Tour des parcs nationaux de l’Ouest Américain et Canadien en stop

par Expérience Outdoor
Tour des parcs nationaux de l’Ouest Américain et Canadien en stop

Elyse Brunet nous raconte son expérience lors de son Tour des parcs nationaux Américains et Canadiens en stop
 

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Informations pour préparer le Tour des parcs nationaux Américains et Canadiens en stop

Date du voyage en Amérique du Nord

Du 4 mai au 3 juillet 2015

Parcs nationaux Américains visités

  • Californie : San Francisco, Parc National de Yosemite, Parc National de Séquoia, Vallée de la Mort
  • Nevada : Las Vegas
  • Arizona : Parc National de Grand Canyon
  • Utah : Parc National de Bryce Canyon
  • Wyoming : Parc National de Grand Téton, Parc National de Yellowstone
  • Montana : Parc National de Glacier

Retrouvez ci-dessous 10 parcs nationaux à aller explorer aux Etats-Unis :

Parcs nationaux Canadiens visités

  • Alberta : Parc National de Banff, Parc National de Jasper
  • Colombie-Britannique : Vallée de l’Okanagan, Vancouver, Ile de Vancouver
  • Québec : Montréal
  • Ontario : Ottawa, Toronto, chutes du Niagara
Lac Louise, durant notre voyage dans les parcs nationaux américain et canadien
Lac Louise,

Participants au voyage des parcs nationaux américains et canadiens

Mickaël Viola, 24 ans, étudiant en géographie et moi-même, Elyse Brunet, 21 ans, étudiante en management des établissements de santé. J’ai rencontré Mickaël à Rimouski, petite ville à 6 heures au Nord de Montréal, au Québec. Nos universités respectives en France nous offraient la possibilité d’effectuer une année ou un semestre d’échange au Québec. Voisins des résidences de l’université, nous nous sommes rencontrés début avril 2015.

Très vite nous sommes devenus inséparables. Et avons partagé de nombreux moments ensemble.De la balades à vélo, sorties raquettes, et des heures entières passées à écouter de la musique ou à regarder les couchers de soleil sur le Saint-Laurent gelé… Lui devait repartir au Luxembourg début mai. Jusqu’au jour où je lui annoncé que je comptais visiter les parcs nationaux de l’Ouest du continent.

Immédiatement intéressé, il m’annonce dès le lendemain qu’il annulerait son billet. Il m’accompagnerait dans cette belle aventure. Une merveilleuse nouvelle pour moi qui cherchait un compagnon de voyage.

MIckaël et moi dans un ranch à Oakdale
MIckaël et moi dans un ranch à Oakdale

Où dormir aux USA et au Canada

Nous avons acheté une petite tente et tout le matériel nécessaire pour dormir en camping, voire même dans les jardins chez l’habitant en cas de besoin. Nous n’avons jamais réservé de logement à l’avance. A chaque fois, Nous avons donc cherché au jour le jour un endroit où passer la nuit.

Lorsque nous étions dans les parcs nationaux américains et canadiens, nous dormions généralement dans les campings que nous trouvions sur place (entre 10 et 20 euros la nuit environ). Puisque nous voyagions entre mai et juin, nous n’avons eu aucun problème à trouver des emplacements disponibles, il suffisait souvent d’aller à la rencontre du ranger à l’entrée du parc ou de s’installer et de payer via un système d’urne et d’enveloppe.

Notre tente posée sur le Noth Dome durant notre voyage dans les parcs nationaux américain et canadien
Notre tente posée sur le Noth Dome

Lorsque nous étions sur la route, nous cherchions les motels les moins chers s’il n’y avait pas de terrain de camping ; ou nous dormions chez les locaux qui nous prenaient en stop. Cette grande liberté nous a permis d’être suffisamment flexibles pour adapter notre programme aux personnes que nous rencontrions. Nous avons ainsi pu passer des soirées exceptionnelles chez l’habitant et nous imprégner des cultures américaines et canadiennes.

Où se restaurer/ se réapprovisionner durant le tour des parcs nationaux américains et canadiens

L’Amérique du Nord est réputée pour ses fast-food, il y en a partout, même dans certains parcs nationaux. Il faut donc parfois oublier notre bonne gastronomie française, cela fait partie de la découverte de la culture locale… Dans certaines grandes villes, des grandes surfaces telles que Walmart ou les magasins à 1 dollar nous ont permis de nous ravitailler à moindre frais. Pour ne pas trop alourdir nos sac à dos, nous profitions des « General store » présents dans les parcs, bien utiles pour nous dépanner, mais parfois très chers.

Offices du tourisme sur les lieux

Chaque parc national dispose de son propre office du tourisme, tenu par des rangers, et appelé « visitor center ».

Caractéristiques du tour des parcs nationaux américains et canadiens

Les climats et reliefs sont constamment différents. En Californie il nous est arrivé de passer de la neige du Parc National de Séquoïa, au désert de la Vallée de la Mort, en seulement une centaine de kilomètres.

Quoi d’autre dans les environs

Nous avons visité les plus grands parcs nationaux, cependant il en reste de nombreux autres, qui paraissent tous magnifiques. Mais il nous aurait fallu une année supplémentaire pour tous les visiter…

Alors en attendant, voici une liste d’articles sur le thème des parcs nationaux aux Etats-Unis :

Bibliographie et liens internet

Pour ce voyage, nous nous sommes contentés d’acheter une carte Michelin USA West / Canada West sur Amazon, au prix de 8€. Pour le reste nous tenions davantage à écouter les précieux conseils des locaux.

