Tour du Mont Blanc par les 8 cols en 4 jours

par Julien DIOT
Le col de Balme signe la fin de notre tour du Mont Blanc

Julien DIOT nous partage son expérience du tour du Mont Blanc sur une randonnée de 4 jours avec ses amis.

Julien diot avec le soleil levant au col des fours
Julien diot avec le soleil levant au col des fours

Informations pour préparer un tour du Mont Blanc

Dates

Du 5 au 8 Juin 2016.

Départ: Les Houches
Arrivée: Le Tour – Vallée de Chamonix

Campement

Equipement de camping intégral (refuges possible les 2 premiers jours)

Participants

Romain Flammier, Julien Warnotte, Julien DIOT

Météo

Le tour du Mont Blanc débute généralement mi-Juin début Juillet afin de laisser à la neige le temps de fondre jusqu’à 2500 m. Cette année fut assez spéciale avec des chutes de neiges se poursuivant jusqu’à début juin, associé à un manteau neigeux très épais. Nous avons donc dû avoir recours à des crampons de randonnée par moment. Guêtres obligatoires.

Où se restaurer

Vous passerez régulièrement dans des villages pour acheter votre nourriture. (Les Houches, Les Contamines – Mont Joie, Courmayeur, Champex). Si vous êtes nombreux, je vous recommande de faire vos courses au Super U de Passy, moins cher. Ainsi qu’au Mountain Store pour l’équipement manquant et les barres énergétiques.

À prévoir

Préférez le port de premières couches à manches longues en Merino (excellente régulation de la température du corps) pour vous protéger au maximum des UV et de leur réverbération par la neige, ainsi que d’un pantalon stretch que vous pouvez rouler en short. Il y a de point d’eau potable, toutefois un réservoir de 2L par personne est un minimum.
Office du Tourisme

Où dormir sur le tour du Mont Blanc :

Refuge de la croix du Bonhomme (2443m):
Aspects positifs : un refuge avec une longue histoire, vue magnifique, chaleureux
Aspect négatifs : un seul poêle pour 105 personnes
Tarif: 15€/personne
Le refuge venait d’ouvrir au moment où nous avons fait le tour du Mont-Blanc. Cela nous évita d’avoir à monter la tente sur la neige. Les 2 nuits restantes furent passées en tente à proximité du Refuge Elena (Col du Petit Ferret), ainsi qu’à Champex Lac, plus bas en altitude.

Trajet :

Depuis l’aéroport de Genève
Entreprise de transport : AlpyBus Prestataire de meilleure qualité face à EasyBus
Tarif : 24.50€ (Descendre à Les Houches, point de Départ idéal pour le TMB)
Heure de départ : En fonction de votre heure d’arrivée ou heure de départ de votre avion (retour). Le bus peut aussi vous déposer à votre adresse de séjour.
Durée : 1h30 avec les différentes dessertes.
État de la route : excellent
Par la Route
Depuis Paris : A6, puis A40 à Mâcon (5h45)
Depuis Lyon : A42, A40 (2h20)
Depuis Bordeaux : A89, A6, A42, A40 (7h15)
Depuis Montpellier A9, A7, puis A49, A48, A43, A41 et enfin A40 (4h46)
En train : N’y pensez même pas ! Préférez BlablaCar, Chamonix étant une destination fréquente

Itinéraire en 4 jours du tour du Mont Blanc :

Jour 1: Les Houches – Col de la Croix du Bonhomme  (via col du Tricot, col du Bonhomme)
30 km 3000m D+
Jour 2: Col de la croix du Bonhomme – Courmayeur (via col des Fours, col de la Seigne)
30km 2500m D-
Une fois à Courmayeur, pour 3€/personne, privatisé un bus public jusqu’à Arnuova (terminus). La vente de ticket se passe sous l’office du Tourisme de Courmayeur, Piazzale Monte Bianco.
En raison des conditions de neige et de notre projet de réaliser le tour du Mont Blanc en 4 jours, nous ne passons ni par le Lac des Vesses, ni par le col Sapin (2435m).
Jour 3: Refugio Elena (ou tente) – Champex (via col du Petit Ferret)
24km 1250m D+ 1500m D-
Jour 4: Champex – Le Tour (via col de la Forclaz et col de Balme)
24km 1800m D+ 1800m D-
Normalement, nous aurions dû passer par la fenêtre d’Arpette le 4ème jour mais les conditions de neige, notre fatigue physique et les orages éclatant généralement autour de 16h nous ont conduit à suivre la voix de la sagesse. Nous sommes donc passés par le Refuge Bovine, puis le col de la Forclaz et le col de Balme en suivant le GR6.
Caractéristiques :
Le Tour du Mont Blanc est un des itinéraires de Grandes Randonnées les plus populaires d’Europe. Le tour se fait généralement sur une durée de 7 à 10 jours avec environ 10 000m de dénivelé positif pour 170km. La version ici proposée en 4 jours se déroule au plus près du Massif du Mont Blanc via 8 cols, tout en passant par 7 des 8 vallées: Vallée de l’Arve, Val Montjoie, vallée des Glaciers, val Vény, Val Ferret Italien et Suisse et vallée du Trient. Vous trouverez des points d’eau dans chaque village que vous traverserez.
L’itinéraire en 4 jours représente environ 110km de marche pour 9000m de D+ (+15km en bus).
Quoi d’autre dans les environs
La Haute Route de Chamonix à Zermatt Itinéraire très populaire, notamment en skis de randonnée, permettant de rejoindre Chamonix au Cervin (Matterhorn)

