Jeanne Fauquenot, du blog Histoire de voyage, nous partage son expérience de 81 jours de randonnée sur le sentier des douaniers GR34 en Bretagne
Informations pour préparer le sentier des douaniers GR34
Date :
Du 15 juin au 4 septembre 2020
Quand Partir sur le sentier des douaniers GR34:
Je ne saurais conseiller de partir sur ce chemin hors saison estivale, tout du moins, pour du long cours. Sans cela, le sentier est accessible toute l’année.
Lieu :
Pays : France.
Région : Bretagne.
Départements : Ille-et-Vilaine (35) / Cotes d’Armor (22) / Finisterre (29) / Morbihan (56) et Loire Atlantique (44).
Comment s’y rendre :
Pour aller jusqu’au mont St Michel, je suis partie de Paris.
J’y ai pris un train jusqu’à Villedieu les Poeles (3h), puis un bus jusqu’au parking du mont St Michel (1h), pour finir par une navette jusqu’à l’entrée du mont St Michel (10 minutes). Il faut compter une petite trentaine d’euros pour cet aller simple.
Participants :
Moi, Jeanne Fauquenot, 30 ans, historienne de l’art, baroudeuse, sportive et passionnée de randonnée (depuis une petite année). Suite à ma première expérience de randonnée au long-cours sur les chemins de compostelle, l’année passée, je souhaite réitérer l’expérience pour être bien certaine que cela me rend éperdument heureuse. Je vous laisse découvrir la suite.
Ou dormir préciser le pays ou la région :
Ces 81 jours de marche ont été ponctués par un grand nombre de nuits en camping et en bivouac. J’ai aussi eu la chance de dormir chez l’habitant et/ou de planter ma tente dans leur jardin.
Sur 12 semaines de randonnée, je me suis aussi octroyé quelques nuits en dur : auberges de jeunesse, gîtes ruraux, Airbnb, histoire de récupérer.
Mais revenons sur les lieux de repos quotidien.
Mes nuits sous tente
Après une première expérience sans matériel de camping, je souhaitais vraiment essayer d’être le plus autonome possible. C’est ainsi que je suis partie avec ma tente, pour la première fois, sur ce sentier de grande randonnée. Qui plus est, il faut bien avouer que c’est beaucoup plus économique. Et sur un cheminement au long-cours, on ne peut pas se permettre de dépenser sans compter.
En camping
Lorsque j’étais accompagnée, j’ai beaucoup fréquenté les campings. Ce sont des endroits fort sympathiques où vous pouvez poser votre tente pour pas trop cher et partager votre emplacement avec d’autres randonneurs pour réduire d’autant plus les coûts. Il vous est possible d’y prendre une douche et de recharger votre téléphone. Plutôt pratique en itinérance.
Dans certains campings, vous trouverez une petite épicerie ou un food truck en soirée. Mais pour d’autres, rien, pas même un café dans les environs. Je vous conseille de vous renseigner quand vous appelez pour réserver, par exemple.
Il existe des campings publics, souvent, peu cher. Autour de 6 euros la nuit. Et des campings privés, avec tout plein d’étoiles et de services, souvent, bien plus onéreux ; entre 12-15 euros la nuit, mais ça peut monter jusqu’à 40 euros, sachez-le.
Tout au long du chemin, vous trouverez de nombreux campings. Ils ponctuent les côtes bretonnes. Ils sont donc faciles d’accès pour nous autres randonneurs. Tous les campings ont d’ailleurs une entrée pour les véhicules (sur route) et une entrée pour les piétons (sur sentier ou plage). Pensez-y. En fin de journée, ça fait économiser de précieux mètres.
Comment bien choisir sa tente ? Retrouvez nos conseils.
Chez l’habitant
La Bretagne est connue pour la gentillesse de ses habitants et c’est vrai. Je n’ai pas dormi tous les soirs (loin de là) chez des bretons, mais j’ai tout de même passé quelques nuits sur le terrain de personnes séjournant dans le coin ou même chez eux. C’était très chouette.
ou en bivouac
J’ai aussi beaucoup bivouaqué. C’est-à-dire posé ma tente, à la nuit tombant, dans la nature.