Tour des parcs nationaux Américains et Canadiens en stop

If you’re going to San Francisco, you’re gonna meet some gentle people there…

Traversée du Golden Gate à pied
Traversée du Golden Gate à pied


Le lendemain nous traversons le Golden Gate, célèbre pont rouge de San Francisco, afin de rejoindre un emplacement de camping pour y passer la nuit. De ce côté-ci de la ville, ce n’est plus vraiment la ville, mais un parc national ! Difficile de croire qu’il est possible de camper à quelques kilomètres seulement du centre-ville.

Première nuit dans notre nouvelle tente, premier coucher de soleil à l’Ouest du continent et première fois que nous voyons et touchons le Pacifique, un grand moment.4 mai 2015, fraichement arrivés de Montréal, il est temps pour nous de troquer nos grosses doudounes du Québec contre nos shorts et t-shirts. Le soleil californien n’est pas un mythe, il réchauffe autant la peau que les cœurs, après un long hiver aux températures avoisinant les -30°C.

Pour la première nuit, nous trouvons à la dernière minute un hôtel en plein cœur du quartier chinois. L’escalier de l’issue de secours, à l’américaine, nous sert de balcon et nous pouvons tranquillement savourer notre diner avec une vue magnifique sur San Francisco. Le séjour commence à merveille.

Coucher de soleil au Golden Gate National Park
Coucher de soleil au Golden Gate National Park


Nous y restons au total 5 jours, cumulant les kilomètres à pieds, dans les célèbres collines de San Francisco.

Premier Parc National Américain … Le Yosemite

Earl, propriétaire de ranch, nous hébergera pour la nuit durant notre voyage dans les parcs nationaux américains et canadiens
Earl, propriétaire de ranch, nous hébergera pour la nuit durant notre voyage dans les parcs nationaux américains et canadiens


Le Parc du Yosemite nous a longtemps fait rêver, nous y avons entendu de nombreux récits sur les premiers grands escaladeurs. Les parois sont impressionnantes et le fameux Half Dome nous domine majestueusement. Pour quelques nuits nous plantons la tente au bord d’une rivière dans un camping bien rudimentaire : toilettes sèches, pas d’évier, ni de douche, nous devons filtrer l’eau de la rivière.

C’est là que notre aventure en stop commence, et avec elle son lot de bonnes surprises. Au départ de San Francisco, il nous a été très facile d’être pris en stop dans cette ville où les esprits sont très ouverts. Nous sommes rapidement frappés par la gentillesse des gens qui nous laissent leur carte de visite pour rester en contact ou en cas de souci.

Nous rencontrons un sympathique propriétaire de ranch typiquement américain, qui nous propose de passer la nuit chez lui et sa mère à Oakdale. Très accueillants, nous dînons ensemble, et ils nous font découvrir leurs chevaux. Le lendemain, leur gentillesse se manifeste encore par un détour d’une centaine de kilomètres pour nous déposer à une intersection où il nous sera facile de faire du stop.

Vue sur le Half Dome depuis le North Dome durant notre voyage dans les parcs nationaux américain et canadien
Vue sur le Half Dome depuis le North Dome

Randonnée au parc national américain de Yosemite

Le lendemain nous partons pour une randonnée d’une trentaine de kilomètres sur 2 jours. La première partie est très rude, avec un dénivelé proche des 1000m, à parcourir sur une distance de 2,5 km. Nos sacs à dos sont bien trop lourds, en partie à cause du container à nourriture destiné à nous protéger d’une attaque d’ours, attirés par l’odeur de notre nourriture.

En nous perdant en chemin, nous rencontrons un petit groupe d’américains et deux français qui eux aussi cherchent leur chemin. Après être finalement arrivés sur le North Dome, nous passons une partie de la soirée ensemble puis posons la tente sur le dôme. Perdus au milieu de nul part et avec une vue à 360°C, jamais nous n’avions imaginé nous lever avec une si belle vue.

Dans la brume des Sequoias géants

Nous décidons de poursuivre l’aventure au Parc National américain de Sequoïa. Nous rencontrons un prêtre et son ami, qui font un large détour pour nous, malgré leurs problèmes financiers. Le prêtre avait un jour rencontré dans son Eglise un jeune garçon de 10 ans qui semblait quelque peu perdu, et avait prié pour lui. Depuis ce jour et malgré les trente années passées, nos deux conducteurs ont lié une belle amitié.

Au fil de la route, une ancienne ligne de niveau d’eau,  gravée naturellement sur les roches, nous permet de constater avec une grande tristesse le très faible niveau des sources d’eau. Nous n’avons pas croisé un seul californien qui ne nous ait pas partagé son inquiétude quant à la terrible sécheresse qui secoue la Californie.

