Les Lofoten en Norvège vues d’en haut

par Expérience Outdoor
Escalade aux Lofoten

Romain Thiery nous partage les spots d’escalade dans les Lofoten réalisés durant son ascension grimpe en Norvège et ses avis sur le matos de d’escalade.

Escalade aux Lofoten

Information pour préparer un séjour escalade dans les Lofoten en norvège

Date

Du vendredi 3 au mardi 14 juillet 2015.

Lieu

Europe, Norvège

Depuis Montpellier : rejoindre Paris par le moyen de transport de votre choix, puis compter 800€ et 6 à 10h de vol suivant les escales. Le plus simple est de passer par la compagnie du pays : la SAS. Vous pourrez alors vous y rendre en faisant Paris-Oslo-Bodø-Svolvær.

Participants

Un groupe de tous âges, de tous horizons : Laurent, Loic, Olivier, Romain, Sergio.

Où dormir dans les Lofotens

Nous avons choisi un camping ‘central’ : Bobilcamping à Lyngvær , qui nous permet d’accéder à pas mal de spots sur les îles, mais surtout proche de Henningsvær, la ville la plus proche des falaises. Ils proposent des chambres plutôt confortables qui se rapprochent d’un gîte, dans une vieille maison traditionnelle. Comptez 400 Nok (45€) la chambre pour 4 personnes, avec une cuisine, un salon et les sanitaires en commun. Sinon vous pourrez trouver facilement des hébergements type hôtel sur Henningsvær.

La vue sur la montagne depuis le camping Lofoten
La vue sur la montagne depuis le camping Lofoten

Où se restaurer/où se réapprovisionner en Norvège

Nous n’avons pas testé de restaurants, mais plutôt fait les courses en supermarchés. (question de budget, les prix sont bien plus chers là bas!). Concernant les chaînes, rien à voir avec chez nous, on retrouve plusieurs marques régulièrement : REMA1000, COOP, KiWi, Bunnpris et RIMI.

Les bons plans sont le saumon frais, très bon marché, ainsi que les quelques fruits locaux. Il ne faudra pas oublier de tester le fromage local (un nous a vraiment dégouté), ainsi que les divers saucissons de renne, baleine, …

Office du tourisme

L’office est joignable par téléphone : +47 76 07 05 75

Sinon, vous pouvez vous rendre sur le site d’infos : www.svolvaer.net ou www.lofoten-tourist.no

Caractéristiques des Lofotens

En Norvège, vous ne grimperez quasiment que sur des fjords … et des coinceurs ! La particularité de ce pays, et qui en a fait sa réputation, sont ces magnifiques massifs granitiques qui se terminent directement dans la mer. Les îles Lofoten sont donc constituées de blocs rocheux géants un peu partout et on peut grimper à plusieurs endroits.  Il n’est alors pas rare de se garer au bord de la plage et de se retrouver en quelques temps jusqu’à 1000m d’altitude. Les plus belles lignes se parcourent en trad alors qu’on trouve quand même quelques voies équipées plus à l’Ouest

Quoi d’autre dans les environs

Au delà du tourisme à proprement dit, il semble que la région se prête particulièrement bien aux randonnées et aux sorties kayaks en mer. Les pêcheurs devraient être ravis également mais pour profiter pleinement, il vous faudra revenir en hiver pour chausser les skis de rando et voir le paysage sous un angle différent.

Bibliographie

LE topo pour profiter à fond des voies sur l’île : Lofoten Rock, de Rockfax, qui propose de beaux itinéraires en grandes voies ou en couennes. Il est facile à trouver sur internet, au vieux campeur, … et en anglais !

Séjour grimpe en haut des Lofoten

Etant donné les origines géographiques diverses du groupe (Haute-Marne, Lyon, Paris), le rendez-vous pour le départ était fixé à l’aéroport de Roissy directement. On se retrouve donc facilement sur place mais le plus dur reste à faire : les sacs … En effet les 20 kgs par personne obligent à optimiser la place et répartir le matos convenablement (les cordes à doubles, les deux jeux de friends doublés, les coinceurs, la quincaillerie, le saucisson, le fromage, …)

L’arrivé en Novège sur les Lofoten

Une fois débarqués en Norvège et après quelques transferts (Oslo-Bodø-Svolvær), on arrive enfin sur les Lofoten. Le temps est au beau fixe, ça commence bien ! Suite à la galère lors d’un précédent trip là bas, on sait que c’est compliqué de louer des voitures à distance ou sans réservation. Olivier avait bien anticipé et avait gentiment demandé à la propriétaire du camping où nous devions nous installer de nous récupérer à l’aéroport avec nos gros sacs.

