Lucile NICOLOTTO nous partage son séjour d’escalade dans les gorges du Verdon. Quatre jours et quatre grandes voies, de la découverte de quelques mythes à des pépites plus récentes.
Informations pour préparer son Trip escalade dans les gorges du Verdon
Dates de cette sortie escalade dans les gorges du Verdon
Du 21 au 24 avril 2018.
Lieu :
France, Provence-Alpes-Côte-D’azur, Bouches-du-Rhône, La-Palud-sur-Verdon (04120).
Montpellier => La Palud sur Verdon (3h30, 270 km) : A9 vers Nîmes, puis A7 vers Aix-en-Provence, E712 vers Gap. Sortie Manosque ou Vinon-sur-Verdon, passer Riez, Moustiers Ste Marie, avant de suivre la direction des gorges du Verdon.
Péages : 15€10
Participants au séjour escalade dans les gorges du Verdon:
Guillain
Henri
Le Tchoi
Le Sam’
Et la Lulu
Où dormir au Verdon :
Si le bivouac n’est pas autorisé dans le parc régional du Verdon, c’est l’option privilégiée par une partie des grimpeurs. Après échanges avec l’équipe du parc chargée de la sensibilisation, ils luttent surtout contre la sur-affluence, le bivouac « de masse ». Ils conseillent d’aller au camping, ou de bivouaquer au plus près du village, option que les habitants de la Palud apprécient moins… Dilemme !
Pour rester dans les « clous », plusieurs possibilités d’hébergement s’offrent à nous :
- Le camping municipal de la Palud-sur-Verdon, ouvert d’avril à fin septembre, 12€ la nuit pour deux personnes avec une voiture et une tente en basse saison,
- De nombreuses adresses de camping à la ferme, comme par exemple le camping bio Verdon, 9€ par personne. L’hôte, Jean-Marc, est BE escalade, il renseigne volontiers sur les voies ! Contact : 06 84 05 78 96.
- Le chalet de la Maline (CAF), est ouvert de fin mars à mi-novembre. Situé sur la route des Crêtes, c’est une occasion de dormir au cœur des gorges. 18.90€ la nuitée par personnes sans carte CAF. 04 92 77 38 05
- L’auberge de jeunesse, ouverte d’avril à fin septembre est également une option.
- Enfin, il existe de nombreuses chambres d’hôtes, hôtels ou locations: les gorges sont suffisamment touristiques pour que chacun y trouve son bonheur !
Où se restaurer / adresses utiles :
La Palud-sur-Verdon est un petit village, qui vit principalement grâce au tourisme. Ainsi, même si les magasins n’y sont pas grands et peuvent être plus onéreux que les grandes surfaces des villes alentours, il me semble important d’y faire un tour, pour apporter sa « petite contribution » à la vie des commerçants !
- Une alimentation (8 à huit) propose les produits de base, et une station-service.
- Un magasin de producteurs, «Le Panier du Verdon », est tenu par les producteurs eux-mêmes qui proposent une vente directe de produits locaux (pain, fromage, charcuterie, viande, vin…).
- La boulangerie a récemment changé de propriétaire : elle propose une « Paluarde » (tarte aux framboises ou aux myrtilles et à la frangipane) démente !
- Le marché, c’est le dimanche matin !
Pour la mousse après la grimpe, tout le monde se retrouve à « Lou Cafetie » ! Et la bonne adresse de matériel d’escalade et de topos, c’est « Le perroquet Vert » 04-92-77-33-39.
Mais tous ces commerces sont immanquables… Il n’y a qu’une rue !
Office du tourisme du Verdon :
Parc naturel régional du Verdon
Caractéristiques du massif du Verdon pour l’escalade :
Comment ne pas être redondant, après tout ce qui a été dit, écrit, entendu, sur ces exaltantes gorges du Verdon ?
De ce cadeau offert par la Nature, j’ai envie de souligner une texture : un toucher à part, dans ces gouttes énormes ou plus fines, ces fissures larges ou ne pouvant accueillir qu’un mm2 de nos doigts qui cherchent à s’y glisser…
Et des couleurs : le gris, bien sûr, mais aussi du bleu (les non-initiés ne me croient pas, quand j’dis que je grimpe du caillou « schtroumpf !), des rougeoiements automnaux…
Enfin, des sensations : le vide, la tension, l’engagement… Et puis, surtout, la plénitude… !
Activités dans les environs du parc du Verdon :
Hum, comment faire court ? La zone est le paradis du tourisme, entre la baignade, le kayak ou le pédalo au lac de Sainte-Croix tout proche, le canyoning ou la randonnée dans les gorges, du sentier des Pêcheurs au mythique sentier Martel, en passant par l’Imbut ou le Vidal… En saison, vous ne serez pas tout seul !
