Trekking au Pérou et découverte de la civilisation Inca

par Expérience Outdoor

Gwendoline ATTIA nous partage son expérience de 8 jours sur le trek de choquequirao en autonomie complète.

Informations pour préparer le trek de Choquequirao au Pérou

  • Date

Du 1 au 8 juin 2011

  •  Présentation du projet

Le trek décrit ci-dessous s’intègre dans un voyage de 6 semaines au Pérou effectué du 26 mai au 4 juillet 2011. Au programme : trek, andinisme et escalade (couennes et grande voie) dans la Cordillère Blanche, tourisme (Lima, Cusco, Machu Picchu, Vallée sacrée des Incas, Puno, Huaraz).

Le trek dit de « Choquequirao » est un trek alternatif au chemin des Incas (d’une durée de 4 jours menant au Machu Picchu, très fréquenté et obligatoirement via une agence). Le trajet classique de ce trek est l’aller-retour de Cachora au site Inca de Choquequirao en 4 jours.

Mais nous choisirons de continuer en direction du Machu Picchu (entre 6 et 8 jours).

  • Participants à ce trek de choquequirao

Florian DESJOUIS  et Gwendoline ATTIA et Philip (un autrichien rencontré par hasard )

  • Sources d’informations utilisées

La précieuse aide de « Voyage Forum » diablement efficace (permet notamment de facilement croiser les informations grâce aux nombreux contacts) !
L’éternel routard : toujours bon à avoir, en général plus pertinent pour les adresses culinaires que pour le trek en question.
Toposperu.com : pour toutes les informations sur l’escalade au Pérou.
Différents blogs glanés au hasard de nos recherches.
Un ami guide installé au Pérou, à Huaraz (Hugo Robin – Caillou aventure), a répondu à certaines de nos interrogations.
Au Pérou : une carte (« trekking Cusco : topographic map » édtition Piki, facile à acheter a Cusco. La précision toute péruvienne (que l’on est mal habitué avec les IGN !!) mais tout de même indispensable.

  • Description du projet

Après 4 h de trajet en bus depuis Cusco, nous descendons au milieu de nulle part, plus exactement à l’intersection avec la piste menant à Cachora, où, en général un taxi attend les touristes qui débarquent ici, un peu paumés. Compter une bonne heure de piste pour arriver dans Cachora où une auberge et des mini commerces sont disponibles.

On pose les sacs à dos, on grignote rapidement et les affaires sérieuses commencent : la négo pour les mules. Bien remontés (ce sera 35 soles max pour une mule et un muletier, 8 jours payés : 6 de marche ensemble et 2 pour son retour) car Internet nous permet d’anticiper les tarifs « qui se font » : ce sont des informations importantes dans un pays ou le gringo est perçu comme une source intarissable de soles. Nous nous approchons d’un regroupement de muletiers et interpellons le premier : il nous propose 25 soles par jour et 1 jour de retour.

On n’en demandait pas tant !!! Mais un des muletiers, un ancien, certainement le propriétaire du cheptel (?), se rapproche, s’adosse au mur, marmonne dans le dialecte local, pendant quelques minutes, sans même nous regarder. Le premier muletier se tourne vers nous et nous annonce 50 soles pour jour pour 6 jours et 2 de retour. On refuse, on tente de négocier sans succès… et on va voir ailleurs.

Les tarifs annoncés seront les même partout mais surtout une nouvelle information change la donne : le 2ème tour des présidentielles a lieu dans 5 jours et tout péruvien ne votant pas se voit attribuer une amende de 45 soles (soit 12 € ce qui cher pour un agriculteur), peu de muletiers seront prêts à partir même en leur remboursant cette amende.
Difficile donc de faire jouer la concurrence dans ce contexte !

Nous revenons donc vers notre 1er muletier en lui proposant 40 soles par jour plus l’amende.

« Non, ce sera 60 soles par jour pour 8 jours ».

Il ne semble pas préoccupé par le vote. On tombe d’accord quand un échange avec l’ancien le mène a ajouter deux jours de plus pour gérer la fatigue des mules. Quoi ? Patienter deux jours en milieu de trek pour le repos des mules et donc les payer 10 jours au total ??? Ils sont en position de force et s’en donnent donc à cœur joie, on perd patience & confiance. Pour moi c’est clair c’est non, quelque soit les conséquences (annuler le trek ou porter nos gros sacs).
Gwendoline nuance :

« on ne va pas s’arrêter ici depuis le temps qu’on rêve de ce trek ! ».

On tombe rapidement d’accord : nous porterons toutes nos affaires.

Vue depuis Cachora, le massif du Nevado Padreyoc que le trek nous fera contourner par la gauche.

Vue depuis Cachora, le massif du Nevado Padreyoc que le trek nous fera contourner par la gauche.

S’amorce la préparation des sacs aux poids pas franchement optimisés, d’autant plus que nous avions prévus de rester 3 jours aux alentours du Machu Picchu après le trek : petit et grand sac chacun, huile de massage, des romans, deux guides touristiques, plusieurs affaires de change, ipod & gros casque audio, crayons pastel et boite d’aquarelles, nourriture pour 7 jours et tant d’autres… 3 essais sur 10 marches, waouh, les sacs sont particulièrement lourds, mais cela nous semble jouable : n’est pas mule qui veut.

8 jours de Trekking au Pérou

Premier jour du trek de choquequirao

Le trek décrit ci-dessous s’intègre dans un voyage de 6 semaines au Pérou effectué du 26 mai au 4 juillet 2011. Au programme : trek, andinisme et escalade (couennes et grande voie) dans la Cordillère Blanche, tourisme (Lima, Cusco, Machu Picchu, Vallée sacrée des Incas, Puno, Huaraz).

Le trek dit de « Choquequirao » est un trek alternatif au chemin des Incas (d’une durée de 4 jours menant au Machu Picchu, très fréquenté et obligatoirement via une agence). Le trajet classique de ce trek est l’aller-retour de Cachora au site Inca de Choquequirao en 4 jours.

