Guillaume Ledoux nous partage son expérience de ski de randonnée au Col d’argentière dans le couloir en Y situé dans le massif du Mont Blanc. En fin de récit, il nous donne ses avis sur le matériel utilisé pour cette sortie.
Informations pour préparer la sortie sur le col d’argentière
Date de la sortie au col d’Argentière
Ce séjour se passe le 11 et 12 mars 2016.
Lieu
Cette sortie se déroule dans le Massif du Mont Blanc, au col d’Argentière dans les Alpes (France). Une sortie au refuge d’Argentière.
Pour y aller en voiture :
Depuis la Franche-Comté : Besançon – Vallorbe (penser à la vignette d’autoroute suisse 40 €) – Martigny – col de la Forclaz – col des Montets – Argentière
Compter 3 heures
Téléphérique des Grands Montets : aller simple : 28 € 60
Participants à cette ascension au Col d’argentière
Alex : Passionné de montagne, Alex a a 22 ans un joli palmarès en montagne.
Nous nous sommes rencontrés pour réaliser ces courses !
Guillaume : Petit Alpiniste dans la course aux 82 4000. Parcourt la montagne sous toutes ses formes : ski de randonnée, VTT, randonnée, trail…
Blogger montagnard invétéré
Mon objectif : Ça faisait longtemps que je souhaitais remonter sur l’Aiguille d’Argentière. Je souhaitais explorer la branche de gauche de ce fameux couloir en Y
Où dormir à l’argentière :
- Gîte la Montagne :
A 1 km au Nord de Chamonix
Nuitée 18 €
Grande cuisine toute équipée
dortoirs couettes
accueil et ouverture des dortoirs à partir de 17 h
il y a toujours de la place !!!
- Studio à Argentière vue Mont blanc :
avec Airbnb : 60 € la nuit
Refuge d’Argentière
CAF
04 50 53 16 92
2760 m
91 places – 16 dans le refuge d’hiver
Un poêle dans la salle hors sac !
Confort ***
Accueil ***
Nuitée CAF : 15 €40
Pour les moins fortunés, le truc
1°) éviter le téléphérique et partir d’Argentière ou de Lognan à ski
2°) Prendre la tente et bivouaquer sur la moraine droite du glacier d’Argentière
Où se restaurer/où se réapprovisionner au col d’argentière
A l’Argentière : tous commerces. Éventuellement matos, location et réparation de ski de rando.
Office du Tourisme d’Argentière
04 50 54 02 50
Caractéristiques de cette sortie au col d’Argentière
Une balade sur le glacier d’Argentière est toujours magnifique : face aux Faces Nord du bassin : Droites, Courtes, Verte !
La sortie est un peu technique , mais ça reste raisonnable
on en redemande !
Parking
Parking du télécabine des Grands Montet (Gratuit)
Quoi d’autre dans les environs:
Voici les activités originales autour de Chamonix. Les possibilités de variante sont multiples VTT, Trek, Course à pied, Randonnée…Ascension du Mon-Blanc en Famille
Ascension du Mont-Blanc
Alpinisme autour de Chamonix
Ski de rando autour de Chamonix
Randonnée autour de Chamonix
- Tour de 4 jours pour parcourir les 8 cols du Mont-Blanc
- Les étapes guidées pour découvrir l’ascension du Mont-Blanc
Escalade autour de Chamonix
- De l’escalade dans les alentours du massif du Mont-Blanc
- Expérience d’escalade à l’aiguille du Moine
Trail autour de Chamonix
Plongée en mer de glace
Bibliographie sur le Col d’argentière
Topo
Ski de randonnée Haute Savoie Mont Blanc – François Labande – éditions Olizane
Les 100 plus belles Massif du Mont Blanc de Gaston Rebuffat
Fichier GPS du Col d’argentière
Fichier GPS – couloir en Y Aiguille d’Argentière
Carte France IGN
Carte IGN Chamonix Massif du Mont-Blanc – IGN 3630OT
CNS Col de Balme (1344) et Orsiere (1345)
Lien Internet :
Topo camp2camp couloir en Y
Météo :
Météo Suisse
Météo Chamonix
Caractéristique de cette sortie au col d’Argentière
Du téléphérique des grands Montets (3230 m)
descendre plein nord sur le glacier des Rognons (attention crevasses !)