Pour ma part, c’est plutôt dans les bois pour ne pas être à la vue de tous. Ce qui permet d’être à l’abri du vent, de la pluie et de la rosée matinale.
Et c’est sous tente, car l’humidité ambiante bretonne réduit tout espoir d’être sec le matin si l’on n’est pas un minimum protégé.
sinon dans des hébergements en dur
Il y a aussi de nombreux hébergements en durs, mais j’avoue en avoir très peu fréquenté. Qui plus est, ils se trouvent, généralement, hors du sentier. Cependant, les hébergeurs proposent régulièrement de venir vous chercher. Bien que ça ne soit pas le chemin de St Jacques de Compostelle, l’offre d’hébergements n’est pas en reste.
Où se restaurer/où se réapprovisionner sur le sentier des douaniers GR34:
Sur ce GR34, il y a régulièrement des villages et donc de petites épiceries, des boulangeries, des restaurants et des cafés/bars. Sans oublier les merveilleux petits marchés que vous trouverez tout au long de vos pérégrinations…
Vous ne craignez donc pas de mourir de faim. Mais suivant les étapes que vous faites, vous pouvez arriver à la fermeture de ceux-ci et vous retrouver un peu ennuyé.
Bien que fréquenté ponctuellement, c’est un chemin presque vierge de marcheurs au long-cours. Il y a donc peu d’infrastructures pour nous, marcheurs itinérants.
De ce fait, je vous conseille d’avoir un minimum de nourriture pour vous restaurer, sur 2 jours, histoire d’éviter tout soucis.
Sinon, les villes ne sont jamais vraiment très loin. En un coup de stop, vous pouvez être dans un supermarché ou dans une ville. Mais cela vous fait quitter le sentier.
Office du tourisme :
Dans chaque ville moyenne, vous aurez un office de tourisme, tous les énumérer serait terrible. Je vous laisse donc vous y référer en arrivant en ville, c’est la meilleure des solutions lorsque l’on marche en itinérance.
Caractéristiques de la Bretagne :
Lorsque l’on pense côtes bretonnes, on imagine plages, sable et étendues plates.
Détrompez-vous. De nombreuses portions sont ponctuées de falaises.
Il est tout à fait possible de faire un dénivelé positif de 1000 mètres en une journée sans vraiment s’en rendre compte (hormis les courbatures le lendemain matin évidemment).
Je ne vais pas vous décevoir, il y a aussi de grandes étendues de sable fin. Mais ce sentier reste sportif plus qu’il n’y parait.
Quoi d’autre dans les environs :
En plus de nous faire découvrir des côtes extraordinaires. Cette région recèle d’un merveilleux patrimoine historique et culinaire.
Découvrez aussi le patrimoine outdoor de la Bretagne :
- 71 jours de randonnée sur le sentiers des douaniers
- Découvrir belle ile en mer en Kayak de mer .
- L’archipel des glénans et tour de l’île d’Houat en kayak de mer
- Grimpe en Bretagne
- Découvrir la Bretagne en vélo
- Initiation à voile dans le golfe du Morbihan
- La Bretagne à la voile
- 3 jours d’itinérance en kayak sur la chère
Bibliographie :
Pour s’informer sur ce sentier, il y a les topoguides de la Fédération Française de Randonnée. Ils sont plus ou moins mis à jour, mais ils ont l’intérêt de proposer le tracé sur une carte IGN et c’est assez pratique par moment.
Il existe aussi un livre édité par une maison bretonne. Les chemins du Tro Breizh. Je n’ai consulté que très succinctement cet ouvrage, mais il semble assez complet.
Lien Internet :
GR34 le plus maritime des sentiers de grande randonnée : il y a peu d’informations concernant ce chemin. Le plus sure étant de se référer au site de la Fédération Française de Randonnée qui a très légèrement le monopole de ce type de recherche.
GR34 le sentier des douaniers : le site de la région peut être utile aussi.
Le site de visiorando : c’est une initiative portée par un breton me semble-t-il. Les informations s’y trouvant ne sont pas inintéressantes.
81 jours de marche, entre le mont St Michel et St Nazaire, sur le sentier des douaniers GR34.