Application Android utile:

Orux Maps : Cette application est à ce jour la meilleure et la plus utile pour les aventuriers et explorateurs. Elle vous permet d’utiliser des cartes topographiques précises en restant Hors Réseau tout en vous servant du GPS de votre smartphone pour vous guider ou enregistrer vos parcours.

Liens internet:

Photos
Vidéo tracé GPS
Tracé GPS
Carte des Alpes (Orux Maps):

Le tracé effectué mont Blanc
Le tracé effectué mont Blanc

Quoi d’autres dans les environs du massif du Mont-Blanc

Le massif du Mont Blanc est un terrain de jeux sans fin et Chamonix n’usurpe pas son surnom de capitale mondiale de l’alpinisme. Il y en a pour tous les goûts et pour tous les niveaux.

Activités autour de Chamonix

D’autres activités originales sont bien entendu possibles : randonnée, trail, canyoning, VTT de descente, ski de randonnée (hiver printemps).

Ascension du Mont-Blanc

Alpinisme autour de Chamonix 

Ski de rando autour de Chamonix 

Randonnée autour de Chamonix 

Escalade autour de Chamonix 

Trail autour de Chamonix

Plongée en mer de glace

4 jours de Rando pour le Tour du Mont Blanc

Bienvenue au Tour du Mont Blanc Express !

Jour 1 : La plus grosse étape : 30 km 3000m D+ 10-11h de marche

Samedi 5 Juin 2016 : Il ne fait que pleuvoir depuis une semaine maintenant et nous espérons vraiment avoir une météo clémente tout au long de notre randonnée. La saison d’hiver fut étonnamment étrange cette année, et il semblerait que le Printemps prenne cela pour un exemple. Les dernières chutes de neige au cœur de Chamonix remontent au 23 Mai mais il neige toujours au-dessus de 2000m… Comme sept cols sur huit nous attendent au-delà de cette altitude, nous prenons des crampons avec nous pour faciliter notre progression sur la glace chaque matin.

Le départ est lancé à 5h30 depuis la place de la mairie des Houches. Notre première étape sera la plus éprouvante : 30 km, 3000m D+ dont les 7 derniers kilomètres dans la neige fondue à partir du refuge de la Balme (intersection tu TMB et du GR5).

Départ des Houches à 5h30
Départ des Houches à 5h30

Il pleuvait encore hier mais il semblerait que nous ayons droit à un peu de répit aujourd’hui. L’air est frais et brumeux mais le ciel n’est pas encore couvert. Les nuages se formeront et nous suivront tout au long de la journée sans toutefois réussir à nous rattraper. Après avoir suivi la route de Bellevarde pour rejoindre le sentier jusqu’à la gare du téléphérique de Bellevue, la première difficulté de ce Tour du Mont Blanc est la traversée du torrent prenant sa source au Glacier de Bionnassay. La passerelle censée le traverser a été démontée pour la saison d’hiver.

traversée sous le glacier de bionnassay
traversée sous le glacier de bionnassay

Il est vrai que nous sommes en avance sur le planning du Tour du Mont Blanc qui débute généralement au plus tôt à la mi-Juin. Nous n’avons pas d’autre choix que de remonter le cours d’eau jusqu’au bassin en dessous du glacier, puis de rattraper ensuite notre azimut en coupant à travers un éboulis et de petits arbres. Le col du Tricot est uniformément recouvert de neige comme attendu à partir de 1900m. C’est un bon indicateur des difficultés que nous aurons à affronter par la suite.

chalet de miage en bas du col du tricot
chalet de miage en bas du col du tricot

Après être descendu du Col du Tricot puis remonté au Chalet du Truc, nous faisons une courte pause aux Contamines pour remplir à nouveau nos gourdes et acheter du pain et des viennoiseries. Arrivé à la Chapelle de la Dame de la Gorge, nous en profitons pour libérer nos épaules de notre sac à dos (plutôt léger) et refaire le plein d’énergie à l’aide de pain, saucisson et fromage. Nous avons déjà marché près de 20km et 2100m de D+ mais il nous reste encore 10km à parcourir.
Les nuages sont toujours en train de se former et de nous suivre. Il est temps de partir maintenant. 40 minutes plus tard nous voici de retour sur la piste 4×4 légèrement ascendante jusqu’à nous trouver face à face avec la grande difficulté du jour: 850m de dénivelé positif dans de la neige fondue jusqu’à atteindre le Col de La Croix du Bonhomme…

la fine équipe arrivée au refuge du col de la croix du bonhomme
la fine équipe arrivée au refuge du col de la croix du bonhomme