Rejoindre le glacier d’Argentière vers 2550 m
Remonter le glacier d’Agentière tout en le traversant tranquillement pour gagner le pied du glacier du Tour Noir (2700m )
Remonter le glacier du Tour Noir d’abord rive droite puis en rive gauche pour gagner le col d’Argentière 3552 m
Descente : par le même itinéraire
Voir le topo sur Doarama
Du refuge d’Argentière, partir derrière le refuge et remonter la moraine du glacier des Améthystes. Rester en rive droite du glacier et rejoindre le pied du couloir. Passer la rimaye et basculer par un passage mixte : rocher + glace en ascendance à droite qui permet de se retrouver dans le couloir proprement dit (c’est le crux de la voie !)
Remonter le couloir au mieux (en son centre ça passe bien !)
50 – 55 °
Au 2/3 du couloir le dilemme : branche de gauche ou branche de droite. (la branche de droite ressemble au début du couloir)
La branche de gauche est moins marquée. La remonter et sortir sur l’arête de Flèche Rousse. A noter : la branche de gauche prend relativement tôt le soleil !
L’arête de Flèche Rousse est plus large après la jonction, 2 pas de mixte facile et on rejoint par l’arête le sommet 3901 m
ATTENTION aux CORNICHES.
Descendre sur l’arête Nord Ouest pour rejoindre le col entre la pointe ouest et le sommet principal (CORNICHE)
Descendre le glacier du milieu ( 45°) en haut, étroiture rimaye. Puis le glacier (crevassé l’été !) Rejoindre le glacier d’Argentière puis sa rive gauche et les pistes de Lognan !
Récit de la sortie au col d’Argentière
Premier jour : Direction le Col d’argentière
Au puré la mauvaise nuit. A 2 h du mat, les yeux grands écarquillés, je suis encore en train de regarder « le petit journal » de la veille en replay…
5 h du mat le réveil sonne, Dur, moi qui suis un gros dormeur.
Je décolle vers 5 h 20 et zou dans la voiture, avec un ersatz de Redbull format XL pour me maintenir éveillé. C’est dégueulasse mais ça marche !
C’est le Grand beau, ma berline file sur les routes Franc Comtoises puis Suisse avant de rejoindre Argentière où je retrouve Alex.
Bon pour une obscure raison, je me tape de refaire deux fois mon sac, on se déleste de 28 € aux caisses avant de prendre le téléphérique, blindé de monde. Arrivés à Lognan, il y a encore plus de monde, bilan il faut patienter avant de pénétrer dans la cabine , où je pense que le cabiner a cherché à battre son record de personnes embarqués. Nous ne sommes plus des Sardines mais des Compressions de César ! Le piolet de mon sac à dos traverse le tibia d’une jolies Anglaise, tandis qu’une skieuse plutôt âgée se retrouve, sans touché terre, dans mes bras, le début de la lévitation. Enfin perso, j’eus préféré que ce fusse l’inverse…
Arrivé à 3200 m, le téléphérique vomi ses skieurs. Je suis estourbi par l’altitude. Je descends les escaliers et refait une fois de plus mon sac : j’ai eu la bonne idée de laissé la broche à glace d’Alex au fond !
Première descente du Col d’argentière
On débute par une descente, malheureusement toute traffolée. Et avec les sacs lourds, pas parfaite, mais on se fait tout de même plaisir !!!
Arrivés en bas, on repeaute, et c’est parti pour la longue traversée du glacier d’Argentière. Sous un soleil de plomb. Nous rattrapons quelques gros groupes. Puis trouvons un joli endroit au pied du glacier du Tour noir, sur l’enneigée moraine pour pique niquer et laisser du matos.
