Audrey TAILLEFER nous partage son expérience en Sardaigne avec son trek sur le selvaggio blu
Informations pour préparer le trek sur le Selvaggio Blu en Sardaigne
Date
Du 6 au 10 octobre 2016.
Lieu
Italie, Sardaigne, Santa Maria de Navarese à Cala Gonone.
Trajet et moyens de transport
Montpellier – Barcelone en voiture : 3h30, 350 km (40 € essence, 15 € de péage). Barcelone – Porto Torres en ferry : 12h, 580 km (Ferry Grimaldi Lines 55€/p avec la voiture). Porto Torres – Cala Gonone en voiture : 2h, 180 km (20 € essence).
Participants
Loïs : doctorant en géologie, aime courir, faire des treks (GR10 en autonomie), grimper, l’alpinisme, surtout dans les Pyrénées ! N’aime pas : manger des animaux.
Audrey : doctorante en géologie (aussi…), aime grimper, danser, la slack, skier… surtout dans les Pyrénées ! (aussi…) ; faire des treks à l’étranger (Annapurnas au Népal, Laugavegur en Islande), N’aime pas : ne rien faire.
Où dormir en Sardaigne
Avant et après le trek : nous avons dormi dans notre kangoo aménagé d’un bon matelas à la place des sièges arrières et du coffre, près des plages ou sur le port.
Pendant le trek : à même le sol, pas de logements disponibles sur le trajet !
Où se restaurer en Sardaigne
On ne peut pas se réapprovisionner ou se restaurer sur le trek. Les provisions doivent être faîtes avant. Nous avons acheté une bonne partie de notre nourriture « de marche » en France, mais on trouve des supérettes et autres commerces à Cala Gonone, Santa Maria de Navaresse et des supermarchés et pompes à essence à Dolgali.
Office du tourisme
Caractéristiques du trek sur le Selvaggio Blu
Un trek sauvage et très technique de 4 à 6 jours le long de la côte Est de la Sardaigne, dans le Supramonte di Bonei. Il serpente entre falaises calcaires surplombant la mer, canyons asséchés, garrigues épaisses et criques paradisiaques de galets blancs aux eaux turquoises. Départ de Pedra Longa à quelques kilomètres de Bonei (accessible en voiture), arrivée à Cala Sisine à proximité de Cala Gonone (accès en voiture ou en bateau). ATTENTION : le trek se parcoure uniquement dans ce sens, du fait de la présence d’une dizaine de rappels non évitables.
En conséquence, le matériel d’escalade est à emporter. Le terrain peut s’avérer difficile (éboulis, lapiaz calcaires acérés, végétation dense) et engagé (Passages d’escalade en libre de 5 – 6m de haut, le plus souvent dans le 4 et jusqu’au 5b. Parcours en bord de falaises sur terrains instables, difficile à sécuriser et probablement impraticable en cas de pluie). Mauvais balisage (trace GPS obligatoire). Ce trek se fait souvent avec un guide et un système de ravitaillement par bateau le soir.
En effet, pas de ravitaillement en nourriture et pas de recharge assurée en eau potable sur tout le trek. De fait, à éviter durant la pleine période estivale. Malgré tout, réchappe possible en certains points du trek, ou sur les plages fréquentées par touristes en hors-bords. Prévoir 1h à 1 journée de marche pour rejoindre la route la plus proche. Certains passages entre deux rappels sont en revanche complètement isolés.
Quoi d’autre dans les environs
Site d’escalade mythiques (Cala Gonone, Cala Fuili, Cala Luna, Cala Goloritze), kayak de mer, nombreux autres sentiers plus faciles de randonnée. Farniente…
- Faire de la randonnée en Sardaigne
- Faire de la randonnée au Nord de la Sardaigne
- Grimpe en Sardaigne
- Escalade en Sardaigne à la Cala Gonone
Bibliographie
La mappa di SelvaggioBlu 1 :15000. Mario Verin, Guilia Castello. Edition Enrico Spanu.
Carnets d’aventures n°22. Trek du vertige en Sardaigne. Le Selvaggio Blu : vue mer en pleine falaise. Eric Baumgartner et Jerôme Leprêtre.
Guida al sentieri di SelvaggioBlu, 41 itinerari e 2 trekking mappe 1:15000. Maria Verin, Guilia Castelli, Antonio Cabras. Bellavite Editore.