Mais nous choisirons de continuer en direction du Machu Picchu (entre 6 et 8 jours).

Nous partons à 8 heures avec Philip, un autrichien rencontré a l’auberge la veille dans la soirée, il nous accompagnera ensuite sur la majeur partie du trajet. Les 4 premières heures se résument en beaucoup de distance et pas mal de dénivelé : nous sommes surpris par la chaleur et les moustiques malgré l’altitude (3500 m au col). Reste 1600 m de descente puis 400 de montée : nous ne sommes pas arrivés… La descente s’amorce dans une chaleur écrasante, pas un brin d’air, cet air si sec ! 1 heure, 2 heures, 3 heures… le poids des sacs nous imposent des arrêts réguliers, la distance est toujours bien présente, tout le monde serre les dents.

Bref la mise en jambes est un bien rude… Gwendoline souffre, son visage ne cache rien. 15h30 sonnent, nous arrivons dans une petite ferme avec quelques emplacements de camping. Philipp part s’acheter à boire et à manger, je pose avec un grand soulagement mon sac. Gwendoline nous rejoint dans la foulée, s’assoie tant bien que mal sur le rocher et marmonne :

« Florian… je ne me sens pas bien. Florian… »

A peine le temps de l’attraper dans mes bras que ses pupilles roulent vers le fond de ses globes oculaires : sur le dos, les pieds surélevés, à l’ombre et on ventile. Elle récupère de suite connaissance. Ouf… on s’arrêtera là pour aujourd’hui et on verra pour la suite.

Cachora le matin du départ avec nos sacs déraisonnablement chargés sur le trek de choquequirao

Cachora le matin du départ avec nos sacs déraisonnablement chargés

Deux français, là avec leur mule et muletier. Ils prévoyaient le même trek et ont finalement fait demi-tour a Choquequirao car c’est « trop dur ». Ils nous disent donc qu’avec nos énormes sacs c’est carrément impossible, de la folie…
Au bout de 2 heures, Gwendoline se porte mieux. Que faisons-nous demain ? On discute toute la fin d’après midi et on décide de continuer mais avec des étapes plus courtes, en partant au lever du jour, en déchargeant un peu son sac (merci Philip) et en prenant un rythme plus adapté : on s’adapte au mieux. Demain ce sera donc 600 de d- et 700 de d+.

Une partie de la descente effectuée, prise depuis le camp du lendemain (Marampata) au Pérou

Une partie de la descente effectuée, prise depuis le camp du lendemain (Marampata) au Pérou

Journée 2 de notre trekking au choquequirao

La descente se fait beaucoup plus rapidement que prévue (50 min), et le dénivelé positif sera avalé lentement, mais surement.
Arrivés au campement prévu « Santa Rosa Baja », tout le monde se sent bien, il n’est que 9h30 : nous continuons jusqu’au prochain, 700 m plus haut.
Nous prenons notre rythme, 50 min de marche et 10 min de pause : la stratégie de la tortue fonctionne bien.
A 500 m de la fin, nous avons une proposition pour une mule pour les 3 jours à venir : on hésite, ce serait certes confortable… mais finalement tout le monde s’est pris au jeu de l’autonomie complète, l’équipe fonctionne bien, ce sera sans ! 

A Santa Rosa alta un troquet durant notre trek de choquequirao

A Santa Rosa alta (où nous aurions d’ailleurs pu avoir une mule), nous discuterons quelques instants avec l’aimable patronne du troquet.

Nous arrivons 1h30 plus tard au camp de Marampata, fatigués mais heureux que tout se lance finalement comme prévu.

Bien installés au camping de Marampata pour une douce après-midi de repos sur notre trek de choquequirao au Pérou

Bien installés au camping de Marampata pour une douce après-midi de repos.

3 ème journée sur le trek de choquequirao

Aujourd’hui, petite journée avec 2h30 de marche pour arriver au campement du site de Choquequirao. Courbatures record pour Gwendoline…

Gwendoline et Philip se prélassent au site de Choquequirao au Pérou

Gwendoline et Philip se prélassent au site de Choquequirao au Pérou

On apprécie 4 h de repos à s’alimenter et lézarder puis nous partons, si légers en aller-retour,visiter ce magnifique site de Choquequirao. Nous apprécions la quiétude des lieux, nous nous y sentons bien.
Le site de Choquequirao et son milieu luxuriant au Pérou

Le site de Choquequirao et son milieu luxuriant : il faut s’imaginer ce site grouillant de centaines de personnes construisant, cultivant … dans l’autarcie la plus complète il y a plus de 500 ans.

4 ème journée du trek de choquequirao

Etape de remise en route (500 de d+ et 600 de d-), pas de grosse souffrance en vue.
Nous arrivons une nouvelle fois tôt (9h30), mais cette fois-ci le campement est sale, envahi de moustiques et peu confortable, le camping suivant rajoute 900 de d- et 1000 de d+.
On hésite mais le défi nous tente, on se lance.

Sentier sur le trek de choquequirao  au Pérou

L’extraordinaire flore du Pérou ! 80 % des microclimats identifiés dans le monde se retrouvent au Pérou, favorisant une variété de flores et de faunes impressionnante

Pause à Maïzal sur le trek de choquequirao au Pérou

Maïzal. Harassés par les gros dénivelés du jour ( à la descente comme à la montée), les poules ne nous délogerons pas !

Compagnons du trek de choquequirao au Pérou

Le cochon d’inde sympathise avec le chat. Dans les campagnes péruviennes, les cochons d’indes sont très souvent retrouvés, et en grand nombre, dans les cuisines : ils s’alimentent des épluchures et de tout ce qui tombera de la table pour finir à la broche.

Notre hôte Pérubienne à Maïzal en train de tisser avant le lever du jour.

Notre hôte à Maïzal en train de tisser avant le lever du jour.