Des hôtes chez qui nous passons le week-end durant notre voyage dans les parcs nationaux américain et canadien
Des hôtes chez qui nous passons le week-end

De mauvaises conditions météo

Arrivés dans le parc national américain de Séquoia, nous sommes surpris par la pluie, puis par la neige, à mesure que nous prenons de l’altitude. Le repas est bien compliqué, entre la neige qui tombe à gros flocons et l’impossibilité de manger dans la tente à cause des ours. Le lendemain le temps n’est guère mieux. Nous avons beaucoup de peine à apercevoir les gigantesques séquoias perdus dans le brouillard et nous n’avons aucune vue sur les montagnes, qui nous paraissent pourtant magnifiques.

Aucune amélioration notable des conditions météo n’est prévue et le camping dans ces conditions s’avérant éprouvant, nous décidons de quitter le parc. En repliant la tente, nous apercevons notre premier ours quelques mètres plus loin.

Devant le General Sherman, au tronc le plus imposant du monde, durant notre voyage dans les parcs nationaux américain et canadien
Devant le General Sherman, au tronc le plus imposant du monde
Les voisins qui nous ont recueillis pour le week-end, durant notre voyage dans les parcs nationaux américain et canadien
Les voisins qui nous ont recueillis pour le week-end

Le prêtre et son ami nous ayant proposé de nous loger, nous leur téléphonons. Mais là nous découvrons que notre hôte habite une petite caravane, qu’il accepte cependant de partager. Alors qu’il nous présente à ses voisins, ceux-ci nous proposent au bout de quelques minutes seulement d’occuper la chambre libre dans leur maison.

Malgré le récent deuil dans lequel ils sont plongés, nous sommes accueillis comme des rois pour 2 nuits et sommes même invités à un repas d’anniversaire. A notre départ, tous émus, notre hôte verse même une petite larme…

Et si on oubliait la neige ? A la découverte de la Vallée de la Mort

En pleine ascension dans la Vallée de la Mort durant notre voyage dans les parcs nationaux américain et canadien
En pleine ascension dans la Vallée de la Mort
Nos amis français, roadbook Amérique Canada
Nos amis français


Au fur et à mesure que nous approchons de la Vallée de la Mort, le paysage se transforme très rapidement. De la neige nous passons bientôt à un climat très aride que nous ne connaissons pas, nous habitants du Nord de la France. Tous nous mettent en garde, cet endroit peut s’avérer très dangereux et une déshydratation peut très vite survenir. Nous sommes à la mi-mai et les températures avoisinent pourtant les 35°C.

Impossible de randonner par cette chaleur, nous décidons de visiter les principaux points d’intérêts en stop. Nous rencontrons un groupe de jeunes français qui nous emmèneront avec eux toute la journée. Les paysages sont époustouflants, à certains endroits nous nous croyons sur Mars ou dans un film. Cette journée se termine en beauté puisque nous assistons à un magnifique coucher de soleil sur les hauteurs de la Vallée de la Mort.

Bienvenue à Las Vegas !

Etape indispensable à tout passage dans l’Ouest américain, ce n’est pourtant pas une ville qui nous a conquis. Ce temple de la dépense nous impressionne par les reproductions des joyaux de notre planète, par ses lumières, sa luxure, et les flots d’argent qui y sont brassés. Pour autant après avoir marché tout le long de la grande rue et après être rentrés dans quelques casinos, nous réalisons que nous faisons bien de partir dès le lendemain matin.

En dehors du Strip et de ses casinos, il n’y a pas grande chose à faire dans cette ville. Nous sommes tout de même ravis d’avoir visité cet emblème des Etats-Unis mais une seule nuit nous a suffi : l’ambiance qui y règne nous semble bien trop éloignée de notre mode de vie et de nos intérêts.

Un automobiliste qui fera 200 km de détour pour nous durant notre voyage dans les parcs nationaux américain et canadien
Un automobiliste qui fera 200 km de détour pour nous

Sur le lac Mohave

Difficile de sortir de cette ville en stop. Nous passons la soirée à Boulder City, non loin, et rencontrons au bar des gens sympathiques qui nous proposent de passer le week-end avec eux sur leur bateau, sur le lac Mohave. Nous les rejoignons le lendemain mais quelque chose semble clocher chez eux. Une bière à la main dès 9h du matin et ne parlant que de leur bateau, il nous est impossible d’avoir un véritable échange avec eux. Nous réalisons à temps qu’il nous faut partir car passer le week-end avec eux sur le bateau risque de se transformer en calvaire.

L’épreuve est périlleuse mais nous parvenons finalement à partir sans heurter nos hôtes : dur dur d’essayer de rester diplomate dans une langue étrangère et quand les personnes à qui nous nous adressons ne nous écoutent pas. Heureusement pour nous, un moment désagréable est toujours compensé par une belle rencontre qui nous redonne le sourire. En poursuivant notre route un monsieur s’arrête à notre hauteur et nous emmène une centaine de kilomètres plus loin, alors qu’il habitait la ville où nous faisions du stop. Il était tout simplement content de pouvoir nous aider et d’avoir de la compagnie.

Découverte du Grand Canyon

On se sent vite petits face aux canyons… durant notre voyage dans les parcs nationaux américain et canadien
On se sent vite petits face aux canyons…


Arrivés à la dernière ville avant le Grand Canyon, nous cherchons un endroit où passer la nuit. Ce que nous ignorons c’est qu’il s’agit du week-end du Memorial Day.  Le plus chargé de l’année puisqu’il est de coutume pour les américains de partir en week-end à cette date. En cherchant un motel à moins de 300 dollars (ce qui n’existe pas ce soir là), nous rencontrons 3 jeunes natifs d’Inde. Ils semblent dans le même pétrin que nous. Eux cherchent un emplacement pour pouvoir dormir dans leur voiture (il est interdit de dormir dans sa voiture en dehors d’un camping).

