien ne vous empêche d’en enchainer 2, ou de coupler une voie avec une grande boucle à pied). Les temps d’accès sont très raisonnables depuis le refuge : 30 min pour le pied des voies de Gramusset face sud, 50 min environ pour les rappels de la pointe chombaz.

L’équipement semble globalement plutôt un peu engagé sur la pointe percée, plus cool sur la pointe Chombaz. Nous y avons grimpé fin septembre, et le soleil tapé bien dans les 2 voies. Peut-être un peu trop chaud au cœur de l’été (le site n’est pas si haut en altitude) : mais ok pour les inters saisons.

Concernant le site de Montarquis (couenne) : 1h15 d’approche, calcaire de très bonne qualité, de la dalle au légers dévers, bien ensoleillé (sud sud est). L’équipement était bon sur les voies que nous avons faites.

Site d’escalade proche du Massif des Aravis :

Beaucoup de choses dans les parages. Depuis le refuge, la pointe percée et la pointe chombaz sont les parois les plus facilement accessibles (temps d’approche raisonnable, max 1h).

Pour le reste, cela nécessite de reprendre la voiture ou de marcher un peu (beaucoup plus longtemps) : La Mamule, Mont charvet, aiguille noir de Tardevant etc. Près de 30 sites, de la couenne aux grandes voies pour un total de 1400 longueurs.

Bibliographie sur l’escalade dans les Aravis :

  • « Escalade Massif Borne Aravis : 28 sites, 600 voies, 1400 longueurs», édition 2006. Topo exhaustif certainement, riche en commentaires délirants qui nous font sourire. Mais les schémas sont vraiment très simplistes, impossible de s’y référer pour repérer une voie. A compléter avec des photos sur le net pour ne pas passer sa journée à chercher sa voie.

Voies escalades faites dans les Aravis :

« Un jour parfait », Pointe Percée : 200 m, 6 longueurs, 6b+ max, 6a+ oblig.

Très jolie voie, équipement assez aéré et cotation un peu sèche. Relais top confort. Nous avons bifurqué à 2 longueurs de la fin dans mèche rebelle, car L4 d’ « un jour parfait » était envahi d’abeilles.

Une rencontre au refuge nous a expliqué que l’on pouvait retrouver le sentier de la pointe percée en traversant, et que c’était de la marche à pied. Il n’en est rien, il n’y a pas d’itinéraire évident qui ne nécessite pas de sortir la corde ou d’exposer un peu la viande. Nous sommes finalement descendus en rappels, pas de soucis, rapide.

« Malle à Malice », pointe chombaz : 200 m, 6b max, 6a oblig, 6 longueurs.

Superbe voie dans un cadre bien plus sauvage que Gramusset. Une jolie marche d’approche pour accéder au haut de la voie, quelques rapides rappels et vous voilà côte à côte avec un bouquetin faisant sa sieste au soleil au pied des voies.

Caillou superbe, de jolies longueurs variées, personnes dans les environs ; cotations et équipement plus soft, en comparaison de la pointe percée. Une douce journée de grande voie cool.

Couenne à la falaise de « Montarquis », col de la Colombière :

Joli secteur à l’écart des foules des secteurs les plus proches du col de Colombière (dont la fréquentation est impressionnante les we de beau temps). 1 bonne heure de marche, juste le temps de larguer les amarres, et vous voilà au pied d’une jolie barre calcaire. Nous avons fait peu de voies, mais elles nous ont tout à fait semblé dignes d’intérêt. Les secteurs plumes et capucine particulièrement (et certainement les secteurs un peu plus à droite).

Grimpe dans les Aravis

Inch allach:

23 h passée, la pluie torrentielle frappe le pare-brise qui sera propre pour une fois. Je roule à une allure d’escargot sur ces petites routes sinueuses, dans l’obscurité la plus totale, en direction du col des Annes. Et ce pose la question de la pertinence du choix de la destination. L’optimisme prend parfois le pas sur la raison, particulièrement quand une destination nous tente.