Nous arriverons 6 heures plus tard, exténués, mais dans une petite ferme très charmante : 3 baraquements en terre, des dizaines de poules, 4/5 chiens, des chèvres, nous ne sommes donc pas seuls sur le petit terrain où nous installons nos tentes.
Affamés, on contentera notre estomac de cuisine péruvienne, les pieds dans la trentaine de cochon d’indes qui jonchent le sol du « salon ».Le repas se fait dans l’obscurité quasi-totale, a peine éclairé par les braises qui maintiennent au chaud notre soupe à la patate.
Vivant en totale autonomie à 2 jours du premier village accessible en piste, notre hôte est une femme, presque édentée, qui vit ici seule avec son fils : quel dénuement !
Étrange impression que d’être face à un niveau de vie proche de celui de la France du début du XXème siècle, alors que la jeunesse de Lima semble vivre comme une jeunesse européenne : autant de contraste dans un même pays, d’individualité aux besoins si différents.

au 5 ème de notre trekking sur le choquequirao

La tentaculaire selva (2 heures après Maïzal) et impressionante sur le Trek de  choquequirao au Pérou

La tentaculaire selva (2 heures après Maïzal).

Le rythme est lent aujourd’hui, nous payons l’étape d’hier. Le sentier est en pleine selva (forêt très dense), l’atmosphère est glauque & humide d’autant que ses grosses marches irrégulières nous malmènent. 5 heures plus tard nous arrivons enfin au col surplombant Yanama.
Nous amorçons les 600m de descente restants, mon genou me fait de plus en plus mal, la descente s’achèvera au rythme d’une tortue, comme toute cette journée d’ailleurs ! Je me pose des questions pour le lendemain.

Les glaciers torturés des Andes à plus de 6000m d'altitude, vue depuis le col au dessus de Yanama au Pérou

Les glaciers torturés des Andes à plus de 6000m d’altitude, vue depuis le col au dessus de Yanama.

Ce soir nous mangerons de nouveau chez l’habitant : riz et pommes de terre cuites avec des morceaux de brebis séchée, viande à l’odeur si forte qu’elle en est assez douteuse.
Gwendoline me réveillera en pleine nuit avec des spasmes musculaires dans tout le corps ; je l’accompagne aux toilettes, armé de mes bâtons et prêt à m’en servir si besoins : les chiens errants sont légions ici, ils nous ont fait la démonstration de leur agressivité dans la soirée. Gwendoline nous confirmera que la viande était aussi douteuse qu’elle en avait l’air.

Journée de repos au 6 ème jours de notre rando du choquequirao

Journée de repos à Yanama durant notre trek de choquequirao au Pérou

C’est quoi ça ? Et ça c’est quoi ? Et c’est quoi ça ? Journée de repos à Yanama.

Gwendoline est fatiguée et mon genou aussi, ce sera repos aujourd’hui : nous partons à la recherche d’une mule que nous trouverons facilement (un cheval avec muletier pour 50 soles). Demain, ce sera marche light !

Rapidement, la fille et le neveu de la propriétaire nous rejoignent. Bien que mis a profit pour toutes les corvées quotidiennes, les instants de détente leur semblent ennuyeux, le moindre gringo est source de nouveauté : tout est bon à découvrir : carte, guide, carnet de voyage, campement… la journée s’écoule tranquillement avec nos 2 invités du jour.

La vie quotidienne à Yanama au Pérou

Gwendoline discute avec la propriétaire des lieux, qui ne chôme pas. Yanama.

7 ème Journée sur le trek de choquequirao

Entre Yanama et Totora, avant le col sur le trek de choquequirao au Pérou

Entre Yanama et Totora, avant le col

Douce sensation que celle de la marche avec un sac léger : le long sentier nous amenant au plus haut point du trek (4700m) se fait facilement, sans douleur au genou.
Et au fond coule une rivière… l’herbe reste tout de même bien brulée !! L’alternance des saisons au Pérou est très différente de l’Europe : seules 2 saisons persistent. L’hiver (de juin à octobre), c’est la saison sèche, les gradients de température sont très importants dans une même journée et il ne pleut quasiment pas. L’été, de novembre à mai, c’est la saison humide, certaines régions se voient arrosées quotidiennement de pluie forte, mais ce n’est pas le cas partout : seulement 2 jours de pluie par an à Lima ! (D’où la possibilité d’y avoir une salle de bloc en plein air : « Base Camp » quartier Miraflores).

vers le Col de Yanama, 4700m du trek de choquequirao au Pérou

Ca monte en pente douce vers le Col de Yanama, 4700m : bien acclimatés, l’altitude ne se fait pas trop sentir.

La descente sera tout de même plus laborieuse, mon genou n’apprécie guère ce type d’effort !

La mule indispensable sur le trek de choquequirao au Pérou

La mule, indispensable compagnon du paysan péruvien : tout comme l’européen moyen s’endettera pendant des années pour acheter son habitat, lui, s’endettera pour payer sa mule. Après le col, en direction de Totora.

8 ème journée et fin du trek de choquequirao

Fin du trek de choquequirao au Pérou

La bétaillère, parce qu’on le veau bien. Sur la piste de Totora.

La route arrivant presque jusqu’à Totora et mon genou étant de plus en plus douloureux, nous prendrons le bus (la bétaillère plus exactement) pendant 2 heures sur des routes escarpées, après tout de même 3 heures de marche non prévues (la précision des informations péruviennes « 10 minutos andando » est à prendre avec des pincettes !!). Fatigués mais heureux, on se prend a rêver de trek en autonomie complète, mais avec du matos light cette fois !

Conclusion sur notre trek de choquequirao et machu picchu

Aucun regret si ce n’est de ne pas avoir optimisé le poids des sacs en comptant sur des mules ! La satisfaction de progresser en toute autonomie a été bien partagée avec plaisir par la solide équipe qui s’entraidait et se comprenait dans l’effort…même en anglais. Paysages magnifiques, rencontres très riches, trek qui vaut vraiment la peine, et qui risque d’être de plus en plus fréquenté à l’avenir, mais pour le moment encore très sauvage, et sans soucis d’orientation : il n’y a qu’un chemin !