Le projet de randonner sur le sentier des douaniers
Partie du Mont Saint Michel le 15 juin 2020, pour la réouverture de l’abbaye ; je découvre ce bijou d’architecture et d’histoire avant de me lancer sur le GR 34. Le fameux sentier des douaniers.
Cet itinéraire longe l’intégralité de la côte bretonne. Au programme, 2 000 kilomètres de falaises, de plages, de villages et de rencontres pour découvrir, à pied, cette belle région.
Le challenge va de pair avec mon tempérament et je décide de partir en autonomie complète.
Tente, réchaud et affaires de pluie viennent alourdir mon barda.
Mais pour une expérience d’autant plus extraordinaire.
Le départ
Je pars donc, seule, équipée d’un sac bien plus lourd qu’à l’accoutumée. On ne peut pas dire que j’étais tout à fait à l’aise. Bien qu’ayant déjà randonné durant 10 semaines, je me rends compte que ça va être une toute autre aventure.
Après tout, c’est aussi ça la magie de la randonnée. Mais je ne peux cacher mon appréhension face au bivouac, à l’autonomie et à la pluie qui s’invite dès les premières heures de marche.
Il faut bien avouer qu’il y a bien moins d’hébergements et de points de ravitaillement que sur mon premier cheminement. Toutes mes habitudes et certitudes s’effondrent.
Où trouver à manger ? À quelle fréquence ? Comment vais-je m’organiser ? Combien de kilomètres vais-je être capable de faire avec un tel sac ?
Evidemment, pour faciliter le tout, mes vieilles douleurs se réveillent. Genoux, hanche, dos, mais surtout ce satané tendon qui s’est manifesté en Nouvelle-Zélande et qui ne me quitte plus depuis… De ce fait, je fais une petite vingtaine de kilomètres par jour et ça me pèse.
Mais, je m’accroche, non sans peine. Et ça en vaut la peine.
Le bivouac signe de liberté
Oser poser sa tente dans le jardin d’un habitant à fort la latte.
Après 15 jours, les douleurs du début disparaissent.
Après un mois, je me sens libérée du poids du sac. Je peux enfin faire de belles étapes, 30 km par jour de moyenne.
Je ressens le besoin de marcher, pour voir des paysages, pour découvrir de nouveaux endroits, et surtout pour être fatiguée le soir en me couchant.
À partir de là, ça ne sera plus que du bonus. J’ai tout loisir de penser à moi, à mes envies, à mes besoins et au futur…
Je ne fuis pas, j’expérimente. Suite à ma première expérience de marche au long-cours, je ressentais le besoin de repartir, de marcher, de me retrouver seule avec la nature, avec moi-même, avec la plénitude de la vie en itinérance.
Mais en mieux, l’autonomie me permet de m’arrêter quand je le veux, de bouquiner où je le souhaite et d’écrire lorsque le moment si prêt. Quelle liberté !
Partager cette expérience du GR34
Maintenant que je suis à l’aise avec cette activité physique, avec mon « logement », avec moi-même. Je me sens tout à fait prête de la partager.
Je propose donc à certaines personnes de ma famille et à quelques amis de marcher en ma compagnie.
Pourquoi ne pas partager avec ses proches une aventure si belle ?
J’ai la chance de passer un mois avec deux de mes cousines et un ami. La promiscuité et le partage d’une telle expérience ne rend pas l’aventure plus facile. Mais d’autant plus belle.
Les petites galères
2235 km, 12 semaines de marche, 81 jours de randonnée et aucun souci… Le rêve.
Et bien non, ce n’est pas possible. En tout cas, pas pour moi ; pas lors de ce second opus de mes envies de randonnées au long-cours.
Mais c’est ce qui rend l’aventure magique, les petits soucis à résoudre, les problèmes à démêler… Et puis face à cela, on se rend compte que l’on est capable, que l’on règlera cela et que tout ira bien après tout.
