Course à pied La cécélienne au FESTA TRAIL du Pic-St-Loup dans l’Hérault

par Expérience Outdoor
Pauline POLGE au Festa Trail du Pic saint loup

Trail Montpellier : Pauline Polge nous partage son expérience sur sa course la cécélienne au Festa Trail du Pic Saint loup.

Informations pour préparer la Cécélienne au Festa Trail du Pic Saint Loup

Date

Ce Festa Trail se déroule au mois de mai.

Quand partir pour la Cécélienne au Festa Trail

Vous pouvez donc partir pour le Trail au mois de mai de chaque année.

Lieu

Saint-Mathieu-de-Tréviers

Comment s’y rendre ?

Depuis Montpellier : De la gare Saint-Roch, prendre le Tram ligne 1 jusqu’à la station Occitanie, puis le bus 615 jusqu’à Saint-Mathieu-de-Tréviers.

Participants sur la Cécélienne au Festa Trail

Pauline Polge, passionnée de sports outdoor. La randonnée, l’escalade, le ski de randonnée et l’alpinisme sont ses domaines de prédilection.

Où dormir sur la Cécélienne au Festa Trail ?

Retrouver ici la liste des hébergements possible

  • Park and suites – Brissac
  • Le Domaine du Cade
  • Mas des Violettes
  • Camping du domaine d’Anglas
  • Auberge de la Vallée
  • Esprit du Sud

Où manger et se réapprovisionner au Festa Trail ?

De nombreux restaurants et auberges sont à votre disposition pour vous restaurer à Saint-Mathieu-de-Tréviers et ses alentours, en voici une liste non-exhaustive :

  • L’auberge du cèdre
  • Le clos des oliviers
  • Le pic saint loup
  • L’Alzon
  • Le saint bonheur
  • L’auberge de saugras

Caractéristiques de la cécélienne au Festa Trail ?

Cette course fait partie du Challenge du Pic Saint-Loup organisé par la Communauté de communes du Grand Pic Saint-Loup.

  • 12 km – 300 m+
  • Altitude max : 212m
  • Départ de Saint-Mathieu-de-Tréviers 
  • Arrivée à Saint-Mathieu-de-Tréviers
  • 500 coureurs maximum
  • Prix INDIVIDUEL : 13 €

Les autres courses du Festa Trail

https://www.experience-outdoor.com/marathon-de-lhortus-42-km-au-festa-trail/

Quoi d’autre dans les environs ?

Trail de l’Hérault avec la cécilienne au Festa Trail

Le projet : La cécélienne au Festa Trail

Nous avions entendu parler du Festa Trail pendant l’hiver. Tout de suite cet événement nous a semblé attractif : l’aspect trail, les parcours, la période mais aussi le cadre (le Pic Saint Loup notre « montagne » voisine). Après des années de pratique de la montagne (randonnée, escalade, ski de randonnée et alpinisme) puis une longue et belle coupure de presque quatre ans, il s’agissait aussi pour moi, de me relancer dans une activité sportive.

J’ai vu dans cette course, non seulement l’occasion de donner un peu de sens mes footings hebdomadaires, mais aussi l’occasion de partager ces moments avec Jean-Yves. Retrouver les échanges de « stratégies » et de techniques, le goût de l’effort partagé, l’après course avec le sentiment d’avoir vécu un événement aussi modeste soit-il. Bref, revivre des sensations et des émotions que nous avions déjà partagées en montagne.

Nous avions donc décidé de nous inscrire ensemble au 17km de cette course du Festa Trail. Finalement, 15 jours avant la course, nous avons appris que le nombre de participants était tel que nos dossiers, pourtant complets et renvoyés environ trois semaines avant la date, n’avaient pas été retenus pour le 17km. Un peu déçus, mais toujours motivés, nous avons reporté nos inscriptions et après avoir rassemblé mon matériel pour le Trail en suivant la check list me voilà en ligne pour le 12 km féminin !