Lien Internet
Sentiero Selvaggio Blu
Guida ai Sentieri di Selvaggio Blu (trace GPS)
Selvaggio Blu en solo
Notre aventure : De la pierre et le sel : Trek en Sardaigne sur le Selvaggio Blu.
Pourquoi cette destination ?
Le calcaire, on connaît. Habitant à Montpellier, on grimpe dessus tous les we. La Méditerranée, on connaît. On y prend souvent l’apéritif les pieds dans l’eau, le soir après le boulot. Alors pourquoi ce trek en Sardaigne, ce fameux Selvaggio Blu ? Parce que peu d’itinéraires de trek permettent d’allier à la fois randonnée, baignade, rappels, grimpouille, en particulier dans un temps limité et proche de la France. Et l’aventure, on n’a pas besoin d’aller la chercher très loin.
Elle commence d’ailleurs dès que l’on claque la porte de notre « dodo kangoo » aménagé, qui, s’est vu prendre la mer pour la première fois ! Les joies des nuits en ferry, dans un couloir sans cesse illuminé et avec le ronron des moteurs du bateau pour berceuse.
Toutes les nuances rouge et de bleu illuminent nos premiers pas vers Pedra Longa, au petit matin. Le mois de septembre est une période parfaite pour la température et la météo.
On l’abandonne à Cala Gonone, d’où nous cherchons à rejoindre le début du trek à Pedra Longa. Les liaisons en bus existent, mais elles sont compliquées et mal raccordées, et font bien perdre une journée. Les « bateaux taxi » que l’on peut prendre sur le port ne sont pas donnés (40 €) mais peuvent être une solution agréable selon votre budget ! Nous, on tend le pouce, on sourit large, et on est récupérés bien vite par… deux françaises en vacances dans la région ! Elles nous invitent également à partager leur location pour la nuit, à nous gnocchis – pesto et dernière douche avant une semaine !
Départ au petit matin. Les lumières du lever du soleil sur les terres ocres et les patines grisâtres de la Pedra Longa explosent face aux bleus du ciel et de la mer.
Sur le chemin
Nos sacs à dos sont plus lourds que jamais avec 9 litres d’eau par personne, de la nourriture pour 5 jours, et deux cordes de rappels, mais notre pas est léger ! Ça ne va pas durer. Dès le milieu de la journée nous sommes confrontés à la principale difficulté de ce trek : la trace. Souvent mal marquée, elle se perd dans la multitude de sentes d’animaux, parmi la garrigue hostile aux jambes nues. Le marquage de peinture (points bleus) est tantôt trop présent, tantôt absent, et gare si l’on omet de suivre une des marques en chemin ! Nous finissons par sillonner le GPS à la main, le charme du nez au vent en moins, des précieuses heures d’errance épargnées !
Le chemin longe d’impressionnantes falaises dont les pieds baignent dans la mer, 200 m plus bas. Gare à ne pas perdre le balisage !
Nous croisons peu de gens, exceptés sur les plages où les touristes se font déposer par bateau pour pique-niquer, voire marcher quelques heures sur ce sentier mythique. Les regards des guides qui les accompagnent à notre égard sont dubitatifs : peu de gens parcourent le Selvaggio seuls, qui plus est en autonomie !
N’ayant pas pris de tente, ni même de tarp, la pluie qui nous surprend lors de notre première nuit nous oblige à trouver refuge dans un buisson dont le feuillage nous protège un peu. Nos tapis de sol au dessus de nos têtes, position peu courante, complètent cet abri de fortune. Le mien se crèvera plus tard dans la nuit, lorsque, retrouvant sa place, c’est à dire sous mon dos, il fera la malheureuse rencontre d’une racine.
Bivouac et abri de fortune
Il faut dire que le Selvaggio offre peu de sites de bivouac idylliques. Entre pierriers et lappiaz acérés, garrigue abrasives et pentes abruptes, difficile de trouver un endroit où poser son matelas. Nous avions hésité avec les hamacs, sans regret : les arbres en bord de mer son souvent chétifs, et emporter un jeu de lourds coinceurs supplémentaire était exclu.
Par le passé, la mer a creusé ses magnifiques grottes maritimes, où cristallisent les stalagtites. Quel plaisir d’être les seuls à les parcourir à la suite d’un rappel !