Il est vraiment plaisant de redécouvrir la neige lorsqu’on l’attend 8 mois de l’année: flocons de neiges, poudreuse profonde, du fun, Noël, le ski, … Je l’adore! Toutefois ce sentiment peut changer après 4 mois à jouer dessus ou dedans, surtout sur de la neige fondue et glissante sans chaussures de randonnées dignes de ce nom! La neige fondue ce n’est pas drôle… PAS DRÔLE DU TOUT! Heureusement une fois que mes chaussettes sont imbibées par la neige fondue après une heure, je ne sens plus rien, excepté cette sensation spongieuse très bien connue dénommée Schpouick Schpouick… Les bâtons sont d’une grande aide pour trouver son équilibre dans une situation pareille.

Sans eux, je ne ferai que tomber encore et encore! Notre route vers le Col du Bonhomme semble interminable. Je commence à comprendre ce que le trail Runner croisé deux heures plus tôt voulait dire par « ce n’est que le début les gars! ». Une fois l’abri du Col du Bonhomme atteint, je sors ma veste de mon sac à dos comme le vent est plus constant ici. Julien W. prend la tête du groupe pour la dernière partie jusqu’au Refuge du Col de La Croix du Bonhomme où Tristan (le gardien du refuge) nous accueil avec trois bières et lance le feu dans le poêle à bois juste avant que les nuages et la pluie ne nous rattrapent.

Nous sommes ses premiers randonneurs de la saison et il est heureux de nous raconter l’histoire du refuge qu’il garde pour la 34ème année. Après une trop courte sieste, nous passons la soirée ensemble pendant laquelle Tristan nous raconte son incroyable épopée autour de l’Antarctique et de la Géorgie du Sud.

Jour 2: La marche la plus monotone : 30 km 2500m D- 10 h de marche

le mont pourri aux aurores
le mont pourri aux aurores

Lorsque l’alarme sonne, j’ai juste envie de la jeter à travers le refuge… Tout notre corps est en souffrance à 4h30 et ouvrir nos paupières est terriblement difficile. Heureusement il n’y a pas de nuages dehors et la vue sur le Mont Pourri est divine! Ce second jour du Tour du Mont Blanc semble plus facile que la veille sur le papier.

Une fois nos crampons en place sur nos chaussures, nous quittons le refuge à 5h45. Il est tellement plaisant de marcher sur une surface dure et stable plutôt qu’humide et glissante! Les rayons du lever du Soleil nous accueillent au Col des Fours. A partir de maintenant, l’astuce consiste à descendre sur des pelles à neige pour gagner du temps dans les descentes enneigées. Malheureusement il est plus difficile de glisser avec celles-ci que ce que nous pensions. Soit la surface est trop gelée et dangereuse, soit toute molle et on s’enfonce. Notre sac à dos n’aide pas non plus en nous interdisant de nous pencher en arrière. Cette idée a besoin d’amélioration pour la prochaine fois. Nous continuons donc notre parcours avec les crampons jusqu’aux Mottets.

Atteindre le col de la Seigne fut aisé jusqu’à 2200m, altitude à laquelle la neige réapparait sous forme de croute cassante. Nous faisons une pause au col à 10h30 face à l’Italie pour profiter de la vue tout en savourant quelques tranches de saucisson et fromage de la veille. Nous marcherons sur la neige sous un soleil brûlant jusqu’au Refuge Elisabetta. Le plateau à 2200 m entre le Col de la Seigne et le refuge renvoi les rayons de Soleil et les UV vers nous, piégé dans ce four solaire. Bien que la route jusqu’à Courmayeur ait un profil descendant (comme nous doublons l’étape, nous préférons rester dans le Val Vény au lieu de remonter vers le Lac des Vesses), ces 18 km sont ennuyeux, comportent de longues portions rectilignes et semblent interminables…

Orux Maps indique que nous avons parcouru la même distance qu’hier, soit 60km et  en 2 jours avec un équipement complet, en altitude, avec de la neige molle et de courtes nuits. Je ne sais pas combien de temps nous pourrons tenir ce rythme avant de nous blesser. Je commence même à me demander comment nous allons faire pour rejoindre Champex demain car depuis Courmayeur, 40 km nous sépare de ce nouveau point de chute !
Par chance, Julien W. arriva en retard des courses et nous ratons le bus devant nous conduire à Palud pour raccourcir la distance entre nous et Champex (en plus, ce n’est pas la meilleure partie de ce TMB). Pourquoi est-ce une bonne nouvelle?