Bien lui en a pris car ‘Edith’ était là au RDV devant l’aéroport, avec une petite voiture, mais suffisante pour mettre presque tous les sacs … sauf un … celui d’Olivier qui n’est pas arrivé à destination et qui a dû se perdre dans un des vols de transit. Pas top quand une partie du matos (coinceurs, quincaillerie, cordes entre autre) était stockée dans son sac. Il nous faudra patienter encore un peu avant de grimper.

Journée touristique a Lofoten

On en profite donc le lendemain pour aller se promener un peu et visiter les alentours. On commence par chercher une voiture en contactant directement par téléphone les compagnies de location sur Henningsvær. Rapidement on trouve un véhicule, break en plus, idéal pour transporter nos gros sacs. Il faut maintenant se rendre à la ville qui est à 12km et 20 minutes (oui oui ici les déplacements sont lents). Deux gaillards de la bande se dévoueront finalement pour y aller en stop, et après un trajet en subaru conduite par un jeune norvégien, ils ont ramené notre bolide pour attaquer le séjour !

Direction la pointe sud des Lofoten à Å (prononcez ‘O’), tout en bas de l’archipel, pour la découverte des maisons traditionnelles Norvégiennes.

Le village de Å Lofoten
Le village de Å Lofoten

On profitera également de la route du retour pour visiter quelques coins sympa, les fameux ponts entres ces îles morcelées, ou encore les séchoirs à morues. Ils ne sont pas toujours faciles à trouver mais s’ils sont remplis de poissons, il suffit de suivre les odeurs pour les repérer 🙂

Les séchoirs à morues a coté de la montagne Lofoten
Les séchoirs à morues

Le soir même en arrivant au camping après notre virée touristique, la bonne surprise est là puisque le bagage manquant a bien été livré dans notre gîte avec ‘seulement’ 24h de retard. Demain c’est trad climbing !

Grimpe, reprise des sensations et automatismes d’escalade dans les Lofoten

Quoi de mieux pour commencer que par attaquer sur le secteur touristique du coin, sorte d’école d’escalade, j’ai nommé Pianokraken. Idéal pour ressortir les coinceurs et se re-familiariser avec le manips de corde et le rocher. La face ne nous est pas complètement inconnue car nous avions fait la classique Pianohandler Lunds rute (3 étoiles, top50) il y a 3 ans lors de notre séjour norvégien de repérage pendant lequel nous n’avions pas beaucoup grimpé. Très bon souvenir néanmoins, avec une grimpe ‘nocturne’ et également ma première longueur trad en leader. On décide donc de partir sur cette face, mais dans une autre voie, pas trop difficile, histoire de se mettre en jambe tranquillement.

Mission accomplie puisque cette première journée a permis à tout le monde de se faire plaisir et reprendre les sensations et automatismes.

Mise en condition a PILLAREN, les Lofoten

Pillaren, Bare Blåbær, 170m (VS 4c) 4b/4c/4b/4b/4c + 2 longueurs additionnelles

On rentre dans le vif du sujet : 7 longueurs, des fissures parfaites, pas trop verticales ni trop dures (les cotations fissures peuvent surprendre si on en pratique pas régulièrement), des rappels chaînés pour la descente .. Il n’en faut pas plus pour que j’ai l’occasion de faire toute la voie en leader et apprendre à gérer tous les paramètres de l’escalade traditionnelle : recherche d’itinéraire, pose des protections, construction des relais, gestion de la corde … et du stress 🙂 On peut dire que les voies sont fatiguantes autant physiquement que nerveusement, à la fin de la journée on est content de retrouver le plancher des vaches.

Ca restera un de mes meilleurs souvenirs du séjour. La voie était magnifique, le cadre également et le beau temps de la partie. Il y a bien eu un ou deux passages où j’ai dû prendre sur moi pour avancer, mais la géométrie parfaite des fissures permettait de poser des protections relativement safe, il faut juste avoir confiance 🙂

Cela nous a permis de passer une super journée, de prendre confiance avec le rocher et de se mettre en condition pour les  prochains jours.