Et bien sûr, les gorges sont la Mecque de l’escalade ! Une vie ne suffirait pas pour en faire le tour… Depuis la 1ère voie des gorges, les Enragés à la paroi du Duc, qui a fêté cette année ses 50 ans, en passant par toutes les voies historiques qui ont marqué l’escalade, jusqu’aux voies modernes qui continuent à être ouvertes par des passionnés généreux : le choix est immense !
Le bureau des guides vous accueillera et renseignera volontiers sur tous les possibles.
Deux bonnes adresses pour ceux qui voudraient être accompagnés par un professionnel : Pascal Faudou, infatigable ouvreur de grandes voies superbes, et Bruno Potié, qui se diversifie en proposant également des balades avec lamas.
Autres expériences outdoor au Verdon
- Session escalade grande voie dans les gorges du Verdon
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- Trip Escalade au Verdon : couennes et grandes voies
- Grimpe sur la voie du Pilier Gousseault au Verdon
Bibliographie et topos du Verdon :
- Mon topo de référence, le 1er que j’ai acheté, reste 50 ans & 500 voies d’escalade au Verdon !
Une sélection qui ouvre déjà un panel de possibles dans la plupart des secteurs et pour tous niveaux. Réactualisé (presque !) chaque année, il est à mon sens précis et pratique. La version du moment est 52 ans & 520 voies d’escalade au Verdon (édition 2017), avec des nouveaux secteurs (tant pis pour moi… !).
- La collection « Les 100 plus belles », dirigée par Gaston Rebuffat (éditions Denoël, 1981), propose une plongée dans l’histoire avec quelques voies dans « Les Préalpes du Sud – Vercors – Verdon – Devoluy – Les 100 plus belles courses et randonnées », de Patrick Cordier.
- « Itinéraires d’un grimpeur gâté », aux éditions Gap, présente la sélection personnelle mais ô combien inspirante de Philippe Mussato : encore l’un de mes livres de chevet !
- Pour tout connaître sur l’évolution de l’escalade dans les gorges, l’immanquable « Les fous du Verdon » aux éditions Guérin (2008), de Bernard Vaucher, dont on peut lire un extrait ici
- Les 100 plus belles grandes voies de Provence (2018), aux éditions du chemin des crêtes, sélection subjective d’un grimpeur marseillais, propose également quelques envolées Verdonesques.
Liens Internet :
Et enfin, les topos camptocamp des voies parcourues durant ce périple :
- Caca boudin ou les grands navires / Perrier et S. Troussier en 1979. 160m, 7a+/b max, 6c+ oblig.
- Kallistée / Hervé Guigliarelli, Karine Maze, 1993. 250m, 7b max, 6b+ oblig.
- Le toboggan de la mort / Gorgeon, J. Nosley, A. Bultel, J.-P. Coullet, 1980. 240m, 6c+ max, 6b oblig.
- Or sujet / Claude et Yves Rémy, 1988. 250m,6c max, 6b oblig.
Notre séjour escalade dans les gorges du Verdon : entre classicisme et modernité !
Le projet, et la valse des protagonistes
Quelques jours de congés au printemps sont souvent synonymes d’ escalade dans les gorges du Verdon pour moi : après l’hiver dans les calanques, et avant l’été en montagne… La falaise parfaite de mi-saison !
Un voyage à Taghia étant programmé pour mai, Henri lance l’idée de nous retrouver tous pour le week-end, histoire de caler les derniers détails. Le prétexte est le bon (mais pourquoi avons-nous toujours besoin de prétexte ?!), la destination vite trouvée : le Verdon est logique pour cette cordée marseillo-drômoise-aixoise-montpellieraine !
Je m’en réjouis, d’autant qu’après ce maussade début de printemps, je n’ai pas encore eu l’occasion d’y user les chaussons, sur ces falaises sculptées que j’aime tant… Mais, quelques jours avant le week-end fatidique, le Sam’ découvre qu’il ne pourra pas se libérer le samedi, arg ! Et moi, je réalise qu’il me reste 2 jours de congés à poser, yeah !
Ni une ni deux, le Guillain est motivé et sera dans le coin, il se joint à la joyeuse bande : plus on est de fous… (et pour le coup, y avait d’la folie et du rire dans l’air !).
La fameuse 100ème, des 100 plus belles…
Comme il se doit, c’est posé à Lou Cafetié que nous feuilletons le topo : mais pourquoi toutes ces lectures, alors que nous avons ici un spécialiste du lieu ? Henri considère « Caca Boudin ou les Grands Navires » comme la plus belle voie du Verdon, malgré ses 5 longueurs, alors obligé, faut y aller !