Je me rassure malgré tout en prenant à nouveau la météo des jours qui suivent : il devrait y avoir du soleil, à un moment ou un autre.

La voiture s’arrête sur le parking boueux du col, la pluie ne cesse pas : nous enfilons nos vestes pour monter le « sommier » à l’arrière de la voiture : et ça caille en plus !

Et puis calé sous cette épaisse et chaleureuse couette, on se dit que l’on verra bien, inch allah.

Démarrage en douceur :

Le soleil tape sur les vitres humides de la kangoo et de grosses gouttes perlent puis glissent jusqu’à la carrosserie. L’air frais pique un peu le bout du nez, et ne nous fait pas accélérer le mouvement : nous laissons le temps au soleil, ce précieux soleil, de faire son travail.

Nous daignons malgré tout nous extirper de la voiture : l’humidité et la fraicheur nous enveloppe, des conditions bien peu propice aux grandes voies. Le petit déjeuner s’éternisera un peu, de nombreux randonneurs se seront lancés en direction du refuge. Le premier jour est généralement toujours un peu poussif : encore un peu ailleurs, dans les occupations et les questionnements des projets Montpelliérains.

Et puis l’on se lance, sacs surchargés : il semblerait qu’il n’y ait pas d’eau au refuge… Montée poussive mais malgré tout agréable. Quel plaisir de découvrir un massif dans son intégralité : son approche, son refuge, ses parois, sa fréquentation, son identité.

Le soleil et l’effort réchauffent nos carcasses ; un rythme lent nous amène à ce sentier en balcon d’où l’on distingue le chemin à suivre, le refuge et la Pointe Percée ; nous posons le sac le temps d’apprécier, de se désaltérer, et de se réjouir ensemble.

La chaleur a repris sa place, le séjour grimpe dans les Aravis est lancé.

La pointe percée s
La pointe percée s’embrume et nous on s’enrhume

Essaye encore…:

Lové dans nos doudounes, cela fait bien longtemps que nous avons fait une croix sur une grande voie aujourd’hui. Nous nous sommes rabattus sur les couennes à gauche de Zauberbreg. Première longueur, pour découvrir le rocher, l’équipement, les cotations : tâter le terrain.

Je garde ma doudoune pour ce 5c au rocher humide et froid ; la brume nous enveloppe, le vent souffle timidement, et les doigts sont bien gourds. L’envie de grimpe dans les Aravis est frigorifié aussi, les conditions tempèrent franchement notre motivation.

Un peu déçu mais plein d’espoir pour le lendemain, nous redescendons en direction du refuge : il est temps de se mettre à l’abri et de patienter.

La bonne popotte du soir, de quoi réchauffer l
La bonne popotte du soir, de quoi réchauffer l’atmosphère

Contrastes de saison :

Les voies sont courtes, et les matinées fraiches : autant de bonnes raisons pour faire une grasse matinée. Et on ne s’en privera pas.

Le soleil inonde la terrasse du refuge au moment où nous émergeons : pas un nuage, pas un courant d’air, il fait simplement bon lors de notre séjour grimpe dans les Aravis.

L’atmosphère est tellement différente de la veille, bien plus propice à la grimpe qu’au cocooning dans les doudounes. Nous savourons ce chaleureux accueil matinal autour d’un bon café, avec vue sur la vallée et sur cette belle paroi de la pointe percée.

Plaisir de la grimpe dans les Aravis hors saison et hors we : nous nous retrouvons seul dans cet univers privilégié. Pas un bruit, pas une nuisance, simplement un milieu apaisé et apaisant qui nous offre un instant si simple et si bon. Etre un accord parfait avec le milieu parfait, aucune fausse note à l’horizon.