Nous repartons le bide rempli. Je sens qu’Alex a la caisse alors que je ressens la fatigue de la nuit, c’est la sacro sainte heure de la sieste … A mi montée je passe devant. Ne m’arrêtant que rarement pour de courts films et quelques photos. Je rattrape un Suisse, vraiment dans le dur. Il n’enchaîne pas 10 pas ! On discute et je décide d’attendre Alex. Il me rejoint, on repart. Je file devant . Je me décide d’essayer de rattraper qui sont une dizaine de minutes devant moi, et je viens mourir 10 mètres derrière leur spatule au col… Raté !
Bon, le paysage est magnifique, j’adore ce bassin d’Argentière, à la fois Grandiose et Austère ! Le Cervin et le Grand Combin coté Suisses, les faces Nord de l’autre cotée. Un guide nous fait un petit concert d’harmonica . génial, j’ai même vu des Choucas danser !!!
C’est l’heure de la descente. Dans la poudreuse : MIAM. Vraiment agréable dans cette neige. Les virages s’enchaînent et ça n’est jamais dur ! Paysage de rêve, grande neige, que demandé de plus.
Rapidement on rejoint la moraine, on recharge les sacs avant de remonter au refuge 10 minutes.
Le soleil glisse derrière les Droites.
Béa, la gardienne du refuge vient nous accueillir. Superbe accueil bien que nous fûmes en hors sac !
Opération fonte de neige, on trouve une source bien compacte à proximité de la porte du refuge. On papote dans la salle hors sac avec une cordée catalo-italienne ainsi qu’avec des Roumains. Je fais une micro sieste avant le repas. Pattes au jambon, manquait juste le fromage resté dans la voiture d’Alex…
Un coup de nettoyage puis un peu de lecture (ah tiens faut que je vous dise, j’ai lu un bouquin rouge du refuge sur une fille qui fait l’Everest, et ben j’ai été choqué par sa micro liste de courses ! Aiguille de Toule, Tour Ronde, arête des Cosmique…, ok en Janvier , mais bon techniquement et « endurancement », ça m’a paru vraiment light, c’est vrai que j’ai lu le bouquin en diagonale mais bon, en gros, elle fait l’Aconcagua et puis elle se dit, ben pourquoi pas l’Everest,et zou en trois tentative c’est bouclé !… fermeture de la parenthèse )
Bon bref, au bout d’une demi heure j’éteins la lumière et m’endors directement, ben oui, j’suis crevé
Deuxième journée au Col d’argentière
Deuxième journée de montagne. Et vu la fatigue de la veille, j’ai dormi comme un bébé. A 5 h 10, la frontale d’Alex vient me sortir de ma torpeur. La nuit a été bonne. Je file en bas dans la salle hors sac pour déjeuner. Je me gave de biscuits accompagnés de Thé. On s’équipe et à 6 h 10 nous sommes dehors, le froid est vif, je dois dégager la glace de mes skis.
On est parti, J’ai mis les couteaux, Alex n’en a pas et se cale dans mes skis. Derrière la cordée de Jules (3 skieurs) , qui a le même objectif que nous nous talonne. Le départ est un peu verglacé puis ça s’améliore. Nous, on trace dans un peu de poudreuse tassée. Je fini assez rapidement par enlever les couteaux.
L’un de nos poursuivant a bien la caisse, il nous rattrape avant d’attendre ses deux compères. On remonte le glacier du Tour Noir tranquillement, essayant d’échanger, mais souvent, le vent emporte nos paroles …
Arrivés au pied du couloir, c’est le regroupement général. Les « Juliens » passent devant tandis que nous nous équipons complètement. Nous les repassons sous la rimaye. Alex grimpe le Crux de la voie. il grimpe comme un cabri. Vient mon tour. J’ancre le crampon gauche dans une fine couche de glace. Le droit vaguement poser sur une micro prise. Le piolet droit mord dans un chouilla de glace, le gauche est coincer dans une fine fissure. Je m’élève, pas envie de me retrouver dans la perfide rimaye, qui m’attend patiemment 20 mètres plus bas. Objectif principal : réancrer les piolets plus haut. Mais la neige est inconsistante. Les « Juliens » doivent bien rigoler de me voir en si fâcheuse posture.