Les paysages sont grandioses. Le sentier suit souvent la falaise côtière, et parfois remonte sur les massifs en arrière pour nous offrir une vue globale. Nous parcourons peu de distance à vol d’oiseau dans la journée. Car le sentier contourne sans cesse de longs canyons secs perpendiculaires à la mer qu’il n’est pas toujours possible de traverser. Pour y descendre, le sentier se transforme parfois en une simple accumulation de branches de genévriers morts à flanc de falaise, sur lesquelles il faut traverser !
De simples échelles en genévrier permettent de franchir certains pas difficiles. Loïs installe la corde pour hisser les sacs de plus de 15 kg, avec derrière lui un ravin d’éboulis de plusieurs dizaines de mètres. Faux pas interdit !
La seconde grosse difficulté du trek, mais aussi un grand plaisir vient de ce petit côté alpinisme. Les rappels sont absolument mémorables, au-dessus de la mer, en fil d’araignée. Pour les pimenter un peu plus, on fait tomber un de nos descendeurs dès la mise en place du premier rappel ! Certains passages nécessitent d’escalader sans protection quelques mètres de falaise qui vont jusqu’au 5 en cotation. Avec des sacs lourds comme des ânes morts ! Le plus exigeant aura été la quatrième journée.
Quelques difficultés
Le sentier sillonne dans des éboulis entre deux barres de falaises. Les pentes sont raides, les éboulis en question très instables. Impossible de protéger, et le moindre faux pas est un accès direct dans la mer, 200 m plus bas. La concentration constante et la nervosité rendent cette journée épuisante, on est heureux de retrouver les sentiers stables bien que toujours hautement praumatoires !
Dernière grande difficulté de ce trek, l’eau. Pas d’habitation signifie pas de ravitaillement, eau et nourriture. Et cette région karstique est très sèche, l’eau n’est jamais stockée en surface. Sachant qu’il nous faut également réhydrater notre nourriture, nous savions que nous n’irions pas bien loin avec 9 litres d’eau sur le dos.
A la fin de la 2ème étape, nous comptions sur la position GPS, trouvée sur internet, d’une grotte, supposée abriter un vase de calcaire et au sein de cette coupe divine, de l’eau miraculeuse ! Après des heures de recherche effrénée pendant lesquelles nous entamons la plupart de nos réserves, nous nous rendons à l’évidence : la grotte n’existe pas, ou en tout cas pas là, nous n’avons plus assez d’eau pour finir le Selvaggio Blu, et il nous reste trois jours de marche.
La suite de l’aventure semble compromise, nous avons tout juste de quoi rallier la route à 6h de marche pour faire du stop et rentrer passablement desséchés au dodo kangoo. Le pire, c’est sans doute cette grande étendue d’eau de mer à perte de vue, mais salée, bien trop salée… On prend la difficile décision de s’arrêter là. C’est à la fois difficile et primordial de savoir renoncer.
Déception certaine
Bien sûr, on est déçu, et on essaye de faire taire son égo. On se demande ce qu’on a loupé, malgré une si bonne préparation. Mais on est aussi soulagé de vite d’éliminer le risque. Omniprésent sur le Selvaggio, de la déshydratation – insolation – difficulté à alerter les secours. On était prévenus, le taux d’abandon sur le trek, pour cause de manque d’eau, est très élevé.
Les réservoirs récoltent les gouttes d’eau qui perlent au toit de cette grotte. Cette eau stagnante nous paraît délicieuse, et nous permet de poursuivre notre trek, compromis par l’amenuisement de nos réserves ! Les points d’eau de ce genre sont rares et souvent (trop bien) cachés sur le Selvaggio. Le manque d’eau est une des principales causes d’abandon.
Nous devons la poursuite de notre périple à un couple qui lui aussi, fait le Selvaggio en autonomie. Ils nous rattrapent le soir et nous offre toute cette eau « qu’ils ont en trop ». Eux ont choisi de passer la semaine précédente à placer des points de ravitaillement entre le sentier et la route qui longe le parc. Avec de l’eau, de la nourriture, mais également le matériel d’escalade pour n’avoir à le porter que les jours où cela est nécessaire.