Le soleil commence à friser le long des parois où se trouve le projet de la journée : il est temps de mettre les sacs sur le dos et d’entamer l’approche sur ces lapiazs qui dégoulinent du pied des parois…

Allez patiennnnnce, demain matin il fera bon durant notre séjour grimpe dans les Aravis
Allez patiennnnnce, demain matin il fera bon

Jeu de piste :

A départ tardif retour tardif. Voilà près de 30 min que nous errons au sommet de notre voie à essayer de trouver ce passage qui nous amènerai sur la voie normal de la pointe percée. Une info lâchée au refuge par un inconnu : on pourrait selon lui se passer des rappels en rejoignant facilement le sentier en question ; rien d’expo, rien de péteux, rien de complexe selon lui. Une info que l’on garde dans un coin de tête en se méfiant quand même un peu.

Beau temps et beau caillou, ça valait le coup d
Beau temps et beau caillou, ça valait le coup d’insister

Mais bon, voilà déjà un certain temps que l’on s’acharne sur un terrain au rocher délité, dans lequel on se grimpe l’un au-dessus de l’autre : cela sent le conseil foireux tout ça. On insiste un peu encore, histoire d’être certain… Et puis l’on distingue ce soleil bien bas à l’horizon, et l’on check l’heure. Déjà bien tard !

Changement de programme, on va repartir vers la version classique : les rappels. Le temps de les trouver, de se lancer, d’en finir, et voilà que nous prenons pied dans le pierrier du départ des voies alors que le soleil disparait : timing serré !

Rencontre au sommet  :

La fraîcheur matinale nous accompagne tout le long de cette traversée de ce grand lapiaz. Le soleil n’a pas encore atteint ce versant, et ne le fera pas de suite. Mais nous allons à sa rencontre, du côté de la pointe Chombaz.

Le vent souffle un peu au col, nous refroidit après ce petite effort du matin ; la doudoune vite enfilée, nous entamons les rappels dans les jolies dalles de la face sud-est. Il y fait déjà bon, l’atmosphère est douce.

Fin du 2 eme rappel, je distingue le pied de la voie, 100 m plus bas. Et une masse, assez imposante, allongée, certainement à quelques mètres du premier spit : un beau bouquetin.

Je laisse glisser les cordes doucement le long de la paroi, le plus discrètement possible, pour entamer ce 3eme rappel qui me rapprochera un peu plus de ce beau spécimen. Je rejoins le relais suivant sans avoir trop éveillé ses soupçons.

Nous achèverons les 2 derniers rappels le plus silencieusement possible. Je me retrouve face à la bête allongée à 5 m à peine : face à face incroyable, aucune hostilité, une curiosité réciproque sur les intentions de l’autre, et une admiration certaine de ma part face à ces cornes immenses, splendides.

Quelques minutes sans aucun mouvement ou presque, puis il se lèvera lentement pour prendre congés de nous, et s’allonger quelques centaines de mètres plus loin. Une bien belle surprise.

Par ici la sortie :

Fin de journée à la pointe Chombaz ; la douceur a repris ses droits sur l’ensemble du massif, nous fantasmons même sur une bière bien fraiche au refuge. Une petite inquiétude survient malgré tout en voyant les troupeaux de randonneurs qui semblent prendre la direction du refuge, en fin d’après-midi.

Arrivé à la terrasse, le contraste est brutal : bruit, voies hautes, personnage fort en gueule, elle est bien loin la nature contemplative ! Nous prenons la direction de la zone hiver du refuge et découvrons avec surprise que nos affaires ont été jeté dans un coin : matelas, duvets, grosses doudounes etc mis sur le côté, clairement hors-jeu.

Gwen file en direction de la cuisine pour avoir quelques explications. Nous qui étions absolument seul dans la partie hiver du refuge le matin même, nous voilà délogés manu militari, et sans préavis. La sanction tombe : le refuge est plein, il fallait réserver, à bon entendeur…

Tout ce petit monde s’installe déjà, il est temps pour nous d’abréger ce séjour au refuge de la pointe Percée, ça tourne au peu au vinaigre…

Bain de foule :

Dernier jour du séjour grimpe dans les Aravis, nous partons pour une session couenne. Beaucoup de secteurs se trouve aux abords du col de la Colombière, allons voir.