Grâce à ce retard, le chauffeur du bus que nous étions censé prendre nous explique qu’il est possible de privatiser un bus public pour un supplément de 1€/personne et celui-ci peut nous conduire à l’arrêt de bus le plus éloigné demandé, à 2km du refuge Elena et du Col du Petit Ferret. Pour un total de 3€/personne, nous nous épargnons 14km de route et une plus grande probabilité de rejoindre Champex demain, troisième étape de notre Tour du Mont Blanc!

Camping au pied du col du petit ferret
Camping au pied du col du petit ferret

Cela ne nous prit pas longtemps pour trouver l’emplacement de camping idéal: Une surface étendue et plane nous fait de l’œil, située entre deux cours d’eau de montagne provenant du glacier de Pré de Bar. Pour atteindre ce lieu désiré, nous utilisons la plus grande des deux passerelles disponibles de l’autre côté du cours d’eau à traverser (elle aussi fut retirée pour l’hiver).

Le contact avec l’eau est saisissant. J’envoie une des extrémités de la passerelle de 4m en direction de Romain et Julien W. pour l’installer au-dessus du torrent. Nous pouvons désormais traverser en sécurité avec notre équipement. Une fois le campement établi, nous allons tous les trois faire un brin de toilette dans le second cours d’eau. Je n’ai pas souvenir de m’être lavé dans une eau aussi froide, si froide qu’elle brûle et marque la peau à son simple contact! D’un autre côté je ne ressens plus le besoin de m’étirer après mon bain. Je suppose que l’eau froide aide vraiment à la récupération!

Jour 3 : Une Ascension Dangereuse 24 km 1250m D+ 1500m D- 8h de marche

le dangereux col du petit ferret
le dangereux col du petit ferret

Il plut une bonne heure cette nuit mais cela ne m’a pas empêché de dormir. Je me réveil à 4h45 plus prêt que jamais pour franchir le Col du Petit Ferret.

La pente à gravir est impressionnante, mais faisable. Nous mettons nos crampons à 2200m car nous évoluons dans un millefeuille de roche de schiste très friable. Le col du Petit Ferret est une ascension assez rectiligne, « dré dans le dru » comme disent les Savoyards.

Tomber ici peut s’avérer désastreux et très probablement mortel. Cette ascension ne peut se faire qu’avant le lever du Soleil pour que le manteau neigeux conserve sa structure gelée et sa stabilité. Nous progressons avec précaution, en contrôlant avec précision nos gestes et notre équilibre. L’adrénaline alimente notre concentration et notre état d’alerte les uns envers les autres. Bien que ce passage soit dangereux, celui-ci est également gratifiant et plaisant.
Nous atteignons le Col du Petit Ferret à 8h00. Je trouve que c’est une heure idéale pour m’essayer de nouveau à la luge! Cette fois, il y a du mieux. La glisse est meilleure qu’au Col des Fours et j’ai vraiment pu apprécier ce moment comme un gamin… surtout lorsque Julien s’est proposé de me tirer! Néanmoins, jouer avec ma luge nous a conduit dans la mauvaise direction…

séance de luge tractée
séance de luge tractée
val ferret suisse, plus belle partie de ce tour
val ferret suisse, plus belle partie de ce tour

A ce moment je ne savais pas que Romain commençait à avoir mal à son genou droit. Il a une tendinite et celle-ci ne se guérira pas avant d’avoir achevé notre Tour du Mont Blanc. C’est ce que je craignais: manque de sommeil, journée intense de marche et peu d’entraînement autre que notre saison d’hiver sur les pistes. Cette malédiction nous suit de près Julien W. et moi si nous ne nous reposons pas davantage.

Cette partie de la Suisse est magique. Tout est splendide peu importe la direction dans laquelle nous regardons. Cependant il y a quelque chose d’encore plus étonnant: Les chalets sont somptueux, les paysages incroyables et les chemins sont… Ratissés!!!? Bon sang, est ce que les Suisses ratissent réellement leurs sentiers? En effet ils le font…après avoir croisés l’un d’entre eux en charge de cette tâche entre La Fouly et Champex. La réputation suisse concernant l’ordre et la précision est indéniablement vraie!

A chaque fois que je suis de retour à la civilisation, je ne peux m’empêcher de prendre des photos des chalets tous plus atypiques les uns que les autres, entourés par une nature sauvage préservée. Les fleurs, les hautes herbes, les montagnes et les cascades nous encerclent. La dernière ascension du jour commence à partir des raccards du blé à Praz-de-Fort jusqu’à Champex. Un chemin grimpe régulièrement à travers bois, avec par moment de petites sculptures venant nous redonner le sourire. Cette dernière montée fait vraiment souffrir Romain et son genou. Heureusement une bonne bière et la possibilité de s’allonger dans l’herbe au bord du lac récompensera nos efforts du jour!

Chalet du val ferret suisse atypique
Chalet du val ferret suisse atypique

Nous passons l’après-midi à patauger dans le lac de Champex (deux fois plus chaud que le ruisseau d’hier!) pendant que nous faisons sécher notre équipement de camping. Au passage, nous nous excusons pour notre bazar auprès des passants qui marchent le long du lac.