Cela leur fait perdre à peine moins de temps que nous car ils sont bien plus légers ! Leur aide est salvatrice et nous permet de continuer notre voyage. Nous trouverons plus loin, durant la 4ème journée, une grotte au toit duquel perlent des gouttes d’eau, récoltées dans des réservoirs placés en dessous. Je n’apprécierai jamais le goût de l’eau autant que lors de cette découverte !
Entre la pierre et le sel
Après 5 jours entre la pierre et le sel, sous des ciels étoilés fabuleux. Dans l’odeur du thym et parmi les chèvres sauvages, tout aussi téméraires qu’excellentes grimpeuses, nous posons notre dernier rappel pour atterrir sur la plage de Cala Sisine. Après une délicieuse baignade non censurée (par crainte que le sel ne nous démange et ne nous brûle, faute de rinçage, nous avions limité les précédentes), nous envisageons en boudant les 2 heures de marche vers la route principale. Puis la galère pour faire du stop… plébiscitée par les touristes, cette plage est envahie de hors-bord « et si on faisait du bateau-stop ? ».
Venus déposer des kayaks sur la plage pour un groupe de pagayeurs, deux sardes nous acceptent gentiment dans leur bateau. Et c’est parti pour un retour sur Cala Gonone qui décoiffe ! On retrouve le dodo Kangoo. Puis on se paye une bonne douche, et une bonne glace à l’italienne dans la capitale Sarde de la grimpe. Demain, c’est mon anniversaire. « On se trouve une petite falaise sympa au bord de mer pour grimper ? » mais oui ! C’est pas ça qui manque !
Moment de détente mérité dans les eaux sardes plus que limpides ! Les touristes regardent nos sacs à dos avec curiosité…
Conclusion de ce trek sur le Selvaggio Blu
Le Selvaggio Blu, c’est un chemin qui ne laisse pas indifférent. Il est exigeant, parfois nerveusement, car largement engagé. Ce n’est pas une promenade de santé. Il faut supporter le poids d’un sac à dos comme on ne l’accepterai jamais pour de telles distances. Affronter la peur de la soif, abandonner toute forme d’hygiène et sacrifier du confort pour gagner les quelques kilos occupés par les cordes.
Mais c’est aussi une formidable opportunité de vivre un trek sauvage. Peu fréquenté, où l’on peut poser ses mains sur le rocher et s’amuser sur des rappels. Ce sont ces difficultés surmontées, mêlés de petits bonheurs qui pimentent l’aventure, qui nous ont ravis ! Pour ne rien gâcher, la nature est généreuse de ces paysages Méditerranéens, de ces couleurs du sud et de ces odeurs sèches. La prochaine fois, on explorerait bien ces rivages en kayak !
Matériel utilisé pour le trek sur le Selvaggio Blu
Bivouac et habillement pendant le trek sur le Selvaggio Blu
CATÉGORIE | NOM DU MODÈLE | MARQUE | POURQUOI AVOIR FAIT LE CHOIX DE CE MODÈLE AU DÉPART | EST CE QUE CE CHOIX A RÉPONDU À CETTE EXPÉRIENCE RACONTÉE DANS CE ROADBOOK | SI C’ÉTAIT À REFAIRE |
SAC DE COUCHAGE | FORCLAZ 5° LIGHT | QUECHUA | Sac pas trop chaud, pas trop cher | Trop chaud pour la saison, trop lourd | Juste un sac de soie et un collant en laine pour la nuit |
TAPIS DE SOL | PROLITE PLUS | THERMAREST | assez léger, confort | Non, a crevé la première nuit sur les racines saillantes d’un buisson . | Hamac ou tapis mousse très léger, moins sensible aux terrains de garrigues et de pierres tranchantes. |
SAC À DOS | cruser 55 | LAFUMA | vieux modèle léger que je n’ai pas eu de scrupule à abimer | oui et non. Bonne résistance (bonne résistance au choc lors des tractages sur cordes mais très mauvais confort de portage avec un poids important à l’intérieur | non, je choisirais un sac aussi léger mais avec un meilleur confort et maintien |
CHAUSSURE DE TRAIL | Ultra raptor | LA SPORTIVA | seule chaussure de trail. Bon amorti, respirante | oui, mais fin de vie | oui pour le confort, non pour la fragilité |