Après une longue quête, la chance nous sourit et nous partageons le dernier emplacement disponible de tout Grand Canyon, eux dans leur voiture, nous en tente. L’histoire de ces jeunes n’est pas banale : deux d’entre eux sont partis de leur pays natal pour se marier, car n’étant pas de la même religion, leurs familles s’y opposaient. Une belle et triste histoire à la fois… Le lendemain, la pluie est au rendez-vous.

Nous prenons donc la route avec nos nouveaux amis et allons de point de vue en point de vue, sans toutefois réellement pouvoir se promener. Le week-end du Mémorial Day se prolongeant et la pluie ne cessant pas, nous décidons de partir. Peut-être aurons-nous plus de chance ailleurs.

Nos amis Indiens durant notre voyage dans les parcs nationaux américain et canadien
Nos amis Indiens

Réserve Amérindienne Navajo

En chemin vers Bryce Canyon, des automobilistes nous déposent dans la réserve Amérindienne Navajo. Il est impossible de trouver plus de 10 maisons par village. Un couple s’arrête pour nous conduire à la prochaine ville car la nuit approche et la réserve est apparemment dangereuse la nuit. La femme du conducteur tente à tout prix de nous dénicher un abri pour la nuit mais en vain… Nous passons donc la nuit chez eux.

Lake Powel

Le lendemain, ils nous emmènent découvrir la ville de Page, le lac Powell avec son impressionnant barrage, et le Horseshoe Bay, dont nous avions souvent vu les images, sans même savoir que nous serions passés à quelques kilomètres sans le voir. Nous nous entendons tellement bien que nous y passerons une 2ème nuit. La femme de notre hôte étant animatrice radio, nous avons même le droit à une petite chronique sur la radio locale !

A la découverte de la Horseshoe Bay durant notre voyage dans les parcs nationaux américain et canadien
A la découverte de la Horseshoe Bay
Un des deux hôtes qui nous a recueilli à Page durant notre voyage dans les parcs nationaux américain et canadien
Un des deux hôtes qui nous a recueilli à Page

Toujours dans la série des canyons, je demande… Bryce Canyon !

Notre bon Samaritain durant notre voyage dans les parcs nationaux américain et canadien
Notre bon Samaritain

Alors que faisons du stop pour rejoindre ce parc à la géologie incroyable, un conducteur s’arrête. Mais à notre grande surprise il vient du sens inverse ! Cet ancien addict à la drogue, en rémission depuis 2 ans, cherche à rattraper le temps perdu en aidant les gens autour de lui. Il fait donc un grand détour pour nous emmener jusqu’au parc. Au moment de nous dire au revoir, il nous confie que notre aventure l’a beaucoup inspiré. Il vient de réaliser que c’est cette voie qu’il veut lui aussi suivre.

Je crois qu’il n’y a rien de plus gratifiant que de réaliser que sans nous en rendre compte, nous transmettons le virus du voyage et de l’aventure aux personnes que nous rencontrons et que notre histoire les inspire personnellement.

Randonnée dans Bryce Canyon

Le lendemain, alors que nous nous promenons dans les canyons, nous décidons de rallonger quelque peu le chemin. Sans imaginer que la distance indiquée est en réalité une suite interminable de dénivelés ascendants et descendants. La nuit nous surprend. Et les panneaux de vigilance concernant la présence de pumas ne nous rassurent guère. Nous savons que ces animaux sortent essentiellement chasser à la tombée de la nuit.

Pour ne rien arranger, les piles de la frontale semblent mourir bien trop rapidement. Et la batterie du téléphone, vide, coupe court à tout moyen de nous rassurer. Le silence et l’obscurité nous pèsent. Notre soulagement est évidemment immense à notre retour au campement.

Vue imprenable sur Bryce Canyon durant notre voyage dans les parcs nationaux américain et canadien
Vue imprenable sur les hoodos

En route vers le mythique parc américain de Yellowstone

Notre plus grosse difficulté à faire du stop se trouve sur la route de Yellowstone. C’est ici que nous avons attendu le plus longtemps… 1h30. Cela peut paraitre court, mais le pouce levé, le temps peut paraitre long. Heureusement nous avons une petite radio à dynamo offerte par un de nos hôtes. Mickaël quant à lui s’occupe en improvisant une pétanque… avec des graviers.

Une voiture finit par s’arrêter mais elle ne se dirige pas dans la direction que nous espérons. Tant pis, il faut partir cet endroit maudit, quitte à modifier notre itinéraire. Grosse erreur, nous sommes déposés dans un endroit très peu fréquenté où, de plus,  aucune voiture ne s’arrête. Mais quand des âmes charitables s’arrêtent enfin, ils nous permettent de faire notre plus longue étape : 5h30 passées dans leur voiture. Comme je vous l’annonçais plus haut… Les mauvais moments sont toujours compensés par des bons.