Olivier se régale dans les belles fissures de Bare Blåbær
Olivier se régale dans les belles fissures de Bare Blåbær

THE GOAT, les Lofoten

The Svolvær goat,  Forsida, 130m (VS 5a) 4a/4a/4c/4c/5a

La 3ème journée grimpe était consacrée au petit mythe local appelé ‘Svolværgeita’. Il s’agit d’un éperon rocheux situé juste au dessus de Svolvær, caractérisé par sa forme de ‘chèvre’ avec les deux cornes en haut. La tradition locale consiste à faire l’ascension qui mène en haut d’une des deux cornes et de ‘sauter’ sur l’autre avec une bonne sensation de vide en dessous, tout en immortalisant le tout avec une photo déclenchée au bon moment.

Le fameux saut entre les 2 cornes
Le fameux saut entre les 2 cornes

Nous décidons de choisir l’ascension par une des voies les plus longues et les plus dures (5 longueurs). La finesse de certaines fissures rendra l’escalade assez technique et engagée, ce qui laissera de bons souvenirs aux leaders. Arrivés en haut …  c’est le bouchon !! Les cordées de toutes les voies arrivent en même temps en haut et tout le monde veut faire son saut. La situation est un peu pénible et une fois en bas, on comprendra que les guides locaux font leur beurre en emmenant au sommet des ‘non-grimpeurs’ faire le saut : ils les font passer par la voie la plus directe (2 ou 3 longueurs), en mettant en place des étriers à 5 marches pour éviter tous les ‘pas durs’. Bref, on en retiendra un spot original mais touristique !

Repos a UTAKLEIV, les Lofoten

Jour de repos, nous décidons de se dégourdir les jambes et de monter en haut d’un des plus beaux panorama des Lofoten en gravissant le sommet Himmeltinden par une rando classée parmis les plus jolies de la région. Le point de départ se fait à Utakleiv, sur l’île de Vestvågøya, la plus grande et plate des Lofoten, dominée par le massif d’Himmeltinden à 960 m sur sa côte ouest. L’itinéraire débute par un chemin de terre en direction de Klumpan où l’on rejoint l’arête est.

En milieu de trajet, on atteint la pointe de Tuva et la crête principale, puis celle de Målheia, avant de bifurquer à gauche vers le sommet. Peu avant l’arrivée, le chemin s’efface petit à petit et nous laisse maître de nos pas, libre d’admirer la vue qui nous attire le plus.

Départ depuis Utakleiv et sa belle plage de sable blanc
Départ depuis Utakleiv et sa belle plage de sable blanc

En effet, la vue au sommet est un véritable panorama 360°, avec un aperçu d’enfer sur tous les alentours. Entre temps, la brume commence à faire son apparition sur une côté et les derniers arrivés en haut ne profiteront pas de la vue complète. Tant pis, il fallait marcher plus vite … 🙂

Au rayon des anecdotes, on peut noter la présence d’un petit carnet souvenir enfermé dans une boite métallique à proximité du sommet. Forcément on a voulu laisser une trace manuscrite de notre passage mais la rédaction du message s’est vite tournée en dérivé d’annonce matrimoniale, ce qui n’a pas laissé sans rire les collègues du groupe …

La vue au sommet vaut le détour
La vue au sommet vaut le détour

Le spot d’EGGUM, les Lofoten

Sur les Lofoten il existe aussi quelques spots de grimpe sportive équipés. Après un rapide balayage des différents sites et cotations, direction le spot d’Eggum, de l’autre côté de l’île. Il nous faut la traverser en largeur pour arriver dans ce lieu calme et très joli avec la bordure de mer à perte de vue. Au bout de la route il y a un parking pour laisser le véhicule et poursuivre à pied la découverte de cet autre visage des Lofoten. En revenant un peu en amont, de l’autre côté d’un champ, on aperçoit de façon évidente la falaise caractérisée par des gros dévers. Il y en a pour tous les goûts, des voies faciles sur la partie droite, puis au fur et à mesure que la falaise s’incline les cotations s’élèvent pour des voies entre 15 et 25 mètres.

Le rocher est différent de ce que l’on a pu faire en grande voie, moins abrasif, plus lisse, mais agréable à grimper. Tout le monde est satisfait, et on repartira les bras biens chargés de lactique avant une bonne nuit de récup pour rattaquer les grandes voies le lendemain.