Matériel utilisé pour ce trek de choquequirao et machu picchu

Matériel de camping

CATÉGORIE  NOM DU MODÈLE  MARQUE   POURQUOI AVOIR FAIT LE CHOIX DE CE MODÈLE AU DÉPART     EST-CE QUE CE CHOIX A RÉPONDU À CETTE EXPÉRIENCE RACONTÉ DANS CE ROADBOOK SI C’ÉTAIT À REFAIRE  
 TENTE  Hubba Hubba MSR   RAS Atouts: – Poids : moins de 2kg – Hauteur de toit (je mesure 1,8 m et je suis assis très confortablement) et volume global – Facilité de montage (arceaux mono bloc ingénieux, autoportante) – Les 2 absides : c’est tellement plus pratique !!Défauts: – la petite barre transversale (perpendiculaire à l’axe de la tente) est vraiment pénible à enlever des 2 oeillets, il faut forcer. Remarque : Pour le trek, nous l’avons utilisée avec une bâche en dessous : ça permet d’être plus au sec car la rosée est belle et bien présente chaque matin + d’avoir les absides au propre + protéger le tissu du sol.  sans aucun doute, je la prendrai à nouveau.
 POPOTTE Quick 2 System MSR  RAS Atouts : – système très efficace pour égoutter les pâtes !! – la poignée est très sécurisante (pas besoin de serrer la poignée comme un fou pour que sa tienne, surtout quand on a 2 kg d’eau et de pâtes dans la casserole !) – la bande caoutchouc des mugs : isole le chaud du froid (la soupe n’est pas froide au bout de quelques minutes), et le froid du chaud (ça ne brûle pas les mains ) – le volume de la grande casserole (pour le rangement) est bien optimisé. – Bien que rajoutant du poids (mais on peut toujours l’enlever si on veut), la deuxième casserole est pratique si on veut manger les pâtes en même temps que l’accompagnement (s’il y en a ! ça commence à devenir franchement  confort quand on commence à parler d’accompagnement !!! ☺ )Défauts : – c’est peut être pas la plus légère mais bon, c’est très correct.  Je prendrai la même, j’enlèverai la deuxième casserole pour l’utilisation trek, je prendrai un mug et une assiette pour 2. L’idéal ce serait la même popote avec une seule casserole et en plus petit (assiette et mug) : gain de poids certain et pas de perte de praticité.
 RÉCHAUD Pocket Rocket MSR   RAS  Atouts :- tellement compact – et si léger – et en plus il est puissant ! – autonomie très correct, une cartouche de gaz pour 8 jours pour 3 en faisant environ 3 cuissons par jour (thé, bouillon puis pâtes, ce qui n’est pas le plus économique : grande quantité d’eau à chauffer. La cartouche était totalement vide à la fin).Défauts : – sur du long cours et dans des conditions extrêmes (altitude et froid), le réchaud essence s’en sort certainement mieux – le gaz ne peut pas se transporter en soute donc obligation d’en trouver sur place : ici à Cusco en préparant le trek, pas de problème mais il faut le savoir, ce n’est pas partout pareil.  RAS