1 h plus tard, nous voilà à batailler pour trouver une place dans ce qui semble être un « bouchon d’altitude ». Du monde partout, devant derrière, à droite, à gauche, à pied, en vélo, en camping-car en moto etc. Le we est radieux, l’été ne l’a pas été, tout le monde en profite !

Bon, nous trouvons tant bien que mal de quoi poser la voiture sans trop déranger. Et nous prenons nos clics et nos clacs au plus vite. 30 min et une bifurcation de sentier plus tard, nous voilà loin des foules.

Superbe mur à trous à Montarquis durant notre séjour grimpe dans les Aravis
Superbe mur à trous à Montarquis

Le coin est superbe : de belles prairies, de grands sapins et des hautes herbes. Au milieu de tout ça serpente un petit sentier qui nous déposera presque au pied de la paroi.

De belles dalles de calcaires, un beau mur raides criblés de trous et un cadre enchanteur : le jeu en valait la chandelle…

Conclusion de notre séjour grimpe dans les Aravis :

Un superbe univers, un calcaire de très grande qualité, et une montagne accueillante. Tous les ingrédients d’un séjour de qualité sont réunis. Il ne manque plus qu’à trouver le bon créneau météo : toujours un peu plus délicat que dans les calanques !

Panorama durant notre séjour grimpe dans les Aravis
Panorama

Liste du Matériel utilisé durant notre séjour grimpe dans les Aravis :

Équipement d’escalade utilisé lors du séjour grimpe dans les Aravis

CATÉGORIEMODÈLEMARQUEPOURQUOI AVOIR FAIT CE CHOIX LORS DE L’ACHATCE CHOIX A-T-IL RÉPONDU AUX BESOINS DE LA SORTIESI C’ÉTAIT À REFAIRE
CORDE À DOUBLERubix triaxale 8.5 en 2 fois 50 mMILLETDurabilité annoncée (et vérifiée : aucun signe d’usure après une cinquantaine de sorties)Oui – Pour l’utilisation grande voie équipée stricte : Utiliser un brin de corde à simple de 50 m (une ancienne corde que l’on a coupée par exemple) pour l’assurage durant l’ascension auquel on ajoute une corde de faible diamètre/poids (n’ayant pas besoin de qualité dynamique) que l’on attache sur le porte matériel. Ce dernier brin servira au rappel et à hisser le sac pour que tout le monde grimpe léger et quand ça grimpe un peu, ce n’est vraiment pasJe réfléchirai à 2 autres solutions possibles, en penchant je pense pour la seconde: désagréable ! – La seconde solution, que me semble la meilleure : 2 brins de 50 m joker BEAL pour une utilisation identique à la solution précédente auquel on ajoute l’utilisation en terrain d’aventure.
BAUDRIERSamaPETZLConfortBon marchéOui, mais il s’use beaucoup trop vite.Baudrier qui a répondu à mes attentes : plutôt léger, confortable (en couenne comme en grande voie), et j’arrive à l’enfiler avec mon pantalon d’alpinisme malgré les jambières non réglables. Mais il s’use à vitesse grand V !! Je l’utilise beaucoup certes, mais comment expliquer que mon précédent baudrier (de la même marque) était en très bon état au bout de 8 ans d’utilisation, et que celui-ci est l’air fragilisé au bout de 3 ans…
MAILLON RAPIDE  RASRASRien A Signaler