Pourtant, calmement, je parviens à trouver une zone où l’accroche est meilleur, le piolet gauche fini par tenir, je laisse le piolet droit et me pousse sur une prise à hauteur de ma hanche. Je m’élève, certe pas beaucoup, mais je m’élève ! Je trouve deux précaires prises pour mes pieds, j’ancre mon pilet gauche, le droit, et me voilà au dessus des difficultés. Voilà l’axe du couloir, je rejoins Alex et on repart.
Au départ, tout va bien, la progression est rapide, la neige est dure, on ancre les pointes avant, ça tire un peu les mollets mais on avance bien. Puis la neige devient croûtée. Elle tient puis s’effondre sous nos pas. Nous faisons des relais. Quand on est devant, on galère, quand on est derrière on virevolte… mais les relais reviennent vite. Objectif de celui qui trace : trouver les veines de neige dure, pas évident à identifier. Au loin, les « Juliens » merdouillent, on les voit à peine en haut du Crux.
Je réalise quelques images. Les relais se succèdent. quand je suis devant, je me demande si je fais autant d’effort qu’Alex. Je lui passe le relais épuisé. Chacun notre tour nous faisons un bel effort.
Au loin les Juliens ont du rebrousser chemin, on ne les voit plus !
Voilà le centre du Y, nous décidons d’y faire une pause avant de nous engager pour la branche de gauche. Nous grignotons en regardant les « Juliens » monter. Ils sont quasiment sur nous, profitants de notre trace !!! Incroyable. On est montés comme des escargots !
On repart pour la Branche de Gauche, espérant qu’ils feront le même choix afin de partager la lourde tâche de tracer ! D’autant plus que les premiers mètres sont une vrai galère : neige hyper croûtée !
Nous les voyons arriver à la jonction… et repartir pour la branche de droite. Et flûte !
Je reprends le relais, c’est galère, je me fixe des objectifs simples et faciles à atteindre : être à hauteur du prochain rocher qui est 15 m devant moi. Le soleil est là il et cogne ! Je progresse, faisant des pauses tous les 15 – 20 pas. Gros effort dans cette neige. Alex repasse, mon tour revient bien assez vite d’autant plus qu’il décide de faire une nouvelle pause. Je décide de progresser vers le haut sans trop l’attendre, il prendra le relais quand il me rejoindra.
Je conserve ma technique du petit objectif : choisir un point de repère en bord de couloir pas trop éloigné, je rejoindre avant d’en choisir un autre. Avec une pause dès que je sens que je suis trop dans le dur ! La technique fonctionne, je me retrouve à une dizaine de mètres de l’arête, on tient le bon bout. Alex me rejoint à ce moment là, comme un bolide, je le laisse gravir les derniers mètres. Il se retrouve à califourchon sur l’arête, le passage du cheval blanc !
On opère une courte pause sur l’arête de Flèche Rousse, avant de poursuivre vers le haut. Les « Juliens » sont au loin sur l’arête à la sortie du couloir de Droite : match nul pour le temps de montée ! On progresse rapidement vers le sommet. Superbe, à gauche , les faces Nord du bassin d’Argentière, à droite, le Valais Suisse, le dolent, les Jorasses, le Mont Blanc, j’ADORE !!!
Petite pause papotage. Une cordée de loco repart pour le couloir Barbey, à peine ont ils faient 10 m qu’une corniche s’effondre, le sol vibre, plus de peur que de mal.
J’entame la descente à pied, le haut du glacier du milieu est trop raide pour moi … Au début, je regrette un peu mon choix, c’est pas si raide, mais dans l’étroiture, je me dis que j’ai tout de même bien fait. Alex me rejoint à ski, lui !
Sous l’étroiture je remets les skis et j’ai droit à mon petit moment de gloire, un ascensionniste me lance : « C’est toi qui fait des vidéos ! » Et ben ouai !, ça en bouche un coin à Alex, et j’avoue que je ne suis pas peu fier…
Bon c’est pas le tout, il y a la descente, nous filons sur le glacier du milieu, J’ai un peu de mal à sortir le premier virage, mais une fois lancé, c’est parti. Le glacier est globalement bien bouché. La descente se fait bien.