En pleine sortie bateau/apéro à Grand Téton
En pleine sortie bateau/apéro à Grand Téton

Parc National de Grand Téton

Alors que nous levons toujours le pouce en direction de Yellowstone, un père de famille s’arrête et nous propose de naviguer avec lui sur le lac du Parc National américain de Grand Téton en attendant la venue de sa famille. Cette étape imprévue nous mène sur un lac splendide, bordé par des montagnes plongeant à pic dans l’eau bleue azur. Visiblement désireux de profiter du calme avant la tempête (l’arrivée de ses 3 enfants en bas âge), notre sympathique capitaine nous sert l’apéro et nous laisse prendre les commandes son bateau.

Un des nombreux geysers du parc durant notre voyage dans les parcs nationaux américain et canadien
Un des nombreux geysers du parc

Les Geysers du Parc Yellowstone

La découverte des geysers, de leurs éruptions et de leurs couleurs impressionnantes fut également un grand moment. Par la suite, alors que nous tentons de nous rapprocher de la sortie du parc pour y trouver un emplacement pour notre tente, un camping-car s’arrêta avec en son sein 2 français et leurs filles de 2 et 8 ans. Partis depuis un an et demi pour faire un tour de l’Amérique, ils nous proposent de partager un emplacement avec eux. Alors que la pluie s’abat violemment sur nous, ils nous offrent refuge à l’intérieur de leur petit 13m².

Ayant exactement le même itinéraire que nous, nous prenons donc la route à bord de leur camping-car. Par la suite, l’arrivée à Yellowstone est surprenante, notamment grâce à la densité d’animaux sauvages que nous y rencontrons : des ours avec leurs petits, un grizzli, un boa, des cerfs… Nous faisons même du stop à proximité d’un bison, qui sont très nombreux dans ce parc. Comme à chaque parc national américain où des ours sont recensés, la nuit est quelque peu éprouvante.

Mais à Yellowstone le phénomène s’amplifie, à cause de la renommée mondiale de ce parc pour sa grande concentration de grizzlis. Le moindre bruit me réveille, terrifiée à l’idée qu’un ours puisse nous attaquer dans notre sommeil ; le tout pendant que Mickaël ronfle paisiblement à mes côtés.

Avec nos amis français durant notre voyage dans les parcs nationaux américain et canadien
Avec nos amis français
Cygne au lac de Yellowstone
Cygne au lac de Yellowstone
Rencontre avec les ours durant notre voyage dans les parcs nationaux américain et canadien
Rencontre avec les ours

A la découverte des glaciers de… Glacier National Park !

Quelques jours se sont écoulés depuis notre belle rencontre avec nos amis français. Nous dormons désormais dans leur camping-car et vivons avec eux 24h/24. Nous prenons le temps de visiter ce parc et ses magnifiques glaciers, malheureusement menacés. Ils sont déjà trop nombreux à avoir fondu. Ce parc est très peu fréquenté et les grands lacs bordés de sapins et de montagnes à perte de vue incarnent parfaitement l’image que nous avons tous de l’immensité des parc nationaux américains et canadiens.

Concours de ricochets dans l'eau gelée du Glacier National Park
Concours de ricochets dans l’eau gelée
Un des nombreux lacs et glaciers du parc durant notre voyage dans les parcs nationaux américain et canadien
Un des nombreux lacs et glaciers du parc

Bye bye America, hello again Canada !

Après avoir passé la frontière canadienne sans encombre, il est venu le temps de dire au revoir à nos amis, qui ne suivent pas notre itinéraire. Après avoir passé une semaine en leur compagnie, nous avons trouvé en eux à la fois de bons amis mais aussi comme une seconde famille. Il est tellement facile de s’attacher à l’autre bout du monde, loin de sa famille et de ses amis. Les « au revoir » sont longs et le reste de la journée est quelque peu maussade, loin de l’agitation de cette belle famille.

Lac Louise, dans le parc national de Banff
Lac Louise

C’est avec une très grande excitation tout de même que nous rejoignons le parc national de Banff. Passionnée de montagne, les images de ces reliefs m’ont toujours fait rêver. Nous y rencontrons un jeune homme de Calgary qui part passer une nuit en camping sauvage au bord du lac Abraham, à la limite du parc. Il nous emmène d’abord au mythique Lac Louise, nous fait visiter les environs et nous passons la soirée en sa compagnie, au bord d’un feu, à cuire des saucisses sur des branchages et autour d’une bonne bière canadienne.

Camping sauvage au Lac Abraham durant notre voyage dans les parcs nationaux américain et canadien
Camping sauvage au Lac Abraham La route vers Jasper longe de superbes glaciers, la vue nous coupe le souffle. Nous rencontrons un habitant du parc, qui nous emmène sur une petite plage quasi-déserte, puisqu’inconnue des touristes. L’eau y est d’une clarté que je n’avais vue auparavant et sa température nous permet de nous y baigner un long moment. Un grand moment de sérénité dans un décor paradisiaque.

Toujours les Rocheuses … avec le Parc National de Jasper    

Nos amis et hôtes de Miami durant notre voyage dans les parcs nationaux américain et canadien
Nos amis et hôtes de Miami

La route vers Jasper longe de superbes glaciers, la vue nous coupe le souffle. Nous rencontrons un habitant du parc, qui nous emmène sur une petite plage quasi-déserte, puisqu’inconnue des touristes. L’eau y est d’une clarté que je n’avais vue auparavant et sa température nous permet de nous y baigner un long moment. Un grand moment de sérénité dans un décor paradisiaque.