Toutefois les Suisses sont vraiment sympathiques et compréhensifs à ce sujet. Certains d’entre eux nous posent des questions au sujet du Tour du Mont Blanc auxquelles nous sommes ravis de répondre. N’ayant également croisés personne d’autre, il semblerait que nous soyons les premiers à l’entreprendre en tant que randonneurs. Le ciel se fait menaçant, la lumière du jour diminuant au fur et à mesure que les nuages virent au gris foncé. Nous rangeons tout dans nos sacs juste avant que l’orage et la pluie ne s’abattent lourdement sur Champeix à 16h30.

Après avoir passé le reste de l’après-midi à nous détendre au « Broc’and’Pub » (un petit bar très fun et aux hôtes sympathique), nous partageons une fondue dans un restaurant, accompagné de vin et de rires. Nous en profitons également pour remplir nos réserves d’eau avant de nous mettre en route pour le lieu de camping de ce soir. A ce sujet, Romain a une idée des plus brillantes en matière de camping: s’abriter dans une gare de télésiège! En basse saison, celles-ci ne tournent pas et ne sont pas surveillées. C’est un lieu idéal pour passer la nuit, à la fois plat et protégé du vent. Nous n’aurons pas à sortir/ranger nos tentes, ce qui signifie une bonne demie heure de sommeil gagnée si ce n’est plus!

Une nuit de rêve en gare de télésiège
Une nuit de rêve en gare de télésiège

Jour 4 : En marche vers le confort et un repos mérité 24 km 1800m D+/- 8h de marche

Se réveiller à 4:15 est impossible cette fois. Ce tour du Mont Blanc est en train de nous user. Nous nous réveillons finalement 45 minutes plus tard et prenons la route à 6h00. Je suis content que ce soit notre dernier jour du Tour du Mont Blanc. Ce soir nous dormirons dans un lit chaud et nos pieds seront au sec! Nous décidons de ne pas passer par la fenêtre d’Arpette encore bien trop enneigée, le temps étant menaçant l’après-midi et notre fatigue mentale et physique étant proche de leurs limites. Au lieu de cela, nous passerons par le col de la Forclaz par un itinéraire plus long mais moins traumatisant et essentiellement en forêt via le GR6 jusqu’à Le Peuty.

Romain commence déjà à sentir son genou mais pour l’instant il ne s’agit que d’une douleur sourde. Nous sommes tous les trois positionnés sur le mode « marche automatique », avançant avec un pas régulier mais comme déconnecté de la sensation de marcher. Nous avançons sur des routes, pistes et chemins plats ou peu pentus jusqu’à 1400m. A partir de cette altitude, la piste se transforme peu à peu en un chemin technique fait de rochers et pierres polis et de racines.
Après avoir traversé un premier torrent prenant sa source au Génépi (2884m), un problème se pose au deuxième. L’itinéraire proposé pour rejoindre le refuge Bovine est sous l’eau en raison de la forte fonte des neiges. Heureusement, un deuxième itinéraire non indiqué existe en continuant à suivre le GR6 (Merci Orux Maps !).

Torrent du génépi sur le GR6
Torrent du génépi sur le GR6

Le début du sentier se trouve environ 5 mètres en amont du panneau d’indication, sur votre gauche. On peut deviner une ancienne trace à travers les fougères et rochers polis. Cette trace coupe le ruisseau 50m plus eau que l’itinéraire conseillé, puis continue à travers la forêt. Cette section du parcours me rappelle le Pérou: végétation dense, sentier raide et technique. On se sent désormais dépaysé de la Suisse. Au-dessus de la lisière de la forêt, Martigny et Verbier apparaissent.

La marche est de nouveau simple. Nous réalisons une courte pause avant d’amorcer la longue descente jusqu’au Col de la Forclaz. Cette partie de l’itinéraire passe par les bois, puis s’ouvre sur une grande clairière aménagée et habitée par l’homme autrefois.  Nous commençons aussi à croiser des groupes se lançant sur le tour du Mont Blanc dans le sens horaire. Le premier est un groupe de randonneurs Coréens et leur guide. C’est un peu cliché mais c’est la vérité! J’espère que leur guide est bien préparé car certaines sections pentues à l’ombre sont recouvertes de névés gelées…
Midi sonne. Nous prenons enfin le temps de faire une vraie pause à Le Peuty juste avant d’accomplir la dernière ascension de la journée au Col de Balme. Bien que Romain souffre le martyr, sa progression est étonnement constante et il ne ralenti pas le moins du monde notre équipe.  Une fois à l’aire de pique-nique abritée, nous nous endormons instantanément jusqu’à ce que le vent nous réveille. Nous terminons nos réserves de nourriture en grande partie et nous nous remettons en marche à 13h00.