DOUDOUNE | doudoune (modèle inconnu) | NORTH FACE | vieille doudoune, assez légère. | bien pour la fraicheur fin de soirée, pas vraiment nécessaire néanmoins | non, à remplacer par une seconde peau en laine plus légère |
T-SHIRT ET SHORT SUR SOI, SOUS VETEMENT DE RECHANGE, COLLANT THERMIQUE(PAS UTILISÉ). |
Escalade pendant le trek sur le Selvaggio Blu
CASQUE | Elios | PETZL | casque d’escalade habituel | Indispensable, chute de pierre sur tête (rappel non nettoyé) | trop lourd, un casque plus léger serait bienvenu |
BAUDRIER | zéphir | MAMMUT | baudrier habituel | obligatoire, bon comrpomis confort légèreté | peut être baudard plus léger |
LONGE, MOUSQUETON | un reverso beal, 3 mousquetons (camp), une longe double (corde 8,6mm), un maillon rapide, un ficellou |
Bivouac et habillement utilisé pour le trek sur le Selvaggio Blu
SAC DE COUCHAGE | Xlight 300 (customisé) | CUMULUS | Léger (470g) | Oui | Le même |
TAPIS DE SOL | Ultralight insulated | SEA TO SUMMIT | Ultra-léger et résistant | Oui | Je pencherai pour un hamac si bonne conditions météo, facilement posable sur ce trek et confortable |
OREILLER | AIR BASIC | QUECHUA | Ultra-léger et résistant | Oui, confort en plus | Le même |
SAC DE SOIE | DRAP DE SAC | QUECHUA | Pour ne pas salir le Cumulus | Non pas utilisé | Je repartirai sans |
SAC À DOS | Alteo 50 | THE NORTH FACE | résistant, très bon maintient et bonne ventilation | très satisfait, litrage un peu limite au début du trek | je prendrais le même |
CHAUSSURE D’APPROCHE | Trident GTX | MILLET | Enfin un trek pour chaussure d’approche ! | très satisfait mais forte dégradation des chaussures | les mêmes, je crois que quand on fait le SB, il faut s’attendre à voir ses affaires s’abimer à vitesse grand V |
DOUDOUNE | ghost whisperer | MOUTAIN HARDWEAR | ultralégère | pas sortie du sac | je partirais sans |
T-SHIRT ET SHORT SUR SOI, + T-SHIRT, SHORT ET CHAUSSETTE DE RECHANGE |
Matériel Escalade utilisé sur le trek sur le selvaggio blu
CASQUE | vayu | SALEWA | ultraléger | Indispensable, j’ai moi aussi reçu une belle pierre sur la tête | Le même |
BAUDRIER | corax | PETZL | mon seul bodard | obligatoire | si j’en avais un autre plus léger, je choisirais ce dernier évidemment |
CORDE | Cobra II Unicore Ø 8,6 mm Dry Cover (orange/bleu) 2 x 60 m | BEAL | Les cordes à double d’Audrey | légèreté des cordes à double (l’hydrophobie ne sert à rien ici) | En fait, j’ai une Petzl contact de 80 m. qui suffit pour le plus grand rappel (40m.) si on avait fait le calcul avant, on aurait pu gagner un Kg. |
5 MOUSQUETONS (TROIS LÉGERS SIMOND ET 2 WILLIAMS PETZL), UN MAILLON RAPIDE, UN REVERSO SIMOND, TROIS SANGLE PETZL (60 CM, 120 CM ET 180 CM) 2 FICELLOUS | SIMOND | il est important de prévoir un peu de matériel autre que pour les rappels, dans le cas d’un relais improvisé pour hisser les sac ou sécuriser quelqu’un par exemple. Ou en cas de perte de matériel | indispensable sur le trek sur le selvaggio blu | Nous avons fait tomber un reverso au 1er rappel. Il a fallu descendre tout les autres rappels en utilisant un seul reverso, que j’hissais grâce à la corde. Les sangles et maillons rapides peuvent être utiles car certaines cordes de rappel sur arbres sont très usées, et les maillons complètement rouillés. J’ai d’ailleurs posé mon maillon rapide sur un rappel. |
2 commentaires
Waouh ce récit est saisissant… on s’y croirait, avec un peu de suspens, jolie plume!
c’est assez rare d’avoir le coté « difficile » plein de sincérité, merci pour la découverte de ce trek vraiment sauvage!
Bravo Audrey et Lois pour ce superbe recit, sincère et magnifique tout à votre image.