J’ai donc eu quelques petits soucis de ravitaillement qui me feront picorer mes réserves d’urgence (par chance il m’en restait). Des problèmes de tendon douloureux qui me feront me poser des questions quant à la poursuite de ce projet. Des soucis d’hébergements qui me feront bivouaquer au milieu d’une ville. Un gros coup de fatigue qui m’étourdit quelques heures ; avant de disparaître lorsque je me rends compte que j’ai oublié de me nourrir ces 3 derniers jours et que je prends le temps de me sustenter.
Un coucher de soleil extraordinaire sur la baie des trépassés, alors que je bivouaque chez l’habitant et que je n’ai rien manger depuis 2 jours.
Mais toutes ces petites mésaventures ne m’ont jamais réellement dérouté et je repars, à chaque fois, plus motivée et heureuse de cette chance qu’il m’est donnée de vivre.
Marcher seule sur le sentier des douaniers
La première question que l’on me pose lorsque je parle de cette aventure, c’est : « Mais tu es partie seule ? ». Et bien oui !
Impossible traversée à la nage de Plouescat. Seule, on fait d’autant plus attention aux dangers.
Nous passons notre vie en société, à partager des moments, à vivre des moments accompagnés. Et, de temps en temps, je ressens le besoin de faire le point sur moi. Et rien que sur moi.
Le cheminement seul a de cela de positif. Il me permet de me retrouver.
Il faut bien avouer que j’ai tendance à me « perdre » lorsque je suis accompagnée.
Mais ça n’empêche en rien de profiter des petits plaisirs de l’océan par moment, à Trévignon.
La solitude dans l’effort, dans la vie et dans mon organisation me permet de découvrir une liberté d’action sans précédent.
Certes, je suis plus exposée aux « dangers » de par cette solitude, mais je suis heureuse et je ne me sens pas menacée pour autant (bien que je dormant régulièrement, seule, dans les bois).
La seconde question est : « Mais tu dors seule ? Sous ta tente ? Dans les bois ? ». De nouveau, oui.
Ma condition de femme ne fait pas de moi quelqu’un de plus fragile. Bien au contraire.
Bivouaquer ne m’a posé aucun problème. Tout autant que marcher seule.
J’ai une force de caractère qui fait de moi une personne parfaitement avisée pour le long cours. Mon autonomie, ma persévérance et mon endurance m’ont déjà permis de terminer deux cheminements de plus de 2000 kilomètres à pied.
Je suis donc une femme, je marche, je mange et je dors seule.
Sans aucun souci.
Les rencontres sur le sentier des douaniers GR34
Et puis je ne suis pas tant seule que cela.
Ce sentier n’est que peu emprunté, mais j’y fais tout de même de belles rencontres.
Des personnes à la journée avec qui je partage quelques minutes de discussion. Des randonneurs à la semaine avec qui nous cheminerons jusqu’à la fin de la presqu’île de Crozon. Et aussi des marcheurs au long-cours avec qui je digresse quelque temps. Des aventuriers sur le GR avec qui je refais le monde pendant plusieurs jours.
Mais aussi des bretons m’ouvrant leurs maisons et partageant leur repas en ces temps de Covid19. Des savoyards de passage me prodiguant conseils et bonnes adresses. Des habitants me donnant de l’eau, de la nourriture ou me proposant un bout de jardin pour planter ma tente pour la nuit.
Je ne pourrais remercier, toutes ces personnes, d’avoir rendu cette expérience hors du commun.
Les paysages du sentier des douaniers GR34
Mais la randonnée, c’est avant tout ; un marcheur au milieu de la nature non ?
Je peux vous assurez que vous serez servis en Bretagne.
Les tableaux naturels sont, tout bonnement, merveilleux.
Que d’émotions en découvrant tous ces paysages au détour d’un virage, d’une montée ou d’une longue journée de marche.
Que de gratitude face à une telle chance.
L’Ille et Vilaine, les Côtes d’Armor, le Finistère, le Morbihan et la Loire-Atlantique m’ont émerveillé de leurs 2235 kilomètres de chemin (j’y ai rajouté quelques îles et quelques détours bien évidemment).
Le sentier des douaniers
Armée de mon sac à dos, de mon duvet et de ma tente, j’ai sillonné la Bretagne pendant 81 jours.