Matériel de Florian

 MATELAS Autogonflant Prolite plus, Large  THERMAREST  RAS Atouts : – très confortable : contrairement aux autres trekkeurs, je ne saturais pas des nuits en tente au bout des 8 jours ! – très bonne isolation thermique/humidité. Une bouteille d’eau s’est vidée dans la tente pendant une des nuits, le sol de la tente était complètement trempé, pas mon duvet ! – face côté sol renforcée : cela permet de l’utiliser en extérieur sans trop s’en soucier : bien agréable pour les jours de repos.Défauts: – le poids : c’est lourd, c’est toujours trop lourd de toute manière. – autogonflant : ah bon ?? ca reste secondaire, il nous reste toujours de quoi remplir le thermarest dans un coin du poumon.  Je prendrai plus court pour gagner du poids. L’isolation, le confort pourra certainement être compensé par des vêtements, le sac … Mais pas trop quand même (le regular) car une bonne nuit me semble fondamental sur ce genre de trek.
 SAC DE COUCHAGE Shocking blue en duvet VALANDRE  RAS  Atouts: – chaleur, on est au chaud, il n’y a pas de doute. – Assez compressible – Qualité Valandré : acheté il y a 5 ans, il vieillit bien ! Pas de perte de plume, toujours un bon gonflant. Défauts : – le poids : c’est lourd, c’est toujours trop lourd quand on l’a sur le dos 8 heures par jour.  En trek, on passe quasiment 50% de sa journée à dormir donc il faut bien dormir, au chaud, l’issue du trek en dépend. Mais on passe la quasi autre moitié à marcher, donc il faut qu’il soit léger !! Je prendrai donc un duvet bien plus léger (en général, la température nocturne était de 5°c mais l’humidité accentue fortement la sensibilité au froid), et je dormirais avec le sous vêtement membre inferieur capilene 4 + mérinos + polaire R1 (tous sont décris ensuite). Favoriser les doubles usages, c’est gagner du poids !
 DOUDOUNE EN PLUME  Kiruné  VALANDRE  Parce que je n’ai pas d’autre doudoune ! Atouts: – chaud. – solide : tissus globalement épais + quelques renforts. Pas une seule plume ne s’est échappée (où alors à l’insu de mon plein grès comme dirais l’autre).Défauts : – lourd – assez volumineux – capuche mal ajustée: trop large et peu rembourée !  Une doudoune d’expé pour un trek, drôle d’idée ! La solidité du tissu est certes inadaptée (on ne la sort qu’au campement, elle ne sera pas trop exposée), mais l’apport de chaleur ne l’est pas forcément : bien que ce paramètre dépende de chacun, il est important de prendre en compte la fatigue et éventuellement l’humidité dans la sensation de froid : après 5 jours de trek, 5/10°c à l’ombre, ça caille ! J’étais bien content de me glisser dans ma valandré chaque fin de journée. J’ai été amené à essayer une autre doudoune (RAB infinity jacket) plus tard dans le voyage (couenne à 4200 m, – 5°C la nuit) qui me semble idéale après coup. Apport de chaleur très bon, capuche bien mieux ajustée que la Valandré, beaucoup plus compressible (cf photos) et légère : il n’y a pas photo ! Le tissus semble bien plus fragile quand même, elle ne se destine pas à toutes mes pratiques mais reste bien plus polyvalente que la kiruné (au relais en cascade, le soir au refuge, au sommet en ski de rando…). En noir la kiruné, en gris la infinity jacket.
 DOUDOUNE Down Sweater sans manches  PATAGONIA  RAS  Cette doudoune a peu servi durant ce trek pour 2 raisons : – en actif, avec le sac de 25 kg, l’association merinos ice breaker 260 + éventuellement polaire PATAGONIA R1 était amplement suffisante- en passif, au campement, la fatigue plus le fort gradient de température m’amenait à enfiler directement la doudoune Valandré. MAIS, cette doudoune est très utile, dans d’autre cadre d’utilisation : – durant le reste du voyage : couenne et grande voie à +/- 4000 m, randonnée à la journée, le soir en ville => polyvalence très intéressante pour ce genre de voyage. – en France : couenne/grande voie, ski de randonnée, randonnée, elle a toujours sa place dans mon sac ! Dans ces utilisations : Atouts : – bon apport de chaleur pour un poids et volume très correct – pas de gène en actif Défauts : – un peu fragile (je l’ai depuis 2 ans, elle a 2 morceaux de scotch pour boucher des trous et elle tient quand même le choc : je l’utilise fréquemment et ne la ménage pas).  Je la supprimerai pour le trek mais je la garderai sans aucun doute pour le voyage.
T-SHIRT  Laine Merinos 260 ICEBREAKER   RAS  Atouts : – Très bon apport de chaleur – Léger, confortable, bien taillé pour les hommes fins : on l’oublie complètement, même en grimpant – 1 détail : l’encoche pour placer le pouce dans la manche => mine de rien, quand il fait frais, ça couvre un peu plus de surface et ferme franchement les écoutilles : efficace. Défaut : – le prix ! beaucoup plus cher que les autres  Je le garde, sans aucun doute. En France, je l’utilise à toutes les sauces : salles, couenne grande voie, ski… Il a sa place partout. Je l’ai payé un peu cher mais je ne regrette pas.
 POLAIRE R1 PATAGONIA  RAS Atouts : – apport de chaleur correct – très confortable (membrane souple, intérieur doux) – assez bien taillée, bien que le diamètre des manches soit un peu trop important, je flotte un peu (pour moi, mais je suis fin …)Défauts : – cela reste assez cher Je la conserve pour le trek, le voyage et en France.Remarque : Actuellement pour l’ensemble de mes pratiques sportives en extérieur (couenne, grande voie, ski de randonnée, randonnée), j’associe et jongle avec les 5 éléments suivant : carline, mérinos, polaire r1, doudoune sans manche et un bon bonnet. C’est léger, ça n’engonce pas, c’est « solide », c’est souple et ça ne prend pas trop de place : l’idéal.
VESTE Gore-Tex Stratosphere THE NORTH FACE   RAS  Je ne l’ai pas utilisée durant ce trek car nous n’avons pas eu de pluie ni de vent : dans tous les cas, pour ce genre de trek, la question de son intérêt se pose, notamment avec cette problématique du poids qui nous amène à faire le maximum de double utilisation. – s’il y a du vent : une doudoune coupe très bien le vent – s’il pleut : au bout de 30 min sous la pluie avec ma gore tex, je suis trempé. Je pense qu’il doit en être de même avec pas mal de veste.  Je ne la prendrai pas, et je la remplacerai par un poncho grande taille (qui recouvre le sac au passage). Plus léger, beaucoup moins cher, protège aussi le sac (pas besoin de transporter de housse de protection), réellement imperméable, certes moins respirant mais l’ouverture en bas fait ventiler sous le poncho.