Alors que nous tentons de rejoindre le lac Moraine, toujours le pouce levé, nous rencontrons une famille de Miami. Ils sont en vacances avec leur ami, qui n’est autre que le conseiller du grand producteur Mickael BAY, pour des films tels que Bad Boys, ou encore la série Les experts à Miami. Mais peu importe leur statut et leur fonction, nous voyons surtout en eux des gens d’une grande simplicité et d’une gentillesse infinie.

Après avoir passé la journée à nous promener en leur compagnie, nous sommes invités à occuper pour la nuit dans une chambre inutilisée de leur lodge.

Lac de Moraine durant notre voyage dans les parcs nationaux américain et canadien
Lac de Moraine

Arrêt improvisé dans la vallée de l’Okanagan

Repas improvisé au lac Okanagan durant notre voyage dans les parcs nationaux américain et canadien
Repas improvisé au lac Okanagan

Alors que nous sommes censés rejoindre directement Vancouver, l’une des personnes qui nous prend en stop nous informe qu’elle se rend dans la vallée de l’Okanagan. Nous en avions beaucoup entendu parler depuis notre arrivée au Canada, et nous décidons donc d’y faire un petit détour. Nous comprenons vite pourquoi les Canadiens en sont friands. Eux qui ne connaissent pratiquement que les forêts et les lacs à perte de vue, cette région se différencie tout particulièrement par son climat bien plus sec et ses fortes chaleurs.

Fin de l’aventure à Vancouver pour Mickaël

Vancouver de nuit
Vancouver de nuit
Depuis l'une des plages de Vancouver
Depuis l’une des plages de Vancouver

Pour notre première nuit à Vancouver nous avons trouvé un hôtel à bas prix, rue d’Hastings. Notre découverte de Vancouver commence donc par un quartier à la pauvreté extrême. Des centaines de sans-domicile étalent leur maigre butin sur un bout de trottoir et marchandent entre eux. Très peu de passants s’y aventurent. Ce ne sont que des flots de pauvres gens avec leur caddie, tentant de trouver de quoi remplir leur estomac. Je n’avais jamais vu un tel niveau de misère et surtout une telle concentration de sans-abris, quelle arrivée !

Le contraste avec les autres quartiers est cependant assez saisissant. Il suffit de continuer de quelques mètres pour trouver un centre-ville aux allures « normales ». Cette ville est très agréable et me fait quelque peu penser à San Francisco. Les gens sont tous très sympathiques, ouverts d’esprit, et il est possible de se baigner dans le Pacifique en plein cœur de la ville. Le cadre de vie y est très agréable, en partie grâce au parc Stanley, bordant la mer, où nous passons de nombreuses heures à vélo ou rollers.

Sur la route de Whistler durant notre voyage dans les parcs nationaux américain et canadien

Lors de notre étape à San Francisco, nous avions passé la nuit dans une auberge de jeunesse. Des problèmes d’oubli de décalage horaire nous ont fait nous lever à 4h du matin. Hasard ou destin, nous y avions rencontré une habitante de Vancouver, qui nous avait laissé sa carte de visite. Ainsi nous ppouvions loger chez elle lors de notre passage à Vancouver. Nous y sommes restés une semaine, toujours autant surpris de la grande générosité des gens que nous rencontrions sur notre passage.

Poutine (spécialité québécoise) avec notre hôte de Vancouver durant notre voyage dans les parcs nationaux américain et canadien

Mickaël devant retourner au Luxembourg un peu avant mon propre départ, nos chemins se séparent donc ici. Je continue  seule l’aventure durant 10 jours.

Le voyage continue, seule, sur l’île de Vancouver

Randonnée à Ucluelet durant notre voyage dans les parcs nationaux américain et canadien
Randonnée à Ucluelet
Première leçon de surf durant notre voyage dans les parcs nationaux américain et canadien
Première leçon de surf

Le lendemain, nous allons comme convenu visiter Tofino et la magnifique plage de Long Beach, avant de rejoindre Ucluelet, où j’ai entrepris de passer la nuit dans une auberge de jeunesse spéciale « backpacker ». Il s’agit d’une grande maison, avec seulement 2 dortoirs, et l’on s’y sent vite comme chez soi. Cette ambiance est propice aux rencontres, et je parle rapidement avec la plupart de mes colocataires de chambre.

Réunis autour d’un feu et les guitares sous le bras, je sympathise plus. A l’arrivée du ferry qui me mène sur l’île de Vancouver, je fais la connaissance d’un couple de français qui propose de me déposer à Tofino, afin que je ne fasse pas de stop seule. Mais avant de s’y rendre, ils ont prévu de passer la nuit à Nanoose Bay, où nous tâchons de trouver un emplacement pour ma tente à moins de 50$ la nuit.

En nous perdant, nous arrivons à un camp des Chrétiens de la Pentecôte, qui accepte de m’accueillir. Tous ses occupants, surpris de la présence d’une française venue se « perdre » dans ce campement isolé, m’ont accueillis avec beaucoup de curiosité et de gentillesse. Voilà de quoi me rassurer pour ma première nuit seule, sous tente, à l’autre bout du monde.