Accessoire d’escalade utilisé lors du séjour grimpe dans les Aravis

CATÉGORIEMODÈLEMARQUEPOURQUOI AVOIR FAIT CE CHOIX LORS DE L’ACHATCE CHOIX A-T-IL RÉPONDU AUX BESOINS DE LA SORTIESI C’ÉTAIT À REFAIRE
DÉGAINESAngePETZLLe poids en priorité ++.La taille (pour les versions longues) aussi (un moyen de plus de lutter contre le tirage)Tout à fait adaptésJe suis pleinement satisfait de mon achat. Le gain de poids est très concret, c’est évident, mais ce sont aussi des dégaines moins encombrantes que mes précédentes : l’organisation de mon baudrier n’en est que plus clair. Les anges se manipulent bien aussi avec des gants ; le mousqueton taille L côté clippage et quand même bien plus aisée à manier que celui des petites tailles. Bref, c’est top, avec un gros bémol, son prix !!!
MOUSQUETON À VIS BLACK DIAMONDlégerTrès bien adaptésJe prends les mêmes. Attention, les plus léger sont souvent petits, ne conviennent pas à certaines manips (passer dans la poulie bloqueur petzl par exemple)
SAC À MAGNÉSIE LE YÉTI  J’achèterai le cocoon clic clac de chez BEAL : en plus des avantages de mon sac à pof, il a une fermeture plus simple et hermétique que le serrage avec cordon.
CASQUE ESCALADEMétéor 3PETZLPoids : on l’oublie complétement Stabilité : il a l’énorme avantage de ne pas se balader tout autour du crâne => le soutien derrière la nuque est très efficace ConfortTrès bien adaptéJe prends le même sans aucun doute : je ne demande rien de plus à un casque, et il me fait oublier l’Elios de chez Petzl qui était vraiment très moyen pour la grimpe (cf compte rendu maroc taghia)
CORDELETTE 5 MM  RASRien A SignalerRAS
FICELOU  RASRien A SignalerRAS
COUTEAU PETZLRASRien A SignalerRAS

Équipement utilisé lors du séjour grimpe dans les Aravis

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BASKETSpeed crossSALOMONLe voyage/tourisme : extrêmement légères, confortables ce sont des pantoufles de ville ! le laçage rapide est aisé et pratique dans les transports (avions, bus, …). Le tissu très fin est aussi intéressant, si les chaussures sont mouillées rapidement, elle sèche extrêmement rapidement, beaucoup plus que des chaussures classiques (et quand on prend une pluie d’orage ou que l’on marche dans une flaque, elles seraient les deux quasiment aussi humides de toute façon). – escalade en grande voie : où l‘on se trimballe assez de poids au baudrier pour ne pas s’en rajouter avec les chaussures. Je gagne 700g par rapport au poids d’une paire de chaussures d’approche classique (speed cross : 290 g en 42 et mon ancien modèle pour les approches, les merrel chameleon 3 : 1040 g en 43). Et l’accroche est bien suffisante (ce sont des chaussures de trail)Très bien adaptésVraiment top, je les garde : évidemment, cela s’use un peu plus vite que des chaussures d’approches 2 fois plus lourdes, mais on ne peut pas avoir le beurre et l’argent du beurre !
LUNETTES DE SOLEILspectronJULBOBon maintient au visage (fin) Protection 4Trop sombre, préférer verres photochromique.Ce serait à refaire, je me renseignerais sur les lunettes en verre photochromiques : la protection 4 est évidemment une garantie lorsque l’on évolue sur la neige toute la journée, mais dans des situations moins lumineuses, c’est un peu trop sombre.

Vêtements utilisés lors du séjour grimpe dans les Aravis

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T SHIRTLaine mérinos 260ICE BREAKERTrès bon apport de chaleur – Léger, confortable, bien taillé pour les hommes fins : on l’oublie complètement, même en grimpant – 1 détail : l’encoche pour placer le pouce dans la manche => mine de rien, quand il fait frais, ça couvre un peu plus de surface et ferme franchement les écoutilles : efficaceTrès bien adaptésJe le garde, sans aucun doute. En France, je l’utilise à toutes les sauces : salle, couenne grande voie, ski… Il a sa place partout. J’ai payé un peu cher mais je ne regrette pas. Le prix reste excessif tout de même…
PANTALON DÉCATHLONRASRien A SignalerRAS
T SHIRT TECHNIQUECapilene 2 lightweigtPATAGONIAconfortable (élasthanne)  léger – sèche très viteTrès bien adaptésMalgré un prix assez élevé, il se fait vraiment oublier : un très bon compagnon pour les sports d’extérieurs.