J’ai marché tantôt accompagnée, tantôt seule. J’ai dormi dans des auberges, des campings et en bivouac.
Et j’ai aussi mangé des noodles tièdes comme dans de bons restos. J’ai pique-niqué en haut de falaises sous le soleil et au bord de canaux sous la pluie. J’ai bu du café lyophilisé sur une aire de camping-car et de l’italien encore fumant face à la mer.
Je ne me suis pas douchée pendant des jours et j’ai dormi dans une chambre de princesse chez un ami d’enfance. Je me suis baignée dans des ports vides et sur des plages merveilleuses où les touristes affluaient en nombre.
J’ai rechargé mon téléphone dans des bars.
J’ai essuyé tempête et orage. Et vu la Bretagne fâchée et rayonnante.
Bref, j’ai profité.
Pour moi, la randonnée c’est avant tout du plaisir, du partage, de la découverte et de bons moments. Voilà comment je me retrouve d’un extrême à l’autre, si simplement.
Mes conseils pour réaliser le sentier des douaniers GR34
Mon unique conseil est de vous lancer.
Quel que soit votre sexe, votre âge et vos capacités physiques. La randonnée est faite pour tous ; il suffit de s’écouter et des créer des étapes en conséquence.
Randonner, c’est prendre le temps, c’est profiter, c’est découvrir un lieu à un rythme plus humain. Marcher, c’est expérimenter des paysages et des rencontres sous une autre forme.
Conclusion sur la réalisation du sentier des douaniers GR34 en Bretagne
Le sentier des douaniers, c’est une grande diversité de paysages, peu de randonneurs et 4 saisons dans une journée.
La Bretagne, c’est une multitude de panoramas à couper le souffle, une gastronomie du tonnerre et des habitants merveilleux.
Qu’est-ce qui peut, dès à présent, vous retenir d’aller marcher sur ce chemin ?
Je ne peux que vous conseiller de faire ce sentier dans son intégralité. Tout d’abord, parce qu’il donne une vue d’ensemble de la Bretagne, de ses espaces naturels, de sa diversité et de sa beauté.
Qui plus est, certains moments sont moins drôles que d’autres, moins beaux, moins spectaculaires. Mais les faisant rentrer dans un tout, ça rend d’autant plus savoureux les moments hors du temps, époustouflants et inimaginables.
Grâce au long cours, grâce à la randonnée et grâce à la Bretagne, je me suis découverte un peu plus. Et je ne saurais comment remercier mon destin de m’avoir mis sur ce chemin.
Sans oublier, que la Bretagne, c’est une histoire extraordinaire, ponctuée de combats (plus ou moins récents), d’un patrimoine religieux extraordinaire (églises, abbaye, calvaires etc.) et de phares.
C’est pourquoi je partage cette aventure. Ce sentier des douaniers mérite d’être connu dans sa globalité.
Le sentier des douaniers ou GR34 en résumé
- 81 jours de marche
- 2235 kilomètres parcourus
- 1 paire de chaussures
- 12 kg de moyenne sur le dos
- 50 belles rencontres (à la louche)
- 8776 photos
- 7 lessives
- 100 millimètres de pluie
- 3,5 jours de repos
- 10 000 bonjours sur le chemin
- 1 coup de soleil sur le nez
- 75% de temps ensoleillé
- 5 livres lus
- 2,5 kg perdus
- 1 000 000 de mercis et une liberté à toute épreuve.
Si l’aventure vous a plu, il risque d’y en avoir d’autres, n’hésitez pas à me suivre sur mon blog et mon compte instagram
Matériel utilisé sur le sentier des douaniers GR34
Après une première expérience sur les chemins de Compostelle, dormant de gîte en gîte et voyageant légère (avec un sac de 7 kg).
J’ai eu l’envie de me confronter à plus d’autonomie, plus de liberté, mais aussi, plus de poids dans le sac (environ 13 kg).
Je vous mets dans cette liste les informations importantes. C’est-à-dire que la marque de ma culotte ou le contenu de ma trousse de toilette n’y apparaîtront pas. Mais si vous avez des questions, n’hésitez pas à poser vos questions en commentaire.