Il en profite pour me raconter l’origine du nom : si Jacques Perrier, inspiré, avait choisi une poétique appellation, une belle métaphore maritime de cette ligne épousant une proue… Stéphane Troussier, trouvant ce nom trop « pompeux », s’est chargé de lui enlever toute sa poésie… Et c’est « Caca Boudin » qui est le plus souvent usité, allez comprendre !
Mais, si le nom comme le papier ne sont pas des plus enchanteurs, en fait, c’est juste majeur !
Un mythe des gorges
Et puis, il s’agit d’une voie marquante dans l’évolution de l’ escalade dans les gorges du Verdon : ouverte en 1979, elle était alors considérée comme « représentative de l’échelon extrême dans les difficultés d’escalade libre » (P. Cordier, les 100 plus belles).
Pour l’anecdote, les cotations d’époque : VII inf ou A1, V+, VI / V+, VI / V+, VI+, V+, A1 / VI+, VII- ou A1 / VII- ou crochets utiles, VI+, V / V-, V+ !!!
L’escalade y est soutenue et variée sur un rocher parfait, dans un style exigeant !
Si j’avais lu que « l’engagement et les cotations n’ont rien à voir avec celle des voies modernes ou des salles d’escalades », ça tombe bien : je préfère largement le caillou à la résine (et Henri s’est occupé de l’engagement…).
L4 en 7a+ est peut-être la plus belle !
En tout cas elle est marquante : 45m très homogènes après le pas plus marqué du départ, vraiment à équilibres, et une suite juste démente de cannelures, gouttes, fissures…
Un Voyage, quoi !!
La question de la frustration de n’avoir grimpé « que » 5 longueurs ne se pose même pas en sortie : chaque centimètre de la voie étant passionnant, t’as largement ta dose de bien-être !
Retour à la modernité : Kallistee, 250m de plaisir (et de souffrance !)
En ce dimanche, la double cordée qui est venue discuter des préparatifs du voyage commun à venir est enfin réunie, alors il nous faut une voie longue pour avoir le temps de tout caler (des excuses, toujours des excuses… !).
Henri m’avait déjà fait découvrir la voisine l’année dernière. Les deux rivalisant pour le titre de « plus belle voie du secteur », il me fallait comparer !
Enfin, la voisine de droite, hin, parce qu’à gauche, on replonge dans l’histoire, avec Mescalito (C. Guyomar et G. Abert, 1979) : la ligne de faiblesse de la paroi, le mythe de la grande époque. Cette voie de la Paroi Rouge ne pourra être parcourue sans un minimum d’expérience dans le « trad’ Verdon » (et ça veut dire ce que ça veut dire !).
Bref, je ne saurais établir un classement entre ces deux voies modernes, mais avouons que, comme « Le vent souffle où il veut », Kallistee est une très belle envolée ! Des longueurs exceptionnelles (L4, L7, L8, L10), d’autres très belles (L3, L5, L9), et surtout une ambiance à couper le souffle…
Belle ouverture, donc, le prolifique couple marseillais a encore fait fort, revenant même rééquiper le tout après une ouverture du bas, histoire de nous permettre de grimper sans stress.
Une approche surprenante… Et une voie exigeante !
De bon matin, nous profitons de cette approche intelligente : les rappels de la Dérobée, cette sente qui mène au Martel tellement inattendue, et pis le tunnel, et bim : la paroi !
Tandis que les marcheurs marchent (c’est un peu leur job, en même temps), les alpinistes s’élancent vers ce monstre mur. Heureusement qu’ils sont en train de dire plein de conneries pour ne pas trop penser à ce qui les attend, parce leur job c’est d’y aller, et ça fout un peu la frousse toute cette raideur !
Un dernier dilemme sur la vire finale : a-t-on envie de faire la dernière longueur ?
On teste notre énergie (dont une bonne partie s’est échappée écrasés par le cagnard du bas), la vitesse de récupération des orteils (hum, ça fait 20 minutes qu’on papote pieds nus et on a toujours mal, c’est grave docteur ?), la nécessité de faire sécher la tente avant la nuit (trop douée la cordée, en excuses foireuses), le risque qu’il n’y ait plus de bières au bar…
Tout bien pesé, emballez : on reviendra vivre L12 une prochaine fois, on a déjà bien profité de cette longue et intense échappée !
Après, ça reste une voie moderne, dont tu ne sors pas subjugué par l’évidence de la ligne : mais rôtis comme on l’est après cette journée, on se dit quand même que ça valait largement son détour (et ça en vaudra peut être un 2ème quand j’aurai le niveau d’espérer enchaîner L7, L9 et L10…).