Le torrent qui descend du Col de Balme est puissant et il ne fut pas facile à traverser. Après étude de la situation, nous finissons par trouver un passage plus étroit dans lequel nous jetons des blocs de roche les uns sur les autres pour traverser en sécurité et au sec. Une fois ce challenge relevé, nous commençons notre longue ascension vers le Col de Balme avec de la neige dès 1900m. Par chance, celle-ci ne s’enfonce pas sous nos pas.

Bien que nous marchons en crabe pour épargner à Romain de souffrir,  il ne nous aura fallu que 2 heures pour rejoindre le Col. J’utilise encore et toujours ma luge pour descendre en direction de la gare supérieure du Charamillon (au moins, je ne l’ai pas prise pour rien!).

Le col de Balme signe la fin de notre tour du Mont Blanc
Le col de Balme signe la fin de notre tour du Mont Blanc

Nous profitons de notre pause à la station intermédiaire pour enfiler nos vestes Goretex. Nous pouvions sentir la tempête se préparer pendant notre descente du col et plus vite elle se forme, plus elle est puissante! Nous atteignons enfin l’arrêt de bus du tour à 16h30 et pour la première fois de notre Tour du Mont Blanc, nous sommes sous une pluie battante!

Conclusion sur notre tour de Mont Blanc

Ces 4 jours du Tour du Mont Blanc auront été intense et celui-ci fut possible grâce à une bonne préparation. Chacun de nous portait moins de 15 kg dont 3L d’eau, avait réalisé une bonne étude de la topographie et disposait d’un équipement technique approprié dont voici à présent la liste.