On rejoint le glacier d’Argentière et sa longue traversée, avec un peu de pousse bâton en fin de plat On longe le glacier crevassé avant de rejoindre les pistes.
On hésite à couper Lognan par les hors piste. Les virages s’enchaînent bien, je finis par enfourner un ski, et c’est la chute, la tête en avant. J’ai pas aimé, ça n’a pas déchaussé… Bon, ça m’a aussi calmé un peu.
On rejoint une noir qui ne secoue un peu avec nos gros sacs ! puis la rouge où nous filons pour rejoindre Argentière
Magnifique sortie, j’adore les points de vue depuis le Y
Quelques vidéos du Col d’argentière
https://www.youtube.com/embed/XbCEaiclxzM
https://www.youtube.com/embed/jCad2SXCAhA
Roadbook présenté par Guillaume Ledoux
Matériels utilisés durant cette sortie au Col d’argentière
CATEGORIE | MODELE | MARQUE | POURQUOI AVOIR FAIT CE CHOIX AU DEPART | CE CHOIX A-T-IL REPONDU AUX BESOINS DE LA SORTIE | SI C’ÉTAIT A REFAIRE |
SKI DE RANDONNÉE | Seven summit light | DYNAFIT | Légèreté | Ce ski est assez adapté à ma pratique, je ne suis pas un grand skieur et le ski n’est pas trop lourd. Son défaut : il vibre un peu à haute vitesse ! | Un ski un peu plus léger mais stable à haute vitesse (est ce possible ?) |
PEAUX DE PHOQUE | GlideLite Mohair Mix Custom STS 125 mm | BLACK DIAMOND | Colle efficace | Pas de colle en rouleau pour les réencoller. Malheureusement) La colle est efficace. | Revenir au Coll Tex |
PELLE À NEIGE | Economic | ORTOVOX | Prix et légèreté | Jamais utilisée (en avalanche) Pelle en plastique. Quelle efficacité pour pelleter des blocs de neige dure/glace ? Pour le reste, elle est impeccable : légère ! | Tester l’efficacité de la pelle dans un bas de coulée d’avalanche pour voir si ça n’est pas trop galère. |
SONDE À NEIGE | 200 Economic probe | ORTOVOX | Légèreté – taille repliée | Rien à redire | Bon choix |
FIXATION | TLT Vertical ST | DYNAFIT | légèreté | Légère, | Rien à redire |
CHAUSSURES | ZZéro 4 U | DYNAFIT | Efficace en descente | Léger manque de débattement Poids : un peu trop lourdes | Prendre un modèle un peu plus léger en restant technique à la descente ! |
ARVA | S1 | ORTOVOX | Technicité, recherche rapide | ARVA 3 antennes, très efficace en recherche multivictimes | Bon choix |
CRAMPONS | Sarken Leverlock fil | PETZL | Technique s et polyvalents. L’objectif était de pouvoir utiliser sur des courses bien différentes : depuis le F (Facile ) au D (Difficile) | Impeccable, première saison avec ces crampons, je ne suis pas déçu ! | Crampon idéal pour ce type de course |
PIOLETS | Naja | SIMOND | Piolets techniques | Le modèle est ancien (acheté en 2001) mais toujours efficace. Un peu lourd, on doit pouvoir trouver plus léger aujourd’hui ! Problème des leash qui ne peuvent pas se fixer en bas du piolet quand il y a un ergot fixé! | Prendre des quarks (un poil plus légers) |
BÂTONS | Diamond trail trekking pole | BLACK DIAMOND | Fiabilité | Rien à redire, ils n’ont pas bougé | Je reprendrais les mêmes |
CASQUE | Elios | PETZL | Poids | Ce modèle me satisfait ! | Voir dans les nouveaux modèles « hyperlight » si il n’y a pas plus adapté (Petzl Sirocco) |
CORDE | 60 dry – 8,5 mm | MILLET | Traitement dry | Corde idéale, on n’a pas eu à tirer de longueur ! | Corde parfaite. |
BAUDRIER | Air | CAMP | Poids | Les lanières qui rejoignent le baudrier au tour de cuisse on tendance à lâcher | Je prendrais un baudrier plus solide. |