Le portage sur le sentier des douaniers
CATEGORIE | NOM DU MODELE | MARQUE | POURQUOI AVOIR FAIT LE CHOIX DE CE MODELE DE DEPART | EST-CE QUE CE CHOIX A REPONDU A CETTE EXPERIENCE SUR LE SENTIER DES DOUANIERS | SI CETAIT A REFAIRE |
---|---|---|---|---|---|
SAC | LUMINA 60 | OSPREY | Le poids | Ce sac est très confortable jusquà 13kg. Ensuite, il se déséquilibre et est beaucoup moins agréable. Mais ce fut un très bon choix. | Je regarderai sil existe dautre sac ultra léger avec une capacité de portable un tout petit peu plus importante. Sinon je reprendrais celui-ci. |
PROTECTION DE SAC | Pack Cover | ZPACKS | Le poids | Lélastique a rendu lâme à mi-chemin. Ce qui est fort dommageable. | Je reprendrais cette protection et ferais plus attention à lélastique. |
SACS ETANCHES | Sac Dry Ultra Ligh | SEA TO SUMMIT | Le poids et létanchéité | Cétait top. | Jen prendrais un de plus pour la nourriture. |
PETITE POCHETTE ETANCHE | Stick-on Key Zip Pouch | ZPACKS | Le poids et létanchéité | Très bien. | Peut-être prendrais-je celle sans les sangles, car je ne lai pas accroché au sac. |
Matériel de camping pour réaliser le GR34
CATEGORIE | NOM DU MODELE | MARQUE | POURQUOI AVOIR FAIT LE CHOIX DE CE MODELE DE DEPART | EST-CE QUE CE CHOIX A REPONDU A CETTE EXPERIENCE SUR LE SENTIER DES DOUANIERS | SI CETAIT A REFAIRE |
---|---|---|---|---|---|
TENTE | Duplex | ZPACKS | Le poids | Tout bonnement parfaite. Légère, facile à monter, robuste bien que très fine. | Je ferais exactement pareil. Cette tente est au top. |
MATELAS | Neoair Xlite | THERMAREST | Le poids et lépaisseur | Il est légèrement bruyant lorsque lon bouge. Mais parfait sans cela. | Sil en existe un plus isolant de lhumidité et du froid, jen changerai peut-être. Mais très bon matériel. |
SAC DE COUCHAGE | Mirage 3/4 | VALLANDRE | -5 degrés en extrême | La plume prend rapidement lhumidité. Il est donc rapidement moins chaud. Ça ma posé un problème sur la dernière semaine. | Je regarderai le synthétique car les plumes se sont rapidement « collées » entre elles. La qualité thermique était de moins en moins au rendez-vous. |
Pour cuisiner sur le sentier des douaniers
CATEGORIE | NOM DU MODELE | MARQUE | POURQUOI AVOIR FAIT LE CHOIX DE CE MODELE DE DEPART | EST-CE QUE CE CHOIX A REPONDU A CETTE EXPERIENCE SUR LE SENTIER DES DOUANIERS | SI CETAIT A REFAIRE |
---|---|---|---|---|---|
COUTEAU | LAGIOLE | Légèreté et finesse | Parfait. | Je ne changerai rien. | |
FOURCHETTE et CUILLERE | KEITH TITANIUM | Légèreté et finesse | Parfait. | Je ne changerai rien. | |
CAMEL BAG | OSPREY | Contenance 2L | Top. | Je ne changerai rien. | |
POPOTTE | Cuiseur multifonction titane 900ml | KEITH TITANIUM | Solidité, couvercle tenu. | Vraiment bien. | Peut-être en prendrais-je une plus grande. Mais rien de certain. |
PARE VENT | Pare-vent pliable | MSR | Le poids | Pas du tout dintérêt. | Je ne le reprendrais absolument pas. |
RECHAUD | Crux | OPTIMUS | La taille et le poids | Au top. | Manque légèrement de stabilité. Mais cest le top. |
les vêtements utilisés sur le GR34 en Bretagne
CATEGORIE | NOM DU MODELE | MARQUE | POURQUOI AVOIR FAIT LE CHOIX DE CE MODELE DE DEPART | EST-CE QUE CE CHOIX A REPONDU A CETTE EXPERIENCE SUR LE SENTIER DES DOUANIERS | SI CETAIT A REFAIRE |
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DOUDOUNE | Cirrus | YETI | Poids et chaleur | Parfaite. | Je repars avec demain sans hésiter. |