L’entraînement pour la cécélienne au Festa Trail

Avec deux petits bouts de 2 et 4 ans, difficile de parler de plan d’entraînement. J’ai essayé de me tenir à une et parfois deux séances de course à pied d’environ 1 heure. Par contre, j’ai toujours couru sur sentiers et chemins : pour le plaisir d’être dans la nature tout d’abord, mais aussi, parce pour être à l’aise sur ce type de terrain mieux vaut en avoir l’habitude. Le dernier mois, je me suis même contrainte à faire quelques séances de « fractionné » : dur, dur. Je ne sais pas si elles ont été vraiment efficaces.

Le jour de la course à pied au Festa Trail

Ce week-end là, les températures dépassaient les 30 degrés et courir à 16h dans ces conditions s’annonçait éprouvant. Pourtant, contre l’avis de certains, j’avais décidé de faire une petite sieste au frais. Je m’accordais donc 45 minutes de sommeil, Jean-Yves devait me réveiller.

A 14h30, j’émerge et commence à me préparer tranquillement. A ce moment là, je me rends compte que cette attente fait monter la pression, vers 15h15 je décide de me rendre à Saint-Mathieu de Treviers. J’avais avec moi l’équipement réglementaire demandé. Mais en observant les autres concurrentes, je me suis vite aperçue que peu d’entre elles le portaient.

Après m’être renseignée auprès des organisateurs de la course, j’apprends que ni le Kamel bag ni la timbale ne sont obligatoires. Je fais alors un petit détour par le stand du Yéti et laisse mon attirail inutile à Michael.

L’heure du départ approche, et je me lance pour quelques minutes d’échauffement déjà pesantes sous le soleil…

Départ !

Sur la ligne de départ l’ambiance est très bonne enfant, une centaine participantes : des équipes de filles qui font leur footing entre copines et se sont imprimées des tee-shirt, beaucoup de mamans comme moi dont les enfants et conjoint sont là et encouragent avant même le départ, des compagnes de coureurs inscrits pour les épreuves du lendemain et puis quelques unes qui ont l’air un peu plus affuté et un peu plus sérieuses que les autres. Personne ne joue des coudes, mais tout le monde se place sur la ligne. J’essaie de rester devant.

Jean-Yves et les enfants sont déjà là pour m’encourager. Le signal est donné, la course ne part pas très vite et je suis le train du groupe autour de moi.

trail Montpellier Pauline POLGE au départ de la cécilienne au Festa Trail - 2011 - Jean-yves Ferrandis

Très vite, je sens que ce sera difficile : la chaleur est oppressante et le terrain instable. En effet, une première partie de l’itinéraire est tracée à travers champs, il faut courir dans une bande récemment débroussaillée, on ne voit donc ni le sol ni les cailloux et les restes des herbes fauchées freinent terriblement.

Autour de saint Mathieu de Tréviers

On retrouve ensuite un sentier relativement stabilisé et parfois même ombragé. Je fais la première moitié de la course en essayant de ne pas trop forcer, je reste avec quelques femmes qui semblent dans mon rythme. Nous contournons le village de Saint Mathieu en lisière de garrigues. En longeant les dernières villas, quelques personnes ont la délicieuse idée de nous arroser à l’aide d’un tuyau d’arrosage : une bouffée d’oxygène !

trail Montpellier Pauline en plein effort dans la cécilienne au Festa Trail - 2011 - Jean-yves Ferrandis

Après une descente en sous bois ombragé, le sentier rejoint la route de Fontanes. Là j’ai la très agréable surprise de retrouver Jean-Yves et les enfants venus m’encourager. Leurs « aller maman » me donnent du courage. Mais c’est là que la montée commence j’essaie de maintenir le rythme et je commence à doubler quelques personnes. Le passage le long du lac de Cécéles est très dur pour les jambes et pour le moral : le sentier qui longe le lac est très accidenté et on aurait bien envie de se baigner comme tous ces gens qui nous encouragent. La suite de la course se déroule dans la garrigue et le parcours est parfois marqué par un simple ruban plastique.