SAC À DOS | Guide 35 light | DEUTER | Poids + confort | Suis super satisfait de cette acquisition. Suffisant pour deux jours de raid | Excellent choix ! |
FRONTALE | Wizzard | ARMYTEC | Puissance | Rien à redire pour la puissance, par contre le fait que la frontale soit transversale, fait que la corde peut se coincer derrière celle ci quand la pente est raide | Je prendrais la même |
LUNETTES | Bivouac J383 Spectron 4 | JULBO | Qualité des verres | Pas de problème pour les yeux, mais je les trouve un peu inconfortable ( pas assez derrière l’oreille) | Choix d’un autre modèle avec la même qualité de verre ! |
BÂTONS | Diamond trail trekking pole | BLACK DIAMOND | Fiabilité | Rien à redire, ils n’ont pas bougé | Je reprendrais les mêmes |
POLAIRE | M Vector Grid Pro ½ Zip | MAMMUT | Chaleur poche | Impeccable pas eu froid au piton des Neige Poche tip top pour appareil photo ou GPS | Je prendrais la même ! |
DUVET | Down fil powder | MAMMUT | Chaleur Légèreté Compact | Perd des plumes à chaque sortie. Finition à revoir ! | Adapté à ce type de course je le reprendrais, mais je regrette un peu les finitions |
VESTE | K jkt | MILLET | Pour être à l’abri des éléments (vent neige pluie) | J’adore cette veste | Excellent choix ! |
GANTS | Punischer | BLACK | Thermicité Technicité | Les coutures commencent à lécher | Pas eu froid aux mains et c’est là le principal ! |
MOUFLES | Bionnassay | DÉCATHLON | Chaleur | Utilisées comme moufles de rechange, en fond de sac, bon rapport qualité prix | Avec un budget un peu plus élevé, des moufles plus techniques type BD. Je n’ai toujours pas trouvé de gants assez solides pour supporter longtemps le contact avec le piolet ! Malheureusement . |
PANTALON | Svalbard | NORONA | Technicité Chaleur | Beaucoup de poches utiles pour y ranger carte, GPS …) Le pantalon est un chouilla lourd Les ceintures scratchs ne sont pas efficace | Je le trouve assez confortable, je lui ai ajouté des bretelles |
BANDEAU | Nepal | RAIDLIGHT | Chaleur | Raidlight fait un don de 7 € au NEPAL pour chaque bandeau vendu. Une bonne action et un chouette bandeau au couleurs des drapeaux de prière | Le même (je l’emmène partout) |
APPAREIL PHOTO | TZ 40 | PANASONIC | Compact | Batterie un peu juste pour les longs séjours | Concernant la qualité de l’image, Je me demande si les anciennes versions n’avaient pas moins de grain… |
MONTRE | Suunto Ambit 2 | SUUNTO | technicité | La montre parfaite (ou presque) GPS hyper précis Je regrette : le site movescount pas très convivial La perte des données d’altitude précise quand on est sur movescount (pas de problème sur la montre, l’altimètre barométrique est très précis) Autonomie un peu juste, je me suis créé un mode « ski de rando éco » pour tenir une semaine (mode moins gourmant en énergie) | Une des meilleurs montre du marcher ne pas la mettre en mode cardio, autonomie un peu jute pour un raid de deux jours !Passer à la Suunto ambit 3 Voir même à la Peak (qui a une autonomie plus longue) |
GPS | E Trek vista HCX | GARMIN | GPS de rando | Avec le fond de carte et la préparation de la rando (téléchargement des fichiers GPS sur internet) Difficulté à lire l’écran avec un grand ensoleillement | Je suis assez satisfait du modèle. Si j’avais le budget, je prendrai un GPS plus moderne avec une meilleur réception satellite. |