Randonnée à Ucluelet durant notre voyage dans les parcs nationaux américain et canadien
Randonnée à Ucluelet

Particulièrement avec un français, Martin, tout autant passionné par les sentiers de grande randonnée que moi. Et qui a en plus l’avantage d’habiter à une heure de chez moi en Normandie. Les jours suivants sont l’occasion pour moi de randonner et de m’initier au surf sur l’une des plages les plus réputées au monde.

Dernière ligne droite… On retourne au Québec

En sortie voilier avec 2 couchsurfeurs durant notre voyage dans les parcs nationaux américain et canadien
En sortie voilier avec 2 couchsurfeurs

A une semaine de mon retour en France, il me faut repasser par Montréal, où j’ai laissé une partie des affaires qui m’ont permis de passer l’hiver à Rimouski (Nord du Québec). J’en profite pour passer quelques nuits chez un ami, rencontré lorsque je faisais du couchsurfing à mon arrivée au Québec en janvier. Il m’emmène passer la journée sur son voilier, sur le fleuve Saint-Laurent.

Par la suite, un bus me descend jusqu’à Ottawa, où je me promène autour des bâtiments du gouvernement Canadien. Après avoir fait étape aux chutes du Niagara, un bus me conduit à ma dernière destination : Toronto. C’est avec un pincement au cœur que je visite la ville, en compagnie de mes hôtes couchsurfeurs, Abishek et Martin, pour le Canada Day. Dernière soirée sur le continent passée en leur compagnie, je repars, le cœur serré après une aventure si incroyable.

Il est maintenant temps de faire le point sur ces derniers mois, de prendre le temps de m’arrêter et de réfléchir à tout ce que j’ai vécu.

La colline parlementaire à Ottawa
La colline parlementaire à Ottawa
Chutes du Niagara
Chutes du Niagara

Conclusion de mon voyage dans les parcs nationaux américains et canadiens

Mon semestre au Québec et ce voyage en stop m’ont tout simplement comblé de bonheur durant tous ces mois. Tout d’abord, il y avait le fait de sortir de sa zone de confort en permanence. Devoir communiquer dans une langue étrangère, chercher où dormir, faire face à toute sorte de situations effrayantes… Sur le moment, ces situations peuvent paraitre stressantes et fatigantes. Mais très vite ce sentiment si jouissif de dépassement de soi reprend le dessus. Je n’avais jamais pris l’avion avant cette année, et je n’avais jamais vraiment voyagé à l’étranger. Pour autant, ma soif d’aventure était bien présente et pour mon premier voyage je voulais faire les choses en grand, voilà une chose d’accomplie.

Voyage de rencontres durant le tour des parcs nationaux américains et canadiens

De plus, les rencontres que j’y ai faites m’ont semblé surréalistes devant tant de gentillesse et de partage. J’ai récemment accueilli, dans ma petite chambre d’étudiante à Paris, 2 amis Australiens rencontrés à San Francisco. Ou encore les deux jeunes amis de Miami rencontrés à Jasper. Beaucoup d’autres personnes m’ont fait part de leur envie de venir. Et c’est avec grand plaisir que je leur ouvrirai les portes de chez moi tout comme ils m’ont tous permis de m’ouvrir sur le monde. Quant à mon amitié avec Mickaël, elle n’aurait pas pu être plus belle. Nous continuons de nous voir régulièrement, même si lui est à Grenoble. Cette amitié est également étrange, car nous nous sommes finalement rencontrés depuis peu, mais nous avons déjà tellement partagé que nous nous connaissons mieux que quiconque.

En définitive, ce voyage s’est révélé être bien au-delà de mes espérances à tous les niveaux. Il est difficile de traduire tout ce ressenti par des mots. J’ai beau relire ce récit, je n’arrive pas à retranscrire toute l’intensité de chacun de ces moments. Mais une chose est sûre. J’ai compris qu’elles étaient les priorités dans ma vie. Je veux que ma vie soit faite de voyages, et de montagnes, mes deux grandes passions. Depuis ce voyage, ces deux éléments ne sont désormais plus de simples options dans ma vie. Ils sont devenus ma raison d’avancer, ma carotte à moi.

Une petite photo en guise de conclusion durant notre voyage dans les parcs nationaux américain et canadien
Une petite photo en guise de conclusion

Matériel utilisé pour ce Trip en stop dans les parcs nationaux américains et canadiens

Etant étudiante et après quelques mois passés au Québec, il était impératif pour moi de pouvoir voyager en dépensant le moins possible. Les dépenses en équipements ont donc été concentrées sur l’essentiel : de quoi dormir et manger. Pour le reste, et notamment pour tout ce qui était vestimentaire, je me suis tenue à utiliser des vêtements achetés au fil des ans pour mes activités sportives entre autre.

Certains équipements datant de plusieurs années. Comme mon imperméable, de mes pulls thermiques ou de mes pantalons par exemple. Il me serait impossible de préciser leur modèle et leur marque.
Je vais donc préciser dans cette catégorie essentiellement le matériel acquis juste avant le départ, une fois que nous avions convenu de notre façon de voyager.