Une voie variée, technique, physique, et éprouvante, donc : le big projet des cordées de coupains est sorti !!!
Encore un mythe : Le toboggan de la mort, qui a failli bien porter son nom !
Après les gros projets des jours précédents, besoin d’une journée plus calme, et surtout d’une grasse mat : ça tombe bien, le toboggan passe à l’ombre l’aprèm !
Un moment que cette goulotte originale était dans les tuyaux : une ligne atypique qui fait un peu peur… Mais qui, pour la classe de son itinéraire, est juste mythique ! L’aspect sauvage nous parle : go !
L’approche est déjà bien variée… Et me remémore une autre journée mythique, quand le Sam’ m’avait offert une envolée de dingue dans La Fête des Nerfs, (qui porte bien son nom !) : encore une classique des gorges, engagée et sérieuse !
Rapidement dans le vif du sujet…
Pour rejoindre ce secteur isolé, nous traversons le jardin de la mousson, le jardin des bananes : quelles influences ont guidé ces appellations exotiques ?… ! Et le toboggan se présente à nous : immanquable !
Histoire de justifier jusqu’au bout le nom de la voie, Guillain a ressenti en second l’envie de nous donner notre dose d’émotions de la journée. Tandis qu’il est vaché à un point du A0, la corde se tend.
Guillain, ça va ?
……….. (pas de réponse, quoi)
Oh, Guillain, tu vas bien ?
Mon baudrier vient de casser
Ah, mince. Vache toi quelque part, non ?
On peut avoir des réponses bêtes des fois, parce qu’il n’est pas des plus évidents de se vacher sans baudard… !
Mais s’il est encore au bout de la corde, il nous reste quelque espoir de ramener la cordée entière au parking… Je le laisse bricoler et le revoilà, avec ses deux demis-baudriers reliés entre eux par des mousquifs. L’attache du bas a sauté, les jambes se sont donc désolidarisées mais le nœud est resté attaché en haut, ouf. Le tout est renforcé avec des squifs à vis et des ficelous, et nous voilà repartis (tu m’feras plaisir l’ami, tu n’attendras pas des mois la prochaine fois, à partir du moment où tu constates qu’il est temps de le changer…).
Exceptionnelles fissures finales !
Si les fissures et moi, on n’est généralement pas copines, là, L6 est souvent crochetante au fond et y a surtout des pieds autour, du coup tu te retrouves à varier les styles de grimpe sans être obligé d’en rester aux coincements à l’ancienne.
Et la dernière est juste parfaite : hyper variée dans tout ce qu’une fissure peut nous offrir comme styles d’escalade, de l’athlétique aux écarts aux placements !!! Un vrai régal, de la Grande escalade !
Une ligne vraiment intelligente donc, pas si longue sur le papier mais aux envolées vibrantes et originales : joli coup d’œil les ouvreurs, et merci d’être, comme pour Kallistee, revenus sur les lieux du crime nous offrir un rééquipement (presque) suffisant !
Une ancienne… ou pas ? Or sujet !
Après 4 jours d’escalade dans les gorges du Verdon à fond, pour finir ce mini trip, les critères de sélection se font de plus précis : une voie belle bien sûr, où il ne fait ni trop chaud ni trop froid, pas trop courte, pas trop facile, ni trop dure, et surtout bien équipée !
Comme d’habitude, le topo des 50 ans ne nous a pas trahis : Or Sujet est une ligne aux très classes longueurs. Les quelques mini-ressauts traversés n’enlèvent rien au plaisir de l’escalade, si ce n’est un léger manque de gaz… Mais y a quand même de l’ambiance, dans ce coin du Verdon !
Je n’ai jamais été déçue des voies ouvertes par ces « machines de l’ouverture » (plus d’une centaine dans les gorges) que sont les frères Rémy, de « Phoebus » à « Prise à Cent » en passant par « Spaggiari »… Ils ont l’œil, assurément !
Une voie dont nous n’attendions pas tant, donc : si les longueurs, comme les pas grimpants durs, restent courts, c’est partout de la belle escalade sur du beau caillou, et on est peut-être davantage sur l’arête que la fameuse arête du belvédère…
La directe de l’arête du belvédère nous avons gravie, et elle nous a enchantés !
Conclusion de notre session escalade dans les gorges du Verdon
Le Verdon n’est pas un lieu de conclusion.