GANDALF, les Lofoten

Gandalf, 95m (VS 4c), 4c/4c/4b

Cette falaise Gandalf, c’est un peu l’école d’escalade à touriste du coin, est idéale pour faire ses armes : marche d’approche faible (cinq minutes), pas très long (2 à 4 longueurs), fissures évidentes et difficultés modérées. Bref, du coup c’est un peu le rush au pied des voies aussi, pas mal de monde et il faut presque faire la queue pour grimper suivant les périodes. L’escalade y est plutôt sympathique, accessible, la vue au sommet également. On ne retiendra pas grand chose de plus de cette journée.

Ca aura tout de même été l’occasion de croiser deux françaises parties depuis les Alpes en combi Volkswagen (!) et en roadtrip dans la région et jusqu’au cercle polaire pour quelques semaines (leur site et récit. Forcément ça donne envie de prendre des vacances un peu plus longues !

PRESTEN, les Lofoten

Presten, Vestpilaren, 480m (E2 5b) 5a/5b/5b/4b/4a/5a/5b/5a/5b/4a/5a/nc

La fin du séjour arrive et nous avons en ligne de mire l’objectif de la semaine : le vestpillaren (avec départ direct), ouvert en 1979. 480 mètres d’escalade sur coinceurs, 12 longueurs, réchap difficilement envisageable : le ton est donné. On décide qu’avec l’expérience des voies faites cette semaine on a maintenant les armes pour aborder ce gros morceau, et on fera deux cordées autonomes constituées de 2 et 3 grimpeurs.

La durée d’ascension est donnée entre 5 à 8h. On vise un départ assez matinal mais l’inertie de groupe fait qu’après le réveil, le petit-déjeuner, la marche d’approche, on arrive au pied de la voie aux alentours des 10h, le temps de laisser partir les cordées devant nous (oui oui, ici aussi il faut un ticket les jours de beau temps), on se lance vers 11h.

Début de l’ascension grimpe a Presten

Les 3 premières longueurs déroulent à peu près normalement. Le relais de R4 est hyper confort, une belle terrasse. Le groupe de 3 nous rattrape tranquillement donc je continue les prochaines longueurs pour ne pas trainer et sortir pas trop tard. La 6ème longueur me laissera de beaux souvenirs d’ambiance : elle démarre tout droit puis traverse vers la gauche à l’horizontal sur une quinzaine de mètres.

Je me débrouille comme je peux pour protéger en mettant un seul brin assez haut avant de traverser mais ça ne donne vraiment pas envie de se la coller à ce moment là, sinon beau pendule en perspective. Je prends sur moi et arrive au relais avec quelques gouttes au front.

Heureusement celui-ci se fait sur une vire top confort, c’est pas de refus avant d’attaquer la suite. On attend un peu que les collègues nous rejoignent avant d’attaquer la 7ème qui fait partie des plus dures. Les cordées de devant commencent à disparaître, ils sont plus rapides en petits groupes. Avec la hauteur et le gaz en dessous, il faut se motiver pour envoyer les longueurs. Ca passe plutôt pas mal avec mon collègue mexicain et on arrive rapidement à la 9ème qui constitue un bon morceau et qui est vraiment magnifique.

Belle ambiance dans la 9ème longueur ‘corner’
Belle ambiance dans la 9ème longueur ‘corner’

Escalade a Presten

Sergio l’entame mais commence rapidement à grogner. Sans aucun remord il se prendra un plomb sur un tout petit friend qui n’aura pas bronché. Ouf. Bon c’est pas le tout mais il faut avancer, et après quelques tentatives, il arrive en haut. Avec le temps qui passe (vite) on décide que le leader de la première cordée (on grimpe en réversible avec le mexicain) assurera le leader de la 2ème cordée en même temps (sorte de double grimpe en flèche quoi), afin d’éviter de passer trop de temps à poser les protections et les relais.

Je déroule dans la dixième, Sergio entame la onzième et commence à avoir un doute sur l’itinéraire. Il avance et devrait commencer à voir le couloir de sortie de la douzième longueur mais ce n’est pas le cas. Il a déjà posé pas mal de matos donc il ne lui reste plus beaucoup de choix dans les petites tailles de coinceurs. Mais il n’arrive pas à se repérer, décide d’engager sans trop de protections puis finit par désescalader. L’horloge tourne toujours. L’avantage ici est que le soleil ne se couche jamais donc au moins on ne sera pas pris par la nuit !