 PANTALON Stretch zip off Pant  MILLET  RAS  Que des atouts : – bien taillée pour les hommes fins – très confortable (stretch) et léger – 2 poches zippées – Tellement pratique de pouvoir facilement basculer du mode short au mode pantalon, que ce soit en trek comme en voyage (température très variable dans les transports=> bus, train, avion…, et ici au Pérou toujours ce fort gradient de T°C)  A chaque fois que je pars en voyage, je redécouvre ce pantalon et il m’épate. Vraiment très adapté, apporte une réelle souplesse vis-à-vis des climats et des températures rencontrés, même (surtout ?) pour un voyage touristique plus « classique » (sans trek, escalade …).
 SAC À DOS Air contact 55+10 DEUTER RAS Que des atouts : – confortable (autant que ça peut l’être à 25 kg 8h/jours !) – le serrage ventrale serre vraiment jusqu’au bout: pour femme et homme fins c’est idéal ! et c’est fondamental ++ pour ce genre de trek. – Compartimentation 2/3 1/3 très pratique. – Les nombreuses sangles permettent de moduler le chargement si nécessaire : elles ont franchement étaient exploité pendant ce trek ! – Poche supérieure assez volumineuse : pratique pour caler tous les petits éléments qui n’ont pas leur place dans la grande poche.  Si j’avais su que le sac allait être aussi chargé, j’aurais pris un sac avec un plus gros litrage pour que le poids soit mieux réparti (tous les éléments sanglés déplaçaient le centre de gravité vers l’arrière = la charge est plus sur les épaules que le bassin). Mais en veillant au sangle abdominal qui sert jusqu’au bout.
FRONTALE Tikka XP PETZL  RAS Atouts : – Puissance : très bon éclairage – Autonomie : je l’ai utilisée pleine puissance plusieurs heures par jour, et cela faisait plusieurs we que je l’utilisais avec ce niveau de puissance en France : le voyant d’énergie était encore vert à la fin du trek.Défauts : – poids (toujours ☺)  Je prendrai la même pour la bonne et simple raison que quand la nuit apparaît à 17h30 et que le soleil se lève à 6h, on mange, lit, dort, se repose, range les affaires… quasi exclusivement de nuit, j’étais bien content d’y voir un peu clair (surtout quand on est fatigué) ! A cela j’ajouterai que sur le sommet/glacier que nous avons fait, il était indispensable d’avoir une frontale puissante pour anticiper l’itinéraire dans la nuit ! Donc plus que la notion de confort, c’est la notion de sécurité et la réussite du sommet qui sont en jeu : pour quelques grammes, ce serait dommage de s’en priver.
 CHAUSSURE Nepal Top  LA SPORTIVA RAS  N’ayant pas de chaussures de randonnée, j’ai pris celle d’alpi donc évidemment ce n’était pas l’idéal : cela a donc peu de sens de les critiquer sur une utilisation qui n’est pas du tout l’utilisation préconisée.  Il est clair que si c’était à refaire, j’investirais les 100/150 euros d’une paire de rando au lieu d’user les népalChaus top.
 CHAUSSURE  Speed Cross SALOMON   RAS  Atouts : Je les avais sur le sac pendant le trek mais je ne m’en suis pas servis (rappelez-vous la mule !) mais je les trouve très intéressantes dans 2 cas de figure : – le voyage/tourisme : extrêmement légère, confortable ce sont des pantoufles de villes ! le laçage rapide est aisé est pratique dans les transports (avions, bus …). Le tissu très fin est aussi intéressant, si les chaussures sont mouillées rapidement, elle sèche extrêmement rapidement, beaucoup plus que des chaussures classiques (et quand on prend une pluie d’orage ou que l’on marche dans une flaque, elles seraient les deux quasiment aussi humides de toute façon). – escalade en grande voie : où l‘on se trimballe assez de poids au baudrier pour ne pas s’en rajouter avec les chaussures. Je gagne 700g par rapport à une chaussure d’approche classique poids (speed cross : 290 g en 42 et mon ancien modele pour les approches, les merrel chameleon 3 : 1040 g en 43). Et l’accroche est bien suffisante (ce sont des chaussures de trail) Défaut : – fragilité : la semelle s’use assez rapidement. Mais il suffit de cibler son utilisation : à ce compte la, elle durerait des années !!! (J’avoue les utiliser au quotidien !).  RAS
 BÂTONSDE MARCHE Expédition ski pôle  BLACK DIAMOND Indispensable en randonnée, encore plus avec des grosses charges sur le dos : on s’équilibre, on freine à la descente, on pousse à la montée : c’est ce qui m’a permis de terminer les treks en compensant au mieux mon genou douloureux. Atouts : – bâton pliant : indispensable quand on voyage pour le mettre sur le sac ! – mode de serrage à clip facile et fiableInconvénients : – un baton pliant est un baton fragile : pour une utilisation rando, ça va, pour du ski de rando, c’est un peu limite (une chute sur la baton avec un peu de vitesse lui serait fatal je pense). – durant ma première saison de ski avec ces bâtons, j’ai rapidement perdus une rondelle (moyen pour une marque qui se revendique d’une certaine qualité) : j’en ai commandée une autre (au Yéti), et ce n’était pas le bon calibre : je me retrouve avec un bâton qui a une rondelle très haute sur l’axe. Vraiment pas top en neige un peu profonde. Donc globalement un peu décevant.  J’achèterais des bâtons avec le même type de serrage, avec une mousse sous la poignée et pas forcément BD puisque leurs rondelles ne tiennent pas !
SOUS-PANTALON Capilene 4 PATAGONIA RAS  Atouts : – apport de chaleur très important- léger – très confortable  Je le prendrai, et pour plusieurs raisons : D’une part, ce pantalon permet certainement un gain de poids important sur le duvet : un tel apport de chaleur aux jambes couplé avec en haut tshirt/mérinos/polaire + bonnet permet de partir avec un duvet bien plus light en conservant un niveau de chaleur très correct. D’autre part, en prenant un exemple précis : quand on arrive au refuge ou au campement à 16/17h, on enfile une doudoune mais le pantalon de ski/de rando reste humide ou au mieux n’isole pas du froid pour la moitié du corps … pourquoi accumuler les couches en haut alors que la sensation de froid vient du bas ? D’autant plus que l’on n’a pas forcément envie de se mettre dans le duvet immédiatement. Enfin, pour une utilisation plus alpine : typiquement en cascade : la membrane souple ne limite pas du tout le mouvement, l’apport de chaleur est important. Il se fait donc oublier et nous tient au chaud, que demander de mieux ? Surtout dans ce type d’activité où l’on est statique dans le froid 60% du temps.
T-SHIRT TECHNIQUE Capilene 2 Lightweight PATAGONIA  RAS  Atouts : – confortable (élastane) – léger – sèche très vite Inconvénients : – l’odeur – le prix (parce que je n’ai pas l’impression que ce soit beaucoup plus efficace qu’un décathlon …)  Tenter un Decathlon ?