Il faut rester concentré.

Au dernier ravitaillement avant de commencer la descente, les bénévoles nous encouragent et l’un d’entre eux me dit que je suis 11ième ; j’essaie alors de ne pas me faire doubler davantage mais je n’espère pas vraiment gagner des places car je ne vois personne devant moi. Puis, dans la descente, une fille me double à vive allure, malgré mes efforts, je n’aie pas pu la rattraper. J’ai donc terminé cette course en 12ième position au bout 1h09min52 s .

trail Montpellier Pauline à l'arrivée de la cécilienne au Festa Trail - 2011 - Jean-yves Ferrandis

L’arrivée !

A l’arrivée, j’avais tout mon petit comité d’accueil et j’étais ravie de les retrouver…
J’étais très satisfaite de ce temps et j’avais vraiment passé un agréable moment à courir. Le parcours était très varié : des montées, des descentes, sur tout type de terrain. Pour moi, un joli parcours de reprise et une belle course bien organisée.

Je n’ai finalement pas regretté de ne pas courir en même temps que Jean-Yves, cela nous a non seulement permis de nous encourager réciproquement, mais aussi de faire durer la fête un peu plus longtemps.
Et je suis sûre que l’année prochaine nous nous inscrirons à nouveau au Festa Trail.

Conclusion de la Cécélienne au Festa Trail

Pour une prochaine course de ce type, j’envisage de m’équiper d’une ceinture de réhydratation, plus légère et moins gênante qu’un camel Bag qui ne se justifie pas sur de courtes distances.

Merci au groupe 1% for the planet et à Michael pour son soutien et sa contribution à cet événement de trail Montpellier.

Matériel utilisé lors de la cécélienne au Festa Trail

CATEGORIE MODELE MARQUE ETAT COMMENTAIRE
 Chaussure BLUR VASQUE USEE Il s’agit de ma 4ième paire de cette marque. Très adaptée à ce type de terrain.
 TEE-SHIRT X-TEE SALOMON  Très respirant et léger. Bien coupé
 CHAUSSETTE SPEED ONE X-SOCKS  Bon maintien dans lesquelles on ne transpire pas
 SHORT  ADIDAS  Short spécifique pour la course à pied léger et confortable

Retour sur les Chaussures de Trail VASQUES

Points positifs des chaussures de Trail VASQUE

Courir sur ce type de terrain nécessite d’abord une certaine habitude, mais aussi des chaussures avec un bon amorti et une bonne tenue du pied. Depuis plus de cinq ans, je cours avec des chaussures de la marque VASQUE. D’abord avec des VELOCITY, puis maintenant avec des BLUR. Je n’ai jamais eu mal aux pieds et j’ai toujours eu de très bonnes sensations avec. Légères et polyvalentes elles sont parfaites pour ma pratique de la course à pied. En effet leur légèreté et leur souplesse me permettent aussi de courir sur bitume sans avoir l’impression de lourdeur. Je les porte aussi pour toutes les randonnées à la journée sans avoir de sensations d’échauffement.

Points négatifs des chaussures de Trail VASQUE

Leur point faible : la résistance de la semelle. Les plus petits « crampons » de la semelle se décrochent assez rapidement. Et les rajouts de gomme plus claire sur le talon par exemple finissent par se décoller. N’ayant pas l’expérience d’une autre marque de chaussures pour ce type de terrain je ne peux pas vraiment dire si cette usure est précoce ou normale. En tant que consommatrice, je la trouve forcément trop rapide. Mais le confort du pied me fait passer outre cet inconvénient ; je cours actuellement avec ma 4ième paire de baskets de la marque VASQUE.   Le tee-shirt SALOMON aux couleurs de « 1% pour la planète » est très esthétique, et sa coupe fille tombe très bien : un peu long et bien cintré. J’aime bien l’encolure en V. Il est léger et sa matière est très respirant.

Au besoin, pensez également à emporter votre lampe frontale pour la Trail !

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