SOFT SHELL | MARMOT | Prix | Pas très cher, elle coupe le vent, mais nest absolument pas chaude. | Elle fait parfaitement le travail que jattends delle. | |
PANTALON DE MARCHE | MH 500 | DECATHLON | Sa finesse | Il est très fin, pas très résistant, mais pour le moment, je nai pas vraiment trouvé chaussure à mon pied. | Pas assez résistant. Après 2000km, il ne faut pas espérer le remettre. |
T-SHIRT (x2) | Laine de mérinos | ICEBREAKER | La laine de mérinos | Parfait. Plusieurs jours sans les laver, peu dodeurs, le top. | Juste géniaux. Dun point de vue purement technique, le second est de lordre du confort. |
T-SHIRT MANCHE LONGUE | Laine de mérinos | ICEBREAKER | La laine de mérinos | Chaud, fin et léger. Le top. | Le top. Je prendrais un sous-pantalon de la même marque en plus (pour la nuit). |
SOUS VETEMENTS | Culottes sans coutures (x2) / brassière de sport (x2) / un maillot de bain | Rien à ajouter. | Une brassière en trop, sinon top. | ||
CAPE DE PLUIE | Randonnée respire | VERTICAL | Le poids et létanchéité | Au top. | Ça reste une cape de pluie, donc par fort vent, cest la galère. Mais louverture frontale est top. |
PANTALON DE PLUIE | TREK 900 | DECATHLON | Sa couleur | Il nest pas dingue dingue. | Mouillée pour mouillée, je ne le reprendrais pas. |
GUETRES DE PLUIE | Le besoin quand jétais sous la pluie en Espagne. | Protège de leau qui rentre dans les chaussures pendant un temps. Mais nempêche pas le pantalon dêtre trempé. | Jen prendrai de plus petite car cest trop lourd pour le peu dutilisation. | ||
CHAUSSURES | Vent Lady | BESTRAD | Poids et largeur | Parfaite. | Découverte lors de mon premier périple, je ne les quitte plus. |
CHAUSSURES APRES MARCHE | CROCS | Le poids | Légères et confortable. | Cest le top, on peut mettre des chaussettes dedans si on a froid. Par contre, cest un peu encombrant, mais rien de bien grave. Je repartirai avec pour sure. | |
CHAUSSETTES | ICEBREAKER et COMPRESSPORT | Chaussettes de randonnée (x2) / chaussettes normale (x2) / chaussettes de récupération (x1) | Ma méthode anti-ampoules, une paire de chaussettes normale (basse) et une paire de chaussettes de rando. | Cest le top. Et les chaussettes de récupération pour le soir. Je ne changerai rien. | |
TOUR DE COU | Un léger | BUFF | Le poids | Top. | Au top. Peut-être en prendrais-je un second plus épais si jallais dans un endroit plus froid. |
Autres accessoires pour cette randonnée en Bretagne
CATEGORIE | NOM DU MODELE | MARQUE | POURQUOI AVOIR FAIT LE CHOIX DE CE MODELE DE DEPART | EST-CE QUE CE CHOIX A REPONDU A CETTE EXPERIENCE SUR LE SENTIER DES DOUANIERS | SI CETAIT A REFAIRE |
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BATONS DE RANDONNEE | Distance FLZ Carbon | BLACK DIMOND | Légèreté, robustesse. | Top de chez top. | Parfait, mais le sel les empêche de se refermer. |
SERVIETTE | Microfibre | DECATHLON | Le poids | Parfaite. | Si on ne la lave pas régulièrement (2 fois par mois), elle sent vraiment pas très bon. Mais cest le jeu. |
POWERBANK | PowerBank 10000mAh 2-Etanche | NOVOO | Etanchéité | Un peu lourde pour moins de 2 recharges. | Je me tournerai vers une batterie externe plus puissante ou munit de panneaux solaires dépliants. |
LUNETTES DE SOLEIL | Polarisante | / | Le poids | Légère et confortable. | Le top, mais je ne me souviens plus de la marque. |
LAMPRE FRONTALE | Lampe frontale Actik 350 | PETZEL | Performance lumineuse | Parfaite. | Jen ai peu eu besoin, mais très bien. |