Matériel de Gwendoline

 MATELAS  Prolite woman regular 168 cm en 2.5 (460g)  THERMAREST  RAS  Atouts :- Très confortable – Très bonne isolation thermique/humidité. – Bon rapport poids / Taille. J’ai investi dans celui-ci même si j’avais un petit de 1,10m car je sentais le froid par le jambe + mal en bas du dos. Avec celui-ci aucun problème sans pour autant avoir ajouté trop de poids. 2cm d’épaisseur suffisent. – Housse nickel, facile à ranger. – Antidérapant : j’ai l’impression de moins glisser que sur mon ancien trop court.  RAS
 SAC DE COUCHAGE  en duvet, -12°C  MOUNTAIN EQUIPMENT COORPERATION MEC (Canadien)  RAS  Atouts: – Chaleur. – Assez compressible – Taille (j’ai la marge mais il n’est pas aussi long que la normal) Défauts : – Le poids. – Avec des T°C négative, j’ai du mal à le réchauffer (vaut avouer que je suis frileuse), dans ce cas une chaufferette fait l’affaire ! Mais une fois réchauffé, il maintient très bien la chaleur. – Elastique de serrage de la collerette et celui de serrage de la capuche se balladent à l’intérieur près de la tête, cela gêne la nuit, de même pour le bout de plastique à comprimer pour serrer (je ne connais pas le terme exact). Une petite poche pour ranger le tout ou un système de serrage sorti à l’extérieur seraient bienvenus.  J’achèterai surement une qualité supérieure qui, pour la même chaleur, serait plus léger et plus compressible, mais de taille petite si cela existe.
 SAC À VIANDE   Thermolite Reactor Extreme  SEA TO SUMMIT  RAS  Atouts: – Chaleur. Très bon complément au duvet. – Ne prend pas trop de place. – Permet de ne pas salir le duvet de plume. – Se sort facilement : dans les auberges de jeunesse, refuges… Défauts : – Certes le poids, mais ça permet de jongler avec un duvet plus léger et moins chaud.  RAS
 DOUDOUNE PLUME  Sigma (Taille 8)  MOUNTAIN EQUIPMENT  RAS  Atouts : – Rapport poids / volume/ chaleur. – Capuche : confortable et chaude. – Descend un peu en bas des fesses. Défauts : – Trouve vite ses limites en conditions extrêmes (sur glacier), mais pour le trek, c’était parfait ! – Perd un peu de duvet par les coutures de la capuche (mais moins que ma Pyrenex citadine qui perd beaucoup de plumes). Initialement, je cherche une doudoune plus chaude quitte à ce qu’elle soit lourde (cf les mules qui devaient porter !), finalement, elle a suffit et j’en suis satisfaite. Je la mettais des fois avec la doudoune sans manche dessous si besoin.
 DOUDOUNE  sans manche, taille S (09W 00278/00) MONTURA   RAS  Atouts : – Très pratique, je la sors vite : passage d’un col, une pause, un coin d’ombre à 4000m, etc. – Bien taillée, agréable à porter – Tissu costaud : je grimpe avec si besoin. Défauts : Livrée avec un sac de rangement mais pas de compression, mais ça reste du détail !  Pour le trek, elle n’était pas forcément indispensable (dans le but d’alléger le sac, on s’en passe) mais pour grimper, le ski de rando, le camping, etc. elle a sa place au quotidien.
 T-SHIRT  Zippé laine Merinos 260, taille XS ICEBREAKER   RAS  Atouts : – Chaleur, – Respirant, – Sans odeur (comparaison notable avec du synthétique) – Grand zip très pratique, notamment pour l’ouvrir peu à peu quand on a un départ à la raîche puis que l’on se réchauffe vite en marchant et pour le fermer dès le passage d’un col, mais aussi pour grimper, le ski de rando…aller j’avoue même sous des robes pour aller au boulot il a trouvé sa place !!! Défauts : Son prix ! Sinon le grand col monte tellement haut qu’il a tendance à se plier et retomber.  RAS
 VESTE Gore tex pro shell, taille S, « expert series », MIV3515  MILLET  RAS  Atouts : – Grandes poches pour les mains et pour ranger plein de petites choses (stick, crème solaire,barres céréales, bonnet…) – Bien respirante, – Assez légère – Poignets réglables par scratch bien pour mettre gants dessous ou dessus au choix. – Descend dans le dos plus bas que les fesse, c’est notamment pourquoi j’ai pris celle-ci. – Serrage en bas – Grand capuche qui passe même par-dessus le casque de ski, c’était aussi un de mes arguments de choix. – Petits renforts sur les épaules, appréciable pour prévenir l’usure due aux bretelles de sac à dos. Défauts : – J’ai l’impression que l’intérieur commence déjà à s’abimer alors qu’elle n’a qu’1,5 ans. – Le fonctionnement déperlant n’a pas duré, avec une grosse saucée, elle est bien mouillée. Voir il m’est arrivé de commencer à l’être à l’intérieur, et ça c’est regrettable pour une gore-tex.  – Selon comment l’usure évolue (c’est parti pour s’abimer prématurément par rapport à ma précédente PATAGONIA), je regretterai de ne pas avoir pris une Patagonia car la garantie est faible et peut palier à ce genre d’usure au bout d’à peine 1 an… je n’ai jamais testée la garantie de MILLET, mais j’ai un doute, affaire à suivre… Au moment où je l’ai acheté, c’était la seule qui correspondait pour : une petite taille + capuche acceptant les casques (grimpe et ski) + bas du dos bien sous les fesses. – Pour les grandes voies et rando d’été j’ai une placlite MOUNTAIN HARD WEAR beaucoup plus légère et « compressible » pour « économiser » cette gore tex d’autant qu’elle prend trop de place.
 DÉBARDEUR  Women’s Active Cami  PATAGONIA  RAS  Atouts : – Brassière intégrée qui assure un bon maintien – Pas de clip dans le dos qui peut blesser un peu le frottement du sac. – Confort (elastane)  RAS
PANTALON   Palisade, taille 4  ARC’TERYX  RAS  Atouts : – Légèreté – Confort (un peu d’eslastane) – Sèche très vite – Bande dans un genre de velours coté intérieur de la taille et c’est bien appréciable quand on passe sa journée entre les frottements de la ceinture ventrale du sac et la sueur…. – Ceinture intégrée : au moment où je l’ai acheté c’était le seul pantalon qui pouvait convenir niveau taille, grâce à ce serrage – Solide malgré sa toile très fine et légère – Poches laterales pour ranger des petites choses à portée de main. Défauts : – Trop long j’ai dû faire un ourlet. (ça c’est une habitude pour moi, 1m54 !) et ça rend les poches un peu trop basses, mais je pense pour quelqu’un de taille classique elles doivent être bien placées. – Pas de variante prévue (j’apprécie pouvoir le moduler en pantacourt par exemple, il suffit de boutons & boutonnières par exemple). – Effet sac à patates car le design est fait pour être fermé avec bouton et braguette, moi je dois fermer la ceinture inclue à en plus… ça reste très secondaire comme défaut !  J’hésitais à acheter un pantalon avec jambes amovibles, mais je n’en ai pas trouvé à ma taille (même les taille 2 patagonia sont trop grands) surtout le zip en milieu de cuisse gène à chaque pas.