Matériels utilisés pour le tour de Mont Blanc

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CATEGORIEMODELEMARQUEPOURQUOI AVOIR FAIT CE CHOIX AU DEPARTCE CHOIX A-T-IL REPONDU AUX BESOINS DE LA SORTIESI C’ÉTAIT A REFAIRE
VesteQuasar Lite JacketMOUTAIN HARDWEARJ’étais à la recherche d’une veste plus respirante et plus légère (300gr.) que ma Goretex 3 couches.Celle-ci permet de bien régler la capuche et dispose de grandes ouvertures profondes à l’avant pour ventiler ou ranger ses gants ou barre de céréales. Elle est aussi compatible avec le port d’un casque (escalade/alpinisme) en dessous.Cette veste est fantastique. Elle régule très bien la température et limite fortement la transpirationt ou en nous protégeant efficacement du vent et de la pluie. La coupe est également adéquate pour les activités physiques comprises entre-5°C et 20°CSuffisamment compact, pouvant se ranger dans sa capuche, bonne régulation et excellente protection. Cette veste accompagnera toutes mes aventures 3 saisons.
Première Couche
Haut
fjellrapp half zipBERGANS OF NORWAYIncapable de retrouver mon Merino Icebreaker, j’ai cherché sur internet un nouveau T-shirt manches longues pouvant le remplacer. Ce produit a reçu beaucoup de revues positives, je me le suis donc procuré.Ce Merino est très proche du corps et par conséquent, il régule très bien la température et la transpiration. Il est vraiment confortable à porter (coutures plates) et son long col zippé protège le cou des vents frais.Je le porte entre -5°C et 15-18°C seul.Ce merino accompagnera tous mes trekking durant les inter-saisons.
Première Couche
Bas
Pantalon Climat WindSALOMONJ’ai choisi ce pantalon pour son matériau stretch élastique et déperlant ainsi que pour sa légèreté.Il est déperlant jusqu’à un certain stade mais sèche vite. Lorsqu’il fait chaud son élasticité permet de le rouler jusqu’au dessus des genoux pour en faire un short sans qu’il ne redescende. Les poches filets à fermeture éclair permettent de faire passer l’air pour nous rafraîchir.Ce pantalon est tout simplement fabuleux. Il m’accompagne partout en montagne.
Il s’est montré à la hauteur de la renommée de la marque.
Tenue de nuitLeggins Merino longQUECHUAJe voulais un leggins long pour les nuits fraîches en camping qui puisse aussi me servir pendant la saison d’hiver sur les pistes en première couche.Bon marché, ce leggins est agréable à porter la nuit.Cet accessoire prendra place dans mon sac à dos durant l’inter-saison et sur les pistes en hiver
Tenue de nuitKiprun FitKALENJIIl me fallait un haut chaud pour les nuits en tente durant ce trek.Très confortable, près du corps, idéal après l’effortA utiliser sans modération
T-shirt très bien conçu (je l’utilise aussi pour courir en hiver ou par temps frais).
ChaussuresZodiacLA SCARPAVivant à chamonix et évoluant sur des terrains cassants et rocheux, je souhaitai une chaussure d’approche bien cramponnée, rigide et précise pouvant supporter mon poids tout équipé sur de longues distances.Bien que le chausson soit agréable et que la chaussure offre une excellente motricité et capacité à freiner sur tous types de terrain, la semelle Vibram est beaucoup trop fragile. J’ai arraché deux crampons au bout de 2 jours de marche (semelle Vibram Drumlin)J’ai redonné cette paire de chaussure au magasin et j’ai opté pour les Salewa MTN Trainer. La semelle est plus souple et donc moins précise, mais celle-ci est plus généreusement cramponnée et plus épaisse. Je pense qu’elle sera aussi plus confortable pour de longues distances.
ChaussettesTrek merino LT
Trek Silver
X-SOCKSLa Laine de Merino permet à la fois une excellente régulation de la température et limite les odeurs. Idéal pour ce type de trek.Le confort apporté par ces chaussettes est triple: bonne régulation de la température, bonne protection du pieds contre les frottements et séchage rapide.Tant que je ne les troue pas, je les utilise tout au long de l’année pour mes activités physiques s’inscrivant dans le froid et la durée.
ChaussettesForclaz 700 mid StrapQUECHUAIl me fallait de bonnes chaussettes pour protéger au maximum mes pieds de l’échauffement, des frictions et des ampoules.Ces chaussettes doubles peau sont très confortables, bien que leur conception les empêche de sécher rapidement et tient chaud aux pieds.Je n’ai pas eu d’ampoule malgré les pieds trempés et nos longues heures de marche sans beaucoup de pause. Je les réutiliserai à chaque trek.
TenteMinima 2 SLCAMPJ’ai gagné cette tente lors de ma dernière participation au jeu concours « Racontez votre Expérience Outdoor » 2014. J’ai choisi de l’emmener avec moi durant ce Tour du Mont Blanc pour son poids (1.4kg) et sa compacité.Je ne comprends pas qu’aujourd’hui encore il faille utiliser 16 SARDINES pour monter cette tente. A quoi sert la légèreté si l’utilisation au quotidien n’est pas du tout pratique ?Une tente nécessitant plus de 8 sardines n’est pas une bonne tente (tente double toits)Sa compacité, sa légèreté et le volume offert en fait un compagnon de choix, mais c’est tout. Je l’utiliserai jusqu’au bout mais je pense partir sur un modèle mieux étudié du type MSR Hubba Hubba.
MatelasProLiteTHERMARESTLa réputation de la marque n’est plus à faire et bien que ce ne soit pas le plus léger des modèles existants,j’apprécie de pouvoir gonfler mon matelas en cinq expirations.Ce matelas, en plus d’être suffisamment compact, est très confortable et permet de gagner en isolation.Aucun soucis à déplorer, je l’utilise très régulièrement. Il est très résistant et garantie à vie.Cela fait maintenant 2 ans que je l’ai, aucun problème de perte de pression à signaler. Toujours aussi confortable,il me sert de matelas d’appoint dans mon véhicule utilitaire sportif aménagé par mes soins.
Sac de couchageSwing 500VALANDREJ’ai acheté se duvet au Vieux Campeur à Paris. A l’origine je voulais le Mirage ¾ de la même marque mais il n’était plus disponible en taille M.
Le Swing 500, en plus de disposé de sacs de stockage et de compression, s’est révélé être un très bon deuxième choix.
La qualité de fabrication est au rendez-vous. Le gonflant du sac de couchage est incroyable et la douceur des matériaux sensationnelle. J’ai passé de très bonne nuit malgré les températures plus ou moins en dessous de 0°C la nuit.Considérant le prix d’acquisition et les performances du produit, je ne suis pas prêt d’en changer de si tôt !