SCOTCH et CORDELLETTE | Multi-usage / pas trop épaisse la cordelette | CHATERTON / lambda | Adhérence sur tous support / relativement longue. | Très bien, même si il faut du matériel spécifique pour la tente et le matelas gonflable. Quant à la corde, cest très pratique. | Jen prendrais plus (que jentoure autour de mes bâtons de randonnée) / Il en faut au moins 5m, histoire de pouvoir laccrocher entre 2 arbres. Pratique en différentes occasions. |
BOMBE AU POIVRE | / | / | Par soucis de sécurité | On ne sait jamais, donc jai toujours une bombe au poivre. | Je ne lai cependant jamais utilisée. |
COUVERTURE DE SURVIE | / | Marque lambda | Je ne partirai jamais sans couverture de survie | Elle fait son travail. | Jen ai toujours une avec moi. |
NECESSAIRE A COUTURE | / | Fait par mes soins (plus pince à épiler, lime à ongles et pince à tique) | Je ne partirai jamais sans | Parfait et très utile. | Je pars toujours avec, cest toujours très utile. |
LOISIRS | / | Livre, topoguide, carnet et stylo | Jamais sans mon carnet et mon stylo | Au top. | Je prendrai peut-être une liseuse car je me suis sentie un peu limitée en lecture. |
MASQUE | Jetable ou non | / | Obligation légale | Par obligation, je conseille le non jetable pas soucis décologie. | Après le plus simple est den avoir 2-3, histoire den mettre dans les endroits où on serait le plus à même de les trouver facilement en randonnant (car cest obligatoire lorsque lon passe dans un marché, un centre-ville, un bar). |
Ne pas oublier
- Un drap de soie (c’est super pratique et ça permet de ne pas trop salir le sac de couchage),
- Un short de rando léger et court,
- Un sous-pantalon en mérinos,
- Un sweat en plus si il fait vraiment froid,
- Des gants,
- Un bonnet,
- Des sachets en tissu pour les courses,
- Une petite lingette pour éponger l’intérieur de la tente,
- Un sac Sea to summit pour la nourriture (au lieu de mon sac en plastique),
- Peut-être une batterie externe avec petits panneaux solaires dépliants,
- Une liseuse plutôt qu’un bouquin,
- Une balise GPS et une montre connectée,
- Des toutes petites guêtres de pluie.
3 commentaires
Bonjour
Super et très inspirante votre randonnée Bretonne
De magnifique paysage, beaucoup d’iode et des sentiers variés …
Je m’interroge sur le fait de la réaliser hors saison estivale : Avril-juin ou Sept-Nov ?
Je pense que je vais randonner vers le mont Saint Michel, j’hésitais de partir de Beauvais vers Rouen … , de Nantes en traversant la Bretagne et une troisième option celle que vous avez réalisée
Et super le détail du contenu du sac …
Je termine Compostelle à partir de Burgos cette automne si possible et j’aimerais partir en Avril 22 vers le Mont
Belle journée Philippe 😎
Bonjour,
D’abord bravo pour votre périple. Jamais facile… surtout à se décider et merci de mettre tous ces informations à dispositions.
J’envisage en 2023 de réaliser le même parcours que vous. J’hésite encore sur la période. J’avais prévu mai, juin et juqu’au 15 juillet. Si vous avez un conseil, pour la période ou pour autres choses, je suis preneur. Je me permettrai surement de vous recontacter si cela ne vous dérange pas.
Jean Pierre.
Je mets ci-dessous mon site internet. Je possède également une chaine Youtube que je viens tout juste de créer consacré à l’image et à l’écriture.
Pour y accèder : http://www.youtube.com/@jprecritsimages
Bonjour Jean-Pierre
N’oubliez pas de faire un lien sur votre site internet vers Expérience Outdoor 😉