SHORT  Women Nomader, Taille 2  PATAGONIA  RAS  Atouts : – Confort – Taille ☺ rare de trouver un short qui convient.- Poche pour les mains + poches zip très pratiques. – Légèreté et séchage très rapide.  RAS
SOUS PANTALON capilene 4 Women, taille XS  PATAGONIA  RAS  Atouts : – Chaleur ++ (même humide il tient chaud, c’est appréciable) – Confort ++ – Pour les « sports statiques » et partout dès qu’il fait froid ou très froid tous les soirs au camp (entre la fatigue et le contraste avec une journée au soleil, il devient vite le compagnon indispensable) et même en ville sous un jean ! Défauts : – Son prix…mais bon, l’acheter une fois pour toute (cf garantie Pata) c’est honnête et ça vaut vraiment le coup. D’autant que j’ai déjà testé du Odlo : pas cher mais ça peluche vite et ne tient plus du tout chaud, au final j’estime que c’est du « gachi » et décevant d’acheter pour s’en servir une saison.  RAS
 SAC À DOS femme 40l +10, (acheté il y a 8/9 ans)  VAUDE  RAS  Atouts : – Confort, poids bien sur les hanches. – Sangles nombreuses – 10L supplémentaire en rehaussant le capuchon – Bande de tissu protégeant la perte d’objet + sangle pour maintenir les affaires quand on utilise les 10L supplémentaires (derrière la tête). Défauts :- Serrage : pour serrer tirer les sangles vers l’extérieur, pour avoir tester des serrages inversés (comme Osprey) c’est beaucoup plus pratique ! – Aucune marge de serrage, j’aimerais pouvoir serrer un peu plus mais je suis au max, pourtant c’est un modèle femme. – Sangles manquent en général de marge, vu qu’il manquait de volume j’ai dû attacher de nombreuses affaires sur l’extérieur et j’étais limité par la longueur de sangle. – Paire de sangles remontant de sous le sac vers le milieu trop espacées : pas possible de coincer un matelas (enfin si des matelas en mousse décathlon surement !), il a vraiment quelquechose de long pour que le serrage fonctionne.  Pour des randos sur 2 jours il est parfait, mais pour un trek et pour voyager, je compte acheter un sac avec un plus grand volume à l’avenir. Cela permet d’avoir un maximum dedans (poids mieux centré, affaires à l’abri de la poussière, de la pluie, et bien sûr possibilité de porter plus d’affaires).
 BONNET Wooli toque ARC’TERYX   RAS  Atouts : – Bien couvrant jusqu’au bas des oreilles, le 1er bonnet qui répond vraiment à mon attente. Le vent ne s’engouffre pas au niveau des oreilles. – Bien chaud – Confortable  RAS
 FRONTALE  Tikkina PETZL   RAS  Atouts : – AUCUN, si ce n’est les avantages « globaux » des frontales Petzl : compact, assez légère. Défauts : – n’éclaire vraiment pas assez pour marcher de nuit avec 2 leds, suffit pour bouquiner, manger à peu près.  Je prendrai le temps de retrouver la PETZL Tikka Plus, cachée je ne sais où avant le voyage ! Avec ses 4 leds elle éclaire beaucoup mieux et en plus elle a le plastique rouge amovible pour lire sans aveugler son voisin.
 CHAUSSURE DE RANDONNÉE K11+, taille 23 KAYLAND  RAS  Atouts : – Petite pointure, en fait je n’ai pas trop eu le choix pour des chaussures « thermiques », sachant que LA SPORTIVA me faisait mal (j’étais pas du tout bien dedans). – Confort dès le 1er jour de marche, pied bien moulé. – Serrage avec système d’arrêt au niveau du coup de pied. – Scratch en haut de chaussure limite l’entrée de poussière et autres petits cailloux. Défauts : – un petit passant du lacet était à moitié décousu dès la 1ère utilisation, mais a tenu tout le trek + alpi.  Evidemment, pas les chaussures les plus adaptées surtout pour les journées où il faisait bien chaud… mais j’avais qu’une paire pour l’ascension d’alpi pour la suite du voyage et ce trek. Mais, neuves au 1er jour du trek, je n’ai eu qu’une petite ampoule plus du à une paire de chaussettes qu’à la chaussure.
 CHAUSSURE  Speed cross, Taille 36  SALOMON  RAS  Atouts : – Légèreté +++ – Confort en ville, pour courir, pour la marche d’approche, pour les soirs de trek. – Bons crampons sous la semelle. – Sèchent très vite – Serrage rapide avec le zip, très pratique encore plus en voyage. Défauts :La semelle semble s’user assez vite.  RAS
BATONS    Trail compact  BLACK DIAMOND  RAS  Atouts : – Se divisent en 3 donc pas trop haut, pratique pour le voyage. – Clip pour l’étendre ou le rétracter (j’avais un système à vis avant, le clip est de loin plus pratique et plus fiable). – Grip en mousse sur une vingtaine de cm sous la poignée. – Poignée en mousse dense agréable (avec les poignets en plastique j’ai des ampoules).  RAS
MONTRE ALTIMÈTRE   T6d SUUNTO   RAS  Atouts : – Pas trop grosse au poignet (disons que les autres modèles sont pires), assez plate. – Nombreuses fonctions que j’apprécie : cardo et alti, vitesse ascensionnelle instantanée et moyenne, etc. – Précision, au Pérou les indications entre cartes sont très grandes, mais mon alti restait logique. En France, toujours très précis. – Pas de problème de pile contrairement à d’autres modèles de Sunnto apparemment. Défauts :- La mémoire d’enregistrement équivalente à 3 ou 4 jours max. En trek n’ayant pas d’ordinateur, il n’était pas possible de la décharger donc j’étais obligée d’effacer au fur et à mesure, c’est regrettable.  Je reprendrai la même car c’était la seule qui indiquait la vitesse ascensionnelle et qui était la « moins » encombrante pour mon petit poignet.

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