Olivier décide de repartir en leader en parallèle afin de trouver la sortie. Après quelques hésitations, il bifurque à droite sur une dalle bien lisse et trouve enfin l’itinéraire pour rejoindre le départ de la dernière longueur. Je les rejoins tous les deux au relais, et je reste perplexe pendant la grimpe quand je vois la taille des coinceurs minuscules que Sergio a posé dans la partie verticale. La fissure était vraiment fine et difficile à protéger.

Dernière longueur

J’entame rapidement la dernière longueur de 40/50m qui s’apparente plus à de la rando engagée dans l’herbe qu’à de l’escalade. Je poserai quand même une ou deux sangles dans le couloir ‘au cas où’. Arrivé en haut, j’assure tour à tour les quatre collègues afin de profiter des ces instants magiques au sommet après la réussite d’une grande voie. ON L’A FAIT. Tout le monde est content d’en finir enfin, on en profite pour manger un petit morceau tant attendu, immortaliser le moment et profiter de la magnifique vue qui s’offre à nous.

Il est minuit, il fait encore grand jour et la lumière est magnifique. On aura donc mis environ 13h pour faire toute la voie à 5 (ce qui prend plus de temps qu’à 2 !) mais le sentiment de satisfaction prend le dessus sur les moments de solitude, de fraîcheur et de faim dans les dernière longueurs qui nous ont parues longues.

A minuit au sommet ! Ouf !
A minuit au sommet ! Ouf !

Encore une bonne heure pour redescendre, arriver à la voiture et rentrer au gîte. On finira par se faire à manger en rentrant et se coucher à 4h pour profiter d’une bonne nuit de récupération.

2h du matin, on est pas fatigués et on profite du paysage
2h du matin, on est pas fatigués et on profite du paysage

C’était déjà la dernière voie du séjour. Après un réveil difficile, est venu le temps de trier de nouveau tout le matos et faire les sacs pour reprendre l’avion le lendemain et rentrer en France. Une dernière virée au marché avant de rejoindre l’aéroport nous permettra de faire les derniers achats et ramener quelques saucissons de renne à la maison !

Conclusion sur le séjour escalade dans les Lofoten

Deuxième séjour en Norvège et le même émerveillement avec ces paysages de fjords magnifiques. Certes on est restés dix jours au même endroit mais on a vraiment pu profiter de l’escalade ici. La météo a joué un rôle crucial (quasiment pas une goutte de pluie !) puisqu’en Norvège ça reste un peu la loterie, même si les Lofoten sont réputées pour avoir un ‘micro-climat’ plus doux que le reste du pays. Un super souvenir, aucuns regrets puisque toutes les journées ont étés occupées à 100%. La seule déception aura été de ne pas avoir emmené de matériel pour profiter de la pêche au saumon dans la mer. Tant pis, on s’est contentés de trouver les bonnes affaires locales au supermarché.

Matériels utilisés pour ce séjour escalade dans les Lofoten

CATEGORIEMODELEMARQUEPOURQUOI AVOIR FAIT CE CHOIX AU DEPARTCE CHOIX A-T-IL REPONDU AUX BESOINS DE LA SORTIESI C’ÉTAIT A REFAIRE
CHAUSSURETerrex Scope GTXADIDASLa gomme, l’étanchéitéAu topUne paire de chaussure assez rigide, avec une semelle Stealth de chez Five Ten pour un grip inégalable
SAC DE COUCHAGEExpedition 6000MILLETLe poids et le volumeTrop chaudPour la période printanière, un duvet confort 5°C suffit largement en camping.
MATELASProlite PlusTHERMARESTLe poidsTrès confortableJe le garde à vie !
CORDEJokerBEALPolyvalenceParfaitementBien qu’un peu lourde en grande voie, elle permet de ne pas emmener de corde additionnelle pour les jours de grimpe sportive
CASQUEVectorBLACK DIAMONDLe poidsFragileJe reprendrais un casque un peu plus lourd, mais avec une coque plastique rigide moins sensible aux pocs.
FRIENDSCamalot C4BLACK DIAMONDValeur sûreOui 
BAUDRIERAero mountainBÉALConfort, habitudeOuiLe même
SANGLESDyneema 120 et 180BÉALTailleOuiLe plus fines du marché, incontournables
MOUSQUETON À VISAttache 3DPETZLLe poidsOui 
MOUSQUETON AUTOMATIQUEMagneton gridlockBLACK DIAMONDSécuritéOuiJe reprendrai peut-être la version à vis

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0 commentaire

marhionette 18 novembre 2016 - 18 h 12 min

Magnifique des supers souvenirs

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