Multi-outilNV-MH-21TRUPERUn modèle moins onéreux que Leatherman, mais de construction honorable et aux fonctions utiles.Ce multi-outil à la bonne qualité de fabrication bénéficie defonctions très pratiques qui satisferont tous vos usages. Son seul inconvénient pourrait être les petites poignées facilitant la prise en main mais limitant la surface de coupe.Après y avoir cousu une cordelette en nylon pouvant venir se prendre sur ma bretelle de sac à dos ou à un passant de ceinture, j’espère ne pas perdre ce multi-outil très bien conçu ! Je le recommande
FrontaleTikka plusPETZLPetite lampe bas de gamme, elle est au moins économique et permet de manger, lire et se préparer dans le noir sans déranger son entourageJ’aime le halo précis et les fonctions basiques de cette lampe (éclairage faible, puissant, clignotant, lumière rouge fixe ou clignotant). On la manipule aisément et elle se fait vite oublier sur la tête.Tant que je ne la perd pas, je ne vois pas de raison de la remplacer par une autre à moins de vouloir me servir d’une frontale très puissante pour des activités sportives nocturne.
GamellesPopote Rando 1 personneQUECHUAL’avantage procuré par ce réchaud est le radiateur intégré en dessous permettant de mieux diffuser la chaleur sur une plus grande surface, et ainsi permettre une ébullition de l’eau plus rapide.Comme nos repas étaient essentiellement composés de noodles, thé ou de charcuterie, ce seul réchaud était suffisant pour 3 personnes avec pour seul fonction de faire bouillir de l’eau, quitte à devoir le faire plusieur fois. L’avantage est un encombrement réduit. Chacun avait également une Spork (LightMyFire) et un gobelet 25cl.Disposant d’un modèle plus grand si nécessaire, cela dépendra du nombre de personnes que nous sommes et de ce dont nos repas seront composés.
BrûleurMimer DuoPRIMUSJe recherchai un brûleur large, stable et puissant pour faire bouillir mon eau au plus vite.Bien qu’un peu lourd, ce brûleur large est très efficace et consomme relativement peu de gaz grâce à sa diffusion sur une large surface.J’en suis content, donc je ne le change pas.
Sac étanche20L Ultra-Sil CorduraSEA TO SUMMITIl me fallait un sac étanche afin de protéger mon duvet et ma tenue de nuit de la neige et l’humiditéCe sac étanche est très résistant, malgré les mauvais traitement que je lui ai fait subir. Celui-ci était en friction avec ma gamelle mais il ne s’est pas déchiré et l’étanchéité est toujours de mise.Encore un produit qui mérite le titre de « Référence » et qui m’accompagnera partout.
Sac à dos trekkingShield 38BACHAcheté au Vieux Campeur à Paris, je recherchai un sac à dos robuste, compact, léger et bien taillé à la fois pour ma morphologie et de part sa taille. J’ai choisi un litrage moyen pour me limiter au nécessaire pour tout type de trekking, seul ou en groupe. Ainsi, je ne transporte jamais plus de 15 kg.Rain cover incluse.Ce sac a une fois de plus prouvé ça valeur en contenant tout mon équipement dans un volume contenu et avec un très bon maintien. Par contre, il faut souvent repositionner et rerégler les sangles qui se desserrent petit à petit (toutes les 2h)Parmi toutes les marques qu’il m’a été donné de tester dans les sacs à dos avec ceinture abdominale, celui-ci est un excellent modèle. Il accompagnera toutes mes sorties de 2 à 5 jours.
BâtonsMTN CarbonSALOMONComme je ne dispose pas de bâtons spécifique à la randonnée, j’ai donc pris mes bâtons de ski.La légèreté, la résistance et le grip de ces bâtons de ski de randonnée en font un bon choix. Toutefois ils ne sont pas suffisamment téléscopiques pour la randonnéeJe pense prendre des bâtons de randonnée premier prix (Quechua Forclaz 100, 9,58€ la paire) et voir combien de temps ceux-ci peuvent résister à un usage intensif.
CramponsMakaluSIMONDCes crampons m’ont été prêté pour la randonnée, afin de pouvoir franchir les passage en glace ou en neige dure.Aucun soucis à déplorer. Facile à mettre, ils tiennent bien en place.Je pense m’en acheter prochainement. Je regardera cela en temps et en heure plus attentivement.
GuêtresGoreTexMILLETCes guêtres m’ont été prêtés pour cette randonnée. Toutefois l’élastique était trop distendu et les guêtres ne tenaient pas en place.Ces guêtres étaient trop usées. Je ne les ai donc pas vraiment porté. Toutefois, pour une future acquisition,je souhaiterai trouver des guêtres qui se serrent au-dessus du mollet grâce à une sangle élastique avec revêtement silicone pour adhérer sur mon pantalon plutôt qu’un simple élastique qui finira toujours par se détendre.Il ne me reste plus qu’à faire une recherche Internet pour trouver les guêtres qui me conviendraient le mieux.
Appareil Photo NumériquePowershot SX220HSCANONTout amoureux de l’outdoor devrait avoir un APN compact à grand zoom comme celui-ci.
Atouts : prix, zoom x14, capteur, l’optique, qualité image/vidéo, les réglages
Défauts : autonomie de la batterie, vidéo 30 images par seconde, panoramique assisté.
Cet appareil me satisfait depuis 6 ans (sauf lorsque je dois changer la batterie au mauvais moment).
Il est fiable et son traitement d’image conserve les fins détails.
Cet appareil se dote même d’un caisson aquatique et d’une communauté active CHDK qui permet de repousser les limites de l’appareil photo.
Les appareils photos numérique à grand capteur (1 pouce ou µ4/3) et à zoom commence à faire leur apparition(Lumix TZ 100). Je vais attendre encore quelques années voir ce que les constructeurs auront à nous proposer d’ici 2020.
TrépiedJobbyGORILLAPODIdéal pour ceux voyageant seul.Ses pieds articulés et magnétiques permettent d’utiliser n’importe quel support pour maintenir votre appareil photo comme vous le souhaitez.Après en avoir usé un jusqu’au bout, j’en ai racheté un nouveau.

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2 commentaires

flammier 21 novembre 2016 - 21 h 41 min

Excellent Roadbook juju à refaire ! sans les orages et la neige ! A lire et a partager !

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Clem 22 novembre 2016 - 22 h 15 min

Super roadbook!
Bravo juju!!

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