Si quelques détours historiques donnent encore davantage de saveurs à ces pépites, merveilleuses combinaisons de la géologie, de l’œil affûté et du travail des ouvreurs…
Le Verdon n’a nul besoin de passé ni de futur pour Être : temple de la plénitude, rien ne s’achève ici…
Donc nous reviendrons, assurément, savourer cette douce quiétude !
Matériel utilisé pour ce séjour escalade dans les gorges du Verdon
Matériel de grimpe
Catégorie | Nom du modèle | Marque | Pourquoi avoir fait le choix de ce modèle au départ | Est-ce que ce choix a répondu à l’expérience racontée dans ce roadbook | Si c’était à refaire |
CORDE à simple | Joker 50m | BEAL | Légèreté, multilabel | Parfait. | Pareil, je l’ai achetée pour ce type de grande voie sans rappel. |
CORDE de hissage | Trail line 7mm Dyneema | BEAL | Hissage et rappels, pour grimper à simple. | Parfait. | La même ! |
SAC de HISSAGE | CLIMBING TECHNOLOGY | Il est à Henri | Oui | Adapté. | |
BAUDRIER | PRIMROZE | BLACK DIAMOND | Confort, prix. | Parfait. | Il me convient partout, en grande voie comme en montagne. |
DEGAINES | Finess /OZ | ANGE | Trouvées, et offertes. | Parfait ! | Idéales pour la légèreté et la facilité d’utilisation. |
DEGAINES | SPIRIT EXPRESS | PETZL | Celles d’Henri ! | Oui, solides ! | Adaptées. |
MOUSQUETONS | SPIRIT | PETZL | En promotion | Parfait. | Le modèle m’importe peu. |
SANGLES | DYNEEMA | Multiples… | Hasard. | Répondent à toutes les situations. | J’en reprends, 2 ou 3. |
SYSTEME d’ASSURAGE | REVERSO | PETZL | Référence | Il me convient toujours. | Pareil. |
CASQUE | METEOR IV | PETZL | Légèreté | Parfait | Je réfléchis doucement à l’achat d’un Sirocco pour un confort plus important, le poids et l’aération ! |
CHAUSSONS | Anasazi | FIVE TEN | Ceux qui me correspondent le mieux ! | Je n’ai que ceux-là, et ils me conviennent ! | Oui, ils sont à ma pointure, ça fait donc mal aux orteils mais pas trop, la précision est bonne. |
FRIENDS | C4 | BLACK DIAMOND | Référence en la matière | Nous en avons pris 3 pour le toboggan de la mort. | Adaptés. |
Accessoires et Vêtement escalade dans les gorges du Verdon
Catégorie | Nom du modèle | Marque | Pourquoi avoir fait le choix de ce modèle au départ | Est-ce que ce choix a répondu à l’expérience racontée dans ce roadbook | Si c’était à refaire |
SAC A DOS | CLIFF 20 | SIMOND | Prix, légèreté | Oui, utilisé dans certaines voies, alternativement avec le suivant. | Le même. |
SAC A DOS | LOBO | CAMELBAK | Ajusté au dos. | Oui, le plus souvent. | Pareil : aussi léger que le Cliff, et plus ajusté au dos. |
PANTALON | Regular Gym Stretching | DOMYOS | Prix (8€) | Parfait. | Le même, j’en ai plusieurs troués à différents endroits ! |
BRASSIERE | DECATHLON | Prix | Top. | La même. | |
POLAIRE | QUECHUA | Trouvée | Pas nécessaire (accrochée au baudrier), si ce n’est pour avoir le topo à portée de main dans la poche ! | OUI : on ne sait jamais, trop frileuse pour oser sortir sans ! | |
BONNET | SVALBARD | Cadeau ! | En Polaire qui colle à la tête et passe bien sous le casque | Oui, léger et chaud. | |
VESTE GORE-TEX | ALPINISM | SIMOND | Rapport qualité /prix | La capuche sur le casque est bienvenue ! | La même, j’apprécie l’ouverture de la fermeture éclair depuis le bas pour libérer le pontet. |
0 commentaire
Encore un sacré voyage.
Félicitations
Super voyage… il m’aura fallu vingt-deux ans pour en faire deux sur quatre… ça fait planer un doute sur ma capacité à parcourir les deux dernières, à moins qu’un si beau récit ne booste ma motivation… sûrement d’ailleurs…
Bravo Lulu
Tu nous fais rêver dans tes descriptions et dans tes aventures !
Continue
hâte de me poser pour lire tout ça!
Wahou, magnifique récit et choix d’itinéraires. Bravo!
@ BP, suffit que j’progresse un peu et la motivation d’y retourner, je te la transmettrai…!
@ Gilou : Alors sus au Verdon, c’est de saison !
Superbe récit Lucile