CATÉGORIENOM DU MODÈLEMARQUEPOURQUOI AVOIR FAIT LE CHOIX DE CE MODÈLE AU DÉPARTEST-CE QUE CE CHOIX A RÉPONDU À CETTE EXPÉRIENCE RACONTÉE DANS CE ROADBOOK ?SI C’ÉTAIT À REFAIRE
SAC À DOSForclaz Easyfit 60LQUECHUAPetit prix – Solidité (testé auparavant par mon frère pour le même type de voyage) – ConfortSac toujours intact malgré 2 mois passés dans toutes les conditions possibles et avec un poids parfois très lourd. Bien adapté à la morphologie féminine, agréable à porter.Je réinvestirais dans ce sac sans problème
TENTETalus 3NORTH FACEPeu encombrante – Poids faible – 3 saisons – Structure en aluminium – Double toit completTente qui tient ses promesses, solide, facile à monter et ranger, protège bien en toute condition (utilisée sous neige et pluie, étanchéité parfaite).Investissement onéreux pour mon petit budget mais qui en vaut la peine, tente qui va resservir longtemps, à refaire sans hésiter.
SAC DE COUCHAGEWoods Mountaineer -7°CCANADIAN TIRESac momie – Petit prix et faible poids par rapport aux autres sacs de couchage à température équivalenteLa température annoncée ne correspondait pas à la température de confort en réalité. Sac bien trop encombrant pour un backpacking.Je mettrais plus cher dans un sac qui serait plus compact et plus chaud.
DRAPS DE SOIEPolyester + Cotton 210x85cmQUECHUAPetit prix – Compact – LégerBien utile dans le sac de couchage ou pour les auberges à la propreté douteuseIl existe des modèles encore plus légers mais celui-ci est déjà suffisant pour mon utilisation.
MATELASTravel M38 LightMC KINLEYPeu encombrant – Léger – Prix faibleLe gonflage est suffisant vu l’encombrement et le prix. Confortable mais à utiliser avec un oreiller sinon mal de dos. Adapté à la taille des femmes pour optimisation de l’encombrement.Suffisant pour le moment, mais j’investirai dans un matelas plus confortable lorsque mes finances le permettront.
OREILLER GONFLABLEUltralight Air-CoreCOCOONCompact – LégerExiste en plusieurs tailles, confortable et facile à gonfler, une face adhérente pour éviter à l’oreiller de glisser.J’ai pris la plus grande taille car il ne restait que celle-ci mais j’aurais peut-être acheté la taille en dessous, afin que l’ensemble prenne encore moins de place.
LAMPE FRONTALECHT 10COLEMANPuissancePlusieurs modes d’éclairage dont un rouge, pour moins éblouir les personnes en face.Très bonne puissance, on voit loin.
RÉCHAUDPocket RocketMSRCompact – Se fixe sur tous les gazSe replie et devient ultra-compact, solide et stable.Très bon réchaud.
GAZIsopro 4ozMSRContenance – Se fixe sur réchaudDurée d’utilisation d’environ 3 semaines  malgré petit format.A racheter
POPOTETrail Lite duo systemMSRCompact – LégerParfait pour 2 personnes, bien complet pour la taille, équipements s’emboitent parfaitement, passoire intégrée au couvercle, petits gobelets thermos.Très bon investissement.
COUTEAU1106BEARGRYLLS GERBERMulti-usageConvient pour couper bois, cuisine, sécurité… Mais couteau difficile à sortir de son boitier de protection.A racheter.
FILTRE À EAUHiker pro water filterKATADYNFacilité à trouver des filtres de rechange – Qualité et finesse de la filtrationIndispensable pour boire dans les rivières, il nous fallait un filtre de qualité. Eau sans goût et bien filtrée. Facile d’utilisation (mais un peu compliqué au montage). InstantanéCher mais fiable. La santé passe avant tout donc oui je rachèterais le même.
CHAUSSURES DE MARCHEMC KINLEYPrixChaussures achetées il y a quelques années, à la base prévues pour une utilisation de seulement 2 semaines. Elles m’auront servi 3 mois en cumulé et sont un peu décousues sur les côtés. Imperméabilité correcte. Beaucoup d’ampoules au début de chaque été d’utilisation.Chaussures correctes pour une faible utilisation mais passé un certain niveau, on peut largement trouver plus confortable et plus technique, notamment en termes d’accroche. Je rachèterais donc des chaussures de gamme supérieure.
CONTRE LE FROID, LE SOLEIL…BUFFMultifonction, prend peu de placeParfait pour protéger du soleil, mais aussi du froid en bonnet, bandeau, tour de cou…Une fois adopté on ne peut plus s’en passer !
LUNETTES DE SOLEILCutthroat Floater polarizedPEPPERSIndice de protectionBonne protection sur les côtés, bonne tenue si mise sur le dessus de la tête (important pour ne pas les perdre) et protection suffisante pour des yeux très sensibles au soleil comme les miens.Suffisante pour ce type d’usage mais évidemment je n’irais pas skier ou sur des glaciers avec ces lunettes.
APPAREIL PHOTOCoolpix S9300NIKONCadeau d’anniversaireCompact mais fait de très belles photos avec son zoomx18 et ses 16MPJe suis loin d’être douée en photographie, cette appareil est donc parfait pour combiner un beau rendu et une grande simplicité d’usage, sans chercher à utiliser différents modes ou à le régler manuellement

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