Vêtements chauds utilisés lors du séjour grimpe dans les Aravis

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MICRO POLAIRER1PATAGONIAapport de chaleur correct – très confortable (membrane  intérieur doux) – assez bien taillée, bien que le diamètre des manches soit un peu trop important, je flotte un peu (pour moi, mais je suis fin …)Très bien adaptésJe la garde, sans aucun doute. En France, je l’utilise à toutes les sauces : salle, couenne grande voie, ski… Elle a sa place partout. J’ai payé un peu cher mais je ne regrette pas.
DOUDOUNEDown sweater sans manchesPATAGONIA bon apport de chaleur pour un poids et volume très correct – pas de gêne en actif, elle se fait complétement oublier.Très bien adaptésJe la garde : j’ai fait ici un très bon achat, extrêmement polyvalent, je l’utilise à toutes les sauces : ski, alpinisme, escalade et tout simplement chez moi. Top.
VESTELimHAGLÖFSPoids ! Volume de rangementTrès bien adaptésJe reprends la même : cette veste je l’ai achetée dans un souci de gain de poids/volume pour l’utilisation grande voie, alpinisme estival et ski de randonnée à la journée. Dans ces utilisations-là, elle est parfaite. Par contre en raid à ski, en cascade … je prends ma stratosphere (The north face) qui a une protection quand même bien supérieure et est bien plus solide dans le temps je pense (je n’ai la Haglöfs que depuis deux grosses années).

Accessoires de bivouac utilisés lors du séjour grimpe dans les Aravis

CATÉGORIEMODÈLEMARQUEPOURQUOI AVOIR FAIT CE CHOIX LORS DE L’ACHATCE CHOIX A-T-IL RÉPONDU AUX BESOINS DE LA SORTIESI C’ÉTAIT À REFAIRE
POPOTTEQuick 2 systemMSR système très efficace pour égoutter les pâtes !! – la poignée est très sécurisante (pas besoin de serrer la poignée comme un fou pour que sa tienne, surtout quand on a 2 kg d’eau et de pâtes dans la casserole !) – la bande caoutchouc des mugs : isole le chaud du froid (la soupe n’est pas froide au bout de quelques minutes), et le froid du chaud (ça ne brûle pas les mains ) – le volume de la grande casserole (pour le rangement) est bien optimisé. – Bien que rajoutant du poids (mais on peut toujours l’enlever si on veut), la deuxième casserole est pratique si on veut manger les pâtes en même temps que l’accompagnement (s’il y en a ! ça commence à devenir franchement confort quand on commence à parler d’accompagnement)ParfaitPeut-être pas la plus légère, mais tellement pratique. Je reprendrai la même.
RÉCHAUDPocket rocketMSRtrès compact léger Puissant autonomie très correctTout à fait adaptéToujours au top les produits MSR : attention, pour des voyages à l’étranger, un réchaud à essence sera certainement plus adapté, car les cartouches de gaz MSR ne se trouvent pas partout.

Sac de couchage utilisé lors du séjour grimpe dans les Aravis

CATÉGORIEMODÈLEMARQUEPOURQUOI AVOIR FAIT CE CHOIX LORS DE L’ACHATCE CHOIX A-T-IL RÉPONDU AUX BESOINS DE LA SORTIESI C’ÉTAIT À REFAIRE
SAC DE COUCHAGEShocking blueVALANDRÉchaleur, on est au chaud, il n’y a pas de doute. Assez compressible Fiabilité (avérée : il n’a pas bougé depuis 5 ans, pas une plume ne s’est échappée)Très bien adapréUn sac de couchage que j’utilise bien souvent : on pourrait croire, avec ses températures de confort, qu’il ne serait pas polyvalent. Mais après une bonne journée de grimpe, de ski ou de rando, la fatigue nous fait apprécier cette valeur sûre dont l’apport de chaleur ne vous fera pas défaut. C’est un très bon achat.

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